La croisière s'amuse

Frédérick avait quitté la ville de Poivresel, il y a quelques semaines, on lui a donné pour mission de servir de liaison entres deux agents plus expérimentés. En tant que nouvel agent de terrain il a pour commencer les missions les moins intéressantes. Il a rencontré le premier agent à Rosalia qui lui a remis un paquet à remettre au second agent à Féli-cité. Ce sont certainement des papiers qui doivent rester confidentiels. La team Avalon évite en général d'utiliser les moyens informatique pour ce genre de document sensible et préfère faire appel à des agents de liaison. C'est plus lent, mais plus sûre.
Voilà pourquoi il se retrouvait à Oliville, a embarquer à bord d'un navire qui fait la navette entres la région de Johto et de Sinnoh.
Sinnoh cela devait faire 9 ans qui n'y étaient pas revenus. Depuis le jour où il s'était fait enlevais et envoyais dans un camp pour faire de lui un esclave obéissant.
Le navire était bondé de monde, il était composé d'humain et de pokémon de toute origine et de tous bords. Le gallame s'en fichait bien. Peu sécuriser, ce moyen de transport était bien plus discret, mais il fallait faire preuve de prudence.
Il avait caché ces lames et son précieux colis dans son sac qui restait toujours avec lui.
Il prie la direction du pont attendant le départ, le voyage aller durer quelques jours et il a hâte de finir cette mission pour passer à autre chose.



Un homme est venu l'embêté car il n'aime pas ces yeux rouge et sa tenue trop classieuse à son goût. Bien que l'individu mériterait un bon coup de poing. Il préféra ne pas lui en tenir rigueur et partie du pont. L'homme empestait l'alcool et n'aurait pas fait un bon adversaire. Et c'était bon pour attirer l'attention sur lui.
Le gallame qui n'est pas du genre à frapper les faibles se rend à la proue du navire, il observe la mer. Il apprécie l'immensité de l'océan, cela l'aide à faire le vide et à ne pas se laissait aller à la colère.
L'homme n'a pas dû voir se liquide depuis longtemps et il pouvait être aussi gros qu'un wailord, il ne serai toujours rien face à cet océan.
La brise marine risquée d'êtres son seul réconfort durant se voyage de plusieurs jours.
Préférant faire quelque chose de plus constructif le gallame sort de son sac un livre sur l'histoire de Kalos durant la période post-grande guerre.
C'est un sujet pointilleux dont-il ne connais quasiment rien, alors il prend le temps de si intéresser.
Il se met dos à la rambarde et commence sa lecture.

Et voilà, le navire est parti, direction : Sinnoh. Elsie a été demandée par son père et elle ne peux pas lui refuser grand chose, d'autant plus qu'en ce moment elle n'as rien de prévus et ça faisait un moment qu'elle n'était pas passé à Sinnoh.

La grande blonde fumait, accoudée à la rambarde. Le temps était au beau fixe et la brise marine était très agréable. Habillé d'une robe carmin, et coiffée d'une large capeline blanche elle regardait les remous de l'eau sous le navire, calmement.

Elle pourrait presque oublier qu'il y a d'autres personnes autour d'elle... Oui, presque car il a fallu assez peu de temps pour qu'un ivrogne ne décide de venir embêter son monde... Elsie prêtait une oreille discrète à ce qu'il disait. Il y avait autant de Pokémons que d'humains sur le bateau mais il ne semblait embêter que les premiers... Il avait commencé par un jeune homme aux yeux rouges... Comme elle tiens...

- Qu'est-ce que tu me veux connasse ?

Elsie arqua un sourcil... Apparemment c'est à elle qu'il parlait.

- Ouais c'est à toi que je parle ! T'as pas l'air très normale ! T'es aussi un putain de pokémon hein ?

Elle attrapa son cigare et cracha sa fumée au visage de l'homme saoul.

- Oui, effectivement... Un Braségali si on veut un peu d'exactitude. Et toi ? Tu es quoi ? Un déchet ?

Comme Elsie le pensait, il n'en fit rien et se contenta de bredouiller ce qui semble être des insultes en s'éloignant... La jeune femme se contenta de soupirer et de s'éloigner, allant à la proue du navire, ou étaient mis à disposition des chaises longues pour les passagers. Elsie, prévoyante avait de quoi se rafraîchir : un jus de baies frais.
Allongée sur la chaise, elle pouvait sentir les doux remous de l'océan en sirotant comme si de rien n'était.

Alors que le gallame lis son bouquin une femme aux yeux rouge prend une des chaises longues. Le gallame reste plongé dans sa lecture. Il était dans les premières pages de son livre qui explique qu'il y a 3000 ans, la région de Kalos était en guerre. Le roi de l'époque à été jusqu'à crée une machina afin de ramener son pokémon chérie mort au front à la vie, allant jusqu'à le rendre immortel.
La suite est moins belle, car ce même roi qui a tous sacrifier pour son pokémon avait détourner son invention afin d'en faire une arme qui dévasta la région. Ce qui emmena à de nombreux exodes et déplacement de populations.
Tout cela au nom de l'amour pour un pokémon, bien qu'il n'apprécie pas beaucoup les humains, il ne pouvait pas dire qu'ils sont dénués de cœur.
Alors qu'il lisait son livre, l'homme qui l'avait viré, se dirigea lui aussi vers le pont du navire accompagné de 2 compagnons. Ce fut leur odeur qui frappe d'abord l'odorat sensible du gallame.
Il reste calme alors que l'homme s'approche de lui.
Son haleine fétide transpire l'alcool.
À la vue du groupe, beaucoup de gens prirent la fuite, pour aller se réfugier sur le pont.

- Alors, le petit, tu es quoi, un majordome ?

Le gallame est plus intéresser par l'impact que cette guerre aurait eu sur diverses espèces de pokémon, que par le discours de l'homme. Bien évidemment tout ceci n'est que théorique, ou légende, car malgré les preuves archéologiques, il n'y a pas beaucoup de texte pour étéiller l'histoire de cet époque.

- Eh, tu m'écoutes ?

Une autre théorie rejette la faute sur deux pokémon légendaire de Kalos, un certain Yveltal et Xerneas.
En tout cas, cette théorie serait relayée par un événement qui se serait écoulé, il y a à peu près 900 ans, on a eu une subite perte démographique inexpliqué dans une partie de Kalos et une remonté démographique dans l'autres partie de Kalos. Pour certain, c'est la preuve que les pokémon légendaire existerait.
Bien évidemment, la présence des hybrides est bien la preuve qu'Arceus existe, mais peut-il existait de tel pokémon légendaire ? Suffisamment puissant pour imposer l’immortalité ou la mort aux êtres qui l'entoure.

L'homme se tourne vers un de ces compères.
- C'est qu'il ne m'entend pas se con.

- On va apprendre à ce pokémon a respectait les humains et à savoir ou est sa place et mais attend regarde là bas, ce ne serait pas la jolie poulette qui t'a rembarré tout à l'heure.

Frédérick leva les yeux de son livre pour observer plus en détail la femme dont-il parlait. Elle était bien plus grande que lui et tous comme lui, elle ne cachait pas sa nature d'hybride.

- Bien, faisons un exemple de ces deux snobs, je suis sûr que nous pourront en tirer quelques choses. Une Braségali et un gardevoir ça peut toujours servir.

Ce fut l'appellation de gardevoir qui fit sortir Frédérick de sa lecture.
L'homme sorti de sa poche deux balls de la team chronos.
À la vue de ces pokéballs spécial, le gallame sourie. Il suppose que les balls étaient volés, car les 3 hommes n'étaient pas du genre discret de faire cela sur un bateau.
S'il se considérer comme assez fort pour attaquer deux pokémon en même temps, c'est qu'il devait avoir une botte secrète ou un début de plan.
Dans tous les cas, ils ont confondu un gardevoir avec un gallame.
C'est qu'ils ne doivent pas être bien malins.

- Tiens voilà maintenant qu'on le menace et maintenant, il nous écoute. Je te laisse t'occuper du gardevoir, moi et Daniel, on va discuter avec la damoiselle.

Frédérick se trouve face à un seul adversaire qui le regarde l'œil mauvais. Le gallame sourit. Il serrait ravi de faire prendre un bain à ces trois amis.

- Alors le gardedevoir, tu vas m'écouter et pour commencer, tu vas m'éffasser ton sourire idiot de ta face de con, sinon....

Il sort un flingue et le pointe vers Frédérick.

.... Je te chie dans le cou.

Lhomme était heureux de sa réplique, mais le gallame était un peu déçu, car rien qu'en voyant sa posture, on voie que c'est quelqu'un qui n'a pratiquement jamais tirer avec une arme à feu et se contente généralement de menacer.
Leur plan était donc de nous braquer en espérant que les pokémon ne fassent pas d'histoire.
Le Gallame remet sa cravate en place et fixe de ces yeux rouges son unique adversaire.

On pourrait presque s'endormir sur ce navire : le doux bruit de l'océan, le bercement des vagues, la brise marine... Enfin c'est sans compter quelques troubles fêtes... Ils reviennent à la charge non plus en solo, mais en trinôme... Rien que ça... Et voilà qu'ils baragouinent des insanités à l'encontre d'Elsie avant de la prendre à parti ainsi qu'un autre Pokémon... En finissant son jus, la braségali poussa un soupir.

- Vous feriez mieux de partir. Je n'aime pas les combats inégaux.

Ils ricanèrent en sortant chacun une pokéball et l'un deux un Tazer.

- Comme si t'avais le choix ma poulette !

Lentement, elle se releva et se déchaussa avant de leur faire face...

- Il faudrait que vous soyez au moins une vingtaine pour espérer... Ne serait-ce que me toucher.

Sans dire autre chose, Elsie enleva ses lunettes. Les deux hommes face à elle riaient. Un rapide coup d'œil lui permit de se rendre compte que le jeune homme derrière eux avait l'air de s'en sortir.

- Et bien ? On va se regarder toute la journée ou on va se battre ?

En disant cela, elle prit une pause de combat : jambe droite tendue vers l'avant, jambe gauche légèrement pliée vers l'arrière, prête à réagir.

- Mais... Elle est conne ou bien ? On est deux contre toi. Laisse toi faire ça sera mi...

Elsie ne lui laissa pas le temps de finir, sa patience avait des limites facilement atteignables. Un pas chassé en avant suivit de deux Mawashi Geri suffirent à mettre les deux hommes à terre; la rapidité était l'une de ses forces et la jeune braségali ne le savait que trop bien.
Elle défroissa sa robe autant qu'elle le pouvait en rattrapant ses lunettes ; elle n'avait pas prêté grande attention au déroulement de l'affrontement du côté de son homologue Gallame, mais elle ne doutais pas du résultat.

- Alors, tu te rends maintenant ?

Le gallame se contente de rire légèrement.

- Tu vas la fermer ?

L'homme devient nerveux, ce rire ne lui disait rien de bon.
Le gallame a toujours ces yeux rouges plantés dans les siens.
Son regard sérieux dénote avec le sourire sur son visage.
Ce combat ne mérite même pas qu'il prenne sa forme hybride.
L'homme ce contente de le menacer de son arme et de lancer la pokéball en l'air et de la rattrapé.

- Arrête de me regarder et de rire sinon....

L'homme a beau le menacer, il est trop tard.
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que le gallame fonce dans sa direction.
Le malheureux comprend qu'il n'aura le temps de ne tirer qu'une fois mis son bras en avant et tenta d'appuyer sur la détente, mais la sécurité de l'arme est encore enclenché.
Au moment ou l'homme le comprends le gallame met son coude en avant tout en continuant sa charge.
Le coup touche son estomac et l'homme tombe au sol. Il lâche dans sa chute sa pokéball et son arme.
Avant que le troisième mousquetaire ne reprenne ces esprits Frédérick donne un grand coup de pied et projette l'arme par-dessus bord, avant de récupérer la pokéball.
Il se tourne ensuite vers la jeune femme et voyant qu'elle en avait finie en même temps que lui avec ces deux prétendants. Il se tourna vers l'homme au sol qui avait totalement changé d'attitude.

- Pitié monsieur, ne me faites pas de mal !

- Monsieur ? Et bien jeune homme, vos bonnes manières sont revenus.

- Je vous en prie, on recommencera plus, je vous le promets.

Le gallame regardait l'humain droit dans les yeux, il était misérable.

-On arrêtera de boire et d'embêter les pokémons aussi, je vous le promets, mais s'il vous plaît....

Le gallame ferme les yeux et soupire.

- D'accord, en échange je veux savoir deux trucs.

- Tous ce que vous voulez.

- Dites moi ou vous vous êtes procuré cela.

Le gallame lui montre la pokéball qui n'avait rien d'une simple pokéball. Elle est utilisée par la team Chronos afin de créer un lien à un seul sens avec un pokémon. Elle est très utile pour des esclavagistes.

- Nous les avons obtenue auprès de Yuki Yamaguchi à Mauville, c'est une revendeuse du marché noir.

- En avez-vous d'autres ?

- Oui, j'en ai une autre, je vous la donne.

L'homme pose la pokéball sur le sol et recule alors que la gallame avance pour la récupérer.
Il prend dans sa main la seconde pokéball.
La lame de Frimapic, lance la pokéball dans les airs, prend sa forme hybride et projette d'un mouvement rapide de son avant-bras une coupe psyho qui vint trancher en deux par égal la pokéball.
Les deux moitié retombe de par et d'autres de frédérick, alors que celui-ci reprend sa forme humaine.

- Maintenant, vous n'importunerai plus aucun pokémon, sinon, c'est vous que je coupe en 2 part égal.

L'homme semble effrayé.

- Oui, monsieur, tous ce que vous voulez.

L'homme se lève apeuré et se recule pour ne pas exposer son dos au gallame.
Puis il repart en direction du pont.

- Une dernière chose !

L'homme s'arrête et se retourne vers le gallame.

- Oui ?

- Les gallames peuvent lire dans les pensées, donc si vous tentez quoi que se soit, je le saurai.

Puis Frédérick laisse l'homme partir et se tourne vers la jeune femme pour voir ce qui est arrivé à ces prisonniers.
Il remarque vite que le capitaine et deux matelots se dirigeait dans leur direction, certainement pour stopper une bagarre qui est déjà terminée.
Il y a de forte chance qu'il se dirige vers eux.
Frédérick marche tranquillement vers la jeune femme.

Et bien voilà, comme Elsie s'y attendait, il s'en était débarrassé... Le jeune gallame avait cependant fait preuve de plus de clémence, son adversaire est reparti encore conscient et avec rien de cassé... Ses deux compères allongés n'ont pas cette chance, avec la force d'Elsie, elle leur a sûrement cassé la mâchoire, si ce n'est plus.
C'est en attrapant son chapeau qu'elle remarqua les hommes s'approcher des deux Hybrides : le capitaine et deux hommes d'équipage vraisemblablement.

- Doucement messieurs, courir sous cette chaleur, c'est le coup à faire un malaise.

Le capitaine arriva effectivement essoufflé, sa première tentative de prendre la parole se solda par un échec et il leva la paume de sa main en direction d'Elsie pour lui indiquer d'attendre. Il toussa une ou deux paires de fois avant de poursuivre.

- Nous venions dissiper tout conflit, mais il semble qu'il soit trop tard.

- N'ayez crainte, les importuns sont... Et bien... Nous dirons "maîtrises".

- Je vois ça.

Il se décala pour voir comment allait les deux hommes au sol.

- Ils sont...

- Chanceux d'être en vie.

Le ton était sec, mais pas à l'encontre du capitaine qui semblait soulagé d'entendre ça.

- Je suis désolé des soucis engendrés Capitaine ; s'il y a le moindre souci à cause de cet incident à l'avenir, contactez-moi via ce numéro :

Elle sortit une carte de visite de son soutien-gorge avec le numéro de sa secrétaire ; elle ne voulait pas encombrer son portable d'appel pour régler des soucis administratifs... Après cela, elle invita gentiment le capitaine et ses comparses à partir, en emmenant les deux inconscients avant de se diriger vers le gallame, encore pieds nus.

- ça va vous ?

Le gallame se retrouve face à la jeune femme et se retrouve devant un joli spectacle.
Il y a beaucoup de force dans cette femme, mais elle ne semble l avoir légèrement laissée exploser.
Elle est de type feu, on ne peut pas lui en vouloir d'avoir un style de combat plus agressif que le sien.
La jeune femme a à peu près le même age que Frédérick et elle fait passer le gallame pour un nain du haut de ces 1m96.
Le gallame bien que ne faisant qu'1m60, comme la plupart des hybride de son espèce, n'écoutait qu'a moitié la discutions entres le capitaine et la jeune femme.
Il était même assez satisfait de voir que c'est elle qui s'attirer tous les regards. Frédérick n'aime pas attirer l'attention, il n'est pas fanfaron, il se contente juste d'être efficace.
Il avait obtenu les infos donc-t-il aurais besoin et il a gagné une pokéball de la team chronos à ramener à ces supérieurs.
Il regardé l'étendu des dégâts, l'ivrogne qui parlait trop, ainsi que son compagnon ont la mâchoire cassée et leur égo doit certainement êtres réduits en pièce, tant mieux.

Au moment où la lame de Frimapic a fini sa courte inspection, il se retourne vers la jeune damoiselle.
Elle sort de son corsage une carte de visite stipulant que s'il y avait n'importe qu'elle problème administratif ou autres, sa secrétaire s'en chargerais.
Elle devait être riche pour avoir une secrétaire particulière.
Donc que pouvait-elle bien faire sur ce bateau si elle a les moyens de se payer une secrétaire particulière ?
A moins qu elle soit quelqu'un d important dans une grande entreprise ?
C est étonnant qu elle prenne le cassage de bouche qu'elle avait causé avec autant de légèreté.
Ça devait certainement être une habitude.
Cette jeune brasegali intrigué le gallame qui se posait beaucoup de questions sur elle.

Après qu'elle est invitée le capitaine à s'en aller avec les deux ...... hommes réduit à l'état de tadmorv.
Elle se dirige vers le gallame et lui demande.

- ça va vous ?

Le gallame la regarde droit dans les yeux et lui sourit.

- Oui, ça va. Une chance pour moi qu'il ne sache pas tirer. Je pourrais vous retourner la question, mais vue l'êtat de vos deux .... comparse. Vous semblez en pleine forme.

Alors qu'il parle à la jeune femme, Frédérick remarque que le jeune homme qu'il a laissé fuir vient de se faire appréhender par le capitaine et ces deux matelots hybrides et que l'homme se rend sans faire d'histoires.

- En tout cas mademoiselle, je peux vous assurer que les hommes qui viennent de nous amuser, ne nous ferons plus rien.
Même l'homme que j'ai laissé partir, il vient de se faire arrêter par le capitaine.
Vous m'excuseriez de ne pas avoir voulu abuser de ma position de force.
Quant à vos attaques, la perfection avec laquelle vous les avait exécuté, n'a pas laisser nos nouveaux amis de marbre.

Le Gallame marque une légère pause.

- Veuillez m'excuser pour mon manque d'amabilités, je n'ai pas eu le temps de me présenter. Je suis Frédérick Xerrarima, gentlemen et épée libre qui va où bon lui semble.

Il faisait durant sa présentation un salut qui démontre un certain respect, sans aller dans la condescendance et le trop-plein de zèle.

- Et vous Milady, me feriez-vous l'honneur d'en savoir plus sur vous ?

Le gallame malgré la petite taille qui est la sienne, reste fier devant la jeune femme et ne déroge pas aux règles de galanterie qui sont les siennes.

La Braségali répond à la question du jeune homme.

- Je suis Elsie Dawson, Braségali de mon état ; enchantée.

Il n'y a pas que sa taille qui en impose, tous dans sa carrure et dans ses gestes montre en elle une figure d'autorité. La façon dont elle s'est présenté est un peu froide et direct, mais au vu de sa prestance, on ne peut trouver cela dérangeant. Un sourire bienveillant se dessinant sur le visage tout en angle de la jeune femme.
Elsie a toutefois tous comme Frédérick l'accent de Sinnoh quand elle parle, il en conclut que tous comme lui, elle devait être originaire de cette région.

- À ce que j'ai vu, vous vous débrouillez bien aussi. Et oui, vous avez été plus... Subtil.

Cette remarque fait rire le gallame.

- Il est vrai que j'aurais sûrement dû être un peu plus violant, mais ce ne sont que de pauvres alcooliques, le bousculé un peu a suffit à le faire changer d'avis, je n'ai pas eu trop besoin de force pour m'imposer.

Le gallame repense aux pokéballs qu'ils avaient sur eux.

- Des alcooliques avec dans les mains des armes qu'ils prennent pour de simples jouets. Enfin, je dis cela maintenant, mais je n'aurais pas supporté de voyager plusieurs jours sur le même bateau avec eux et je les aurais certainement jetés par-dessus bord.

Frédérick s'accoude à la rambarde du navire.

- Mais au final, le problème est réglé, nous sommes tous deux entiers et aucun innocent n'a étaient blessé. C'est une bonne chose et peu importe la différence de méthode, les deux ont marché. Même si je reconnais la mienne bien hasardeuse.

Le gallame préfère ne pas penser à ce qu'il se serait passé si son coup de bluff avait échoué. L'idée même de retomber dans l'esclavage lui donne des sueurs froides.

-Changeons de sujet, ne laissons pas cet événement gâché le voyage. La région de Sinnoh est parait-il très belle.
Je n'ai malheureusement pu voir la région de Frimapic et encore, j'étais trop jeune pour m'en souvenir correctement.
Je me demande bien qu'elles sont les lieux que cette région peut offrir ?

Le calme était revenu sur le navire et les deux pokémons pouvait enfin parler tranquillement.

-Changeons de sujet, ne laissons pas cet événement gâcher le voyage. La région de Sinnoh est, parait-il très belle.
Je n'ai malheureusement pu voir que la région de Frimapic et encore, j'étais trop jeune pour m'en souvenir correctement.
Je me demande bien quel sont les lieux que cette région peut offrir ?

Elsie tira à nouveau sur son cigare avant de répondre, sur un ton calme.

- J'y suis née et y vis actuellement. Je ne vaux pas un guide touristique, mais je pense que connaît assez la région pour pouvoir en parler un peu.

Elle marqua une pause, pour réorganiser ses pensées ; de quoi pouvait-elle bien aborder en premier...

- il y a Vestigion, une petite bourgade ma foi assez touristique avec une statue à la gloire d'un pokémon légendaire. J'aime bien cette ville et sa proximité avec la forêt. Au matin, elle est d'un calme appréciable.

Elle marqua une petite pause le temps de remonter ses lunettes sur son nez.

- Après, il y a les grandes villes, Féli-cité, Unionpolis, mais bien sûr, il faut aimer le monde. Pour habiter à Féli-cité, je peux vous dire que ça n'est pas tous les jours facile.

Non en effet : les rixes entre pokémons éméchés son peu rare, sans compter la criminalité qu'Elsie connaissait bien de par les affaires de sa société...

- Sinon... Joliberges est sympathique aussi. Il faut aimer la mer et le sable en somme.

Elsie était contente du changement radical de sujet ; elle s'était trop fait remarquer pour parler encore d'elle, et ce pokémon aussi sympathique soit-il est plutôt louche quand on y pense, elle ne savait rien de lui ou de pourquoi il allait à Sinnoh...

La jeune femme tire un coup sur son cigare et répond calmement.

- J'y suis née et y vis actuellement. Je ne vaux pas un guide touristique, mais je pense que connaît assez la région pour pouvoir en parler un peu.

Elle s'arrête pour organiser ses pensées, l'Avalon reste silencieux, buvant la moindre de ces paroles. Il note tout de même que son hypothèse sur sa région de naissance se confirme.

- il y a Vestigion, une petite bourgade ma foi assez touristique avec une statue à la gloire d'un pokémon légendaire. J'aime bien cette ville et sa proximité avec la forêt. Au matin, elle est d'un calme appréciable.

Le gallame note mentalement qu'il faudra qu'il fasse un tour vers cette ville.

- Après, il y a les grandes villes, Féli-cité, Unionpolis, mais bien sûr, il faut aimer le monde. Pour habiter à Féli-cité, je peux vous dire que ça n'est pas tous les jours facile. Sinon... Joliberges est sympathique aussi. Il faut aimer la mer et le sable en somme.

Le Gallame réfléchit tout en l'écoutant. Sa mission est de se rendre à Féli-cité afin de remettre un colis. Il dois tout de même laisser croire qu'il est un simple voyageur errant.
Bien que sa mission passe en priorité, il n'a aucune envie de mentir à la jeune femme qui s'est montrée sympathique avec lui. Mais il ne pouvait pas non plus directement lui dire ce qu'il faisait. Elle ne fait certainement pas partie de Chronos, mais rien ne doit être laissé aux hasards.

- J'ai entendu parler aussi de la bibliothèque de Joliberge et du Mont Courronné, le plus haut sommet du monde. C'est pourtant dans l'endroit le plus proche d'Arceus qu'est pourtant venue s'accrocher la lumière du pokéwood.
Cette région est ouverte et cosmopolite, un vrai changement pour moi qui vit à Hoen.
Bien que Poivresel soit la ville la plus ouverte de la région, l'ambiance y est parfois étouffante.

Le Gallame se concentre pour ne pas trop en dire, il n'a pas besoin de tous cacher ou de mentir. Il doit juste oublier de dire certains éléments sur ça vie.

- Dans tous les cas, je vais devoir me rendre à Féli-cité pour rendre visite à des amis. Mais peut être qu'en chemin, je trouverai des réponses à mes questions. Cette région semble êtres l'endroit parfait pour chercher des réponses.

Des réponses comme ce qu'il s'est réellement passé ce jour-là à Frimapic.

- Vous avez de la chance d'y vivre. Bien que je suppose Féli-cité assez animé une fois le soir tombé.
Je dois avouer être assez impatient d'arriver, pour voir Sinnoh autrement que comme de vaste étendu de forêt éternellement enneigé.

Pendant qu'il parle des forêt de son enfance, de vieux souvenirs de sa famille lui reviennent en tête comme la réouverture d'une vieille blessure.
Pour oublier ces états d'âme, la lame de Frimapic regarde la vaste étendu de mer en face du navire, toujours souriant comme si aucune mauvaise pensée ne l'avait traversé.

- Bien sûr, il y a quelque jour de voyage avant cela.

- Vous avez de la chance d'y vivre. Bien que je suppose Féli-cité assez animé une fois le soir tombé.
Je dois avouer être assez impatient d'arriver, pour voir Sinnoh autrement que comme de vaste étendu de forêt éternellement enneigé.

Elsie souriait en silence, Elle ne savait pas vraiment si vivre à Féli-cité était une "chance". Elle préférait le calme de la campagne...

- Bien sûr, il y a quelque jour de voyage avant cela.

Le jeune Gallame semblait bien vite rejeter le sujet loin de lui, comme si il voulait éviter d'en parler. Elsie n'insistera pas plus, tout le monde à droit à sa vie privée.
Le reste du voyage était calme; pas d'autres soucis à l'horizon et ce temps permit à Elsie de vaquer à ses occupations : finir un rapport sur les dernières transactions auxquelles elle a participées; rien de bien inhabituel mais garder une trace écrite de toutes les transactions de la société était une sécurité. Et seulement sur papier : après tout on ne peut pas hacker une feuille...
Bien sûr, Elsie a été appelée par le capitaine, histoire de la prévenir que les autorités compétentes l'attendraient sur les quais, à l'arrivée du navire. Il voulait ensuite convoquer le Gallame ; C'était une bonne raison pour Elsie de le recroiser elle se chargera donc de transmettre le message.
Donc : Mission, trouver Fréderick... Elsie n'était pas très forte à cache-cache mais heureusement il ne se cachait pas vraiment. La jeune braségali se contentera de déambuler dans le navire en regardant dans les recoins, enfin après manger... Après tout ils n'étaient pas encore arrivés et il n'était presque plus l'heure de manger; écrire un rapport c'est long et le temps passe vite. Il était bien quinze heures quand Elsie se mit à manger, rien de bien transcendant, un sandwich accompagné d'un bon vin qu'elle dégustait à l'ombre d'un parasol.

Le reste du voyage se passe sans encombre. Après avoir laissé la jeune femme à ces occupations, le jeune Gallame se remit à lire son livre. Il y apprit que les effets destructeurs de cette arme auraient était la possible cause de l'effondrement de l'écosystème de la région d'Hoen. Voir peut être même à l'origine de la disparition du peuple du météore.
Le site météore, un lieu magnifique. Il ne semble pas étonnant que ce peuple s'y était installé.
La suite du bouquin se concentrer bien plus sur des faits scientifique concernant la vie des civilisations à Kalos après la ruine bien que son origine était bien chimérique.
Le gallame se lasse au bout du deuxième jour de la rigueur scientifique de son ouvrage. Il décide de remettre en ordre ces affaires, notamment de cacher sa trouvaille et de vérifier l'état de son colis.
Une fois tous remis en ordre, il regarde les livres qu'il a à sa disposition. Il a bien évidemment le livre sur les populations de kalos après "le grand fléau", il en a un sur les guerres johto/kantéenne et un livre policier plus léger. Il prie ce dernier.

Le livre policier raconte l'histoire du détective privée Ulfrid Walker accompagné de son fidèle Grahyena qui résous des homicides dans la ville de Volucité, le style est très roman noir. L’état laisse à peine suggérer son siècle d'existence, bien antérieur à l'arrivée des hybrides.

À chaque fin de journée, Frédérick s'enferme dans sa cabine, pour y réaliser une suite d'exercice physique afin de garder une forme optimale. Il y reste au minimum une heures, puis il prend la direction du restaurant pour s'y restaurer un peu. Toujours plonger dans son roman comme s'il ne l'avait jamais quitté.

Les jours s'écoulèrent ainsi, à la seule différence près que chaque jour Frédérick change de livre.

L'ultime journée de ce voyage, il s'était levée de bonne heure et il avait continué son éternelle lecture. Il était vers la fin et la tension de l'histoire était à son paroxysme.
Au moment ou Ulfrid démonte l'affaire et se prépare à donner le nom du coupable le Gallame lève la tête et posent ces yeux sur une jeune fille en train de manger son sandwich, tout en dégustant un verre de vin à l'ombre d'un parasol.
La lame de Frimapick se rappelle l'avoir vue rentrée dans la cabine du capitaine. Il se demande bien comment c'est passé sa rencontre, lui par contre n'avait pas été convoqué. Mais il avait quand même prie soin de discuter avec quelques passagers qu'il avait vue sur le pont au même moment qu'eux, afin qu'il témoigne si besoin.
Il se dirige vers la jeune Braségali, tout en souriant.

"- Bonjour mademoiselle, comment allez-vous ?"