Sujet: Re: Will You Be My Downfall ? Dim 9 Sep - 1:07
Will you be my downfall ?
Feat. Desmond
La tête apposée contre tes mains, tu le regardais, de ton air fier et arrogant. Je ne sais pas ce qui agace le plus chez toi Azael, est-ce le fait que tu sois une divinité, et qu'en plus de l'immortalité, tu te targue d'avoir tellement de pouvoir ? Ou est-ce le fait que tu sois toujours au courant d'un tas de chose ? Et qu'il te plais de t'en servir comme bon te semble qui plus est. Certainement un peu des deux. Toujours est-il que ce brin d'information sur la vie familiale de ton ancien élève, mais également patient, ne t'avait jamais paru particulièrement amusant à sortir. Du moins pas plus que ça. Tu l'avais oublié, mettant ça de côté, dans un coin de ton esprit. Jusqu'à ce que le concerné te tende alors une occasion en or pour lui dire la vérité. Quelque chose que sa mère et même son « père » se sont bien gardé de lui dire. Quelque chose qui aurait certainement pu rester n parfait petit secret, comme Dialga l'aurait voulu. Mais il faut avouer. C'est plus à lui que tu voulais porter préjudice. Si tu pouvais retourner alors Desmond contre ce dernier, il va sans l'ombre d'un doute être un poids non négligeable en ta faveur la prochaine fois que tu croiseras la route de ce « frère ». Et puis, ça lui apprendra à toujours juger autrui en pensant faire que des bons choix. La preuve, il était au final aussi pitoyable que les mortels qu'il côtoyait.
Un brin amusé, tu n'as rien dit devant l'air littéralement abasourdit de Desmond. Il n'y avait rien à ajouter là tout de suite, il serait bien assez intelligent pour recoller tous les morceaux de ce puzzle assez grotesque. Alors un sourire en coin, tu l'as regardé, malgré ton amusement, il devait te connaître bien assez pour y desceller alors le sérieux dans ton regard. Tu as un sens de l'humour bien à toi oui, mais cela ne veut pas dire que tu ment. Tu préfères de toute façon appuyer où ça fait mal avec la vérité, c'est bien plus efficace. Tous le monde le sait. Ou presque.
« Hmph.
Un sursaut de ricanement t'as échappé quand il te repose la question. Il avait compris. Il comprenait tout. Qui était son fameux père. Pourquoi il n'était pas mort. Mais également, que cela voulait dire une chose. Il est impensable qu'Armitage soit son père. Il n'a fait que prendre ce rôle, un rôle qui à tes yeux te emble bien stupide, mais ça, ce sont là des lubies de certains légendaires. Tu le suivais du regard, passant de l'incompréhension, à l'hilarité devant la situation, l’incompréhension et enfin terminé par la colère. Durant un instant tu as cru alors revoir dans les yeux de Desmond le petit garçon qu'il était. Le gamin colérique. Du moins, jusqu'à ce que tu ne poses ton regard celui et que cela ne le calme. Mais cette fois-ci, il employa alors un de tes conseils pour retrouver un semblant de calme, alors qu'il s'était déjà amoché le crâne contre le mur de la cellule.
Tu as soupiré, et tu t'es levé. Certainement parce qu'il était bien trop occupé à répéter cette phrase que tu lui avais implanté dans l'esprit, mais aussi parce qu'il est dans tes habitudes de te déplacer en silence, tu t'es retrouvé derrière lui, et ta main s'est posé avec force et surprise sur son épaule.
« Allons mon garçon. C'est que je vais me sentir vieux à te voir retourner en enfance ainsi.
En réalité, cette façon étrange que tu avais de l'interpeller était une invitation pour se retourner, et pouvoir alors admirer les traits de son visages déformés par une mélange de tristesse et de colère. Comme s'il ne savait s'il devait être triste d'apprendre qu'on lui avait mentit, ou en vouloir aux concernés.
« Que c'est triste. Tout ce que tu pensais être vrai s'avère n'être qu'un tissus de mensonge. Parce qu'un légendaire n'a rien trouvé de mieux que de jouer aux pseudo humain. Toi autant que ta mère vous êtes bien fait berner.
S'il aurait été facile d'accuser la mère, tu préféras dans un premier temps la placer en potentielle victime, pour mieux avoir d'emprise sur le jeune homme quand tu parlais. Il est bien plus aisé de commencer par attiser un rejet pour son paternel légendaire après tout. Un sourire en coin, mais ce dernier était certainement propre à ta folie, cette folie que tu le fond tu ne cachais que peu, et qu'il connaissait parfaitement, ayant apprit depuis à jongler avec cette dernière.
« Aurais-tu besoin d'une nouvelle séance ? Pour toi, elle sera gratuite Desmond.
Ce sourire était faux, mais c'était le sourire de Giratina. C'est le sourire d'une homme, ou d'une créature vivant de manière indéfini, et qui ne s'est jamais caché de ce qu'il était. Crachant des vérité parfois dure à avaler, mais ne mentant que rarement pour manipuler les autres. S'il était légitime pour Desmond de te craindre, ou d'éventuellement te détester, il ne pouvait te reprocher de ne jamais avoir été clairement transparent sur ta façon d'être. Car au fond, si le sort de Desmond était si peu intéressant à tes yeux, tu ne serais pas présent, et te serais contenté de le laisser croupir en cellule sans plus de cérémonie. Et certainement ne lui aurais-tu jamais dit la vérité. Mais pas de chance, l'entité du chaos est visiblement collé dans son ombre. Lui donnant l'avantage d'avoir un argument de poids pouvant se trouver derrière lui, mais subir également ton caractère.. hum disons. Difficile.
Messages : 165 Pokédollards : 68 Date d'inscription : 23/11/2017 Age : 32 Localisation : Unys Je suis (Inrp) : Pansexuel et célibataire Je ressemble à : Izuku Midoriya (My Hero Academia) Double compte : Armitage D. Zeituhr, Arthur A. "Kane" Makanui
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Sujet: Re: Will You Be My Downfall ? Ven 14 Sep - 12:54
Comment avait il pu ? Comment avait il pu le tromper pendant tant d'années ? Desmond se rappelait du sourire aimant de son père, toujours calme, toujours diplomate, de son ton posé et de sa voix grave quand il lui lisait des histoires le soir. Comment avait il pu mentir à ce point à lui et à sa mère ? Cette façade du bon père de famille un peu malade... est-ce que c'était un mensonge ça aussi ? Pourtant Desmond se rappelait, il se rappelait de ces nuits où il était réveillé par les bras de son père qui le serrait avec la force du désespoir, de ses larmes qui coulaient sur ses joues ridées. Ça ne pouvait pas être du faux, n'est-ce pas ? Peut être le vivait il mal..? Peut être avait il vraiment des sentiments pour cette famille qui... Non, ça n'avait aucun sens. Si ils les aimaient vraiment, il n'aurait pas laissé Desmond dans la fange et sa mère seule dans le désarroi le plus total. Il aurait avoué sa nature et serait venu au secours de son fils. Non, c'était un égoïste et une crevure, une raclure sans aucun respect pour ceux qu'ils considéraient sans doute comme de simples mortels. Il s'était bien foutu de leur gueule pendant toutes ces années. La haine avait envahi le cœur de Desmond, le tordant dans tous les sens comme un mal impossible à retirer, comme un cancer impossible à soigner et ce depuis des années. La haine envers les autres, ceux qui ne faisaient pas parti de son cercle restreint au départ mais à présent il sentait toute sa haine se condenser en un point. Parce qu'il l'avait aimé comme un père, il était dans le désarroi le plus total, ne sachant que penser ou que faire si ce n'est le haïr de cette rage profonde qui bouillait dans son cœur. Est-ce que sa mère était au courant ? Non, sans doute pas et pourtant... Il faudrait bien la confronter un jour sur le sujet. Bon sang ! Pourquoi ?!
Alors qu'il essayait de se concentrer pour calmer son âme, les yeux fermés fortement et les lèvres pincées, le front toujours posé sur le mur glacial, il sentit brusquement une main s'abattre sur son épaule et sursauta mais refusa de se retourner, comme persuadé qu'il pouvait encore y arriver, qu'il lui fallait juste quelques secondes de plus pour reprendre son masque de bienséance et d'assurance. Il ne pouvait pas le voir, sans. Il fallait qu'il soit sans arrêt au meilleur de sa forme, c'était ainsi. Car sinon, cela prouverait sa faiblesse.
- Allons mon garçon. C'est que je vais me sentir vieux à te voir retourner en enfance ainsi.
Les yeux rubis du Desséliande se rouvrirent avec une expression d'intense désarroi, de désespoir même presque alors qu'il réalisait par les mots d'Azael qu'il ne pourrai pas garder bonne figure devant lui et que même en un sens, cela était parfaitement inutile. Celui qui voulait toujours être fort et ampli d'impudence tourna son regard vers le Giratina, un regard ampli d'une détresse profonde à la fois mêlé à une certaine surprise face au comportement de l'ancien psychiatre. Il voulait lui demander le sens de tout cela, le sens même de sa phrase sur son retour à l'enfance. Que voulait il dire ? Desmond n'y comprenais plus rien. Sans qu'il puisse le contrôler, il sentit son corps frissonner par à coup, comme en proie à un froid terrible.
- Que c'est triste. Tout ce que tu pensais être vrai s'avère n'être qu'un tissus de mensonge. Parce qu'un légendaire n'a rien trouvé de mieux que de jouer aux pseudo humain. Toi autant que ta mère vous êtes bien fait berner. - P-Pourquoi..? réussit à laisser s'échapper Desmond de sa gorge nouée. Il cherchait des réponses dans le regard de son vis-à-vis, accroché comme un naufragé à une bouée instable, comme un drogué en manque. Mais il savait qu'il ne pourrait avoir les réponses qu'il attendait. Il avait perdu toute son assurance et avait à présent retrouvé les expressions qu'Azael avait du voir si souvent quand il était enfant. Une innocence qu'il ne laissait que rarement voir. Non, il ne pouvait en vouloir à Azael. Il n'avait fait que dire la vérité. Certes, il aurait pu en parler bien plus tôt mais... le légendaire avait toujours eu quelques difficultés à garder une certaine... concentration ? Je ne sais si le mot est juste mais disons qu'il a toujours tendance à ne retenir que ce qui l'arrange.
- Aurais-tu besoin d'une nouvelle séance ? Pour toi, elle sera gratuite Desmond. - Non, je... commença Desmond, hésitant et le regard perdu vers le sol. Il ne savait plus quoi penser, il avait l'impression que son cerveau allait exploser. Et d'ailleurs, il sentit une pique de douleur lui traverser le crâne, le faisant grimacer et gémir de douleur en s'appuyant sur le Giratina par réflexe. A nouveau les paroles de ce dernier faisait resurgir des bribes de souvenir, des souvenirs dont il ne voulait pas se rappeler. Une pièce, un bureau sobre et glacial, sa mère qui signait un papier en retenant difficilement ses larmes et puis le sourire d'Azael et des hommes en blanc qui l'emmenait. Bon sang. Qu'est-ce que c'était ?
- Azael... balbutia Desmond en continuant de gémir à cause de la douleur que ces images lui provoquait. Je... Pourquoi tu... Qu'est-ce que c'était que ce papier que tu as... fait signer à ma mère..?
Mais la douleur redoubla d'intensité et Desmond ne put retenir un cri de douleur en se laissant tomber au sol, se tenant la tête comme si elle allait exploser. Comment se faisait il que cela lui procure une telle douleur ? Et comment se faisait il qu'il avait autant de souvenirs enfouis comme ça ? Il avait essayé de retarder l'échéance mais il semblait qu'à chaque fois qu'il se retrouvait en situation difficile et en présence d'Azael, ces souvenirs ne fassent que rejaillir avec force, comme essayant de s'échapper par tous les moyens. Il pensait ne pas vouloir se souvenir mais... était ce vrai ? Plus il essayait de les retenir, plus ces souvenirs forçaient le passage avec violence.
- Pourquoi..? Pourquoi j'ai été... interné..? C'est... Je ne comprends pas... Qu'est-ce que j'ai fait..? Qu'est-ce que tu m'as fait pour que j'oublie tout..?! s'exclama-t-il dans un élan de désespoir.
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Will You Be My Downfall ? Mar 9 Oct - 19:01
Will you be my downfall ?
Feat. Desmond
Tu as toujours été quelqu'un d'assez difficile à cerner. On ne sait jamais ce qui se passe dans ta tête, et ce que tu comptes faire. Mais en réalité, je ne suis pas certain que tu sois toujours capable de te suivre toi même. En proie à tes idées, elles te guident de façon plus au moins aléatoire dans le monde qui t’entoure. Te faisant alors rencontrer des mortels. Souvent, ils ne restent pas autours de toi. L'aura néfaste que tu dégages naturellement à tendance a rebuter assez facilement les plus faibles d'entre eux. Les autres, préfèrent simplement ne pas avoir affaire avec toi. Ceux qui s'entichent alors de ta personne, qu'importe la raison, par intérêt, par affection, curiosité, ou pseudo obligation, ou que sais-je encore. Leur fin se voit rapidement funeste. Que cela soit par ta main, ou poussé par tes douces paroles. Tu as toujours aimé susurrer alors des idées aux oreilles des mortelles. Leur donner des indications, des idées. Les remarier parfois comme bon te semble, les influencer tout simplement. Desmond était une de ces personnes. Mais ce que ce dernier ignorait encore, c'est qu'il l'était depuis bien plus longtemps qu'il ne l'imaginait. Ce qui était en soit un exploit. Devant le désespoir du jeune homme devant toi, tu as sur l'instant.. simplement levé les yeux au plafond. Comme pour réfléchir. À une question qui t'étais soudainement paru intéressante : Quel était le mortel que tu avais le plus souvent croisé durant ta vie ? Ah. Il y avait ce garçon, quand tu étais étudiant, qui a finit par périr de ta main... Mais cela n'a pas duré plus que quelques années tout au plus. Peut être cinq. Quelque chose de ce genre. Oui. Tu en étais certain, Desmond semblait pour l'instant posséder cet étrange et triste record.
Ton attention s'est reporté sur lui. Tu as eu un sourire en coin. Durant cet instant, tu avais l'impression de revoir ce petit garçon à la tignasse verte. Quand son regard haineux pour toi s'est transformé en crainte, pour muer finalement en une forme de respect forcé. Le changement que tu avais effectué chez lui, le canalisant, l'influençant sur le jeune homme qu'il était devenu. En y repensant. Desmond avait subit le même sort que Yameron, le Yveltal Shiny. Bien trop bruyant et du genre à agir à tout va sans réfléchir, ces derniers se sont vu sur le champ calmé par ton manque de patience légendaire sans mauvais jeu de mot.
Tu n'as même pas bougé d'un pouce quand il s'est appuyé sur toi, s'empêchant alors une chute potentielle sur le sol. Tu aurais certainement pu t'écarter, mais cela ne t'a même pas effleuré l'esprit. Tu l'as regardé juste se reprendre, du moins, assez pour te poser de nouvelles questions. Se souvenait-il de tout ça ? Pas encore. Bientôt.
D'un geste, tu as alors repoussé Desmond, l'obligeant du coup à s'asseoir sur le lit de cellule et lui éviter par la même occasion de devoir s'accrocher à toi comme une âme en peine pour ne pas finir par terre. Cette supériorité que te donnait cette position n'était pas sans rappeler quand il était petit, et que tu le surplombait de toute ta hauteur, avec ce regard doré, brillant, et o'combien terrifiant pour un môme. Pourtant. Desmond affichait vers toi de l'espoir, comme si tu étais la seule source à laquelle il pouvait se raccroché. Étrange.
« Te souviens-tu de cette phrase Desmond ?
De cette phrase que tu lui avais apprit. Qui était devenu un véritable symbole pour lui pour apprendre à se calmer. Ne l'avait-il pas réutilisé ? Et il ne se souvenait donc pas du reste ?
« Répète là.
Tu l'as ordonné. D'une voix froide, et pourtant dépourvu de méchanceté réelle. C'est plus.. ta neutralité naturelle qui en ressort. Attendant qu'il s'exécute, lui permettant peut-être de retrouver un semblant de calme, tu as repris.
« Cela ne te rappelle rien ? Tes colères incontrôlées. Ta pauvre mère ne savait plus comment se débrouiller. Elle n'eut d'autre choix que de se remettre entre des mains plus.. expertes.
Tu as haussé les épaules, ton sourire narquois sur le visage.
« Ça a marché. Très bien même. Mais peut-être un enfant n'est-il pas apte à me faire face sans en sortir indemne. Mais peut-être est-ce grâce à moi que tu n'es pas un pauvre idiot.
Peut-être qu'il est devenu plus fourbe à cause de toi. Peut-être. C'est ce que tu es, c'est ainsi que tu influences. Desmond t'est intéressant pour ce qu'il est devenu après tout, il est.. Amusant. De la même façon que l'on regarde une petite créature plus faible que soit grandir avec un certain intérêt.
« Je ne peux que te féliciter de te porter si bien. Tu n'imagines pas à quel point je suis.. fier de toi. » Toi fier ? « Mon petit Desmond. Tu n'as plus le moindre souvenir alors ? » Aucun ? Il a préféré oublié ? Avait-il si peur de toi ? Pourtant, quelque chose en était ressortit de ces séances. « Mais je peux t'assurer une chose. Jamais je ne t'ai mentis. Contrairement à d'autres.
Parce que tu n'en a pas l'intérêt. Tu peux omettre éventuellement. Mais tu n'es pas un menteur. C'est ce que tu as affirmé, lui attrapant le menton pour le faire relever vers toi.
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Sujet: Re: Will You Be My Downfall ? Ven 19 Oct - 17:33
Le jeune homme ne quittait plus son mentor des yeux, comme cherchant un réconfort chez lui. C'était très certainement absurde, car il était impossible pour Giratina, le dieu du chaos, d'être un réconfort pour qui que ce soit. Enfin, excepté si l'on était particulièrement timbré peut être. Était-ce le cas de Desmond ? Peut être. Il était certain qu'il n'avait jamais été du genre très serein et le temps chez Chronos n'avait clairement pas aidé. Mais à présent, alors que tous ce qu'il prenait pour acquis s'effondrait, il se montrait sous son jour le plus vulnérable. Il était rare en effet de voir Desmond dans un tel état de détresse, et très certainement qu'Azael était le seul à avoir vu ce visage là, ce vrai visage qu'il cachait constamment ces derniers temps pour ne pas paraître faible devant tout le monde. Mais Azael n'était pas "tout le monde" pour le Desséliande... même si à présent, il commençait à se demander d'où lui venait cette affection qu'il avait pour lui. Malgré tout, Azael se montrait plutôt patient à défaut d'être empli de compassion et de douceur. Il poussa Desmond pour que ce dernier s’assoit à nouveau sur le lit, la lumière derrière lui créant une ombre imposante qui recouvrait le corps de son ancien patient, et dessinait une sorte d'halo entourant la tête et les épaules du dieu du chaos.
- Te souviens-tu de cette phrase Desmond ? - ...Cette... phrase...? De quoi tu... balbutia Desmond, se tenant toujours la tête douloureusement. - Répète là. ordonna le légendaire d'une voix froide et autoritaire. - Tout est... éphémère. Le chaos est sur terre... murmura-t-il, un peu hésitant et les yeux dans le vague. - Cela ne te rappelle rien ? Tes colères incontrôlées. Ta pauvre mère ne savait plus comment se débrouiller. Elle n'eut d'autre choix que de se remettre entre des mains plus.. expertes.
Desmond releva son regard vers son mentor, semblant complètement perdu. A nouveau la douleur envahi son cerveau avec violence et il se prit la tête entre ses mains, se pliant en deux en geignant faiblement. Le regard fixé sur le sol de ciment brut, il serrait les dents pour ne pas crier, pour toujours garder cette apparence d'homme fort et prêt à tout encaisser. Et pourtant, il sentait bel et bien qu'il était en train de perdre pied, et que les larmes commençaient à monter à ses yeux. Pour tenter de les contenir, il fermait les paupières avec force. Mais quand il fermait les yeux, c'était des images qui apparaissaient : des souvenirs douloureux, des souvenirs d'isolement, de froid, et surtout l'aura de Giratina, plus terrifiante que jamais elle ne l'a été pour lui.
- Ça a marché. Très bien même. Mais peut-être un enfant n'est-il pas apte à me faire face sans en sortir indemne. Mais peut-être est-ce grâce à moi que tu n'es pas un pauvre idiot. - N-Non... Je ne veux pas savoir !!! Laisse moi tranquille !!!
Desmond paniquait, littéralement. Il n'arrivait plus à déméler le vrai du faux, tout se mélangeait dans sa tête. Car bien sûr, ce n'était pas des souvenirs exacts qui ressortaient, mais des souvenirs distordus par la terreur de son lui enfant.
- Je ne peux que te féliciter de te porter si bien. Tu n'imagines pas à quel point je suis.. fier de toi.
Il se calma, pendant quelques secondes, les mots d'Azael le firent relever la tête, des larmes coulant silencieusement sur ses joues pâlit par l'angoisse. Fier ? Il était fier... de lui ? Ces mots, Desmond en avait rêvé à une époque mais à présent, il ne savait plus trop quoi en penser...
- Mon petit Desmond. Tu n'as plus le moindre souvenir alors ? Mais je peux t'assurer une chose. Jamais je ne t'ai mentis. Contrairement à d'autres.
Quelque chose se brisa à cet instant dans l'âme de Desmond. Il ne saurait dire ce que c'était mais c'est comme si d'un coup ses chaînes s'étaient défaites. Son visage se tordit de colère et il se leva, ignorant ses blessures qui le faisait souffrir pour se dresser devant Azael, le toisant à quelques centimètres et l'attrapa à la gorge, serrant fortement malgré sa faiblesse apparente et ses tremblements.
- Tu ne m'as jamais mentis ?! Jamais ?! C'est tout ce que tu trouves à dire alors que tu n'as rien dit pendant tant d'années ! Il ne faut pas être un génie pour comprendre que j'avais oublié tout ça et tu m'as laissé dans mon ignorance pendant tout ce temps, jouant les gentils mentors comme si de rien n'était ?! Tu t'es bien foutu de ma gueule, c'est tout ce que je vois, moi !!!
Desmond avait bien conscience qu'il prenait de très gros risques en s'attaquant à Azael et plutôt deux fois qu'une vu ce qui s'était passé il y avait quelques heures. Mais le désespoir pouvait pousser les hommes à des extrêmes impensables. Malgré la colère qui se lisait sur son visage, des larmes continuaient toujours de couler sur ses joues, humidifiant les pansements qui y avaient été appliqués.
- Ne crois pas que tu puisses me manipuler comme une marionnette, Azael. Je sais ce que tu es et tu peux bien me détruire ici et maintenant, j'en aurai plus rien à foutre ! Mais ne me prends pas pour plus idiot que je ne le suis ! Ces souvenirs sont loin d'être des souvenirs heureux alors dis moi CE QUE TU M'AS FAIT !!! UNE FOIS POUR TOUTE !!!
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Sujet: Re: Will You Be My Downfall ? Dim 2 Déc - 15:53
Will you be my downfall ?
Feat. Desmond
Qu'est-ce qu'un légendaire peut avoir à faire des états d'âme d'un mortel ? Certainement pas grand chose. Aux yeux de ces derniers, leur vie se résume à un battement de cils. Ils ne sont que de la poussière qui se verra rapidement soufflé en l'espace de deux siècles tout juste. Sur le principe, Desmond ne faisait pas exception à tes yeux. Il serait un mortel qui d'ici cent an n'existera plus que dans la pensée de son entourage encore vivant, de la tienne encore, avant de disparaître d'ici un millénaire ou deux supplémentaire de vie. Comme si tu pouvais te souvenir de tout en détail. Votre existence est infini et juste ridiculement longue. Pourtant sur l'instant présent, tu te trouvais des intérêt. Des têtes qui à tes yeux arrivaient à se démarquer, à te faire ressentir de l'intérêt. Quelques rares mortels l'ont fait jusqu'à maintenant, alors... je suppose que l'on peut affirmer que Desmond en fait partit oui. Est-ce cela le protège de ta toxicité naturelle ? Non. Tu es un poison malgré toi. Tu emportes avec toi les gens dans une spirale chaotique, et ce pauvre Desmond est coincé dedans à force de te côtoyer. Mais eh. Je suppose qu'il y a pire que ça. Tu n'es pas si terrible. Du moins, pas autant qu'on pourrait le penser, et tu n'es pas responsable direct de tous les malheurs de la vie. À moins que l'on considère comme ta simple existence comme source de tous les problème, mais ça, c'est une autre affaire.
Alors tu étais là, planté devant ce garçon si amusant. À l'intérêt bien particulier. Tu l'avais vu grandir, évoluer, changer, et se faire ballotter au grès des événements de sa vie. Tu n'étais qu'un élément perturbateur parmi tant d'autre. Qu'une mains supplémentaire à l'avoir modeler. Pourtant, peut-être est-ce parce que tu es l'entité du chaos que tu as réussit à avoir une empreinte indélébile sur lui. Une marque qu'il n'oubliera jamais, qui le hante encore. Terroriser un enfant n'avait rien de bien difficile. Mais il faut l'avouer. C'est amusant. Et c'est encore plus amusant qu'il soit maintenant là planter devant toi, à te demander des explications.
Enfin. Ça c'est quand il ne fait pas marche arrière en prétendant ne rien vouloir savoir. Alors quoi ? Voulait-il réellement oublier ? Pourquoi avoir oublié ? Était-ce si traumatisant ? Dis moi Desmond. Qu'est-ce qui est le plus douloureux ? Croiser l'entité du chaos ? Où réaliser maintenant que tant de choses que tu croyais être vrai ne sont là qu'un tissus de mensonge inventé par tes parents. Et surtout ton « père ». Une curiosité te piqua. Quel était le père de Desmond. Voilà quelque chose que tu trouverais potentiellement amusant à trouver, mais pour l'instant mettons cette affaire de côté.
« Aaah...
Un soupire s'est échappé de tes lèvres. Comme du dépit. Ton regard glaciale s'est naturellement planté sur le jeune hybride à l'instant même où ses mains s'emparèrent de ta gorge. Serrant alors suffisamment pour te réduire la quantité d'air que ta trachée faisait passer. Pourtant tu n'as pas bouger, pas d'un pouce. En réalité, un sourire s'est même dessiné sur ton visage, tordu, malsain, tu ricanais, comme l'être fou que tu as toujours été, quand bien même tu maquilles habilement tout ça sous ta blancheur éclatante. Mais on n'est pas dupe. Si l'on te connaît, on sait parfaitement qui tu es, ou plutôt, ce que tu es. Quelle genre d'abomination tu as été dès ta création involontaire. Certainement peut-on te féliciter d'arriver à le dissimuler « aussi bien » au quotidien.
« Tu es bien présomptueux sur ta personne Desmond. » Avais-tu commencé. Ton regard s'illumina. « Tu sais parfaitement ce qu'il s'est passé. Ce qu'il ne peut que se passer à livrer un enfant à quelqu'un comme moi. » Un sursaut de rire. « Mais félicitation tu es toujours là. » Tes bras s'écarte alors comme pour signifier la « félicitation » de ta part. « Qu'est-ce que tu attends alors Desmond ? Associes-tu tous tes malheurs à ma personne ? Qu'attends tu pour serrer ? Vas-y, je te regarde mon garçon. » Tu employais ce même diminutif à l'époque. Quand il était enfant. « Vas-tu faire ressortir toute cette colère et violence de ton enfance ? » Tu as cessé de rire. « Je ne donne jamais deux essaies pour me tuer. Sache-le.
Comme si tu allais le laisser te tuer. Si jamais il pressait d'avantage ta gorge au point de t'en faire perdre le souffle, tu n'aurais qu'à disparaître sur le champ. Ton ombre enveloppait suffisamment la pièce pour te permettre de disparaître en un rien de temps. Et n'aurais qu'à réapparaître à côté de lui, le sourire aux lèvres.
« Peut-être préfères-tu demander les réponses à Dialga lui-même. Ce légendaire que j'avais l'occasion de tuer bien avant ta naissance.
Parce que tu le connais. Parce que tu l'avais vu au plus mal à l'époque. Tu aurais certainement pu tuer le corps qu'il possède actuellement à l'époque, mais tu ne l'as pas fait. Tu as épargné le père d'adoption de Desmond. Maintenant, certainement était-il revenu au meilleur de sa forme, et qu'une opportunité de ce genre ne se représenterait plus. Mais quel intérêt de tuer un corps ? Sur le long terme, aucun.
La fragilité de Desmond était à son paroxysme. Il oscillait entre tellement d'émotion différente, tant il était perdu, désordonné. Ah, les humains, que vous êtes fascinant.
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Sujet: Re: Will You Be My Downfall ? Mar 3 Sep - 16:49
Ses doigts se resserraient sur la gorge blanche du dieu du chaos, et pourtant pas suffisamment pour en venir à le tuer. Alors quoi ? Malgré tout ça, Desmond gardait un semblant de lucidité ? Ou son affection malsaine pour Azael l'empêchait il de mettre sa menace à exécution. Les yeux tellement embués de larmes qu'il n'y voyait plus grand chose qu'une forme qui se découpait dans la lumière crépitante de sa cellule, une silhouette d'ombre écrasante, ses doigts se mirent à trembler et ses mâchoires se desserrèrent quelque peu. Sa colère et sa détresse prenait le pas sur ses pensées, mais étant un cérébral de nature, Desmond tentait malgré tout de garder le contrôle. Il relâcha alors Azael, la douleur de ses blessures revenant avec force. Le Desséliande gardait pourtant son regard pourpre fixé sur sa cible, comme un tigre en cage sur son bourreau. Il recula jusqu'à atteindre le mur où était posé le banc de fortune de sa cellule et s'y assit en poussant une profonde inspiration, calmement. A quoi bon ? Son regard fixait l'homme aux cheveux immaculés mais il semblait regarder bien au delà, perdu dans ses pensées pendant un long moment. Le silence se fit pesant alors que Desmond restait immobile, son regard désespéré commençant à reprendre un semblant de calme, de sérénité presque. A quoi bon, oui ? A quoi bon s'énerver, à quoi bon se débattre. Le sort avait voulu qu'il se prenne d'affection pour deux des pires Légendaires qui aurait peuplé cette terre. Mais en quoi cela changeait il les choses ? Après tout, Desmond avait toujours pu targuer d'être un visionnaire, quelqu'un d'optimiste qui voit toujours la lumière au bout du tunnel. Azael ne réussirait pas à l'en détourner.
- Je sais ce que tu veux, Azael... murmura-t-il de façon quasiment imperceptible alors qu'enfin ses yeux semblaient regarder son interlocuteur en face de lui. Tu n'attends que ça...
Un ricanement secoua les épaules du jeune homme aux cheveux verts qui laissait sa tête basculer vers le sol. Mais ce rire prit beaucoup plus d'ampleur et devint un rire narquois et fier, celui de Desmond, celui de ceux qui sont forts et qui n'abandonnent jamais. Un sourire sarcastique aux lèvres, il fixait Azael avec un regard presque fou, une étincelle brillant en son centre, comme si la flamme qui avait failli s'éteindre avait repris sa combustion folle de plus belle.
- Peu importe ce qu'il s'est passé. Le passé c'est le passé. J'imagine bien quel traumatisme tu as pu être pour moi à l'époque. De mes yeux d'enfants, tu devais être le croque mitaine le plus ignoble qu'il soit. Mais qu'importe. Tu ne me feras pas perdre pied. Personne ne le peut. J'endure, encore et encore et j'endurerais à jamais. Comme on le dit si bien : la nature finit toujours par reprendre ses droits. Tu peux me briser, me brûler, mais je repousserai toujours, tel une mauvaise herbe ! Juste pour faire chier le monde !
Desmond ricane à nouveau mais cette fois, il se lève, lentement et visiblement douloureusement vu la grimace qui traverse alors son visage. Il n'était pas un légendaire, c'est vrai. Il pouvait mourir contrairement à Azael. Mais si il devait mourir, il le ferait le sourire aux lèvres, le même sourire qu'il affichait alors à son interlocuteur.
- Que ça soit toi ou ces enflures de Chronos. Que ça soit Dialga ou la personne que j'aime le plus au monde. Je ne me laisserai JAMAIS piétiner ! Je ne te donnerai pas cette satisfaction, ni à toi ni à celui que je croyais être mon père ! Je me sortirai moi même de cette situation et tu ne me verras jamais t'implorer ! Tu ne me verras jamais plonger dans ton obscurité ! JAMAIS !
Son père, sa mère. C'était les seuls personnes qui comptaient pour Desmond avant tout ça. Sa famille. Il n'avait jamais eu beaucoup d'amis, en tout cas qui sont restés. Le caractère du Desséliande était plutôt difficile à encaisser, il fallait le dire et il en montrait alors toute l'étendue devant son mentor : un être arrogant et fier qui ne se laisse jamais abattre. Son sourire narquois disparu enfin alors qu'il approchait son visage de celui d'Azael et lui adressait un magnifique doigt d'honneur.
- Alors va te faire foutre ! Laisse moi tranquille et va donc emmerder quelqu'un d'autre... Je ne dois clairement pas être le seul fou que tu connaisses... grogna-t-il entre ses dents avant de retourner s'asseoir l'air de rien, les jambes et les bras croisés, les yeux fixant ceux de son vis-à-vis pour lui signifier sa détermination à ne plus céder une once de sa sanité pour ses beaux yeux.