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 During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira

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Oliver W. Saëns
Oliver W. Saëns
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MessageSujet: During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira   During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira EmptyDim 28 Juil - 20:47
 

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scare 
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Oliver pestait tout seul dans son coin, secoué par la conduite hasardeuse du bus dans lequel il était avachi. Il voulait bien admettre ne pas être la personne la plus ponctuelle du monde… Ça, c'était un fait – on lui avait souvent reproché ses retards intempestifs d'ailleurs –. Mais franchement, un bus, lui, se devait d'arriver pile à l'heure ! C'était quand même la base ! 
Celui qu'il aurait dû prendre était passé dix minutes plus tôt. Il s'était bien évidemment fait avoir et avait dû attendre le suivant. Pourtant, il avait bien vérifié : la navette pour Vestigion devait arriver à treize heures pile. Pas treize heures moins dix. Pas treize heures trente.
Treize heures. Point. On ne discutait plus.
Pour une fois qu'il était arrivé à temps ! – le pire dans tout ça c'est qu'il en avait été fier –.

Bon. Il était dans le bus de quinze heures. Derrière lui près d'une heure de trajet. Il ne leur restait plus qu'un quart d'heure avant d'arriver à bon port. En attendant, il vérifiait les affaires dans son sac : oui, c'était un peu tard… Mais bon ! Il n'avait eu l'idée que maintenant.
Un carnet pour prendre des notes, un bon stylo, son fameux couteau suisse, un slip… Deux slips ? Il pourrait y rester deux nuits, alors. Un tee-shirt, un pantalon… Bon. Il y avait tout. Le gel douche et les serviettes l'attendraient à l'hôtel certainement. 
Enfin, ce n'était pas grand luxe non plus ! Juste un petit bouiboui où il pourrait manger et dormir convenablement. Ou manger et dormir tout court. Au diable la qualité !
Le tout était de ne pas se ruiner. Il ne devait pas se ruiner ; il n'en avait pas les moyens. 

Sans doute resta-t-il plus d'une heure et demie à Vestigion, contemplant les vestiges du passé. Il n'y avait jamais encore mis les pieds… Et il fallait avouer que c'était vraiment, vraiment magnifique. D'une beauté à couper le souffle. Surtout ces statues, à l'est, en marbre blanc. La majesté de Dialga… La grâce de Palkia… Tout deux dans leurs formes originelles ! Quelle magnificence. Oliver avait senti son petit cœur passionné battre à la chamade !
Ça lui faisait toujours un petit quelque chose lorsqu'il tombait sur ces témoignages de respect que les Hommes accordaient aux légendaires et plus généralement aux mythes de leur région.
C'était d'ailleurs pour un mythe qu'il était venu ici. L'hybride poursuivait sa quête d'indices, inlassablement. Il avait ouïe dire qu'un vieux manoir abandonné gisait en ruine dans la Forêt Vestigion. D'après ses sources, il y résiderait une grande bibliothèque, garnie de livres très anciens. Sans doute y trouverait-il des contes sur son espèces, des répertoires, des livres de recherches… Il croisait les doigts.
Le seul hic était que le Manoir n'était absolument pas ouvert au public. En fait, plus personne n'avait le droit d'y aller : il y avait des risques d'effondrement. 
Bon. Autant dire qu'il allait prendre le gauche, même si cela ne le réjouissait pas vraiment. Pour passer inaperçu, il s’y rendrait au crépuscule, à l’heure où touristes et marcheurs quittent la forêt pour se réfugier dans leurs foyers… À l’heure où les spectres sortaient quatre-vingt ans plus tôt.
Aujourd’hui, Oliver ne pouvait plus craindre être pourchassé par un Spectrum. Mais sa quête nocturne l’inquiétait malgré tout.
L’hybride était un jeune homme peureux. Pour preuve, deux semaines plus tôt un mystérieux Lougaroc l’avait surnommé Sieur Froussardine !
Bon, il ne le cachait pas et avouait sa lâcheté facilement ! Mais la petite voix effrayait qui hurlait ce soir en lui avait été violemment muselée : pas de peur s’agissant de la science ! Il se devait de pénétrer dans ce manoir… Il ne le regretterait pas !

Oliver se rendit dans la forêt passées dix-neuf heures, après avoir signalé sa présence à l’hôtel.
Le froid était tombé et l’avait forcé à réajuster sa veste. La capuche rabattue sur sa tignasse sombre, il s’enfonça entre les arbres, géants, étendant leurs branches tortueuses sur le ciel noir, tel un spectre disparaissant dans la nuit.
L’odeur d’humidité titillait ses narines. Il lui préférait celle des embruns marins, mais les senteurs de la forêt lui laissait un petit goût d’aventure.
Une fois rentré, il raconterait tout à Morgan. Il lui montrerait qu’il n’était si peureux que ça…
Pourtant, chaque bruit le faisait tressaillir : le hululement soudain d’une chouette lui donna une angoisse profonde. Était-ce un mauvais présage ?

Il avait longtemps étudié une carte de cette immense forêt. Aussi s’orientait-il sans trop de problème. Il atteignit sans encombre l’entrée du manoir, protégée par un grand portail rouillé, flanqué d’une pancarte Défense d’entrée. Oliver hésita un moment, regardant avec méfiance aux alentours… Il tressaillit : l’hybride aurait juré avoir entendu un bruit de pas ! Mais la forêt était déserte. Il se faisait des idées…
Aussi mit-il fin à ses doutes en escaladant le portail, ne manquant pas d’une certaine souplesse.
Une fois de l’autre côté, il jeta un dernier coup d’œil derrière lui, cherchant une silhouette dans la pénombre, en vain.
Son cœur se mit à battre fort. Rapidement.
Tu te fais des idées, Oliver… Il n’y a personne…
Il prit une grande inspiration avant de faire quelque pas vers l’entrée du manoir. C’était une grande maison décrépie, aux volets sombres, à la porte lourde et ferraillée… Des piliers terminés par des pokémons en pierre le tançait dans la nuit.
Le Zarbi se donna du courage en se parlant à haute voix ; ses paroles résonnèrent dans le vide alentour :

 « Allez ! Un peu de cran ! Ça t’aidera dans tes recherches ! »

   

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Neira Hakudan
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MessageSujet: Re: During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira   During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira EmptyDim 28 Juil - 22:46
Vestigion, sa ville agréable, sa température agréable mais surtout sa forêt. Neira était déjà joyeuse à l'idée d'y pénétrer. Elle lévitait sans se rendre compte doucement à quelques centimètres au-dessus du sol. Elle avait apportait un sac en bandoulière qui se repliait sur lui même. Elle avait trouvé cette astuce grâce aux herboristes contraints de se rendre en hauteur. Ils devaient pour se faire avoir un morceau d'étoffe replié pour y mettre les herbes tandis qu'ils faisaient leur ascension. Ses ailes lui permettaient de s'élancer à une très bonne vitesse, mais sa forme d'humaine l'empêchait d'utiliser son don à une forte hauteur sans risquer de faiblir. Elle avait dû se remettre à l'escalade. Elle espérait que ses ailes lui serviraient à autre chose qu'à faire du rase motte un jour. Elle ne désespérait pas en se disant que ses capacités de soin et ses chocs mentaux pouvaient en faire frémir plus d'un.

Alors qu'elle marchait, elle eut comme une sorte de pressentiment. Elle observa les bois comme si quelque chose l'appeler. Au bout de quelques instants, elle reporta son attention autour d'elle en cherchant une personne éventuellement avec des sacs trop pleins. Elle n'était pas contre un petit complément avant de rentrer. Elle vit une navette arriver chargée de personnes venant de tous horizons... Neira observa toute cette enfilade sans bouger. Elle n'aimait pas cette masse de gens mais dans un sens elle était complément cachée. Elle aurait juré que pourtant elle avait esquivé ce problème. Trop d'arrivées. Elle aurait préféré tout de même moins de personnes....

La jeune femme était changeante, oui sûrement. Elle était gênée que ces gens viennent perturber une ville tranquille. Du moment qu'ils ne venaient pas dans la forêt, tout irait bien. Elle ne voyait qu'une masse de visage quand soudain un en particulier attira son regard. Cet homme avait un regard perdu, non plutôt réfléchi elle aurait dit. Il était descendu presque soulagé, lui aussi avait dû trouver pénible que son transport soit en retard. Peut-être était-il juste énervé.... Neira ne savait pas trop, à ce jeu-là elle  se savait peu savante. Il était là subjugué par les statues... Son regard était captivé par ces statues... Il s'intéressait donc aux légendaires... Ils étaient superbes ainsi représentés... Neira se demandait ce qu'il était advenu d'eux... Quelque part elle aurait eu envie de les considérer comme sa famille, il lui arrivait aussi d'être fascinée de faire partie d'un groupe aussi illustres et de regarder ses compères avec des étoiles dans les yeux. C'était décidé, elle allait le suivre. Il avait l'air de vouloir y séjourner... Qu'est ce qu'il cherchait ? Soudain, elle eut envie de l'aider sans trop savoir ce qu'il voulait, mais bref il devait vouloir découvrir la forêt en voyant les plus beaux endroits. Personne ne saurait mieux le renseigner qu'elle. Elle la connaissait comme sa poche. Seulement voilà c'était une chose de savoir indiquer sur du papier et de savoir s'orienter sur place. Elle avait pris un vieux papier à l'hôtel ainsi qu'un crayon, puis s'était cachée dans un buisson le temps de le réaliser au calme. Tout lui paraissait clair à elle mais autant dire que bien qu'il regorge de détails pouvant éveiller l'intérêt n'importe qui qui suivrait ses invectives allait se perdre fatalement.

Pourtant elle était si contente d'elle, elle entendit une porte s'ouvrir.. Elle sortit sa tête hors du talus pour voir une femme passer en gloussant. Elle roula des yeux puis se cacha à nouveau jusqu'à ce que le jeune homme sorte.  Il tarda un peu à sortir.. Elle eut le temps de faire une petite sieste pelotonnée contre sa veste bleue. Elle n'avait pas prévu de coussin mais sa veste faisait parfaitement l'affaire. Quand la soirée commença, elle entendit une autre porte s'ouvrir. Vaguement. C'était plutôt discret, suffisamment pour qu'elle n' y prête attention que 5 minutes plus tard. De loin, elle vit un homme entrer et alors elle se mit à user de sa vitesse de légendaire pour le pister. Les herbes se couchaient à son passage, les arbres frissonnaient de toutes les feuilles. Elle finit par se percher de son mieux en haut d'un arbre en faisant craquer légèrement son écorce. Un hibou mécontent se mit à hululer, il était bien de trop tôt pour le déranger. La nuit n'était pas encore arrivé tout à fait.

Leur marche commune déboucha sur un manoir isolé. Neira eut envie de poursuivre bien que son ventre criait. Elle prit quelques baies pour manger en chemin tout en glissant de son arbre. Elle avait évolué dans les hauteurs pour lui permettre d'évoluer sans crainte. La forêt était sa seconde maison, si elle était une peureuse, ici cela ne se voyait pas. Elle évoluait comme un vrai petit singe. Elle atterrit près d'un petit buisson qui minimisa sa chute. Le jeune homme était en pleine escalade de la grille. Une fois de l'autre côté, il jeta un regard vers elle... elle se cacha en ne désirant pas être aperçu. Une fois qu'il avait pénétré dans le manoir... il dit une phrase d'encouragement qui fit bien rire Neira. Elle le trouvait touchant dans cette volonté de progresser et dans ses doutes. Les voyageurs étaient vraiment fascinants. Elle lévita doucement jusqu'à attraper le haut de la grille pour passer de l'autre côté. Ses ailes avaient un peu aidé à la maintenir en hauteur. Elle avait vraiment l'impression dans ces moments là de ne pas être à son maximum. Elle avait des souvenirs de vols prodigieux et quant à elle elle n'arrivait toujours pas à voler très haut. Elle savait en elle même que tout allait arriver...

Devant la porte du manoir, elle avala sa salive et entra en faisant grincer la porte. Elle se prépara ensuite à le suivre... Elle devait aussi trouver un moyen de lui glisser sa carte pour le retour. Tout d'un coup comme un flashback, elle se souvint de lui, elle l'avait déjà croisé ... rapidement. Au moins ici elle avait l'occasion de le suivre plus à la loupe disons. Elle se rapprocha le plus rapidement possible puis passa par un autre passage qui fit grincer le plancher. Cette bâtisse était vraiment ancienne mieux valait éviter qu'elle ne fasse trop d'accélérations inconsidérées. Elle l'observa depuis cette pièce adjacente. Il montait à l'étage... elle passa par la cuisine pour avoir un autre accès et prit un escalier plus modeste, mais qui s'effondra. Contrainte, elle fit demi tour en se bouchant les oreilles. Elle retourna bien vite derrière lui à quelques mètres dissimulée par l'obscurité. Elle avait fait un tel rafût.. Elle qui était si discrète. On aurait dit en plus comme un hurlement quand les planches s'étaient affaissées dans un dernier effort. Elle allait retenter de s'approcher de lui mais cette fois sans chercher à prendre un autre chemin... Elle n'allait pas le quitter d'une semelle. Elle essayait même à présent d'évoluer en même temps que lui. Elle se mit une fois derrière une statue et lui glissa les baies enrobées dans un paquetage de feuilles soigneusement. Elle se ravisa vite en se disant qu'elle aurait dû glisser la carte, mais elle était bien de trop large par rapport à l'espace dont elle disposait, il fallait qu'il ouvre son sac. Elle était donc condamnée à le suivre encore, mais cela ne la dérangeait pas le moins du monde.
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Oliver W. Saëns
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MessageSujet: Re: During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira   During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira EmptyMar 30 Juil - 15:21
 

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La porte était verrouillée à double tour par une lourde chaîne rouillée. Oliver constata ce petit détail avec une petite grimace : ça ne l'arrangeait pas du tout !
Comment allait-t-il faire ? Il n'avait pas prévu de pince dans son sac, évidemment. En même temps, qui se baladait avec un truc pareil ?
Il fit quelques pas devant cette immense entrée, bien embêté. D'abord, il eut l'idée d'aller chercher une autre ouverture quelque part. Le manoir était en ruine – enfin, il tenait encore debout, mais sa façade se trouvait bien abîmée. Sans doute quelques pierres étaient tombées laissant une trouée dans le mur…?
Il fit le tour de la demeure, sur la pointe des pieds, s'enfonçant dans la nuit qui s'épaississait. Les bruits alentours le faisaient tressaillir… Son cœur s'était mis à battre fort dans sa poitrine, son visage était livide.
L'hybride revint bien vite à la case départ : la peur l'avait hâté, et puis il n'avait pas trouvé de quoi lui convenir.
Un instant, il pensa qu'il était venu ici pour rien, qu'il n'avait plus qu'à repartir. Mais c'était sans compter son entêtement naturel qui le tint déterminé à entrer, planté un bon moment devant cette stupide porte.

Un éclair de génie traversa alors son esprit. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Quand il disait qu'il se voyait plus humain qu'hybride. Il laissa échapper un soupir courroucé contre lui-même et s'approcha des battants de bois. Il saisit la chaîne entre ses deux mains et se concentra un moment.
Sans faire attention, les pieds d'Oliver avait quitté le sol terreux, enfouissant quelques vieux pavés. La lueur blanchâtre, mystérieuse, qui l'entourait en pleine lévitation se para bien vite d'un orangé étrange. Ses mains elles mêmes rougirent ; une chaleur insupportable s'en dégageait. Assez pour finir d'entamer la chaîne qui au bout de quelques minutes de concentration intense tomba à ses pieds, complètement calcinée.
C'était chose faite !
Le Zarbi prit alors une grande inspiration, effectuant quelques petits sauts assez ridicules pour s'encourager. Il pouvait le faire ! Il suffisait juste de pousser cet énorme battant ferraillé désormais libéré de ses liens.
Alors, prenant son courage – qui n'était pas bien grand – à deux mains, il poussa la porte, d'abord doucement pour ne pas faire trop de bruit. Mais figée des années durant, elle ne bougea pas d'un millimètre. Il poussa donc plus fort et produisit un horrible grincement qui lui sembla résonner dans toute la forêt.
Merde…
Il serra la mâchoire ; aïe, c'était raté pour la discrétion.
Alors, jetant un dernier regard derrière lui avec toujours la peur que quelqu'un l'ait suivi, il se glissa à l'intérieur, refermant la porte en faisant bien attention à ne pas produire le même boucan.

L'immense salle dans laquelle il déboucha lui glaça le sang. Un vieux plancher de chêne qui autrefois devait être magnifique faisait office de sol. Des trous s'y étaient creusés, laissant voir les fondations. Il valait mieux ne pas y tomber… Aussi se jura-t-il de marcher loin de ces zones fragilisées.
Au centre, un vieux tapis, majestueux mais fané, d'un rouge sali par le temps, brodé de motifs étranges qu'Oliver ne parvenait pas à comprendre. Il y avait des statues de très mauvais goût, représentant un pokémon en particulier qu'il ne reconnaissait pas… Il s'en approcha sur la pointe des pieds, le détaillant d'un regard curieux. Sous ses pas, le bois craquait, grinçait, lui donnant des frissons terribles qui remontaient le long de sa nuque et hérissaient ses petits cheveux.
Bon. Il était temps de monter, non ? Pas de bibliothèque à l'horizon, seulement des vieilleries, des jarres, une chaise,… Et un grand escalier, au bout de la salle. Celui-ci était en marbre, sans aucun doute. Au moins, il ne risquerait pas de s'effondrer sous ses pieds.
Oliver ne jugea pas utile d'ouvrir une porte à sa gauche, pensant que cet escalier le mènerait dans tous les cas à bon port.
Il le rejoignit donc avec grande précaution et commença à monter ses marches, doucement, sans jamais faire trop de bruit.
Sa gorge était serrée par l'angoisse ; une tension étrange planait dans ce manoir.

Quasiment arrivé au premier étrange, un petit bruit lointain le figea d'un seul coup. Ses yeux s'écarquillèrent de peur, il manqua de s'enfuir en courant.
C'était… C'était le vent, n'est-ce pas ?
Il déglutit : oui, sans aucun doute, c'était le vent. L'escalier tournait et ne lui offrait pas un bon champ de vision sur l'entrée. Mais il plissa les yeux dans la pénombre néanmoins, à la recherche… À la recherche de quoi au juste ? Toujours était-il qu'il semblait chercher quelque chose. Quelque chose pour se faire peur, sans doute.
Et cela ne rata pas : une ombre lui parut filer à toute vitesse vers la porte qu'il avait plus tôt ignoré. Un cri se forme contre ses lèvres ; il le retint tant bien que mal, ayant seulement un mouvement de recul ; ses jambes se prirent dans une marche et il tomba piteusement sur son derrière, laissant échapper un petit grognement douloureux : le marbre, c'était dur.

Il se releva tant bien que mal et refoula sa peur en se disant qu'il avait rêvé. Aussi acheva-t-il son ascension sans plus d'encombre.
Un autre tapis, plus long mais plus étroit l'accueillit alors, rongé par les mites. Il s'étendait tout le long du couloir, affublé de nombreuses portes et de quelques ouvertures directes. Une fenêtre aux vitres brisées trouait le mur au bout. C'était vraiment lugubre.
Il hésita à faire les premiers pas… Un. Deux. Trois… Par où passer…? Il choisit une ouverture ; pas envie d'ouvrir une autre porte.
Quatre pas. Cinq pas. Six p… C R A C
Pris de panique, Oliver se rua dans l'autre pièce laissant échapper un cri suraigu qui n'avait rien de bien viril.

L'hybride se plaqua contre un mur, avec la ferme conviction que cela le protègerait d'un éventuel spectre qui montait l'escalier derrière lui.
Même dans la maison hantée de Neles il n'avait pas eu aussi peur. Pourquoi ? Parce que malgré, tout, ce n'était qu'un attraction. Parce qu'il ne craignait rien. Seulement de passer un mauvais moment.
Mais là… Là c'était autre chose. Là c'était une vraie maison hantée !
Immobile, il respira profondément. Ok. C'était… C'était rien.
Pas vrai ?

Il se détacha du mur, observant la pièce où il avait couru sans trop regarder où il mettait les pieds. Un lit se détachait dans les ténèbres. De lourds rideaux troués et griffés cachaient la fenêtre. Il y avait un petit bureau aussi.
L'hybride s'en approcha doucement, cherchant dans une étagère ; il y avait quelques livres. Il regarda leurs reliures, plissant les yeux, puis il en saisit un : ce n'était qu'un roman. Les pages, décollées, restaient dans ses mains chaque fois qu'il en tournait une.
Il le reposa à sa place.

Revenant dans le petit couloir, il ne remarqua pas l'ombre qui se tenait derrière une statue, du même acabit que celles qui décoraient l'entrée. Il ne sentit pas non plus qu'on glissait quelque chose dans son sac. Heureusement d'ailleurs ; dans le cas contraire, il aurait certainement fait une crise cardiaque.
Aussi, ignorant de ce qui se tramait dans les ténèbres, il décida de s'avancer jusqu'à une autre ouverture.
Il déboucha alors dans un immense salon ; la décoration était semblable. Une longue table en bois, affublée de nombreuses chaises s'étendait derrière un canapé éventré. Sur un petit buffet… Il y avait… Une télé. Son écran bombé, son armature massive plongea Oliver cent ans en arrière : il n'avait vu cet appareil que dans les films. Intrigué, il s'en approcha et l'examina attentivement. Drôle d'objet.
Sur le côté, un petit bouton qui devait sans doute l'allumer.
Oliver osa appuyer dessus et sursauta : la télé s'était mise à grésiller ; des traits brouillés barraient l'écran. Cependant, elle finit par s'éteindre toute seule. Ses sourcils se haussèrent ; il était très franchement étonné qu'un aussi vieux objet puisse encore marcher. Surtout qu'il n'était pas branché…
Étrange.
Son cœur s'affolait dans sa poitrine.

Il se détourna du poste de télévision et reporta son attention sur quelque chose de tout aussi intéressant… Une grande bibliothèque se trouvait également ici.
Il hésita un instant à poser son sac sur le canapé, mais, jetant un regard méfiant à la télé, lui préféra la table.
Oliver l'ouvrit avec toutes les précautions du monde, essayant d'être le plus silencieux possible. Il chercha un moment son portable… Mais au lieu de tomber dessus, sa main frôla quelque chose de nouveau… Il sortit un amas de feuilles nouées les unes aux autres. Cette vision le laissa complètement perplexe : depuis quand il avait ça dans son sac, lui ? Il dénoua le petit paquet et découvrit un amas de baies violettes. Son regard se noircit… C'était vraiment… Vraiment étrange…
Puis une pensée résolut le mystère : Morgan avait voulu lui faire plaisir, sans doute. Il lui avait donc prévu un encas pour le trajet… C'est vrai, il n'avait pas mangé à midi !
Un petit sourire étira gentiment les lèvres du garçon. C'était vraiment… Mignon.
Prenant seulement son portable et les baies, il laissa son sac entrouvert sur la table.
Enfin débarrassé, Oliver s'approcha discrètement du meuble fourmillant de bouquin et commença sa lente recherche… Mangeant un fruit de temps à autres, bénissant le Lougaroc d'avoir eu cette excellente idée.
Un instant, sa peur se vit muselée… Et ce moment d'inattention ne lui permit pas de se rendre compte que quelqu'un rampait à l'intérieur de ce même salon qui regorgeait de nombreuses cachettes…

   

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Neira Hakudan
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MessageSujet: Re: During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira   During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira EmptyMar 30 Juil - 18:53
En passant par la grande porte, elle avait bien remarqué la chaîne qu'il avait su briser pour rentrer. Ce n'était pas un humain, c'était un hybride tout comme elle. La porte était lourde en plus elle l'avait bien senti et n'était pas mécontente de s'être pressée pour rentrer. Il y en avait des choses dans cette pièce. Elle avait tout l'apparence d'un vrai débarras ou d'une vente de charité. Elle le fixait dans l'obscurité en se disant que lui aussi pouvait léviter, elle se sentait toute contente étrangement. Si elle aimait observer les êtres humains, elle aimait aussi se trouver en compagnie d'hybride, d'autant qu'il était en plein dans une aventure, c'était d'autant plus excitant.

Le plancher en chêne comportait plusieurs trous de différents formats... enfin elle n'allait pas tomber dedans pour s'assurer de leurs circonférence. Elle étendit ses ailes pour planer gentiment et ainsi déranger le moins possible ce... scientifique.... ? Archéologue...? Historien...? Comme elle n'en savait rien, elle l'observait doucement en tentant d'analyser chacun de ses gestes. Il avait l'air bien décidé à entrer, s'il avait éprouvé pendant un instant des doutes à l'entrée, tout doute semblait être ôté. Il avait manifesté toute sa puissance pour entrer et pousser cette large porte. Quand il tomba, elle s'apprêta à faire une tempête végétale, des feuilles commençaient à surgir dans son dos, mais il fut plus rapide et tomba sur le derrière ; les feuilles vertes invoquées tombèrent près de lui au même instant. Ce ne devait pas être agréable... Heureusement, il verrait ses petites baies, il allait pouvoir se reposer. Peu de lumière filtrait par cette pièce laissée à l'abandon. Le jeune homme commençait lentement la traversée, puis paniqua d'un coup. Pour apaiser des personnes, Neira avait toujours su, il fallait chanter. ( HRP P'tit lien cadeau) Une ancienne chanson que sa maman lui avait une fois chanté pour ... l'endurcir. Sa voix était assez claire, mais elle fut dissimulée par ses cris, il n’avait pas dû s'en rendre compte... Si... Non.. elle n'en savait rien. Le temps de cela, elle avait perdu sa trace... Il avait l'ai paniqué et alors son cri, son cri n'avait rien de très mélodieux.... Elle se mit à rire, rien qu'en y repensant.

C'était bête, mais sur le coup elle venait de se remémorer tandis qu'elle tendait de l'apaiser que cette réaction était tout de même... unique. Son rire résonna dans cette vaste pièce rendant ce lieu lugubre. Un fantôme chanteur et rieur de quoi foutre une trouille monstrueuse. Elle le vit soudain et se tut. Il tentait de progresser en se collant contre le mur. Elle tentait de le faire progresser en invoquant sa tempête verte pour le pousser et ainsi l'encourager dans sa progression. Des feuilles vertes apparaissaient à nouveau autour de lui tandis que Neira lévitait au plafond tranquillement. Elle prenait bien garde à ne pas frôler ses ailes trop contre le plafond. Elle entendit du mouvement par l'ouverture et s'y glissa. Comme de longs rideaux étaient présents, elle les utilisa prestement pour se rapprocher plus facilement de l'homme ce qui les fit se soulever à son passage.

Comme elle ne voyait rien de la pièce, elle choisit de léviter jusqu'à pouvoir se glisser sous les couvertures du lit. Ils étaient pleins de poussière... Elle dut se retenir plus d'une fois mais elle dut laisser un petit éternuement filtrer, elle tenta de cacher la forme de son corps de façon naturelle au milieu de tous ces tissus roulés en boule. Elle allait rester tranquille un moment et l'observer. Il avait allumé une sorte d'écran... mais rien d'autre qu'un écran brouillé n'apparaissait. Neira choisit d'évoluer avec ce drap pour mieux se cacher. Elle avait avisé son sac laissé à l'abandon sur le canapé.. Elle allait mettre la carte dans son sac.... Les baies semblaient lui plaire.... et le lieu avait quelques livres qui retenaient son attention, c'était parfait.

Au moins le sol semblait plus stable que celui d'avant. Comme il bougeait de temps à autre, Neira avançait en roulant de temps à autre en produisant des grincements de temps à autre. Elle voulait approcher de son objectif. Dès qu'elle sentit qu'il avait trop le regard tourné vers elle, elle invoqué ses feuilles pour qu'elle tournoient vers la fenêtre... Ce cadeau était pour lui. De cette façon, il pourrait sentir sans encombre d'ici. La télévision n'était pas loin.... Elle n'en avait pas chez elle, cela lui était un peu inconnu. Elle appuya sur le bouton après tout cela lui ferait une distraction de plus... Elle n'avait plus que quelques centimètres. Elle se glissa derrière le fauteuil... puis tenta de prolonger avec le canapé. Comme elle souhaitait l'observer, son opération n'était pas sa plus discrète. Trop curieuse, elle jetait des coups d'oeil. Elle finit par se trouver derrière le canapé, elle respira doucement en se disant qu'elle était à 20 centimètres de la victoire. Par sécurité... elle leva la tête une nouvelle fois vers lui... lis ton livre..; lis ton livre... pensait-elle en plongeant sa main dans son sac. Elle n'était rien d'autre qu'une petite forme blanche en lévitation. Neira prit bien garde de pas faire le bruit de papier froissé.. Elle tendit sa main, elle était presque à son objectif quand elle entendit un bruit. Elle suspecta que c'était lui qui l'avait repéré... et inspira brutalement avant de se cacher à nouveau. Nouvelle tentative. Elle remarqua que le papier était arrivé aux pieds du canapé... Elle soupira... Elle le fit léviter grâce à ses feuilles doucement presque à deux centimètres de lui sans le savoir pour qu'il arrive dans son sac.
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Oliver W. Saëns
Oliver W. Saëns
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MessageSujet: Re: During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira   During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira EmptyMer 31 Juil - 23:24
 

You won't 
scare 
me


Une feuille était restée accrochée dans les cheveux emmêlés d'Oliver. Il ne s'en était bien sûr pas rendu compte ; Comme il n'avait pas vu celles qui s'étaient jetées à sa rescousse - vainement - plus tôt dans l'escalier… En même temps il faisait tellement sombre dans cette maison : difficile de discerner un tout petit végétal. Elles étaient restées sur les marches, abandonnées à leur propre sort, inertes.
Oliver n'avait pas remarqué non plus l'ombre qui s'était glissée sous les rideaux tout à l'heure, puis dans le lit pour s'emparer d'un drap. Fantôme de l'ombre qui s'était mis à flotter tout seul dans le couloir puis dans ce salon où, attiré par la bibliothèque le Zarbi avait abandonné son sac.

D'ailleurs, ces étagères pleines à craquer de vieux livres poussiéreux le tenaient particulièrement occupé. Du bout des doigts, sa passion s'exprimait, caressant les reliures brutes, en tissu ou en vieux carton corné. Ce doux touché lui procurait un plaisir intense et le rassurait étrangement – peut-être trop, d'ailleurs. N'importe qui aurait pu se glisser derrière lui et lui faire la peur de sa vie.

Il y avait un peu de tout. Des romans, en majorité, les plus vieux remontant au moins à deux cent ans. Le Zarbi en saisit un, l'ouvrant avec toute la délicatesse du monde. Ses pages marrons sentaient le renfermé et la poussière. Certaines lettres s'étaient un peu effacées ; il en tourna quelques-unes, veillant bien à ne pas accidentellement les arracher, lisant quelques passages à voix basse. C'était une langue assez complexe, avec des mots désormais désuets. Mais, avec un peu d'entraînement, Oliver avait appris à déchiffrer ce genre de textes, à en dégager leurs significations premières. Les détails passaient souvent à l'as, mais au fond, cela importait peu.
Ce roman racontait une légende ancienne que le garçon connaissait un peu ; elle était particulièrement célèbre à Sinnoh. Celle d'un chevalier servant, accompagné de son fidèle Lucario, protégeant la Reine des menaces d'une guerre terrible.
Le garçon fit un petit sourire, refermant le livre et admirant sa couverture ; c'était une belle pièce de collection, certes un peu usée, mais toujours agréable à conserver.
L'envie de le garder manqua de le faire revenir à son sac pour l'y ranger, mais un souffle d'air attira son attention ; la fenêtre brisée un peu plus loin sur sa droite paraissaient étrangement aspirer un vent qui provenait de l'intérieur du manoir. La boule de nerf qui s'était coincée dans sa gorge un peu plus tôt revint de plus belle l'embêter. Ce n'était pas… normal.
Puis, soudain, des dizaines de feuilles aux formes différentes, sorties de nulle part, se ruèrent les unes après les autres vers l'extérieur.
Oliver se précipita à la fenêtre, suivant les feuilles, mais dehors… Elles avaient disparues. Plus aucune trace ! Plus rien !
Le Zarbi déglutit : quelque chose… Quelque chose de surnaturel était en train de se passer.
Il ne croyait pas aux fantômes… Mais on lui avait dit que ce manoir en était infesté. Bien sûr, il n'y avait pas cru, mais là… Maintenant… Il commençait à croire qu'il s'était trompé.

La peur l'assaillit lorsque tout à coup, un grésillement terrible atteignit ses oreilles. Il se retourna en sursaut et découvrit la télé allumée. Il lui sembla même que de les ondes formaient des motifs fantomatiques. Reculant lentement, il se heurta au mur.
Dans la pénombre, le Zarbi chercha une silhouette, quelque chose qui expliquerait tous ces phénomènes…
Il avait gardé le livre tout contre lui. Il y jeta un coup d'œil et secoua la tête comme pour chasser un mauvais rêve. Mais enfin ! Il fabulait ! Il fabulait complètement !
Il était temps pour lui de se ressaisir et de reporter son attention sur ce pour quoi il était venu !

Il ne fallait pas qu'il se détourne de son objectif : ce n'était absolument pas le moment. Oliver était monté jusqu'ici ; il devait rendre honneur à se courage qui avait accepté d'habiter son corps de froussard le temps d'une demie-heure.
Aussi l'hybride revint-il à sa bibliothèque un petit moment… Le temps de mettre la main sur un ouvrage regroupant de vieilles études sur les lieux sacrés de Sinnoh. Il le feuilleta un moment et tomba sur du braille, ce qui fit fleurir un joli sourire sur ses lèvres ; c'était tout à fait ce qu'il lui fallait !
L'atmosphère de ce manoir lui glaçait le sang : il pensa qu'il valait mieux quitter cette pièce pour en explorer une autre, aussi se retourna-t-il vers son sac…
Et…
Tremblement. Tout son corps se figea, comme frigorifié. Son visage pâlit : il serra ses deux livres fort contre lui.
Une forme étrange qui dépassait du canapé venait de se cacher…

Son cœur se mit à battre très fort. Un… Un spectre ?!
Il devint tout simplement livide. L'envie de prendre ses jambes à son cou naquit dans sa gorge. Mais il ne pouvait pas abandonner son sac comme ça ! Et puis… Il devait encore visiter tout le reste de la bâtisse.
Des pensées se bousculèrent dans sa tête : que ferait quelqu'un de courageux dans cette situation ? Il affronterait le monstre.
Alors Oliver se devait d'être brave et de faire de même. Il posa discrètement son livre de légendes par terre puis avancé sur la pointe des pieds vers le canapé, brandissant l'autre ouvrage au-dessus de ses épaules : il s'apprêtait à asséner un bon coup à la créature qui se tapissait dans l'ombre…

Aussi se trouva-t-il bien vite à quelques centimètres de sa cible, prêt à l'aplatir comme une crêpe à coup d'ouvrage centenaire.


   

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Neira Hakudan
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MessageSujet: Re: During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira   During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira EmptySam 14 Sep - 21:10
Neira était occupée, bien de trop occupée par la lévitation de cette feuille pour prêter attention à ce qui allait se produire, en effet son protégé avait l'air de vouloir montrer de la bravoure. Il en démontrait même beaucoup. Une fois que la feuille fût dans le sac, elle s'aperçut de la situation. Ses yeux se mirent à devenir plus foncés, son esprit se focalisa sur celui de la personne en face d'elle. La lumière violette de ses yeux se voyait au travers du drap qu'elle avait sur la tête. Neira avait si peur qu'elle venait d'enclencher un choc mental pour déstabiliser la personne avant de se dire que... ce n'était pas des façons de faire. Il n'aurait rien de bien méchant comme elle s'était arrêtée aussitôt. C'était un choix qui lui coûta un formidable coup de livre. Le drap s'affessa d'un seul coup comme si une mouche venait de s'écraser au sol. Neira en voyait un peu trente six chandelles, tout était arrivé si vite... Elle aurait voulu dire en dernier recours qu'elle ne lui voulait pas de mal mais c'était fouttu. Elle retomba à ses pieds en laissant dépasser une main de cette cachette rudimentaire.

"... Je... veux t'aider... c'est.. tout.... je... "


Complètement sonnée, elle essayait de se rattraper comme elle pouvait surtout qu'elle ne comprenait rien des quelques secondes qui venaient de se passer. Elle rampa hors du drap puis leva la tête pour voir son agresseur qui était nettement trop grand vu d'ici. Elle se recula pour reprendre pied entourée par son drap blanc.

" Pourquoi tu... "
Elle se massa les tempes en cherchant à reprendre le cours de cette rencontre qui commençait étrangement. Elle n'allait certainement plus jouer la carte de la clandestinité à présent, c'était cramé.

"... Je... m'appelle Neira"


C'était la meilleure façon de se présenter Neira, elle venait de se faire assommer et commençait la discussion les idées en vrac. Elle avait bien envie pourtant d'échabnger, d'autant que ses recherches semblaient vraiment palpitantes... Comment dire...? Elle aurait bien eu envie que cela prenne une bien autre tournure, une tournure plus normale, mais ce n'était sans doute pas prévu au programme. Elle tendit la main vers lui les cheveux en vrac, l'air encore abasourdi. Elle s'était entre temps accroupi mais restait encore quelques temps au sol le temps de se reprendre.

HRP : vraiment désolée le mois d'août a été un peu contrariant, me voilà bien de retour.
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Oliver W. Saëns
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MessageSujet: Re: During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira   During the day, I don’t believe in ghosts. At night, i’m a little more open-minded • Neira EmptyDim 29 Sep - 14:12
 

You won't 
scare 
me


La décision que prit Oliver ne mit pas longtemps à germer dans son esprit. Il était perdu dans ce grand manoir qu’il explorait depuis plus d’une demie-heure, et à plusieurs reprises, il avait eu l’impression d’être suivi. À présent… À présent les choses ne faisaient que se confirmer, et cette constatation l’alarmait au plus haut point. Qu’y avait-il d’autre à faire que de se défendre ? Il n’allait pas non plus engager une simple conversation avec une mystérieuse créature qui se tenait tapie dans l’ombre, derrière le canapé… Si ?
Certainement pas ! Qui savait ce qui se cachait là-dessous ? Il avait encore l’avantage, la possibilité de surprendre cette chose qui faisait battre son cœur à la chamade. Alors autant ne pas s’en priver.
Aussi brandit-Il le livre sans plus réfléchir, le levant aussi haut qu’il put, à bout de bras, avant de l’abattre derrière le canapé ; le livre se cogna contre quelque chose de dur ; Oliver l’échappa, le laissant tomber derrière, avec un fracas sans pareil, et recula de quelque pas, pris d’une terreur incontrôlable. Était-ce bien un gémissement de douleur qu’il venait d’entendre ? Cela voulait-Il dire que… Ce qu’il avait sous les yeux n’était pas un spectre mais un être humain ou un hybride, comme lui ?
Il déglutit, paniqué, ne quittant pas cette forme indistincte qui venait de s’affaisser dans les ténèbres du regard. Lorsqu’elle commença à se mouvoir, il recula encore un peu, finissant par se cogner contre la grande table en bois massif qui se trouvait derrière lui et sur laquelle il avait posé son sac. 
Qui était assez dérangé pour le suivre…? Était-ce… Un criminel ? Un voleur ? Une boule de terreur se coinça dans sa gorge. Il déglutit difficilement, serrant les poings, essayant de contrôler sa peur pour ne pas déclencher sa seule et unique capacité que menaçait de brûler la bâtisse à tout moment.
Le drap qui recouvrait l’inconnu savait un peu glissé, et laissait désormais apparaître une longue chevelure verte, qui retombait devant un visage de porcelaine. Oliver lui lança un regard méfiant, ses yeux se teintant d’une lueur orangée.
Lorsque le mystérieux individu, reprenant peu à peu ses esprits, tendit une main pantelante à lui, il eut envie de faire un énième pas en arrière, en vain.
Tout son corps fut secoué d’un lourd tremblement lorsqu’une voix fluette se fit entendre, marquant une certaine souffrance et une sincérité sans pareille.

"... Je... veux t'aider... c'est.. tout.... je... "

Le Zarbi chancela, livide ; le courage inconsidéré qui l’avait animé quelques instants plus tôt avait bien vite quitté son corps et son cœur pour laisser place à une couardise particulièrement risible.
Il ouvrit la bouche à plusieurs reprises, n’émettant que des sons inarticulés et incompréhensibles, avant de parvenir à prononcer une pauvre phrase marquant sa terreur :

« C-Comment ça… M-M’aider ? E-En me s-suivant c-comme un f-fantôme ?! »

À quel moment suivre quelqu’un comme un gredin était « aider » ? Bien au contraire : il avait eu la peur de sa vie ! Et plusieurs fois, qui plus est. Se laissant aller contre le bord de la table, Oliver laissa échapper un long soupir de soulagement : au moins, cette mystérieuse personne n’avait pas l’air mauvaise. Ses intentions, bien que floues, paraissaient plutôt bonnes.
Il plongea sa tête entre ses mains, se frottant les yeux pour tenter de chasser cette peur qui faisait encore battre son cœur à la chamade, vrillant ses côtés, rendant son souffle court, et observa finalement sa poursuivante se dépêtrer de son bras pour finalement reprendre pied.
Il semblait qu’elle ne comprenait pas son geste, qui avait été, soyons franc, peut-être un peu trop brutal. Mais au lieu de se plaindre, elle laissa ses mots en suspens et relevant la tête, se présenta sans plus attendre :

« ... Je... m'appelle Neira"

Le Zarbi la dévisagea un instant ; c’était une jolie jeune femme, au visage poupon, aux grands yeux bleus, tirant sur le violet. Ses cheveux, d’un vert tendre, descendait en cascade sur ses épaules fines. Le reste était encore masqué par le draps blanc sale dans lequel elle s’emmitouflait.
Un peu gêné, Oliver passa une main hésitante et particulièrement nerveuse dans sa tignasse de jais, baissant les yeux puis la regardant de nouveau à plusieurs reprises. Elle se massait doucement les tempes, écopant très certainement d’un terrible mal de crâne :

« Neira…? J-Je… Je suis Oliver, balbutia-t-il au terme d’un court silence. Je… P-Pourquoi vous me suiviez ?! J’ai eu vraiment peur ! »

Encore tremblant, il s’empara de son sac et le referma pour s’occuper les mains, désarçonné.
Son regard rencontra alors son arme de prédilection, gisant au sol, aux pieds de l’inconnue.

– Pourriez-vous me… Me donner cet ouvrage, s’il-vous plaît…? Il lui montra du doigt avant de se raviser : évidemment, elle savait où il était. Il venait de l’assommer avec ! Je… Suis désolé pour le coup de bouquin… C’était… Certainement une marque de mon courage particulièrement développé. »

Il laissa échapper un petit rire gêné pour couronner le tout.

   

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