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| John Doe Brasier à la rescousse ! Messages : 556 Pokédollards : 79 Date d'inscription : 10/10/2015 Je suis (Inrp) : Asexuel et libre Je ressemble à : Yami Bakura - Yu-Gi-Oh Double compte : Doppo Hanma / Fumio K. Takaba / ???? PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Bouclier ♦ Oeil Miracle ♦ Psyko ♦ Frappe PsyRace Pokemon/ Métier: Mewtwo / Sans JobTeam/Dresseur/Equipe: Actuellement capturé | Sujet: Hold The Door Jeu 6 Oct - 14:14 | | Hold The Door feat. Princesse Kazuko Cette histoire se déroule durant l'an 856 dans le royaume de Kanton, voisin direct des royaumes de Joto et de Chrona. Ici les humains et les elfes sont les races les plus courantes dans ce monde, et leur coexistence bien que parfois difficile réussit à trouver une certaine paix depuis presque une centaine d'années maintenant. Bien sûr, il existe aussi des animaux comme des cerfs, des loups, des lapins et des renards ; il faut bien manger pour vivre et seuls les êtres sylvains ont la discipline nécessaire pour se contenter de fruits.
Le roi est un homme vieux, fatigué, en proie à une maladie inconnue que seul le magicien du royaume est capable d'endiguer, quand bien même ses pouvoirs ne permettent qu'un soulagement temporaire. Pour cette raison, Joto ne cesse de déclarer la guerre au pays afin d'unifier pour de bon les deux terres et ainsi accroitre son territoire. La reine n'étant déjà plus, seule la princesse fait office de figure forte pour les habitants, empêchant ainsi Kanton de tomber dans un chaos malheureusement inévitable avec l'absence de successeur au trône.
- Le domaine est attaqué ! Le domaine est attaqué !
Le cor de guerre souffla au loin, signalant que des troupes ennemies avaient pénétré le territoire. Nul besoin d'attendre le rapport des éclaireurs pour deviner que Joto en est le responsable, Chrona étant pour le moment un allié en devenir, un futur mariage arrangé se préparant. Les troupes n'avaient plus besoin d'attendre les ordres pour savoir ce qu'ils devaient faire. La stratégie adoptée par l'ennemi était à l'image de son Empire, folle. Leurs samouraïs, autrefois célèbres pour leur vaillance, se contentaient de se positionner au bord des frontières avant de charger en masse vers la capitale. En trois mois, leur mode opératoire n'avait pas changé et cela épuisait le moral des chevaliers de Kanton plus qu'autre chose.
L'un des atouts de cette guerre se trouvait en la personne du mage de guerre, Joan. Conseiller proche du roi et de la princesse, il en était aussi l'enfant adoptif de la famille. Recueilli par des soldats alors qu'il n'était qu'un enfant perdu dans les forêts du village d'Azure, l'albâtre s'était découvert auprès des magiciens un talent inné pour la maîtrise des arcanes. Son existence restait cependant un mystère. Ses cheveux blancs et ses pupilles mauves ne sont pas courantes dans le monde, de vieilles croyances diraient même que cela sont de mauvais présages. Joan prouva malgré tout sa valeur en servant sans faillir son pays, ne serait-ce que par égard envers son père et sa sœur.
Aujourd'hui, il sert en tant que protecteur envers les humains du royaume. Sa force et son savoir ne sont que des outils, des moyens de se rendre utile on dira. Car en effet, le sorcier redoutait le rejet et la perte de sa famille plus qu'autre chose. N'ayant aucun souvenir datant d'avant son errance solitaire parmi les arbres, le jeune ne pouvait non seulement pas définir qui il était vraiment, mais il était aussi incapable de connaître ses origines. Tout ce qui lui restait donc était son rôle actuel, ses pouvoirs et ses proches. Vêtu de la tenue traditionnelle des mages de guerre, Joan se prépara à assister les bataillons quand un cri aussi strident que surprenant résonna dans les couloirs du château.
- Quoi ?!
Ce son n'augurait rien de bon, surtout en branle bas de combat, car la présence d'un danger à l'intérieur des murs était tout bonnement inconcevable. Le sorcier se précipita vers la source du bruit sans hésiter. La grande majorité des gardes devait déjà se trouver en dehors, laissant que les domestiques et les civils sous la protection des rares hommes encore présents. Que se passait-il alors ? Jusqu'à présent personne n'avait réussi ne serait-ce qu'à s'approcher de la citadelle, Joto avait-il modifié sa stratégie ? Craignant le pire, le mage utilisa ses pouvoirs afin de léviter et ainsi d'accélérer son déplacement. Malheureusement il arriva trop tard, et ce qu'il vit renforça ses craintes.
- C'est pas vrai...
Le cri provenait d'une chambre. En ouvrant la porte de cette dernière, Joan tomba sur le cadavre d'un jeune homme d'apparence à peine plus jeune que lui. Sous le choc de la découverte, l'albinos reprit son calme pour appliquer des soins mortuaires par respect pour la personne. Même s'il n'existait aucun sort pour réveiller les morts, la moindre des choses était de refermer la plaie et nettoyer le sang pour éviter de choquer ceux qui allaient tomber sur le malheureux.
A peine eut-il terminé qu'il se précipita à lancer un sort de détection dans le château. Cela ne lui permettrait pas de débusquer l'ennemi avec exactitude, n'étant pas marqué contrairement aux habitants, mais au moins de localiser la princesse et de la rejoindre au plus vite. Sa détection avait un autre point faible, elle ne lui permettait pas de savoir si l'être repéré était encore en vie ou non. De ce fait, le sorcier se retrouva obligé d'accourir vers sa sœur afin d'en assurer personnellement sa protection.
Quand il s'agissait de sa famille, le puissant mage ne pouvait s'en remettre à d'autre que lui-même. Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. |
| | | Invité | Sujet: Re: Hold The Door Dim 16 Oct - 18:23 | | Hold The Door Kazuko regardait par la fenêtre de sa chambre comme bien souvent. Elle avait toujours aimé contempler le paysage que lui offrait son royaume, surtout quand sa tête était pleine de réflexions. Ce qui était actuellement le cas. Avait-elle vraiment bien fait de conclure cette alliance avec Chrona ? Et surtout avait-elle bien fait d’accepter ce mariage arrangé ? Les rumeurs sur la façon dont était traité certaines espèces du royaume la hantait depuis ce jour. Elle refusait de croire autre chose que ce qu’elle voyait, mais si c’était vrai ? Elle désaprouvait ce genre de choses, mais avait-elle vraiment le choix ? Kanton ne tiendrait pas seul très longtemps face aux assauts répétés de Joto. Ils avaient besoin d’un allié et le peuple passait avant elle et ses convictions.
Un soupir retentit dans la pièce avant que la princesse ne se lève de sa chaise et se dirige vers la porte. Comme bien souvent quand elle doutait, elle allait parler à son frère adoptif. Même s’ils étaient en désaccord sur le sujet de l’alliance et du mariage arrangé, il était celui qui pouvait le mieux la conseiller. Et puis, en dehors du fait qu’il était le magicien du royaume et le conseiller de la famille royale, il était avant tout celui avec qui Kazuko avait grandi. Leur complicité d’antan, avant toutes leurs disputes, lui manquait. Il était peut-être temps d’enterrer la hache de guerre, après tout ils voulaient la même chose dans le fond. Mais avant que la princesse ait pu ouvrir la porte, le cor de guerre retentit dans tout le château.
La main posée sur la poignée se figea comme le reste du corps de l’unique héritière du roi. Non ! La demoiselle aux longs cheveux rose prouvant son appartenance à la race des elfes se précipita à nouveau vers la fenêtre. L’armée de Joto se voyait au loin, derrière les murailles du château. La mine déjà peu lumineuse de la jeune femme s’assombrit davantage. Elle ne supportait pas de voir ses hommes tomber les uns après les autres, d’entendre les cris et les hurlements de souffrance, d’imaginer son royaume tomber entre les mains de ces barbares… La princesse avait toujours eu un grand don d’empathie et, cette fois encore, elle grimaça en ressentant les émotions violentes que seul une guerre pouvait déclencher chez les hommes et les elfes.
Il lui était difficile de rester en retrait et de contempler en silence l’assaut et la défense. Elle aurait tant aimé se battre aux côtés des soldats qui se démenaient pour empêcher les samouraïs de prendre le château. Le problème n’était pas qu’elle était une faible femme, bien au contraire, mais plutôt que ce don d’empathie la gênerait trop. Elle ne savait pas encore bien assez le contrôler. Mais le jour où elle aurait appris à le faire, elle en faisait la promesse, les ennemis de son royaume le regretterait amèrement.
Soudain, la porte s’ouvrit et Kazuko fit volte-face, son instinct elfique la prévenant d’un danger imminent. Un ennemi entra dans la pièce et la princesse plissa les yeux. Comment… Néanmoins, elle ne se posa pas davantage de questions, l’homme ayant déjà sorti son arme. Levant le menton avec défi, la princesse décida de ne pas lui faciliter la tâche. Qu’il ait prévu de la prendre en otage, de lui extriper des informations ou de la tuer, aucune de ces options ne lui convenait. Visiblement, l’ennemi ignorait que les femmes elfes étaient loin d’être sans défense, elle y compris. Dommage pour eux, mais autant en profiter.
Une sphère bleu apparut dans ses deux mains sous le regard incréduble du samouraï qui n’eut pas le temps de parler. Le concentré d’énergie le frappa de plein fouet l’envoyant valser à travers la porte jusqu’au mur du couloir. Le bruit assourdissant prévint Kazuko qu’il avait probablement dû faire un câlin à ce dernier. La princesse sortit tranquillement de la chambre sans faire attention aux dégâts que son attaque avait provoqué. Ma foi, soit elle se défendait, soit elle se souciait de la décoration, il fallait choisir. L’homme gisait au sol et vu l’impact sur le mur il ne se relèverait pas de sitôt. L’elfe le contempla quelques instants, son regard azur reflétant sa tristesse. Elle aurait tant aimer ne pas devoir en arriver là… Un bruit de pas précipités la fit se retourner, sur ses gardes, mais à son grand soulagement ce fut Joan qu’elle aperçut.
Après un instant d’hésitation, elle se jeta dans ses bras, redevenant une simple jeune fille soulagée de voir son frère en vie et cherchant un peu de réconfort. Son sérieux ne durait de toute manière jamais bien longtemps quand elle était avec lui. Après tout, même si elle le montrait rarement au peuple, elle était connue parmi ses proches pour sa malice et son côté enfantin. Même si elle prenait toujours les affaires du royaume au sérieux, dès qu’elle pouvait se le permettre, sa véritable personnalité prenait le dessus pour lui permettre de souffler.
- C’est gentil d’être venu, mais comme tu peux le voir, je n’avais pas besoin d’aide. Tu vas bien ?
Son regard se fit inquisiteur tandis qu’elle observait son frère adoptif sous toutes les coutures afin de s’assurer qu’il n’était pas blessé. Son inspection finit, elle hocha la tête avec satisfaction avant de saisir la main du mage.
- J’espère que papa va bien… Et je n’aime pas savoir que l’ennemi a pénétré dans nos murs. A ton avis, ils ont fait comment ? S’il y en a d’autres, faut qu’on les trouve et rapidement.
Connaissant parfaitement le côté protecteur de son cadet, elle fronça les sourcils et continua avec fermeté, une main sur sa hanche. Ce n’était pas parce qu’elle était une fille et une princesse qu’elle allait rester tranquillement dans sa chambre à attendre qu’on lui dise que le château était sûr.
- J’espère que t’as pas l’intention de me laisser ici. Comme tu as pu le voir, je n’y suis pas plus en sécurité. Et je veux t’aider. Mon don d’empathie ne me gênera pas si je ne suis pas directement sur le champ de bataille. Je veux me rendre utile, Joan. C’est mon royaume et si je ne le protège pas… Qui le fera ?
(c) Tsubaki |
| | | John Doe Brasier à la rescousse ! Messages : 556 Pokédollards : 79 Date d'inscription : 10/10/2015 Je suis (Inrp) : Asexuel et libre Je ressemble à : Yami Bakura - Yu-Gi-Oh Double compte : Doppo Hanma / Fumio K. Takaba / ???? PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Bouclier ♦ Oeil Miracle ♦ Psyko ♦ Frappe PsyRace Pokemon/ Métier: Mewtwo / Sans JobTeam/Dresseur/Equipe: Actuellement capturé | Sujet: Re: Hold The Door Jeu 20 Oct - 18:07 | | Hold The Door feat. Princesse Kazuko Sous la précipitation, Joan avait oublié d'user de son sort de lévitation sur lui pour rejoindre sa sœur. Elle se tenait encore dans sa chambre, ce qui demandera trois bonnes minutes depuis les dortoirs des domestiques pour parvenir jusqu'à elle. Pas le temps d'incanter quoi que ce soit ! Quand bien même cela prend juste le temps d'y penser avec sa puissance, l'inquiétude du petit frère poussait ses jambes à courir avant tout le reste.
Le mage ne pensait plus à rien durant sa course. La bataille qui se prépare, Chrona et le futur mariage arrangé, rien n'importait plus que la santé et le bon état de la princesse en ce moment. Le sort de détection ne permettait pas d'affirmer si elle était encore en vie ou non, et se tenait toujours dans sa chambre certes mais l'intrus aurait très bien pu l'attaquer par surprise... Joan ne pouvait s'empêcher d'accumuler les idées noires dans son esprit, son bâton d'incantation crépitant de rage en réponse.
Ce n'est qu'une fois arrivé à l'étage où se trouvait les appartements de la princesse que toutes ses inquiétudes explosèrent en lui. Le corps d'un inconnu gisait dans le couloir, et de là où se tenait le jeune soucieux il pouvait deviner que l'intrus s'était fait éjecter avec force contre le mur. Est-ce que Kazuko allait bien ? Avec cette unique question en tête, l'albâtre se rua tel un taureau jusqu'à la porte, où il put observer avec grand soulagement qu'en effet, la princesse allait bien.
En vrai elle réussit à le surprendre en lui sautant dessus à peine avait-il passé l'ouverture. Le mage ne s'attendait pas à un tel contact de la part de sa sœur, rares étant les fois où ils pouvaient se permettre un tel comportement ces derniers temps. Bien sûr, Joan en profita plus que de raison. Ses mains appuyaient fermement sur le dos de la princesse, rapprochant ainsi leurs corps dans une chaste étreinte qui en mettrait pourtant plus d'un dans le doute concernant le lien unissant ces deux personnes. Ainsi blotti, le cœur du jeune homme se calmait lentement. Rien ne pouvait plus le rassurer que de savoir sa famille encore en vie.
- C’est gentil d’être venu, mais comme tu peux le voir, je n’avais pas besoin d’aide.
Tout possède une fin, même les moments de paix. Les deux s'écartaient l'un de l'autre, ou plutôt Kazuko rompit l'étreinte d'elle-même en fait. Son frère ne voudra jamais l'admettre, peut-être même qu'il ne s'en rend pas compte, mais il serait capable de laisser tomber le royaume pour quelques secondes auprès d'elle. Faut dire que ce qui les unit est vraiment particulier. Là où le roi faisait office de figure paternelle importante dans l'esprit du sorcier, la princesse quant à elle remplissait bien plus le rôle de mère que l'aura fait la défunte reine.
Cela se voyait de par son comportement en intimité. Bien qu'étant la femme ayant le plus haut rang de tout le royaume, bien qu'une armée ennemie avait dépassé les frontières, son regard n'était focalisé que sur son frère. Soucieuse de l'état de ce dernier elle l'observa sous toutes les coutures, sans doute à la recherche du moindre bobo qu'il aurait pu se faire en chemin. N'importe qui trouverait ce geste idiot tant la réputation du sorcier blanc le précède. Véritable héros sur les champs de bataille, sa simple présence est synonyme de victoire pour ses alliés. Mais c'est aussi cette inquiétude inutile qui le rendait encore plus attaché à elle, car personne d'autre ne prendra la peine de lui demander "Tu vas bien ?"
- Je vais bien, et je suis surtout soulagé de constater que cet intrus n'ait pas eu le temps de te faire du mal. - J’espère que papa va bien… Et je n’aime pas savoir que l’ennemi a pénétré dans nos murs. A ton avis, ils ont fait comment ? S’il y en a d’autres, faut qu’on les trouve et rapidement.
L'état de santé de Père est et restera l'une des priorités du magicien, il se sentait responsable envers celui qui l'a adopté après tout. Cela dit, comme une partie de sa puissance est destinée à le garder en bon état, le sorcier ne pouvait pas utiliser toute son énergie contre les ennemis de Kanton. C'était en quelque sorte le prix à payer pour chasser deux lapins en même temps. Mais l'albâtre ne sacrifiera jamais la couronne sur l'autel de la déesse de la victoire.
- J’espère que t’as pas l’intention de me laisser ici. Comme tu as pu le voir, je n’y suis pas plus en sécurité. Et je veux t’aider. Mon don d’empathie ne me gênera pas si je ne suis pas directement sur le champ de bataille. Je veux me rendre utile, Joan. C’est mon royaume et si je ne le protège pas… Qui le fera ?
Joan ne doutait jamais de la force présente chez sa sœur. Elle pourrait même être son égal si elle se consacrait autant que lui aux arcanes, ça le jeune prodige en est certain. Son rôle de princesse l'en empêchait malheureusement, elle ne pouvait sûrement pas se permettre de perdre du temps enfermée avec les professeurs à la bibliothèque... Raison de plus pour servir de rempart entre les samouraïs de Joto et elle, sinon à quoi servirait cette puissance ?
- Je n'ai pas fait tout ce chemin pour t'abandonner ici. Et seule la future reine peut en effet venir en aide au pays. Mon rôle ne consiste qu'à te soutenir du mieux que je le peux.
Serrant son bâton un peu plus, l'adopté se plaçait en voix posée malgré le vacarme venant de la cour. Les soldats se préparaient au combat et ils n'avaient besoin que de leur souveraine pour les guider dans cette épreuve. Cependant, le cœur de Joan était toujours troublé par l'intrusion de l'assassin au château. Jamais Joto n'avait eu recours à ce genre de stratégie vile et sournoise, pourquoi maintenant ? Qu'est-ce qui avait changé ? Puis rien ne dit que l'intrus était seul non plus, ce n'était pas un secret que Kazuko savait se défendre...
Le jeune homme fut alors perdu dans sa réflexion. Il repensa à la situation dans sa globalité, à la bataille qui s'approche, à l'assassin étalé juste derrière, à la santé fragile du roi et à la princesse qui se tenait déjà en guerrière juste devant ses yeux mauves. Il ne lui fallut pas longtemps pour réaliser qu'il devra faire des sacrifices s'il voulait une victoire totale sur tous les tableaux, des sacrifices qui lui firent se mordre la lèvre rien qu'en les percevant.
- ... Notre armée aura besoin de toi pour la guider. Je dois cependant retourner voir Père une dernière fois avant de te rejoindre, pour m'assurer de sa santé. Mon sort de détection ne permet pas de m'assurer à distance du bien-être de ceux que je perçois.
Sur ces mots, Joan commença à reculer vers la porte. Il eut cependant un instant d'hésitation, un léger déchirement était présent rien qu'à l'idée de devoir laisser la princesse sans aucune compagnie. Il le fallait cependant, car non seulement leurs hommes ne demandaient plus que la présence d'un commandant de guerre, mais aussi car le sorcier n'avait nul droit de prononcer le moindre ordre envers un être de sang royal, quand bien même il s'agissait de sa propre sœur.
- Je reviendrai au plus vite, je te le promets
Au fond, le mage espérait juste que la princesse refuse de le laisser partir seul. Mais comment le pourrait-elle ? Son rôle n'est pas d'agir égoïstement de la sorte, elle devait se plier à ce qu'on lui avait attribué à la naissance...
... Comme tout le monde Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. |
| | | Invité | Sujet: Re: Hold The Door Mar 29 Nov - 18:55 | | Hold The Door Kazuko fut rassurée de voir que son frère allait bien. Même s’il était le plus grand mage du royaume – il était donc difficile de lui faire du mal - elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour lui à la moindre occasion. La faute probable à son côté maternel qui prenait facilement le dessus. Certes, elle n’était pas sa mère, ni sa sœur de sang. Mais cela ne l’empêchait pas d’aimer Joan, de le considérer comme son unique frère, comme son meilleur ami et son premier confident. Il avait une place très particulière dans le cœur de la rose. La princesse ne put s’empêcher de faire la moue quand Joan prit la parole. Elle était parfaitement capable de se défendre toute seule, hein ! Bien sûr que cet intrus n’avait pas eu le temps de lui faire du mal. Non mais.
Mais comme elle savait que son frère ne pensait pas à mal, elle ne dit rien, se contentant d’acquiescer. Oui, elle était indemne et lui aussi, c’était ça qui était important. La rose était inquiète pour son père, mais savoir que Joan allait bien la rassurait déjà beaucoup. Si le pire arrivait, elle ne perdrait pas tout... Mais le pire n’arriverait pas, elle refusait d’y penser. Si ces barbares touchaient à son père, ils le regretteraient amèrement. Enfin, encore plus que maintenant. La rose était de nature pacifique, mais quand il s’agissait de défendre sa vie et celle des autres, elle n’avait pas peur de se battre. On ne touchait pas à son peuple et sa famille impunément. Foi de princesse elfe ! Kazuko sourit quand son frère prit la parole. C’était vrai, elle était la future reine de ce royaume. Et elle en était fière.
- Et tu me soutiens parfaitement, mon frère.
La rose remarqua rapidement que le mage ne l’écoutait plus, plongé qu’il était dans ses pensées. Elle attendit donc patiemment qu’il finisse de réfléchir malgré son impatience de savoir ce qu’il avait en tête. Et ce qu’il lui révéla ne lui plut guère. Son visage afficha à nouveau une moue peu commode. La princesse détestait l’idée qu’ils se séparent maintenant alors que l’ennemi rôdait probablement encore dans le château. Elle n’avait pas peur de ne pas pouvoir se défendre, mais ils seraient quand même plus puissants ensemble. Et même si elle n’avait pas peur, la présence de son frère était toujours quelque chose de réconfortant et rassurant.
Cependant, la rose ne pouvait le suivre, elle devait aller guider leur armée qui avait besoin de suivre les ordres de l’un de ses supérieurs. Elle, en l’occurrence. Mais laisser Joan lui était insupportable. La rose ferma les yeux, réfléchissant à toute vitesse. Devait-elle choisir son cœur ou sa raison ? Difficile à dire. Mais comme bien souvent ce fut le premier qui prit le dessus.
- Attends, Joan. Je viens avec toi.
Elle leva une main pour l’empêcher de protester avant même qu’il le fasse. Elle savait qu’elle ne respectait pas le rôle qu’elle devait assumer en tant que princesse et fille unique du roi, mais elle ne pouvait faire autrement. Depuis toujours, Kazuko n’était pas du genre à se plier aux règles et aux ordres comme une simple marionnette qui doit obéir à son créateur. Son cœur la guidait sans cesse et c’était pour ça qu’elle était elle-même avant d’être une princesse. Et suivre son cœur ne l’avait jamais déçu jusqu’à maintenant.
- Je sais ce que tu vas dire. Mais c’est inutile, j’ai pris ma décision. J’ai confiance en nos soldats, ils sauront se débrouiller même sans commandant. Du moins, jusqu’à mon retour. Et de toute manière je ne pourrais me concentrer si je suis inquiet pour Père et toi. C’est plus sûr de s’assurer qu’il va bien rapidement avant de retourner sur le champ de bataille. Je ne laisserai tomber ni ma famille, ni mon peuple.
Dans le regard de la rose brillait une résolution qui lui était propre. Personne ne pouvait avoir une telle détermination, une telle confiance. Kazuko n’était pas de sang royal pour rien et cela se voyait plus que jamais. Elle attrapa la main de son frère et dit doucement, mais avec fermeté.
- Allons-y. Plus vite on aura vérifié que Père va bien et plus vite on pourra retourner sur le champ de bataille.
Et elle commença à s’éloigne d’une allure impériale qui ne pouvait faire douter personne sur son rang. Juste avant de disparaître à l’angle d’un couloir cependant, elle s’arrêta et sans se retourner soupira.
- Tu aurais mieux fait de rester inconscient...
Le soldat qu’elle avait assommé quelques minutes plus tôt s’était redressé et bien que chancelant il se précipita vers Joan en brandissant son arme. Mais ni l’agresseur ni l’agressé n’eurent le temps de faire quoique ce soit. Kazuko tendit sa main et le soldat fut violemment repoussé en arrière, cognant une nouvelle fois le mur. Mais cette fois rien ni personne ne l’avait touché comme si une force invisible s’était chargée de le repousser, ce qui était probablement le cas. Personne ne connaissait vraiment les capacités des elfes, après tout. L’homme ne se relèverait sans doute pas cette fois vu le sang qui s’écoulait de sa tête...
Le regard de Kazuko exprimait autant de tristesse que de colère et d’agacement. Elle détestait tuer, mais elle supportait encore moins qu’on s’en prenne à ses proches. Se détournant du cadavre, elle reprit sa marche sans un mot, le visage sombre. Cette guerre maculait ses mains de sang et rien n’était pire pour la princesse qui en dehors des conflits était la plus pacifique des elfes.
(c) Tsubaki |
| | | John Doe Brasier à la rescousse ! Messages : 556 Pokédollards : 79 Date d'inscription : 10/10/2015 Je suis (Inrp) : Asexuel et libre Je ressemble à : Yami Bakura - Yu-Gi-Oh Double compte : Doppo Hanma / Fumio K. Takaba / ???? PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Bouclier ♦ Oeil Miracle ♦ Psyko ♦ Frappe PsyRace Pokemon/ Métier: Mewtwo / Sans JobTeam/Dresseur/Equipe: Actuellement capturé | Sujet: Re: Hold The Door Lun 12 Déc - 12:03 | | Hold The Door feat. Princesse Kazuko - Je reviendrai au plus vite, je te le promets
Avec ces paroles qui n'avaient que pour but d'adoucir le moment, Joan s’apprêta à quitter sa princesse le cœur lourd. Vivre sous le même toit qu'elle lui suffisait amplement, alors pourquoi la séparation était aussi difficile ? En temps de guerre, que l'on soit faible ou tout-puissant, n'importe qui souhaitera se tenir auprès de celles et ceux qui lui sont chers. Chacun possède ses raisons, mais tout le monde possède cette crainte, cette voix intérieur qui ne cesse de répéter "Et si un malheur arrive à cette personne et que tu ne puisses pas la protéger ?".
Adopté, le sorcier portait un attachement plus que fort pour ceux qui l'ont recueilli. Joan ne se souvenait pas de son passé avant d'avoir été recueilli par la famille royale. Tout son monde révolutionnait autour du Roi et de la Princesse, et ces deux personnes devaient se tenir à des lieux totalement opposés. En tant que fils et serviteur de la couronne, Joan se devait d'aller rejoindre son souverain père. Lui tourner le dos serait une ignoble infamie après tout ce qu'il aura pu faire pour le jeune homme. Mais en tant que frère et protecteur des habitants, sa place se trouvait aux côtés de l'héritière et de soldats prêts à défendre les terres du Kanton. Un choix se devait d'être fait, un choix difficile qui demande de lourds sacrifices.
- Attends, Joan. Je viens avec toi.
Ces paroles eurent pour effet de le figer sur place. Tiraillé entre une immense joie et un profond sens du devoir, le garçon ne savait pas quoi répondre. Une part aurait voulu la prendre dans ses bras, la protéger avec un sort de bouclier et de l'emmener aussitôt vers la chambre royale, cependant il ne le pouvait pas. Ce sentiment égoïste coutera la vie à de nombreux innocents qui n'auront pas la puissance elfique pour les soutenir.
En se retournant, le mage était résolu à défendre sa raison au prix de son cœur. Il ne faisait que ce qu'il avait à faire, car telle est la raison de sa naissance. Joan avait toujours vu les choses sous cet angle de toute manière. Sa vie il la devait à la couronne, toutes ses actions ne sont donc qu'un moyen de payer cette dette, quitte à se placer en tant qu'outil envers tous ceux qui l'auront accueilli à bras ouverts. Sans ça, ils pourraient très bien le remplacer par quelqu'un de plus utile et compétent.
Malgré tout, l'adopté ne put prononcer le moindre mot. La rose avait en effet fait signe de se taire, refusant d'entendre tout refus face à sa volonté. L'expression de surprise s'estompa alors du visage masculin, retrouvant une neutralité bien trop souvent présente chez lui. Être à l'écoute était l'un des points forts du jeune homme, donc malgré tout ce qu'il avait à dire il conserva simplement le silence face à sa grande sœur.
- Je sais ce que tu vas dire. Mais c’est inutile, j’ai pris ma décision. J’ai confiance en nos soldats, ils sauront se débrouiller même sans commandant. Du moins, jusqu’à mon retour. Et de toute manière je ne pourrais me concentrer si je suis inquiet pour Père et toi. C’est plus sûr de s’assurer qu’il va bien rapidement avant de retourner sur le champ de bataille. Je ne laisserai tomber ni ma famille, ni mon peuple.
Et là, quelque chose frappa le sorcier de plein fouet. La détermination qui se tenait en face n'avait rien d'enfantine ou de capricieuse, même dans son égoïsme elle restait une battante. Ce qui mit à mal les sentiments internes de Joan, déjà en constante bataille au fond de ses entrailles. L'intervention de la princesse fit grandement pencher la balance en faveur de l'amour fraternel, éclipsant presque les nombreuses vies se tenant sur l'autre plateau. C'était mal, ignoble et complètement amoral de sacrifier autant de monde pour quelques minutes hors de la solitude. Joan le savait.
Le contact de sa main acheva le peu de raison qui lui restait. Ce fût ce rapprochement qui rappela à lui ce sentiment de paix lorsque sa sœur se trouvait à ses côtés. Sans elle, le mage n'était que la moitié de lui-même. Sans elle, il n'était plus qu'un outil dépendant de la volonté des autres. Sa magie, son savoir, sa puissance, toutes ces choses furent peaufinées dans l'objectif de servir la princesse du mieux que possible. alors que pouvait faire l’albâtre devant une demande aussi pure ? Il se doit d'avoir plus confiance aux chevaliers qui servent la couronne, c'était le seul moyen de se rassurer un peu concernant son égoïsme...
- Allons-y. Plus vite on aura vérifié que Père va bien et plus vite on pourra retourner sur le champ de bataille. - D'accord... Mais on ne traine pas.
Facile à dire. Dans d'autres circonstances, le petit frère aurait joué sur le trajet. Il aurait pris tout un tas de déviations uniquement pour passer plus de temps à deux, profitant ainsi de quelques minutes de plus avec la seule compagne qui vaille la peine en ce monde. Au lieu d'une marche sympathique, ils se devaient de traverser tout le château au pas de course, pour le bien de Père et de ceux qui se battent au dehors.
L'urgence était telle que le sorcier ne jugea même pas la peine d'avertir concernant le malfrat qui avait osé s'en prendre à la princesse. C'était sa chance, il pouvait fuir pendant qu'il le pouvait encore. Sauf que la rose n'était pas aussi clémente, si on peut qualifier l'acte du mage ainsi.
- Tu aurais mieux fait de rester inconscient...
Elle fût la plus rapide à agir. Face à l'attaque irréfléchie de ce pauvre homme, un simple sort de bouclier aurait suffit à le tenir en respect. Au lieu de cela, il fut de nouveau balancé contre le mur le plus proche, et avec force ! Peut-être que cet attaquant venait de trouver la mort, mais Joan n'en avait que faire. Tout ce qu'il vit dans ce geste lui procura soulagement. Kazuko était forte, très forte, et elle n'hésitait jamais quand la situation concernant sa famille. Notre homme tira un petit sourire dès plus discrets tandis qu'il se tourna de nouveau vers la princesse. En tant que frère, il se devait certes protéger sa sœur, mais les grandes se devaient aussi de protéger les petits n'est-ce pas ?
Cela dit, durant la minute passée à arpenter les longs couloirs de la demeure, le sorcier ne pouvait penser à rien d'autre qu'à l'état de santé du roi. Seul, sa tête aurait été envahie de peur, de haine et de toute la noirceur dont il était capable. Ce n'était que la présence à ses côtés qui arrivait à le garder du bon côté, celui de l'espoir.
- J'espère que personne n'ait attaqué Père.
Arrivés devant la porte menant à la chambre royale, il se rassura rapidement. L'entrée n'avait l'air ni attaqué, ni forcé. Son "Œil Miracle" ne pouvait percevoir ceux qui n'étaient pas marqués, donc impossible de l'utiliser pour connaître la position des ennemis, mais si la porte était encore gardée alors...
- ... Attends
Quelque chose ne collait pas. Tous ceux habilités à se battre doivent participer à l'effort de guerre, c'est un fait qui explique le peu de vie à l'intérieur du château. Néanmoins, les gardes chargés de surveiller Père n'étaient pas tenus par cette obligation. Joan lui-même leur avait ordonné de ne jamais quitter l'endroit en temps de crise, alors pourquoi n'y avait-il personne ? S'il y avait eu une attaque et qu'ils avaient failli à leur tâche, alors les deux talentueux auraient dû apercevoir deux cadavres. Or il n'en est rien. Auraient-ils fui ?! Dans un moment pareil, la lâcheté ne devrait pas être permise.
Inquiet devant cette anomalie, Joan ne put rester à sa place et ouvrit les portes aussi vite qu'il le put, espérant qu'il ne verrait que son bon vieux père allongé et étonné qu'on vienne le déranger si vivement.
- Vous ici ? Mais que se passe-t-il donc ?
Le soulagement de voir Père en vie gagna le fils tellement rapidement qu'il en perdit toute méfiance, s'agenouillant promptement auprès du Roi en signe de respect. Joan était présent en tant que sorcier, et malgré son adoption il se devait de montrer son respect envers la couronne devant la princesse. Peut-être qu'elle jugera cela inutile de se comporter ainsi en privé, mais les habitudes ont la vie dure.
- Vous pouvez m'expliquer ce qui se passe ? Pourquoi êtes-vous ici au lieu de prêter main forte à nos soldats ?
Quelque chose sembla étrange à l'instant. Joan tira une légère mine dépitée devant la remarque de son roi, conscient qu'il n'était pas dans le droit chemin. La raison de sa présence ne se résumait qu'à une envie simplette, guidée par un amour familial bien plus fort que celle pour sa région. Il s'agissait là d'une faute grave, l'albâtre le savait, et c'est pour cela qu'il préféra laisser la princesse s'exprimer pour lui.
Toujours le genou à terre, il remarqua cependant quelques tâches rouges sur la broderie au sol... Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. |
| | | Invité | Sujet: Re: Hold The Door Sam 8 Juil - 14:08 | | Hold The Door Kazuko savait bien que ce n’était pas raisonnable de sa part. Dans ce genre de situations, elle était censée laisser son cœur de côté pour faire son devoir. Mais voilà, elle en était incapable. C’était justement parce qu’elle était elle-même qu’on la respectait et l’appréciait tant. Et elle s’était toujours promise de ne pas jouer un rôle qui n’était pas le sien. En ce moment, et bien que ce soit peut-être égoïste, la princesse ne désirait qu’une chose. Rester avec sa famille, s’assurer qu’ils allaient bien, qu’ils iraient bien. Et c’était aussi ça être une souveraine digne de ce nom. Faire confiance à ses soldats, à son peuple pour tenir bon au lieu de toujours les couver. Ses hommes savaient se battre et prendre des décisions par eux-mêmes. Ils n’étaient pas de simples marionnettes qui attendaient les ordres de leurs supérieurs sans jamais savoir quoi faire par eux-mêmes.
Bon, c’était peut-être plus une excuse qu’autre chose, mais elle n’y pouvait rien. Elle était comme ça et personne ne la changerait. Pour le meilleur comme pour le pire. Mais de toute manière, quoiqu’il arriverait suite à sa décision, elle assumerait. Elle assumait toujours car c’était ça être une femme, une princesse forte. Et Kazuko en était une assurément. Ah ça non, elle n’était pas du genre à rester en arrière pendant que les hommes se battaient. Rien que d’y penser, elle grimaçait. Pour la princesse, les différences entre les deux sexes n’étaient que physiques. Les filles pouvaient être aussi fortes, courageuses, compétentes que les hommes si on leur en donnait les moyens. Et avec ses pouvoirs, elle les avait assurément.
Elle en fit la démonstration en battant une nouvelle fois le soldat envahisseur. Ce n’était pas le moment de l’énerver, désolé. Elle avait beau être dotée de compassion et de douceur la plupart du temps, quand on menaçait ce qui lui était cher, elle ne répondait plus de rien. Et infiltrer son château était la meilleure façon de s’attirer sa magie. Tout comme s’en prendre à sa famille si chère à son cœur. Sur le chemin vers la chambre du Roi un mauvais pressentiment la saisit soudain. Son cœur se serra tandis qu’un frisson la parcourrait. La rose avait toujours pris ses pressentiments au sérieux car ils se réalisaient la plupart du temps. Pour le meilleur comme pour le pire. Elle accéléra donc l’allure en s’efforçant de ne pas imaginer le pire. Que deviendrait-elle si son père mourrait ? Elle préférait ne pas y songer et serra davantage la main de Joan dans la sienne pour se rassurer.
Elle n’eut pas le courage de lui répondre alors qu’il reprenait la parole. Elle aussi espérait. De tout son cœur et toute son âme. Ceux qui touchaient à son unique parent encore en vie le paieraient très cher... Mais avec un peu de chance, ils arriveraient à temps. Sa main broya celle de son frère adoptif tant la peur était forte bien qu’elle s’efforçait de ne pas la laisser l’envahir. Ce qui n’était pas facile quand elle se rendit compte à son tour, peu après le mage, que quelque chose clochait effectivement. Ses sourcils se froncèrent légèrement alors que l’envie de retrouver ceux qui avaient abandonné son père dans de telles circonstances apparaissait dans son esprit. Elle était toujours clémente avec ses sujets, mais elle ne pouvait pas non plus pardonner ce genre de choses.
La princesse laissa donc son frère ouvrir les portes, trop occupée à penser pour réagir aussi vite que lui. Un nouveau frisson l’envahit et elle prit une profonde inspiration pour se calmer. Du calme. Elle devait se tenir, tenir son rang. Aussi, entra-t-elle à la suite de son frère en restant bien droite. Sa longue chevelure flottait dans son dos, parcourue par sa douce et puissante magie. Son regard tout aussi doux et fort à la fois se posa sur son père et le soulagement l’envahit à son tour. Elle resta immobile quelques secondes avant de s’approcher un peu, un sourire encore un peu crispé aux lèvres.
- Heureuse de vous voir indemne, père.
Le reproche pourtant dissimulé parvint parfaitement à ses oreilles elfiques, néanmoins elle ne broncha pas. Elle n’avait rien à se reprocher et elle n’était pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Si le Roi estimait qu’ils devaient être punis, soit elle accepterait la punition sans protester. Elle n’était plus une gamine capricieuse et elle ne l’avait jamais été en réalité.
- Toutes mes excuses, père. Mais nous étions inquiets. Voyez-vous...
La rose ne termina pas sa phrase. Elle aussi venait d’apercevoir les tâches rouges. De sang ? Son regard bleuté parcourut toute la salle du regard en quatrième vitesse, mais avec discrétion, cherchant à en trouver la source ou une quelconque anomalie dans la pièce. Légèrement tendue à présent, elle ne laissa pourtant rien paraître, mais se rapprocha subtilement de Joan. Son mauvais pressentiment restait dans un coin de son esprit et sa vigilance n’en était que renforcée. Que se passait-il ici ? Ou plutôt que s’était-il passé ? Elle avait beau cherché, elle ne trouvait pas. Pourtant, le énième frisson dans son dos lui confirma que quelque chose clochait.
- Dites-moi, Père. Vous êtes sûr que tout va bien ?
Son ton se voulait léger, mais son corps était crispé et son regard un peu plus froid. Elle ignorait ce qui se passait, mais elle n’aimait vraiment pas ça. Avait-elle droit à une trahison, un imposteur, quelque chose d’autre ? Que se passait-il à la fin ?! La seule chose qui l’empêchait de paniquer c’était qu’elle n’avait aucune preuve que ce n’était pas son père ou qu’il était mort. Ainsi que la présence de Joan à ses côtés. Les enfants royaux savaient se défendre en cas de besoin, surtout quand ils étaient ensemble. (c) Tsubaki- HRP:
Vraiment désolée pour le retard... C'est impardonnable >w< gros soucis d'inspiration et de motivation sur PR et l'écriture en général pendant tous ces mois, mais maintenant ça va beaucoup mieux donc un retard aussi conséquent ne devrait plus arriver. J'espère que le rp en lui-même te plaira :3
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| | | John Doe Brasier à la rescousse ! Messages : 556 Pokédollards : 79 Date d'inscription : 10/10/2015 Je suis (Inrp) : Asexuel et libre Je ressemble à : Yami Bakura - Yu-Gi-Oh Double compte : Doppo Hanma / Fumio K. Takaba / ???? PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Bouclier ♦ Oeil Miracle ♦ Psyko ♦ Frappe PsyRace Pokemon/ Métier: Mewtwo / Sans JobTeam/Dresseur/Equipe: Actuellement capturé | Sujet: Re: Hold The Door Sam 29 Juil - 20:16 | | Hold The Door feat. Princesse Kazuko - Je reviendrai au plus vite, je te le promets
- Vous pouvez m'expliquer ce qui se passe ? Pourquoi êtes-vous ici au lieu de prêter main forte à nos soldats ?
Il est certain qu'en ce moment, le roi était tout sauf heureux. Sa colère était visible sur l'intégralité de son visage, mais Joan ne pouvait le voir à cause de sa posture actuelle. Courbé en avant, le genou à terre, son bâton toujours en main et couché au sol, le mage n'était pas en position de force pour faire quoi que ce soit. Pourtant ses désirs lui ordonnaient de se lever et de demander ce qui s'est passé entre ces murs. Pourquoi ces tâches de sang sur le sol ? Pourquoi les gardes ont-il abandonné leur poste ? Pourquoi Père se retrouvait seul ? Si personne ne se souciait du bon état de Père, alors le royaume tout entier ne mérite que de tomber face aux assauts de Joto.
- Toutes mes excuses, père. Mais nous étions inquiets. Voyez-vous...
Kazuko avait-elle aussi remarqué le sang ? Espérons-le, car elle était la seule capable de discuter librement avec le Roi actuellement. Le mage avait beau être considéré comme le fils de la famille royale, son sang restait impur et il devait donc se plier face aux rangs des deux personnes présentes à ses côtés. Actuellement, Joan ne valait pas plus qu'un soldat, et ce dernier l'acceptait habituellement sans broncher. Sauf qu'actuellement il ne désirait rien de plus que de balayer les conventions sociales afin d'apaiser ses craintes. Si l'ennemi avait osé s'en prendre à sa famille, le sorcier saura rendre les coups au centuple, et si jamais l'absence des gardes de Kanton était la cause de cette infiltration, alors le pays tout entier paiera pour cette faute.
- Dites-moi, Père. Vous êtes sûr que tout va bien ?
Jamais il ne fut aussi éprouvant de rester prosterné devant la couronne. La princesse possédait cette chance que de pouvoir se tenir en égale face au roi dans les moments difficiles, elle pouvait donc se montrer honnête avec ce qu'elle ressentait. Joan par contre bouillait de colère. Il s'imaginait déjà comment il allait retourner chaque pierre du château afin de débusquer les traitres, quel sort il allait utiliser afin de les punir, quel plaisir il en tirera en entendant leurs cris d'agonie, leurs suppliques face au châtiment qu'ils ont mérité... Un sourire carnassier se dessinait alors en secret sur le visage de l'orphelin, profitant du moment pour se délecter en avance du courroux qu'il allait appliquer.
Personne ne touche à Père...
- Que se passe-t-il Kazuko ? Pourquoi cette question maintenant ? Alors que nous sommes en guerre, tu ne trouves rien de mieux à me dire ?!
Dans l'impossibilité toujours d'observer le visage de Père, seule sa voix rauque et rongée par la maladie permettait d'indiquer le degré de déception qu'il portait en cet instant. Déception, mais aussi une grande colère, et cela pouvait être assez explicable par le fait que les trois figures les plus importantes du pays sont réunis dans la même chambre au lieu de se tenir en tant que guide pour les troupes au dehors. L'un était dans l'incapacité physique pour remplir cette fonction, mais les deux plus jeunes n'avaient aucune excuse pour ne pas l'être.
Tout reposait sur les épaules de la princesse. Sur un simple mot, tout pourrait bien basculer sans possibilité de retour en arrière. Mais Père est un homme bon, indulgent et soucieux envers ses enfants... Non ? Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. - HRP:
tu n'as pas à t'en faire, ta réponse était sympa à lire et l'important reste que ça avance, peu importe le temps pris pour x3 Par contre je passe en réponses courtes vu le moment choisi, donc désolé si ma réponse manque de "mouvement" D= Bon aussi ça fait super longtemps que j'ai pas touché à ce RP donc j'ai un brin perdu les pistes que je voulais créer *sort* mais c'est pas grave j'en retrouve déjà >w<
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