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 Groupe Akainu & Tenzai

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MessageSujet: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptySam 15 Oct - 13:07
Event Halloween
« Trick or Treat ? »

This is war.

Seriez vous prêt à tuer pour sauver votre vie ? Seriez vous prêt à sacrifier des vies pour la votre. Ecoutez résonner les explosions qui prennent les vies, écoutez les cris déchirants de ce monde déchiré par la guerre. On le hurle partout, on le peint partout : C’est la fin, c’est la guerre. Il ne reste que des ruines, des bouts de ville qui tiennent par miracle debout encore, luttant pour ne pas s’effondrer, luttant juste pour vivre comme l’homme. Deux camps luttent, lesquelles ? Des humains et des pokémons ? Juste des humains ? Juste des pokémons?

Il n’y a que du désespoir ici

“D E S P A I R “ c’est ce qui est peint sur les murs. Dieu vous a abandonné, la justice n’existe pas ! C’est chacun pour soi, c’est un jeu où on a qu’une seule vie. Choisir le bon camp ? Il n’y a pas de bon ou de mauvais ici, c’est la loi du plus fort qui règne. Vous entendez encore le bruit d’explosion, cela vous réveille. Akainu, tu reprends tes esprit alors que tu viens de subir un assaut, tu es caché dans une ruelle, tu es couvert de poussière. C’est le silence pesant qui pèse sur tes épaules, tout ce que tu te souviens, c’est qu’il y a eu un “boum” il y a peu et que tu n’étais pas seul…. Où sont-il ? Es-tu seul ? Tenzai, tu ressens ce dégoût, cette tristesse qui t’entoure, tu viens de te réveiller, d’un endroit que tu sembles avoir choisi comme lit. Tu ne sais plus pourquoi tu étais là, peut être que cela va te revenir. Mais la solitude te croque, tu es dans le bâtiment où se trouve à son pied une âme écarlate perdue.

Le but ? Survivre. Peu importe comment. Vous êtes destinés à vous trouver. Mais vous êtes destinés à survivre. Combien de temps ? Mais le temps que Moi, je m’amuse ? Ahahaha. Je vous laisse réagir. Après, le jeu va commencer. Prenez plaisir, comme moi je vais en prendre.

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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyDim 16 Oct - 1:56

a warning to the people
the good and the evil
this is war
to the soldier the civilian
the martyr the victim
this is war

And then it's the moment to fight or to die ❞

Boum-boum.
Un cœur qui bat ; un homme qui vit.
Étendu dans la poussière, inconscient — on l’aurait cru endormi. Mort, peut-être, si ses épaules ne se soulevaient pas à un rythme régulier. Autour de lui, tout n’était plus que ruines et débris ; balles perdues échouées au pied des quelques bâtiments encore debout qui menaçaient de s’effondrer au moindre souffle de vent, chaussures égarées d’être en fuite, éclats de verres des fenêtres brisées, balayées par les explosions. L’homme en était couvert. Quelques uns avaient entaillé ses mains, qui avaient sans doute protégé sa nuque lorsque l’impact avait eu lieu. Les vêtements qu’il portait étaient habituels — chemise autrefois blanche, sans doute, déchirée et brûlée de parts en parts, restes de ce qui fut une veste sombre, pantalon assorti, usé jusqu’à la corde, et couvert de particules grises et d’une poudre brune — vestiges de plâtre et de briques réduits en cendres.

Boum-boum.
Quelques minutes encore d’immobilité, de silence étouffant seulement ponctué par les cris et les bombes dans le lointain, et ses doigts s’agitaient, ses ongles raclaient la terre sèche sur laquelle il était allongé, et qui avait empli ses poumons. Il toussait, il papillonnait ; ses yeux peinaient à s’ouvrir sur la clarté tamisée par l’atmosphère emplie d’une fumée âcre. Ça lui brûlait la gorge, ça lui bouffait les poumons, et il était pris de hauts-le-cœur irrépressibles qui ne lui permettaient que de cracher sur le sol sans être capable de rendre quoique ce soit. Il se sentait crever, et l’angoisse lui tordait l’estomac. Pourtant, il n’avait pas encore pris conscience de ce qu’il l’entourait, il ne réalisait pas encore que c’était l’apocalypse qui avait élu domicile sur les terres sacrées qu’il aimait tant — qu’il serait incapable de reconnaître, désormais.

Boum-boum.
Il n’entendait plus rien — un bourdonnement, déchiré par un sifflement suraigu. Rien, plus rien d’autre n’était saisissable ; pas même le bruit de son propre souffle, qu’il devinait laborieux, lourd et haletant, pas plus que celui de ses mains contre les pierres, du froissement de ses vêtements tandis qu’il cherchait à se remettre debout. Pas celui, non plus, des flammes qui crépitaient, à quelques mètres à peine de lui, et qu’il ne remarqua pas tout de suite, tant il était obnubilé par cette ouïe qui ne fonctionnait plus, cette migraine insoutenable que lui provoquaient les acouphènes dont il était victime.

Boum-boum.
Il flippait, le Pyroli, appuyé contre le mur à la stabilité précaire, alors qu’il constatait, avec un sentiment d’horreur qui enflait à chaque seconde, que le monde dans lequel il venait de s’éveiller n’était pas celui qu’il était certain d’avoir laissé la veille lorsqu’il avait sombré dans le sommeil. Non. Si ? Etait-ce possible ? D’oublier, de cette façon, comme il avait la sensation d’avoir oublié quelque chose de primordial ? Il en avait lu des tas, des récits de médecins et de psychologues, affirmant qu’un choc émotionnel pouvait mener le cerveau à établir un protocole de protection de l’être. La première étape, celle qui avait des répercussions sur toute une vie, était l’effacement pur et simple du souvenir traumatisant — il était comme enfermé, fait prisonnier, étouffé dans ce coin de l’esprit que l’on n’atteint plus. C’était un moyen de défense comme tant d’autres, qui empêchait la victime de se briser, aussi aisément, aussi sûrement que l’on briserait une brindille entre deux doigts.
Mais que pouvaient bien avoir ces vérités scientifiques de rassurantes, à l’heure où le monde entier semblait s’être effondré sur lui-même ? Avait-il donc quelque chose de si terrible à oublier, pour ne se souvenir de rien du tout d’avant son réveil ?

Il se figea, tout à coup ; les yeux écarquillés, le souffle coupé. « Non... » Il s’était entendu. Sa propre voix avait percé le silence oppressant, déchiré le vide qui lui avait tout à coup rongé l’âme. C’était la terreur qui venait de l’ébranler. « Non. » répéta-t-il, la voix presque brisée, rendue rauque par toute la poussière qu’il avait inspirée, par la toux qui ne l’avait pas arrangée. C’étaient tant de visages qui défilaient dès qu’il fermait les paupières, ne serait-ce qu’une infime seconde — ses parents, ses frères, sa soeur, Noa, Réfia, Cerise, Heiji. Étaient-ce donc ceux qui l’accompagnaient, avant ? Il avait la vague impression de n’avoir pas été seul jusque là — mais qui, et où étaient-ils, bon sang ?

Il esquissa un pas, puis deux, s’avança à peine dans la rue, avant qu’un sifflement ne retentisse et que son instinct n’agisse avant même qu’il n’ait pu y songer : il se jeta de côté, derrière un mur en bonne partie effondré, bancal de ce qu’il en restait, et qui n’offrirait plus jamais qu’un mince abri d’un instant à qui viendrait y trouver refuge. Une fraction de seconde plus tard, quelque chose explosait sur sa droite, dans un fracas assourdissant qui le força à enfoncer sa tête entre ses bras pour que ses oreilles ne subissent pas de nouveaux ravages — le sifflement persistait, se ravivant maintenant qu’une nouvelle déflagration venait de retentir. Il ne savait pas d’où les tirs venaient, mais il était certain d’une chose : rester ici, c’était crever.
Et s’il était sûr aussi d’une deuxième chose, c’était bien qu’en mourant, il ne serait jamais capable de retrouver ceux qu’il avait perdu. Les êtres si chers à son cœur, pour lesquels il s’inquiétait maintenant qu’il prenait vaguement conscience des dangers de ce monde, sans être capable d’en saisir la portée, ni tous les enjeux, les pourquoi ou les comment.
Il ignorait jusqu’aux deux camps que la guerre opposait ; y avait-il seulement des camps, ou bien cet univers ne se régissait-il plus que sur le principe du chacun pour soi ? Il n’en savait rien, n’était pas certain de désirer avoir la réponse à ses questions — il n’avait pas le temps, non plus, pour s’interroger.

Dans un geste irréfléchi, il porta sa main à son autre bras. Sentir sous les lambeaux des tissus la forme familière de son arme blanche le rassura, plus qu’il ne l’avait jamais été de se savoir capable de tuer. Comme si, en un sens, il était apte à la vie dans ce monde — apte à la survie ici. Et c’était une sensation aussi grisante que répugnante — il n’avait pas le droit de songer à tuer ; moins encore s’il ne savait rien de ce qui poussait les bombes à s’abattre et les gens à hurler, des kilomètres plus loin. Que restait-il de ce qu’il avait connu, maintenant ?

Serrant les dents et refoulant loin ses interrogations et autres incompréhensions, pire : sa nostalgie qu’il ne saisissait pas, il se leva tout d’un coup et se jeta à découvert, s’engouffrant dans une allée étroite qui serpentait à la perpendiculaire de celle où il s’était éveillé. Courant, essoufflé par l’air lourd de cendres et de soufre, il rasait les murs d’un bâtiment, l’un de ceux qui tenaient encore dignement sur leurs quatre porteurs, mais auprès desquels il ne faisait certainement pas bon s’attarder — c’était un coup à finir enseveli sous des tonnes de pierres trop lourdes pour ne pas briser un crâne sur lequel elles s’effondreraient.
Il était tant préoccupé par l’idée de fuir de cet endroit enclavé entre des immeubles trop fragiles pour tenir encore le moindre des assauts sans risquer de s’écrouler qu’il n’avait même pas songé à l’idée qu’il aurait pu croiser âme qui vive, ici. Il les croyait tous partis, loin — c’est ce qu’il aurait voulu, les avoir à l’autre bout du pays, si ça suffisait à ce qu’ils soient sains et saufs —, aussi manqua-t-il se heurter à la fine silhouette qui se dressa sur son passage, à peine sortie de l’embrasure de porte de ce bâtiment qu’il contournait de près. Il trébucha, entra en vague collision avec le mur pour s’immobiliser, le souffle court, les ambres effarées.

Il avait un gosse en face de lui ; un gamin, pas plus âgé que son cousin à première vue.
Non.
Il la sentait, en vérité. Cette aura, un peu différente, un peu plus puissante, qui ne laissait que rarement ses pairs et lui-même dans le doute du type d’êtres qu’ils avaient en face d’eux. Qu’importe ce qu’il était dans le détail, il était un des Dieux de ce monde, il en avait la certitude, et ça suffisait amplement aux yeux du Pyroli pour qu’il ne se permette pas tout à fait la familiarité qu’il aurait eu avec un autre, un simple môme.
Dans l’urgence, cependant, il ne prit pas la peine de perdre son temps en présentations et autres futilités de genre ; il fallait fuir et, lorsque les vies étaient en jeu, l’identité d’autrui, savoir à qui précisément il sauvait la mise n’avait aucune importance. « Viens, faut pas r— »

Boum.
Le sol avait tremblé, et Akainu avait manqué s’effondrer, son équilibre remis en cause. Les fenêtres qui avaient tenu bon jusque là venaient de rejoindre leurs semblables à même le sol, en une pluie de débris tranchants qui ne les avaient pas atteints. Mais c’étaient les pierres, maintenant, qui protestaient ; c’était les murs, dans son dos, qui vacillaient, et les montants de bois des portes qui s’indignaient, en moult craquements sonores et grincements sinistres qui ne présageaient rien de bon pour les secondes à venir. « Bouge ! » hurla-t-il par dessus le vacarme, en saisissant le bras de l’hybride pour l’entraîner à sa suite, courant dans la rue à en perdre haleine. Qu’importe si c’était douloureux, il fallait vivre.

Il y eut une ombre au dessus d’eux, et l’immeuble s’écroula, dans un fracas qui ressemblait au son d’un coup de tonnerre dont l’éclair se serait abattu à quelques cheveux à peine d’eux-deux. N’écoutant que son impulsion, un instant avant l’impact, il avait poussé l’autre de côté, les avait tous les deux projetés au sol, dans un roulé boulé de roux et de vert et de poussière épaisse.
Il haletait, peinant à reprendre son souffle ; chaque tentative infructueuse se concluait sur une quinte de toux douloureuse qui l’empêchait de prononcer le moindre mot, voire même d’envisager la possibilité de survivre — trop de cendres dans ses poumons, il était certain qu’une seule bouffée de plus et il finirait par y passer.

A genoux, il toussait en direction du sol, crachait ce qu’il pouvait — salive brune de ce qui emplissait sa gorge et sa bouche. Il avait soif, il en crevait de n’avoir pas d’eau à portée de main, de ne pas savoir où en trouver. Ça le rongeait de l’intérieur, la douleur, la sensation de sécheresse — il avait connu des conditions difficiles, mais pas de ce genre-là. On ne l’avait jamais préparé à ça ; on lui avait bien parlé de la guerre, mais dans son esprit, ça n’avait jamais été une éventualité viable, plausible, ni même envisageable. Il n’était encore qu’un môme qui n’avait rien vu, qui s’était contenté d’apprendre ses cours d’histoire en se disant que de toute façon, ça aussi, c’était vieux et poussiéreux, que c’était passé, et que ce n’était plus de son temps. Que les mentalités avaient changé.
Le pire, sans doute, était qu’il y avait vraiment cru, cru à en perdre la raison, et à s’en retrouver désemparé aujourd’hui, quand l’impensable devenait possible, réel, tangible et terrifiant.

Lorsqu’enfin la terre sèche soulevée par kilos entiers dans l’air fut retombée, et qu’il pu enfin respirer de façon un peu plus correcte, Akainu posa les yeux sur les ruines qui l’entouraient. A la place du vide laissé par les bâtiments au sol, il essayait de revoir les rues claires et colorées telles qu’elles avaient dû l’être, par le passé : pleines de monde, de rires, d’enfants, pleines de vie. Ses doigts se crispèrent sur les graviers, et un grondement sourd, bestial, animal monta du fond de sa gorge. C’était hargneux, amer, et empli de rancœur — à l’égard de l’univers entier, et de celui qui régissait ce monde-ci. « Bon sang Arceus mais qu’est-ce que tu fous, qu’est-ce que tu fous putain… » Déjà, il avait oublié celui qu’il avait peut-être sauvé, cet inconnu qu’il avait entraîné avec lui, et de l’état duquel il ne s’était pas encore inquiété.
Parce que lui-même était sonné, dérangé, et qu’il avait certainement trop à faire pour cette fois-ci avec ses propres angoisses et ses propres doutes pour être capable d’encaisser ceux d’autrui. Il n’avait pas envie d’entendre quelqu’un d’autre lui prouver que ce qu’il voyait était vrai, que ces villes, ce pays qu’il aimait n’était plus que champ de mines, et qu’il ne restait plus rien à sauver.

Il préférait qu’on le reconnaisse fou à lier et qu’on l’enferme, plutôt qu’on lui dise que pour cette fois-ci, ce n’était pas qu’un énième cauchemar qui se rappelait à lui.
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyDim 16 Oct - 9:15
Un bruit étouffé se fait entendre, un garçon aux cheveux verts s'éveille. Alors qu'il ouvre les yeux. Il s'inquiète pour une raison qu'il ignore totalement. C'est peut-être ce bruit. Il l'avait entendu. Il posait un regard sur ce qui semblait être son lit. Il avait une grimace de dégoût. Il voyait du rouge... Du sang ? Il réprimait bien difficilement un frisson, d'horreur. Il se lève de ce dernier. Espérant que la personne à qui appartenait ce sang était déjà endormie pour toujours. Que pouvait-il faire contre l'inévitable ? Rien. En plus de ça, il se sentait moins fort. Pas qu'il soit puissant en temps normal, mais il était un peu plus que les hybrides ordinaires. Un sentiment étrange vient à lui, il se sent comme abandonné. Il posait une main sur son cœur qui battait. Il frappait avec puissance dans sa poitrine. Il tentait de se rassurer. Mais rien n'y fait. Alors naturellement, il se met à marcher, espérant ne pas voir d'autres horreurs... Déjà, il remarque qu'il est dans un bâtiment, il y a quelques tags qui décore pitoyablement les murs de couleurs bien pâles. Ce n'était pas ici que pourrait pousser des fleurs, enfin, peut-être des lierres. Mais en fouillant ses poches, il n'avait rien trouvé, enfin presque, mais pas la plante qu'il cherchait. Où était les autres graines qu'il avait récoltés ? Il n'en savait rien. Sa marche le conduit lentement à l'entrée. Le bâtiment esty bien calme à côté de ce qu'il voit.

Le chaos, des bruits étouffé d'une bataille, non, il n'était pas en plein conflit. Il devait faire un mauvais songe... Il se retenait avec beaucoup de mal de pleurer. Plus il regardait ce monde autour de lui. Plus il voyait cette bataille. Il ravalait sa salive. Il était tellement choqué qu'il n'avait pas vu qu'il n'était pas le seul au pied de ce bâtiment. Un jeune homme qui semblait plus âgé que lui. Il le remarquait alors qu'il parlait malgré le bruit ambiant, il pouvait l'entendre. Jusqu'à l'explosion qui le faisait couiner. Il détestait les conflits. Pourquoi les gens se battaient-ils donc ? Il voulait hurler à ces gens d'arrêter, pas sûr qu'il arrive à convaincre, légendaire ou pas. Il sentait à nouveau le dégoût dans sa bouche. Incapable de cesser ce conflit des plus inutiles, à n'en pas douter. Une énième histoire de fierté. Avant qu'il se demande pourquoi ce type s'inquiétait pour lui, il l’ordonnait de bouger. Le faisant sursauter de sa place. Il papillonnait des yeux et finissait par se faire embarqué par ce garçon aux doigts chaud. Type feu sûrement. Il courrait, échappant à il ne savait pas trop quoi. Mais la présence de ce garçon avait un côté rassurant. Alors que la course avait commencé, le bâtiment se mettait à craquer, le bruit qu('il faisait était horrible. Ils allaient se retrouver ensevelis. Mais heureusement, grâce à l’intervention du rouge, ils étaient sains et saufs. Mais pour combien de temps. Tenzai finissait par se relever. Observant le pauvre garçon, il n'était qu'une victime de plus de cet affrontement. Il toussait et crachait. Signe qu'il avait plus vécu que lui le conflit. Il s'était réveillé en plein milieux de tout ça. D'une main compatissante, il tapait légèrement l'épaule de cette personne. Mais son action était bien inutile. Le gars aux cheveux rouges était plus atteint que lui-même. Il était profondément perturbé. Pas par cette présence, mais par les événements qui l'entourait. C'était une guerre comme il avait connu, toujours cette violence qui semblait jamais vouloir s'arrêter. Mais il n'était plus sous la protection paternelle d'Arceus. Il devait à nouveau se battre. Il détestait ça. Il rendrait ce monde plus coloré d'une façon ou d'une autre. Mais là tout était nuance de gris et de rouge, l'odeur des corps calcinés lui donnait envie de vomir. Le garçon pestait sur ce père. Celui qui lui avait donné la vie. Il était abattu, avait-il la force de le porter. Non. Il était toujours quelque chose d'assez frêle. Il prenait l'épaule du gamin. Oui, alors qu'il était plus grand que lui, à ces yeux ce n'était qu'un enfant. C'était le moment d'avoir un peu plus de courage que d'habitude. S'aidant de l'adrénaline. Il ouvrait la bouche.

« Dégageons, ça s'approche... »

Il tirait un peu à son tour ce garçon, il devait le protéger, d'une façon où d'une autre. Comme si c'était un devoir. Il ne pouvait pas y échapper. Il courait évitant de pas grand chose l'explosion, par contre le souffle le privait du son. Il pouvait voir les choses qui s'effondrait avec fracas, mais pas les entendre tomber dans un bruit sûrement insupportable. Il regardait autour de lui. Parler était inutile. Il fallait fuir. Le conflit finirai par s’essouffler. Et intervenir pour lui, ça serait frôler la mort... Il avait survécu à tellement de choses. Ce n'était pas cette bataille qui allait arracher sa vie. Même s'il y avait des légendaires réincarné... Il perdait un peu l'essence qu'il avait connu tout ce temps à leur côté. Pas que ces derniers le remarque. Comme d'habitude son pouvoir et sa puissance était un peu négligeable face à ses aînés. Il devait sauver ce monde. Mais comment ?
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyDim 16 Oct - 18:38
PS : (oui, un PS AVANT le post, problem ?) gomen, moi être gaffeuse en série, moi avoir vu MP sur attendre PNJ après moi avoir posté, moi mériter punition par maîtresse Réfia moi être désolée. qwq/out


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And then it's the moment to fight or to die ❞

Il était désemparé. Face à l’horreur du monde qui le frappait, il ne savait plus que penser, comment raisonner. Il ne restait plus là que les vestiges d’un temps ravagé par les Hommes — et par Hommes, il entendait aussi ses propres pairs. Il ne savait pas s’ils combattaient, eux aussi, ce qu’ils étaient devenus, s’il aurait à les affronter, et ça l’effrayait. S’il ne se souvenait de rien, qu’est-ce qui lui garantissait qu’il n’était pas du mauvais côté de l’arme, lui aussi ?
Non.
Non, il se connaissait bien trop pour ça ; il se savait droit, juste, impulsif, vif et sanguin, il l’admettait, mais certainement pas belliqueux, certainement pas assassin. Sa gorge se noua à cette pensée : vraiment ? Il serra les dents, frissonna, manqua lâcher un grondement qui fut étouffé par la surprise lorsqu’il sentit une main qui se posait sur son épaule. Il tressaillit, pris de court, et leva aussitôt les yeux vers le coupable de cette prise. Une seconde plus tard, il se rendait compte que, dans la confusion, il avait détaché d’un geste mécanique les lanières de son poignard, dont la garde reposait à présent au creux de sa paume. Il la tenait fermement en direction de l’autre et de son poignet, prêt à trancher les veines qu’il discernait au travers de la peau fine, avec la sûreté que les années d’entraînement lui avait permis d’acquérir. Il était capable de ne pas trembler lorsqu’il menaçait la jugulaire d’autrui ; tremblerait-il alors s’il lui fallait ôter encore la vie ?

Il baissa le surin dont il avait menacé celui à qui il avait pourtant sauvé la peau un instant auparavant, un éclat de frustration et d'agacement mêlés logé au fond des prunelles. Il inspira profondément, emplissant ses poumons d’un air qui, si impur fut-il, parvint à le détendre — à peine, mais suffisamment pour que ses idées retrouvent de leur clarté. « Excuse-moi. » souffla-t-il du bout des lèvres, pas vraiment penaud en vérité, à peine désolé — il l’avait menacé, mais il ne l’avait pas blessé, aussi ne s’estimait-il coupable de rien de tout à fait déplacé.
« Dégageons, ça s'approche… » Il acquiesça, resserrant à son bras les courroies de cuir, et s’assurant du même coup que son arme ne lui échapperait pas dans la course. Alors, seulement, il se fit violence pour se redresser et emboîter le pas de l’autre sans faillir, courant les rues désertes et enfumées dans le seul but de fuir — mais fuir où ? se demanda-t-il, sans oser encore formuler à voix haute qu’il n’avait aucune idée d’un endroit où ils seraient à l’abri, où ils auraient le temps de réfléchir, de monter un plan, de contacter leurs proches, peut-être ? Il crevait d’envie de savoir si ceux qu’il aimait allaient bien, et qu’ils l’attendaient quelque part, en sécurité, où il n’aurait plus qu’à les rejoindre une fois que la… guerre aurait cessé, et que l’ordre des choses serait rétabli. Et la vie reprendrait son cours.
Dans son esprit, c’était encore très simple, parce qu’il ne comprenait pas encore qu’il était prisonnier d’une chose, d’un monde auquel il n’échapperait pas. Il s’imaginait encore qu’il y avait bien une issue, quelque part, qu’il suffisait de bien chercher, qu’elle ne pouvait pas être loin.
Combien de temps passerait-il encore à s’illusionner ?

Il y eut une énième explosion, toujours plus près, et il s’en trouva une nouvelle fois plongé dans un silence déchirant qui le terrifiait. Jamais, avant, il n’aurait cru que le bruit, que dis-je, le vacarme pourrait tant lui manquer. Perdre un des sens sur lesquels il se reposait le plus, c’était presque comme être désarmé, impuissant — plus encore qu’il ne l’était de toute façon.
Son ouïe lui revenait à peine qu’il tira le légendaire dans sa direction, l’attirant dans un renfoncement étroit entre deux fondations — un reste d’immeuble à droite, une ancienne épicerie vandalisée à gauche. Sur les murs de la venelle, on lisait, peints en caractères rouge vif, les mots death, despair, accompagnés d’autres graffitis, vulgaires, audacieux et inconvenants — les dernières oeuvres, sans doute, des jeunes anarchistes, des contestataires, des insurgés qui avaient vu les pierres de leur enfance s’effondrer et que l’on n’avait pas laissé s’exprimer avant qu’il ne soit trop tard. Les adultes s’entretuaient ; et où pouvait bien être la jeunesse écorchée et sacrifiée sur l'autel de la violence, désormais ?

Akainu s’immobilisa, pantelant, lorsque la ruelle déboucha sur une avenue plus large, qui semblait n’avoir pas encore été frappée par les bombes — peut-être parce que le coeur des combats se trouvait ailleurs, plus au centre de cette ancienne ville dont ils semblaient sillonner la banlieue sale, celle qui avait de toute façon était mal fréquentée avant que le drame ne s’abatte sur la citée et que la mort ne frappe à chaque angle de rue. D’ici, le son des charges et des grenades étaient atténué, comme si, finalement, ce n’était pas le pays entier qui était touché par l’apocalypse. Il n’était pas stupide, cependant : il savait que ce n’était qu’une courte accalmie, et qu’il fallait en tirer profit tant qu’il le pouvait encore.
Alors, lentement, après s’être assuré d’un oeil attentif que personne n’essayait de leur tendre une embuscade, n’attendant qu’un moment d’inattention pour se jeter sur eux, il se tourna en direction de l’inconnu à la tignasse verdoyante qui l’accompagnait — et qui détonnait, dans cet environnement tout de gris et de brun. « Je m’appelle Akainu. Et toi ? » Ne prêtant à la réponse qu’une oreille distraite, juste assez pour ne pas avoir à lui demander de répéter plus tard, il s’éloigna, errant sur le boulevard. Les vieilles enseignes ne brillaient plus, les devantures avaient été saccagées, les vitres brisées et les murs maculés de peinture en des signes qui ne signifiaient plus rien tant ils se chevauchaient les uns les autres, et tant ils avaient coulé sous les pluies et l’acide des pétards. « Est-ce que tu sais ce qu’il se passe, ici ? » lâcha-t-il simplement, ne songeant pas qu’était avisée l’idée de s’étaler sur les raisons de cette interrogation — un peu folle, sans doute : comment pouvait-on tout ignorer d’un conflit duquel on faisait certainement partie ?
Mais il n’avait pas de temps à perdre, pas le temps d’expliquer, encore moins de se confondre en excuses. C’étaient des réponses qu’il lui fallait.
Et une putain d’arme à feu, aussi, parce qu’il savait qu’il n’échapperait pas éternellement aux déchaînements qui mettaient les ruines à feu et à sang. Quand bien même il préférait ne pas songer à l’éventualité de la faucheuse qui guettait leur moindre geste et n’attendait qu’un seul moment de faiblesse pour les faire pions de son obscur empire.
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyLun 17 Oct - 16:41
Giratina
« Trick or Treat ? »

« C’est la guerre ! »

Répond une voix amusée par cette situation. Il est là assis, détendu comme s’il n’y a rien qui se passe autour de lui. Vêtue d’une tenue noir militaire, un manteau et une casquette, on pourrait croire qu’il est chef, mais il n’est qu’un spectateur qui veut s’introduire dans la scène pour changer les événements. C’est le moment pour venir, c’est le moment de faire ce qu’il veut.

« Je sens comme une détermination de vouloir se battre, je peux être clément. Vous voulez savoir où aller ? Au loin, au-delà de cette ville vous trouverez un train. Peut être que vos êtres chers si trouve, peut être juste la vie vous attend ? C’est au Nord. »

Il s’approche un sourire sur les lèvres, ne voulant pas laisser autant de distance, il saute de son mur pour atterrir avec élégance. Tenzai sait parfaitement qui est l’homme qu’ils ont en face de lui. Tendant les bras, trois éléments apparaissent devant eux : Une Arme à feu – Un rasoir – un Plan.

« Faites votre choix, un seul sur les trois. Décidez qui de vous deux prendra l’objet, il lui sera destiné. Je vous laisse choisir. »

Un sourire digne des plus grand carnassier, il s’amuse tellement. La méfiance est mère de sureté.

[Je vous laisses décider entre vous qui prend quoi sachant que cela doit être Tenzai qui doit rep après ce post ♥ Tu sera châtié par le Hentaliane Akai ♥]




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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyLun 17 Oct - 20:26
Courir n'avait servi à rien. C'était la dure vérité. Peu importe il avait voulu l'éviter. Elle revenait avec violence à son visage. Il aurait bien pleuré de faire face à un tel destin. Pourquoi, ça lui arrivait ? Il se mordait les lèvres. Mais n'allait pas montrer plus de faiblesse à ce garçon. Il avait lui aussi son lot de soucis. Il se faisait protéger par lui. Il n'avait rien demandé à ce dernier. Il ne comprenait pas pourquoi ils étaient si prompts à se sauver l'un et l'autre. Alors qu'il tenait l'hybride plante. Il pouvait lire les mots sur les murs. Ils étaient guerre réjouissant. Il ravalait sa salive. Il avait peur. Cette crainte de voir le monde en ruine était réelle. Il n'avais pas le temps de se morfondre. Tout ici bougeait, comme un lierre rampant avec force sur les murs des façades détruites. Un peu de verdure, qui était bien vite éliminée. Malheureusement pour lui. Le garçon aux cheveux rouge se présentait sous le nom de Akainu avant de lui demander son nom à lui.

« Tenzai... »

Alors que le jeune garçon observait son entourage. Mais il savait ce que c'était, mais le dire était une douleur pour lui. Il sentait déjà son cœur le serrer si fort. Qu'il avait l'impression de ce dernier allait exploser sans laisser une seule trace dans ce monde. Le garçon qui l'avait sauvé pourtant demandait c'était quoi ce conflit. Le Shaymin savait que Avalon se faisait la guerre depuis un moment. Mais ce n'était pas ça. Il y avait une autre source de conflit. Mais il n'avait aucune idée de cette menace qui s'était terré avant de sortir de sa cachette ravageant tout son passage. Tel une plante ultra-vivace.

« Je me suis réveillé dans le bâtiment qui a failli nous écraser. Sans comprendre pourquoi j'étais là. Tout ce que je savais c'est que je devais retrouver du monde. C'était tout ce que je sais. Ce qui dormait s'est réveillé. La guerre... »

Les derniers mots étaient bien amer. Loin du personnage qu'il pouvait être aux yeux des autres. Mais il ne s'attendait pas à entendre cette voix. Cet homme était là. Son sourire faisait frisonner le petit légendaire. Ce ne pouvait qu'être lui. Qui d'autre pouvait aimer cette situation à part lui ? Il parlait d'une issue, mais c'était trop beau pour être vrai. Il avait sûrement quelque chose pour rendre son amusement optimal. Il le voit sourire. Impossible que ça soit pas lui. Il ne pouvait en être autrement. Quelle désagréable surprise... Il fait apparaître trois objets. Deux armes et quelque chose qui semble assez inoffensif, c'est une carte. Mais l'objet semble venir d'un temps avancé. Combien de temps avait-il dormi ?

Bien entendu un cadeau serait donner. Les trois serait bien généreux. Déjà qu'il propose de l'aide est quelque chose d'assez étrange. Mais il n'allait pas cracher sur cette main tendue. Ça serait mal le connaître. Il se grattait le menton.

« Je pencherai pour la carte. Parce que cette dernière semble bien utile, malgré le paysage en constant changement. Mais je ne veux pas imposer ce choix. Je laisse à ce garçon le choix. Quel que soit l'objet en question, je préfère qu'il reste entre ces mains. Bon courage, Akainu. Quel que soit ta décision, je l'accepterai. »

Tenzai pouvait comprendre qu'il mettait une pression monstre sur ce pauvre enfant. Mais il ne voulait pas prendre les armes. On lui imposait de se battre. Il le ferait. Avec ces capacités. Même diminué. Il pouvait se défendre. Il avait qu'une attaque offensive, qu'importe. Son attaque signature était bien démonstrative de ce qu'il pouvait faire. Mais cet homme en face de lui, l'effrayait, comme d'habitude. Il avait bien envie de se cacher. Mais le faire comme ça serait mal vu. Il était dans la mouise jusqu'au cou.
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyJeu 20 Oct - 11:18

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« C’est la guerre ! » Il s’était retourné d’un seul coup, sur le qui-vive, les muscles tendus, le regard incisif ; difficile de ne pas deviner que le feu brûlait dans ses entrailles, et qu’il n’attendait plus que de jaillir pour embraser l’endroit, si la nécessité s’en faisait sentir. Il se retint, cependant — parce qu’Akainu agissait rarement sans avoir réfléchi auparavant, quand bien même ses décisions paraissaient souvent arbitraires et dénuées de bon sens — toisant la silhouette accoutrée d’un ensemble militaire — un combattant ? se demanda-t-il une seconde, avant d’esquisser l’ombre d’un sourire qui dévoila à peine ses crocs. Non ; s’il en a les fringues, il n’en a clairement pas la dégaine. Son ton était bien trop badin, bien trop désinvolte pour qu’il soit impliqué à ce conflit. Non, encore non ; s’il était là, dans le même monde qu’eux deux, il était forcément partie intégrante de la guerre qui faisait rage. Mais à quelle envergure ?
« Merci, cap’tain obvious. » lâcha-t-il d’une voix à peine audible, railleuse, provocante. Pourtant, il était mal à l’aise : il avait comme l’impression de louper un détail, quelque chose d’important. Est-ce que c’était la présence soudaine de ce type qu’il n’avait pas remarqué lorsqu’il avait survolé des yeux les environs, est-ce que c’était son ton si désagréable, parce qu’il était si peu raccord avec la situation, avec l’apocalypse, ou cette aura, tant de fois plus écrasante que celle de Tenzai à ses côtés ?

Il leva le menton, toisant l’homme sans ciller, une lueur de bravade dansant dans ses ambres enflammées. Qu’importe le malaise qu’il éprouvait : il n’était pas de ceux qui baissaient si facilement les yeux face à d’autres. « Je sens comme une détermination de vouloir se battre, je peux être clément. » Une détermination ? A l’idée de se battre ? Il ne put étouffer le léger rire qui secoua ses épaules — amer. C’était risible — il était risible. Il savait pertinemment qu’aucun d’eux deux n’avait vraiment envie de prendre les armes, pas vrai ? « Vous voulez savoir où aller ? Au loin, au-delà de cette ville vous trouverez un train. Peut être que vos êtres chers si trouve, peut être juste la vie vous attend ? C’est au Nord. » Il plissa les yeux, le regard tout à coup plus méfiant encore qu’auparavant. Il était suspicieux — comment faire confiance à un type qui semblait s’amuser de ce monde en ruines ? —, craignait un cadeau empoisonné — de fausses informations, une épopée en direction d’un guet-apens.

L’inconnu à l’aura pesante se leva, fit quelques pas dans leur direction et, lorsqu’il tendit les mains en avant, Akainu lâcha un vague grondement d’avertissement. C’était plus fort que lui : face à la menace, il n’avait jamais su retenir ses instincts premiers. Il avait une forme humaine, et il ne pourrait jamais s’en défaire, mais il restait un Pyroli, un animal, une bête sauvage, taillée pour se battre, pour tuer, peut-être, aussi.
Cependant, il n’y eut pas de combat, pas d’hostilités ouvertes ; il n’y eut pas de geste déraisonnée, ni de menaces. Rien d’autres que trois objets, sortis de nulle part, apparus tandis que l’autre tendait les bras. Une arme à feu : c’était tout ce qu’Akainu avait vu, ce qu’il cherchait, ce qu’il désirait. C’était à portée de main. « Faites votre choix, un seul sur les trois. Décidez qui de vous deux prendra l’objet, il lui sera destiné. Je vous laisse choisir. » A portée de main, et encore plus près qu’il ne l’imaginait.

Il aurait pu, comme souvent, comme tant de fois auparavant, prendre les commandes, décider pour autrui — Tenzai, en l’occurence. Agir pour deux, dans leur intérêt mutuel, mais de son propre chef seulement. Il aurait pu, aussi, agir de façon plus impulsive que sensé, ne voir que l’arme et ne pas prêter attention à ce qu’il l’entourait. Pourtant, il n’esquissa pas le moindre mouvement en direction des artefacts — se fit presque violence pour ne pas avancer vers l’homme. Il ne prononça pas non plus un seul mot, laissant tout loisir à son compagnon d’infortune pour s’exprimer, tandis que lui-même s’était renfermé dans ses réflexions. Il observait d’un oeil sceptique ce qui leur était proposé, l’idée s’immisçant en lui qu’aucun ne l’était certainement pour rien. « Je pencherai pour la carte. Parce que cette dernière semble bien utile, malgré le paysage en constant changement. » Le jeune Avalonien hocha imperceptiblement la tête, signe qu’il avait bien entendu — quand bien même il l’avait à peine écouté. « Mais je ne veux pas imposer ce choix. Je laisse à ce garçon le choix. Quel que soit l'objet en question, je préfère qu'il reste entre ces mains. Bon courage, Akainu. Quel que soit ta décision, je l'accepterai. »
Il se tourna vers Tenzai, son attention rappelée à l’entente de son nom. Il eut une seconde de flottement, juste assez pour que les mots du légendaire prennent sens dans son esprit ; alors, seulement, un rictus mauvais, crispé, frustré s’imprima sur ses lèvres. « Lâche. » siffla-t-il entre ses dents, presque venimeux, avant de se détourner. Ils n’avaient pas le temps de se quereller sur des histoires de responsabilité, quand bien même ç’aurait peut-être au moins eu le mérite de lui donner une bonne raison de ne pas poursuivre sa route avec celui qui venait tout à coup de raviver son goût pour les épopées solitaires.
Réprimant à grand peine un soupir, il se reconcentra sur son objectif. Au fond, il ne pouvait pas tout à fait nier qu’il préférait avoir le choix, lui qui aimait tant décider et craignait de ne plus rien contrôler.

Un rasoir. Il n’en voyait pas l’intérêt, songeait que, s’il fallait une lame, il en possédait déjà une. Aussi, à choisir, il préférait le tranchant sûr de son poignard, acéré, taillé pour trancher. Le plan, lui, peut servir, songeait-il. S’il fallait retrouver le nord, la gare, si tant était qu’elle n’ait pas déjà cédé sous les obus d’ici qu’ils arrivent, et qu’ils y parviennent vivants, il savait qu’il ne pourrait pas compter sur le moindre repère tangible : il ne reconnaissait déjà rien. Il ne pouvait pas non plus compter sur la trajectoire du soleil dans le ciel : l’atmosphère était si chargée de poussière et de fumée que l’on n’y voyait plus rien au delà de six mètres au dessus du sol. S’aventurer à l’aveugle, c’était forcément se perdre, et risquer plus sûrement encore d’être l’une des prochaines victimes des fusillades. Mais le flingue… Il savait qu’il y trouverait un intérêt certain : dans une guerre, on privilégiait les crimes à distance, et plus l’on possédait une longue portée, plus s’en tirer était une possibilité envisageable. S’il n’était pas sur un pied d’égalité avec les autres, ceux qu’il aurait peut-être à affronter, comment prétendre survivre ? Il n’aurait que trop peu de chances d’engager un combat au corps à corps, un terrain sur lequel il était certain de l’emporter.
Alors, que faire ?

Il leva les yeux en direction du marchandeur, pour le toiser plus franchement, sans ciller ni même frémir. « Evitons les entourloupes. L’arme, elle est chargée ? » Il le lui confirma un instant plus tard, et Akainu se mua de nouveau dans le silence. Il en avait oublié la présence de Tenzai à ses côtés, de toute façon quelle importance puisqu’il s’était effacé et avait renoncé à son droit de choisir, lui aussi ?
Il lui fallut quelques secondes de doute encore, avant qu’il ne s’avance vers les objets étalés sous ses yeux. Il tendit la main, et elle flotta l’espace d’un instant au dessus des artefacts, comme si elle ne savait pas encore tout à fait ce dont elle devait se saisir, comme si elle hésitait encore à ce qu’il valait mieux préférer de l’instinct ou de la raison, si tant est que l’un différait de l’autre. Et puis, tout à coup, ce fut sur le plan qu’elle se referma, le ramenant dans sa direction sans plus y jeter un oeil : son attention toute entière était portée sur le type à l’aura si oppressante qu’il sentait la menace s’immiscer au plus profond de lui — ça ressemblait à un courant d’air froid, à une angoisse sourde qu’il ne savait pas expliquer, ni étouffer. Pourtant, il le regardait dans le blanc des yeux, porté par sa fierté, incité par celle-ci même à ne pas détourner le regard. C’aurait été beaucoup trop facile de s’incliner. « Encore quelque chose à dire, ou je peux enfin retourner jouer à chat avec les bombes ? » lâcha-t-il d'un ton caustique, un rictus qui dévoilait ses crocs peint au coin des lèvres.
Il avait abandonné l’idée d’employer le nous, désormais : que Tenzai le suive, qu’importait, ce n’était plus leur guerre, mais la sienne.
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyJeu 20 Oct - 14:30
Giratina
« Trick or Treat ? »

Ne bougeant pas et restant fixe, il tend les objets un sourire presque trop amical. Les choix des petits agneaux se font difficilement, l’arme, la carte, ou l’étrangeté d’un rasoir ? Les deux ne sont pas d’accord. L’un ne veut pas imposer son choix, l’autre veut son choix. Les êtres en danger essayent de se rassurer, des questions pour faire le bon choix, des réponses ils ont eu.

C’est alors qu’Akainu c’est avancé et à fait son choix. Cela est la carte. Les autres objets se désintègre sous les yeux des victimes.
La carte se change en une tablette, batterie illimité, une image compréhensible et surtout un GPS qui indique la direction de la gare. Trop de bonté.

« Bien tu as fais ton choix, je te laisse t’amuser avec tes bombes et le petit hérisson sur votre terrain de jeu. »

Ses ailes transperce la réalité pour apparaitre, les ailes si connu de l’être des ténèbres. Un ricanement mesquin ainsi que le visage et il disparait dans un saut dans le ciel.

Félicitation Akainu, tu as choisis la carte. Te voilà maintenant rempli de colère, d’une colère si noire. Tu ressens la haine, tu boues, tu es devenu le péché de colère, au moins tu en as déjà la couleur extérieurs ♥

Fun time !


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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyJeu 20 Oct - 20:20
Il avait voulu bien faire. Mais pourquoi sa proposition était considéré comme lâche. Le Shaymin n'était pas lâche. Il n'aimait simplement pas se battre. Il avait les capacité pour le faire. Mais pas l'envie. Il croyait que c'était pareil pour ce garçon. Mais il accuse le légendaire de pas assumer. Il voulait avant tout échapper à ce conflit. L'arrêter était bien au-dessus de ses forces. Quand bien même il ne serait pas diminué par cette pression. Cet homme était là. Il lui faisait peur. C'était un des seuls des légendaires qui lui faisait cet effet. Il aurait bien voulu se planquer. Mais ce gars était capable de le chopper par le peau du cul. Il lâchait un petit soupir. Plus pour lui-même que pour ce garçon, qu'importe son but.

Il refermait donc sa main sur le plan. Il était content qu'il prenne en compte son avis. Il se sentait important. Même si c'était complètement ridicule. Il ne pouvait s'empêcher de voir le côté positif des choses. C'était comme ça que fonctionnait le petit Shaymin. Le garçon,par contre, voulait faire tout, à lui seul. Il sentait son cœur se serrer. Il était encore abandonné à son sort. Il retenait avec peine ses larmes. Il se mordait les lèvres, pour ne pas montrer que ça l'atteignait. Giratina, ce malin s'amusait. Il déployait ses ailes mortuaires pour s'envoler. Il avait dit qu'il laissait Tenzai à Akainu. Pas sûr qu'il soit d'accord. Il avait un sourire amer. Il ne pouvait plus rien faire pour arrêter cette folie, sauver cette pauvre âme. Mais rien ne ferai l'affaire. Les mots qu'il pourrait dire serait bien vains. Il regardait fixement le sol. Avant d'entendre le vent siffler. D'un réflexe, il lance son attaque Fulmigraine qui stoppe l'attaque eau sur l'hybride sûrement de type feu. Il a de la chance, une insolente chance.

« On va donc éviter les bombes, les éventuelles mines aussi avec cet objet. Même si je suppose que je dois faire mon chemin tout seul... J'ai été content de voir une personne comme toi. »

Tenzai tapait affectueusement l'épaule du garçon, mais à peine il faisait un peu que des coups de feu l'empêchait d'avancer. Il ravalait sa salive. Les gens les regardaient avec un air un peu mauvais. Ils devaient fuir. Le plus vite possible. Il ne savait plus quoi faire. Alors, il faisait comme une chose qu'il faisait souvent inconsciemment.Il laissait apparaître des fleurs roses dans ses cheveux. Il projetait une attaque toxic. Les gens souffrait, mais lui avait fermé les yeux. Il pleurait. Pourquoi le monde se déchirait ainsi ? Il se laissait tomber. Incapable de ce calmer sur le moment.

« Arrêtez ça ! »

Il essuyait ses yeux. Son aura était là, mais on ne l'écoutait pas. On préférait batailler encore et toujours. Il répétait ces derniers mots, comme une litanie. Ses mains venant boucher ses oreilles espérant ne plus entendre les coups de feu. Il pouvait toujours espérer. Il n'allait pas faire taire le conflit par sa seule volonté. Alors ses larmes étaient là. Amères et douloureuses.
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyMer 26 Oct - 10:42

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« Bien tu as fais ton choix, je te laisse t’amuser avec tes bombes et le petit hérisson sur votre terrain de jeu. »
Et l’être à l’aura oppressante avait tout à coup déployé ses ailes ; des ailes décharnées, qui paraissaient comme deux étoffes obscures que l’on aurait arrachés à coup d’ongles et de crocs des abysses mêmes. Le Pyroli avait écarquillé les yeux, reculant d’un pas, puis de deux alors que l’être des ténèbres disparaissait, saisissant tout à coup à qui il avait eu à faire — face à qui il s’était montré insolent. Non pas qu’il aurait eu un comportement différent, s’il l’avait su plus tôt — la menace qu’il avait senti peser tout du long ne l’avait pas arrêté, alors, quoi, qui aurait pu ?

Il demeura silencieux, de longues secondes durant, qui parurent des minutes, des heures ; des années, peut-être, il n’en savait rien. Tout à coup, le temps qui s’écoulait et les bombes qui frappaient le monde tout autour ne comptaient plus. Ne restait que le plan, au creux de sa main, la certitude féroce qu’il lui appartenait, et une colère sourde. Ce n’était pas le mépris qu’il éprouvait jusqu’à présent, pas plus que l’agacement qui l’avait saisi à entendre Tenzai se décharger de ses responsabilités sur son dos à lui, ce n’était plus non plus l’incompréhension mêlée à la peur qui le rendait plus irascible qu’à l’accoutumée. C’était autre chose, de plus vif, de plus viscéral — quelque chose qui allait à l’encontre de sa propre volonté, qui outrepassait sa mesure et son sang-froid. Il y avait la rage qui bouillonnait dans ses tripes, tout à coup intrinsèque, mal contre lequel il ne pouvait pas lutter — et il ne se rendait même pas compte qu’elle n’était pas sienne.

Le vent siffla, et il cilla à peine, son attention toute portée sur le plan qu’il tenait entre les mains. Un dispositif astucieux, moins brouillon qu’il aurait pu le croire — en une fraction de secondes, il était parvenu à trouver l’endroit où ils se trouvaient. Les rues étaient claires, nettes, et il était presque persuadé que l’appareil saurait s’adapter aux potentiels détours qu’ils auraient à faire pour assurer leur survie. C’était presque trop beau pour être vrai, il fallait l’avouer.
Son équilibre fut heurté, par une onde de choc qui vrilla l’air à quelques pas tout juste de lui. Il leva les yeux, observant la terre tout à coup gorgée d’eau — une eau qui aurait pu le mettre à mal, si elle l’avait atteinte lui. Il frissonna, sans pouvoir s’en empêcher ; c’aurait été seulement handicapant, mais il détestait cette sensation de n’être pas en pleine possession de ses moyens, affaibli par son némésis aqueux. Lentement, comme s’il comprenait à qui il devait son salut, il se tourna en direction de Tenzai, qui s’approchait de lui. Ce qu’il aurait pu lire dans ses yeux — doutes, douleur, détresse, déception, il n’aurait de toute façon pas été capable de discerner la moindre des émotions singulière dans l’enchevêtrement qu’elles formaient toutes ensemble —, il n’y prêta pas attention. « On va donc éviter les bombes, les éventuelles mines aussi avec cet objet. Même si je suppose que je dois faire mon chemin tout seul... J'ai été content de voir une personne comme toi. » Sans desserrer les dents qu’il tenait fermement closes de frustration, il esquissa un pas en arrière pour se soustraire à la main qu’il avait posé sur son épaule — ce contact le dérangeait, parce qu’il ne venait pas de quelqu’un de proche, et qu’il avait quelque chose de… Comme si c’était un enfant qu’il flattait affectueusement, et il n’aimait pas ça.

« Tu ne… » Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase que des coups de feu retentirent, et des balles éclatèrent les rocs des ruines qui les entouraient, firent voler la poussière tout autour d’eux. Il avait reculé pour esquiver celle qui avait frappé entre ses pieds, et s’était figé. C’étaient des visages humains, dévoilés, qui les toisaient d’un oeil mauvais ; il s’était jusqu’ici imaginé des ombres rampantes, sans identité, sans nom, sans famille, des créatures, faites pour la guerre, programmées pour tuer et rien d’autres. Mais c’étaient des êtres comme lui, deux jambes, deux bras, deux yeux inondés de rage, de haine, d’un désir de vengeance, peut-être, pour certains, ceux qui avaient vu leurs pairs tomber au combat ; des êtres de chair et de sang, dont il discernait des blessures sanguinolentes sur le corps de certains.
Des hommes beaucoup trop vrais, pour n’être plus que des machines à tuer.

Ils s’écroulèrent, tout à coup, poussant quelques gémissements pitoyables. Il comprit aussitôt, avisant Tenzai à ses côtés : désemparé, les yeux fermés, des larmes qui perlaient au coin de ses paupières et menaçaient de s’écouler sur ses joues. La faiblesse qui le répugnait tant, lui, Pyroli trop fier de son état. Il aurait craché un reproche, encore, si des fleurs d’un rose vif, traîtres de la nature véritable du Légendaire à ses côtés, n’avaient pas tout à coup surgi de la tignasse verdoyante, le ramenant à quelqu’un d’autres, à l’une de ses pitreries, de ces énièmes sarcasmes. Il cilla, tandis que l’autre suppliait un cessez-le-feu, sans plus lui prêter aucune attention. Il avait l’esprit ailleurs, auprès d’une autre — de nouveau, c’était un semblant de peur qui le secouait tout entier. « Réfia… » Ses ambres survolèrent le visage de ceux qui leur faisaient face, comme s’il craignait d’y deviner les traits familiers de quelqu’un qu’il avait aimé — de quelqu’un qu’il aimait.
Mais c’étaient tous des étrangers, des inconnus dont il ne savait rien — et l’ignorance lui permettait encore de les imaginer autrement que comme des êtres qui avaient tout à perdre, s’ils n’avaient pas déjà perdu ce qui comptait.
Des étrangers qui désiraient les voir tomber.

« On bouge ! » ordonna-t-il, se saisissant un instant du bras de l’autre hybride pour le tirer à sa suite. Il le lâcha finalement, sans se retourner pour s’assurer qu’il le suivait, mais les pas qui résonnaient dans son dos trahissaient sa présence. Il aurait pu l’abandonner ; une part de sa conscience, même, lui affirmait qu’il aurait le faire, mais il ne s’y était pas résolu. Comme si, au delà du mépris, de la colère, il restait quand même un peu de ce qui faisait d’Akainu ce qu’il était : cette loyauté sans faille, et son humanité un peu trop acérée qui l’empêchait d’abandonner quiconque à un mauvais sort, ennemi compris. « Normalement, on devrait tomber sur un carrefour… Faudra continuer tout droit, à voir si c’est encore possible. » Il lâcha l’écran lumineux des yeux lorsqu’il entendit des pas pressés sur leur droite, et se jeta instinctivement de côté pour esquiver une boule d’énergie sombre, qui ne manqua pas de le troubler, une seconde — une nouvelle fois, il était ramené au souvenir de quelqu’un qui lui manquait ; Noa, en l'occurrence.
Et, pourtant, comme son regard ne reconnut jamais la silhouette de l’adolescent, ce fut l’instinct qui l’emporta, lorsqu’il entendit le cliquetis familier des armes que l’on rechargeait, signe qui ne laissait point douter quant aux intentions de leurs assaillants : bientôt, ils enverraient une nouvelle salve visant à les exterminer, à les faire tomber, à les tuer. « Recule ! » Et les flammes jaillirent ; l’Ebullilave parut éventrer la terre, s’éleva jusqu’aux cieux, par dessus les ruines des bâtiments effondrés. Des cris s’élevèrent, des acclamations terrorisées qui ordonnaient un repli immédiat. La poudre des pistolets s’enflammait à la moindre étincelle d’électricité statique, à la moindre braise qui s’approchait d’un peu trop près, au moindre souffle d’air chaud qui les effleurait.

Akainu, dressé de l’autre côté du mur de feu, en observait la valse dévorante sans ciller. Par delà le brasier, il devinait les mains qui brûlaient contre le métal des armes, les cloques qui se formaient sur la chair entamée de ceux qui avaient été un peu trop près. Il ne vacillait pas non plus, c’était la rage qui l’emplissait. Il ne blessait que rarement, condamnait moins encore, mais cette fois-ci, l’idée qu’ils en pâtissent tous ne le fit même pas frissonner. Il détestait ce monde, et ces êtres qu’il ne connaissait pas ; lui qui s’était toujours efforcé de défendre la veuve et l’orphelin, qu’attendait-on de lui dans ce monde qui n’avait plus rien de celui pour lequel il aurait pu se sacrifier sans le moindre des regrets ?

« Ils ne nous écouteront pas, Tenzai, lâcha-t-il d’une voix sourde, enrouée, presque couverte par les crépitements des flammes. On n’a plus le temps d’essayer d’empêcher la guerre. »
Et pourtant, à l’intérieur de lui, quelque part au fond de son coeur, il ressentit comme une pointe, une douleur étouffée, un doute : n’y avait-il véritablement plus rien à faire pour mettre un terme à ce carnage insensé ?



HRP : promis, j'essaierai de faire moins long les prochaines fois ptn, j'me rends pas compte que j'écris trop %DD
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyVen 28 Oct - 17:42
Giratina
« Trick or Treat ? »

rien ne se passe j'ai perdu le message pardon XD





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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyDim 20 Nov - 7:50
Le recul de son comparse avait le don d'attrister un peu Tenzai. Il ne pouvait donc rien faire pour empêcher cet éloignement entre lui et ce garçon. Il devait faire face. Il ne voulait pas en être, de cette guerre, une de plus sur ses frèles épaules. Il se mordait les lèvres. Il avait envie de pleurer. Ces pertes, ce sang qui colorait le sol déjà bien sombre. Il voulait fouiller ses poches, mais aucune graine n'était là. Il ne pourrait pas fleurir cet endroit. Voilà quelque chose d'horrible. Il avait beau tenter d'éviter qu'on blesse cet enfant, il pouvait pas être partout. Les coups de feu fusaient tellement dans tous les sens. Que c'était impossible de tout prévoir. Des visages de ces combattants qui tombaient, des civils pris dans ce conflit. Tout ce spectacle lui donnait envie de hurler. Encore.

Tenzai était tiré par le garçon, il ne le comprenait pas. Pourquoi l'emmener avec lui ? Il n'avait pas montré grande utilité, sauf celle de parer d'éventuelle attaques. Il établissait une stratégie, elle était correcte dans son ensemble. C'est sans penser à cet incendie immense, en tant qu'hybride plante. Il n'aimait que peu cet élément. Il reculait comme l’ordonnait le garçon. Que pouvait-il faire contre les flammes. Il respirait, l'air était saturé de cette odeur celle mélangée du sang, des pleurs, de la mort, de la poudre à canon et de la désolation.

Il ne pouvait donc rien faire contre ça, les mots du jeune homme confirmait ses pensées. Que tout ça s'arrête... C'était son souhait. Plus le temps d'empêcher ce conflit. Il bouillonnait de rage. Il lançait toxic devant lui, la vague violette frappait les combattants. Il pleurait, il avait craqué. Totalement. Il devait se calmer. Il serrait sa main, à s'en faire saigner tellement la pression de doigts étaient forte.

« Qu'ai-je fais de mal pour mériter ça ? Pour voir encore un conflit que je ne peux stopper... Fuir, je vais abandonner à leur sort ces pauvres enfants. J'aiderai la nature plus tard à penser cette plaie béante. Il faut qu'on s'en sorte... Pardon chères jeunes âmes. »

Le légendaire n'était pas du genre à s'attacher facilement. Il avait vu tellement de personnes mourir, lui était toujours là. Il ne pouvait rien contre la fin d'une vie. Les voir s'achever devant ces yeux étaient simplement horrible. Il fallait ne pas avoir de cœur pour rester neutre. Il avait un peu perdu ce dernier, mais gardait une grande sensibilité. Toucher ce garçon le rassurait, mais son recul avait un peu effrayé le légendaire.

« On bouge, peut-être trouverons-nous des survivants dans notre fuite. Akainu, pardon... »

Tenzai était terriblement navré, il lui aurait bien donné un fleur, mais aucune végétation était présente, carbonisée par les flammes incandescentes. Il ravalait sa salive. Certaines personnes faiblissaient et tombaient, créant un silence presque pesant, entrecoupé des coups de fusils. Encore eux. Jamais ça s'arrêterait. Une ombre immense survolait l'ensemble, un avion.

« Cours ! »

Tenzai hurlait, tirant ce garçon le plus rapidement possible. Quand il y avait un avion, ce n'était jamais bon signe. Jamais. Des ombres tombèrent l'appareil. Qu'allait-il arriver ?

Hrp : Pardon pour l'énorme retard >w<
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptyLun 2 Jan - 18:34

a warning to the people
the good and the evil
this is war
to the soldier the civilian
the martyr the victim
this is war

And then it's the moment to fight or to die ❞

Le monde s’effondrait.
Le monde s’écroulait sur ses propres fondations, et il n’y pouvait rien. Quel tableau pouvait s’avérer pire que celui-ci, lorsqu’on avait juré de défendre la veuve et l’orphelin, de ne jamais perdre de vue les notions de bien et de mal, d’en faire son credo et de vendre sa vie sur le champ de bataille de l’honneur et de la justice ? Triste sort ; pauvre monde.
Les enfants de sa terre mourraient sous les bombes, et il n’y pouvait rien.
Il n’y pouvait rien.
Qu’avait-il loupé, du temps où il était inconscient ? Que s’était-il passé, avant que sa mémoire ne soit heurtée, diluée, purement effacée ? L’angoisse revenait par vagues, ses poings serrés tremblaient : il était terrifié. Mais la terreur, elle, fut balayée par d’autres assauts de colère ; une rage sourde contre laquelle il ne parvenait pas à lutter. Son corps entier s’embrasait : le moindre contact peau contre peau laisserait certainement sur celle de l’intrépide des stries de brûlures douloureuses.

C’étaient les mots de l’autre ; c’était la douleur d’un Dieu, d’un Légendaire dont on détruisait ce qu’on l’avait chargé de protéger. C’était la verdure, les couleurs vives et les chants d’oiseaux qu’on avait changés en amas de poudre et en un air lourd de poussière tiède, sèche ; nuage qui gâchait ce qu’il restait de beau dans le monde, à jamais inchangé : l’océan infini au dessus de leurs têtes, ciel hors-caste et immuable.
Akainu haïssait entendre la faiblesse de sa voix, de ses mots, la souffrance qui exhalait de son être entier le révulsait plus qu’il n’avait jamais été répugné par l’impuissance avouée de quiconque.

« On bouge, peut-être trouverons-nous des survivants dans notre fuite. Akainu, pardon… »

Silence. Silence. Tais-toi, laisse-moi réfléchir, tais-toi !
Il aurait crié, il aurait rugi, il aurait ordonné ; il y eu ce sifflement strident, ce grondement, ce roulement semblable à celui du tonnerre, qui se répercutait contre les murs qui tenaient encore debout, avec la peine de ces êtres rongés jusqu’à la chair et criblés de balles mais qui restent dignes jusqu’à leur dernier souffle. Il l’entendait, depuis longtemps, mais plus lointain, moins distinct : il n’avait pas saisi avant. L’ombre qui pesa au dessus d’eux fit remonter un frisson le long de son échine, alors qu’il distinguait peu à peu la forme élancée de l’avion de guerre, qui vomissait sur eux de fines silhouettes recroquevillées qui se rapprochaient dangereusement du sol.
Bientôt, ils seraient faits.

« Cours ! »

Le Pyroli se laissa entraîner sur trois pas tout juste, avant d’échapper à la prise que le plus âgé s’était senti le droit d’avoir sur lui. Il pressa le pas, s’enfonça dans la gorge de ce qu’il restait d’une allée étroite, quelques pas avant le Légendaire qui le talonnait. Et puis, tout à coup, il se figea, fit volte-face ; que l’autre le heurte, il n’en tint pas compte, se contentant de le saisir au col d’un geste vif.
Dans sa poigne frémissante, de la rage difficilement contenue ;
dans son regard incendiaire, des menaces non dissimulées.

« Tu ne sais donc que te plaindre ?! C’est ça ce qu’on vous enseigne, à vous les légendaires ? A vous plaindre sans cesse, à pleurer à la moindre écorchure ? Je croyais que la guerre, vous l’aviez déjà connue ! »

Ses mots étaient fielleux, aucun doute : ils cherchaient à atteindre le coeur et à l’entamer, à l’aide de l’une de ces lames fines et aiguisées qui causaient des ravages qu’on devinait à peine, si l’on y regardait qu’en surface, distrait et le regard vagabond.
Ces blessures que personne ne voyaient, celles qui perduraient le plus longtemps et ne guérissaient jamais vraiment.

« Celle-là aussi, tu l’as passée à pleurer et à te chercher des excuses pour te donner bonne conscience ? Celle-là aussi, tu—…Attends. »

Le ton employé avait baissé, tout à coup, s’était mué en un presque murmure à peine audible au dessus du vacarme de la guerre, et il entendait d’ici les pas pressés et ordonnés qui rabattaient les ruelles, tout autour d’eux. S’échapper par l’une ou l’autre des issues, à deux plutôt que seul, c’était presque se vendre en pâture à l’ennemi — l’ennemi ; qui était-il vraiment, soit dit en passant ?
Aussi, les ambres du Pyroli cherchèrent une autre issue, la trouvèrent bientôt. Il leva les yeux et le doigt vers une suite de prises incertaines et certainement faillibles qui grimpaient le long de l’un des murs qui les encadraient, restes de briques mal imbriquées au milieu de toutes les autres. Leur sillon hésitant grimpait à la hauteur d’une fenêtre délestée de ses carreaux. Refuge risqué, tant le bâtiment paraissait sur le point de s’effondrer, mais seule issue s’ils désiraient vivre au moins quelques minutes supplémentaires.

« Vas-y en premier. Et bouge, je ne tiens pas à— »

Sifflement strident.
Et des explosions, tout autour d’eux ; le sol qui tremblait sous les bombes que l’on avait, il le devinait à présent, lâchées du ciel. Les ombres qui tombaient d’en haut… Le sol vibrait, les murs autour d’eux s’effritaient, une pluie de poussière tombait sur eux, les recouvrait d’une fine pellicule brune dont ils n’avaient pas le temps de se préoccuper.
Il fit un nouveau signe en direction des prises du mur, pressant, hâtif à l’intention de Tenzai.
C’étaient leur vie qu’ils misaient, aujourd’hui, et perdre n’était pas une option.



HRP : Cette fois-ci c'est moi qui m'excuse profondément. J'ai un mal fou à RP ces derniers temps, donc en plus d'être TRES en retard j'ai pondu un truc pas tip-top. Gomen gomen. qwq
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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptySam 21 Jan - 14:21
Giratina
« Trick or Treat ? »

Le bruit strident des balles qui frôlent sa proie.
Le bruit fracassant de la vie qui s’effondre.
Le silence d’après de la mort.

L’homme change beaucoup trop pour ce genre de chose, le plus gentil peut devenir le plus immonde. C’est ainsi qu’est le Chaos, une échelle ou tout le monde tombe et ferait n’importe quoi pour la remonter. Pour ne pas « mourir », pour ne pas « avoir mal ». Ce monde est détruit de leur propre main et ils se crient victime… C’est si beau.

Giratina, toi qui regarde avec un grand sourire, admire la colère sur le pauvre homme, s’en prenant à ton « frère ». C’est amusant oui, mais il est grand temps de pimenter encore plus la chose. Tu claquas des doigts c’est alors que sur cette carte, une notification vient de sonner. Le son résonne si fort que tout le monde à du bien l’entendre. Des points proches : un a l’ouest tout seul et plusieurs autres plus petits à l’est. L’alarmes digne des plus grands films sonne pour prévenir qu’une bombe va être lâché.

10 minutes, vous aurez dix minutes.
Le sol qui c’est brisé devant vous montre un bunker.
La distance des points s’affiche sur leur position : 4 minutes.

En tournant vos têtes, vous pourrez remarquer une personne avec des enfants déboussolés. Ne comprenant pas du tout ce qu’il se passe.
De l’autre côté ? Une personne. Mais ses cheveux d’une couleur uranium ne pouvait être vu que de loin.

Un Sourire sur le visage de Giratina, tapant des mains du haut de son bâtiment pour faire souffler le vent, on entend alors la voix de la personne solitaire :

« Fait chier…. J’ai mal. A l’aide… Papa, Neo… Heiji… putain quelqu’un. »

C’est ainsi :

« Dix vies contre une, le choix est votre ~ »

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MessageSujet: Re: Groupe Akainu & Tenzai   Groupe Akainu & Tenzai EmptySam 21 Jan - 15:04
Shaymin n'aimait pas tout ce qui passait. Si un qui devait s'amuser, c'était le frère chaotique. Il devait tellement rire des malheurs que pouvais provoquer le petit légendaire. De son impuissance flagrante qui marquait la fin, leur fin. Celle qui les attendait avec un sourire malsain sur le visage. Le garçon en face de lui était en colère. Il prenait son haut avec force. Son regard était incendiaire. Digne du type feu qu'il avait sûrement. Le garçon l'accablait. De sa faiblesse. Il riait jaune avant de fixer un peu l'autre garçon. Il allait continuer, qu'il déverse sa haine, ce jeune hybride. Les mots qui sortirait de ta bouche ne risquait pas de lui plaire. S'il avait une seconde forme en étant pokémon, le jeune garçon pouvait faire preuve de beaucoup de force s'il le voulait. Il avançait malgré tout vers ce qui semblait la sortie. Il grimpait avec force, ses prises étaient assurées. Son regard avait changé, sûrement que son partenaire l'avait remarqué.L Il n'était plus teinté de peur, mais de courage. Celui qui pouvait déplacer les montagnes. Le bruit du conflit le dégoûtait profondément. C'est à la fin de la grimpette qu'il les voyait, pas eux. Pas ceux avec qui il était depuis un moment. Les cheveux roses de la dame quoi s'occupait de puis, tous les enfants qu'il tentait d'approcher. Il ne pouvait pas laisser voir ces horreurs. Mais la voix de ce fou parvient à ses oreilles. Il voulait sacrifier ces vies pour en sauver une... La dame de l'autre côté semblait du même type que lui. Des proches, c'était tout sauf un hasard. Son cœur lui pinçait, il se mordait les lèvres.

« Pardon nouvelle maman... Je ne peux te sauver... »

Tenzai caressait la joue de la dame, elle pleurait. Ce quyi était normal. Mais il n'avait pas la force de la voir mourir sans lui expliquer les choses. C'était à nouveau une perte qui pèserait sur son cœur. Comme celle de son ami. Les gens qu'il aimait étaient condamné à mourir. Et vu ses liens faibles avec les autres légendes, il ne pourrait pas se réfugier dans les bras de l'un d'entre eux.

« Je porterai votre souvenir, nouvelle maman, je vous aimes... »

Il embrassait sa joue. Il s'éloignait, rester près d'elle lui ferait trop mal. Il regardait le ciel, même son attaque signature n'arrêterait pas la chute de l'explosif. Sans faire exprès, il empoissait le sol. Il ignorait toujours qu'il possédait cette capacité. Depuis de longues années, chaque fois qu'il était pris par des sentiments négatif, il la lançait. Le senfants l'apelle. Il tente de pas les écouter. Lui qui faisait toujours tout pour les éviter par peur. Il avait une forte envie de les serrer tous. Un à un.

« J'ai vécu plus d'une guerre, si tu veux savoir. Je les déteste plus que tout, elles détruisent, bien qu'elle permette souvent à la vie de se refaire. Il y a des pertes que je préfères éviter. Sauve la vie qui te tiens tant à cœur. J'aime ces gens, mais ils mourront sans que je puisse faire quoique ce soit. Je ne veux pas qu'ils souffrent. Tu as compris, le cinglé ? Soit bref, je porterai leur deuil... »

Après tout, il portait encore la mort de son ami Duramacho.
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