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| Une journée comme les autres | |
| John Doe Brasier à la rescousse ! Messages : 556 Pokédollards : 79 Date d'inscription : 10/10/2015 Je suis (Inrp) : Asexuel et libre Je ressemble à : Yami Bakura - Yu-Gi-Oh Double compte : Doppo Hanma / Fumio K. Takaba / ???? PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Bouclier ♦ Oeil Miracle ♦ Psyko ♦ Frappe PsyRace Pokemon/ Métier: Mewtwo / Sans JobTeam/Dresseur/Equipe: Actuellement capturé | Sujet: Une journée comme les autres Lun 16 Jan - 15:33 | | Une journée comme les autres feat. Kyoko M. Shinki Tout le monde porte en son cœur un ou plusieurs endroits favoris. Cela dépend de chacun et de son histoire, mais il n'existe pas une personne au monde qui ne possède pas de chez soi. C'est une chose que l'on peut trouver de différentes manières, soit par hasard soit parce qu'il nous en faut un pour vivre. Mais pour beaucoup, ce "chez soi" n'est pas forcément une zone délimitée par des frontières arbitraires. Il s'agirait plutôt d'une compagnie particulière, une personne avec qui tout devient mieux.
Mewtwo était convaincu de l'importance d'avoir un endroit où il pourrait se sentir mieux. Tout de monde devrait en avoir un, ne serait-ce que pour s'accorder du repos. Même lui, la créature psychique la plus puissante du monde, se devait de se mettre en veille pour ne pas craquer. Traquer Arceus lui demandait beaucoup aussi, tant au niveau de sa volonté que de sa patience. Les jours sans apport envers sa quête ne sont pas rares, et la frustration engendrée use son moral lentement mais sûrement. Il faut dire aussi que cela fait des mois que l'albâtre n'a trouvé aucun "Dieu" à interroger. Dialga est introuvable, Palkia... Palkia n'est plus qu'un luron de foire inutile et avec Giratina les choses sont compliqués. Avec un tel trio de la création, le mental du vengeur s'en retrouvait plus que bas.
C'est pour cela qu'il se terrait actuellement au plus profond du Mont Creuset. Peu de lumière pour dissuader les quelques courageux faisant de la randonnée. Une atmosphère humide mais pas trop froide pour de bonnes siestes. Que demander de plus ? Mewtwo avait une affection plus que profonde pour les grottes, c'était son "chez lui" en fait. Les bâtiments modernes lui rappellent trop de souvenirs et les lieux en plein air ont la fâcheuse manie d'être bien trop fréquentés pour espérer y trouver la solitude que le clone aimait tant. Les mortels, humains comme pokemons, ne savent pas toujours respecter le besoin chez un autre d'avoir son temps à soi, n'hésitant pas à quémander un brin de discussion pour n'importe quoi. "Vous auriez pas du feu ?", "Je me trouve bien sur ce chemin ?", "Comment allez-vous monsieur ?" sont les raisons qui font que le psychique esquive les forets à présent.
Allongé dans le noir le plus total, l'hybride mi-pokemon mi-humain avait les yeux ouverts et les mains sous sa nuque. Tout ce qu'il pouvait entendre était le son des gouttes chutant sur le sol rocheux, ainsi qu'un vague bruit de chute d'eau au loin. C'était reposant. Il n'aurait pas pu demander mieux pour recharger ses batteries qu'un peu de relaxation naturelle, loin de toute civilisation. Dans ces moments-là, le clone pouvait se retrouver seul à seul avec lui-même, réfléchir sur tout ce qu'il avait entrepris depuis sa naissance, en bref tracer un bilan sur son parcours. Après tout, ce n'est pas la naissance qui détermine ce que nous sommes, ce sont nos actes. Mewtwo entendait encore ces paroles au fond de ses pensées, un enseignement que lui aura apporté Mew, son originale. Son souvenir d'elle restait toujours aussi clair, une petite boule de poils rose malicieuse et pourtant très forte. Cette image lui suffisait pour admirer la beauté de la vie, capable de forger des personnalités complexes et intéressantes...
Malheureusement, si beaucoup possèdent un cœur bon et pur au centre de leur personnalité, il existe aussi des êtres égoïstes qui ne pensent qu'à écraser tout ce qu'ils peuvent au nom de leur petite personne. Le fondateur de la team Chronos en faisait partie, lui et son idéal esclavagiste bafouant la liberté des pokemons et des humains voulant les défendre. Arceus aussi, car bien que le monde le traitait comme un Dieu, ce n'était qu'une chèvre incapable de gérer son univers correctement. Dans son omnipotence et sa Toute-Puissance, il aurait pu empêcher la grande guerre, sauver la vie d'innombrables innocents ! Mais non ! Du haut de son trône, il aura préféré donner aux pokemons une apparence humaine ! Comme si cela représentait la solution miracle aux problèmes qui étaient présents entre les humains et les pokemons...
De rage, le clone jeta au loin le strap en forme d'Arceus qui était dans sa poche. Repenser à tout cela le faisait entrer dans une colère noire et ce n'était pas ce qu'il recherchait actuellement. Plus loin il sera de la tête qu'il désire trancher, mieux il pensait pouvoir se reposer. De toute manière, sa vie ne se résumait pas qu'à une tentative de déicide... Est-ce que c'est une bonne chose de laisser Chronos agir ? L'hybride ne supportait pas cette organisation plantée à Unys, et bien qu'il avait tenté de les repousser il y a un moment, il savait qu'à chasser deux lièvres il n'en attraperait aucun. Pour lui, traquer un Dieu et obtenir sa place amènerait à la fin des coalitions destructrices comme Chronos ou Avalon. Chacun prêchait des idéaux dangereux pour l'équilibre mondial, des idéaux mettant sur un piédestal une partie de la population au détriment d'un autre.
Entre des humains mettant en cage des pokemons comme du vulgaire bétail, et ces mêmes pokemons qui tentent de s'en prendre à de futurs dresseurs au nom du progrès, pouvait-on vraiment espérer une paix durable et un avenir radieux ? L'artificiel craignait ne pas en faire assez, il craignait que ses recherches prendraient trop de temps, que les autres Légendes ne comprennent pas son combat... Quelle blague ! Les mortels possèdent des temples pour prier les dieux pokemons, et ces derniers préféraient se la couler douce devant les caméras au lieu de les protéger. Que le monde est cruel, mais Mewtwo n'attendait d'aide de personne. Il avait toujours agi seul, et ce n'est pas face au désespoir que cela allait changer.
Enfoui au fond de ses réflexions, le jeune centenaire ne perçut pas tout de suite qu'un bruit étranger s'était superposé aux autres. Lui qui rêvait de solitude... Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. |
| | | Kyoko M. Shinki Pokémon • Sauvage Messages : 88 Pokédollards : 19 Date d'inscription : 08/12/2016 Age : 30 Je suis (Inrp) : En couple avec Maël ❤ (Futur) Je ressemble à : Nishikino Maki de Love Live ! Double compte : Anusha PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Danseflammes ♦ Feufollet ♦ RefletRace Pokemon/ Métier: Veut devenir une Top Pokémon !Team/Dresseur/Equipe: Noboru Miura | Sujet: Re: Une journée comme les autres Mar 24 Jan - 7:39 | | Une journée comme les autres feat. John Doe La journée avait pourtant bien commencé.
Alors que Kyoko massait fébrilement sa cheville tordue, son legging de sport déchiré et son mp3 brisé sur la pierre, c'est ce que la jeune goupix pensait : que sa journée avait pourtant bien commencé.
Le souffle court et les poumons en feu, Kyoko déchira un épais bout de son débardeur et vida le fond de sa bouteille d'eau sur le tissu avant de s'en entourer la cheville. La fraîcheur du bandage improvisé calma un peu l'horrible sensation de brûlure qui faisait chauffer tout son pied.
Heureusement, elle ne s'était rien cassée et hormis quelques égratignures, la pokémon s'en sortait bien pour quelqu'un qui venait de chuter abrupte et à pic par un boyau étroit. Les pupilles de Kyoko se dilatèrent une seconde. La faucheuse l'avait vraiment frôlé du bout des doigts cette fois. Quand elle le réalisait, le choc lui coupait la respiration et anesthésiait ses réactions.
Quelle idée ai-je eu de ne prévenir personne ! Comment vais-je m'en sortir maintenant ?
La goupix s'était réveillée en forme en un matin où il faisait plutôt beau et bon pour une journée hivernale. Le soleil était coloré et le ciel, quant à lui, été décoré de poudre blanche, des nuages qui s'étendaient comme un immense chemin de fer le long de la voie céleste jusqu'à perte de vue. À les contempler, Kyoko se rappelait s'y être imaginé un train transparent, fait de vent et de reflets, dont les roues et leurs mouvements mécaniques apportaient lumière et chaleur sur la terre dans un splendide jeu de miroirs.
Emerveillée par cette vision, elle avait caressé les carreaux de la vitre dans sa chambre de fortune avec la certitude que cette matinée était éclairée par Ho-ho. Ses yeux mauves s'étaient ensuite rabattus sur le côté, et avec excitation et appréhension, elle avait observé la haute silhouette du Mont Creuset à l'opposé du petit village où elle logeait ce week-end.
Depuis qu'une émission télé avait vanté les grands mérites de la randonnée et du sport, Kyoko s'était promis d'aller gravir tous les monstres de rocs et de végétation de la région. Sa curiosité naturelle l'avait poussé à vouloir découvrir les nombreux mystères des vielles montagnes et comme elle était sportive, elle n'avait pas peur de l'effort physique. Au contraire se permettre ce genre de petits plaisirs dans le dos d'Akira - qui s'inquiétait tout le temps - la faisait sourire.
Les cheveux serrés en chignon, une crème de teint légère posée sur la peau et son sac à dos flanqué sous le bras, Kyoko était donc sortie sur son 31, ses lunettes de soleil sur le nez et ses écouteurs aux oreilles, prête à affronter la montagne et à ressortir de la bataille toujours aussi sexy !
Quand on voit le résultat...
Amer, Kyoko récupéra ses lunettes et les reposa sur son nez...Avant qu'un de leurs verres ne tombe comiquement, mais tristement sur le sol, et ne la reflète dans son désastre : égratignée, le coin des lèvres rougi d'avoir été mordu et les cheveux en pagaille, frisottant en raison de l'humidité.
Magnifique tableau vraiment ! -ironisa-t-elle.
Kyoko soupira bruyamment et se renifla. Au moins, elle ne sentait pas mauvais, juste le sang. Si elle n'avait pas fait sa forte à tête à vouloir prendre un chemin biscornu plutôt que le sentier, elle n'aurait pas fini ici. La jeune fille tenta de regarder en direction du haut, incapable de distinguer l'ouverture par laquelle elle était passée.
-Est-ce qu'il y a quelqu'un ? -cria-t-elle, l'échos de son cri se répercutant en échos dans l'humide pénombre de la grotte.- Evidemment personne...
Elle se gratta l'arrière de la nuque et récupéra ce qui restait de son mp3 et de son sac. Son portable ne passerait pas et elle n'avait ni corde, ni couteau pour tenter l'escalade de la paroi sans danger.
-Bon, -se décida-t-elle- je ne peux pas attendre ici que la nuit tombe. Il ne me reste plus qu'à explorer les lieux. Si seulement, il y avait eu des branches ou des brindilles, peut-être que j'aurai pu me faire une torche...
Toutefois, hormis ses cailloux et son sol sec, la caverne était déserte. Il ne lui restait donc qu'à suivre les faibles courants d'air pour se guider. Kyoko grimaça lorsqu'elle releva, sa cheville craquant sous le poids qu'elle lui imposait. Elle allait être encore plus lente qu'elle ne l'avait imaginé.
-Un vrai parecool.-marmonna-t-elle-
Les minutes commencèrent à s'égrener lentement au fil de sa progression, à tâtons. Il était fou de constater à quel point le temps semblait ralentir lorsqu'on était isolé du reste du monde. C'était à croire que tout se figeait dans le néant. Bizarrement, Kyoko se sentait étrangère à cet endroit, de corps, mais aussi d'âme, comme si chacun de ses gestes perturbaient inutilement l'oppressante quiétude du labyrinthe.
Elle s'attendait à ce qu'un fantôme surgisse d'un moment à l'autre et l'étrangle pour faire taire le désagréable bruit de son pied clopant contre le parterre et ceux tremblant de ses profondes respirations. L'écolière sentit son ventre se tordre d'angoisse alors que sa peur irrationnelle du noir revenait. Elle s'imaginait déjà transformer en golem de pierre pour l'éternité. Elle serra les poings et secoua la tête. Il fallait qu'elle continue, sa phobie naissait de son imagination trop fertile et pas de la réalité.
La récompense à sa détermination vint enfin quand elle entendit un ronronnement sourd et feutré, comme un rugissement qui semblait venir des entrailles même de la montagne.
Une cascade ! Avec un peu de chance, je pourrais m'aider de cette dernière pour me repérer.
Kyoko s'activa promptement, désireuse d'arriver au plus vite sur les lieux. Le boyau commença à s'étirer et bientôt elle déboucha dans une nouvelle poche de la montagne, large et toujours aussi noire. Le son de la cascade restait lointain. Il lui sembla sentir quelque chose rouler jusqu'à ses pieds. Elle se pencha automatiquement et ses doigts caressèrent la surface d'un objet encore tiède, comme si quelqu'un l'avait tenu pendant longtemps en main. Kyoko mis un pied l'un devant l'autre prudemment. Elle n'était pas certaine de vouloir croiser qui que ce soit, ou quoi que ce soit dans cette menaçante obscurité. Elle se tourna, se retourna et tapa dans une masse molle du bout de sa basket.
-Kyaaaah !
Ni une, ni deux elle flanqua sans réfléchir un grand coup de sac à ce qui se trouvait en dessous d'elle.
-Maman, Akira, Shin, Papa, Monsieur, Madame, Monstre de la grotte ne me mangez pas !!!!!!
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| | | John Doe Brasier à la rescousse ! Messages : 556 Pokédollards : 79 Date d'inscription : 10/10/2015 Je suis (Inrp) : Asexuel et libre Je ressemble à : Yami Bakura - Yu-Gi-Oh Double compte : Doppo Hanma / Fumio K. Takaba / ???? PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Bouclier ♦ Oeil Miracle ♦ Psyko ♦ Frappe PsyRace Pokemon/ Métier: Mewtwo / Sans JobTeam/Dresseur/Equipe: Actuellement capturé | Sujet: Re: Une journée comme les autres Mar 24 Jan - 21:46 | | Une journée comme les autres feat. Kyoko M. Shinki Le bruit étranger en question ressemblait à une mauvaise nouvelle. Des bruits de pas lointains qui se rapprochaient assurément, annonçant une assez forte probabilité que la solitude si chère à Mewtwo soit perdue dans les prochaines minutes. Toute la zone était plongée dans l'obscurité, ce qui pourrait permettre avec un peu de chance de ne pas se faire trouver par le ou la perdue. Cependant le clone ne croyait pas en sa chance dernièrement, son pessimisme global ne l'aidant pas à croire en la durabilité des bonnes choses. Du coup forcément, un pied se heurta aux côtes du légendaire.
-Kyaaaah !
Les yeux ouverts et l'esprit vigilant, le synthétique activa à temps sa bulle de Bouclier avant que le coup de sac ne l'atteigne, laissant ainsi l'objet rebondir sur sa protection psychique. C'était pratique comme pouvoir vraiment, dommage qu'il ne pare que les attaques physiques et non le reste. Pouvoir s'isoler dans une sphère totalement imperméable à la vie elle-même était la seule chose que le jeune centenaire désirait posséder en cet instant.
-Maman, Akira, Shin, Papa, Monsieur, Madame, Monstre de la grotte ne me mangez pas !!!!!!
Monstre de la grotte ? Qu'est-ce que c'était que ces simagrées ? Les seuls monstres que l'on pouvait trouver ont tous disparu depuis qu'Arceus avait transformé tous les pokemons en humanoïdes. Maintenant, les monstres se cachent sous une apparence bien pratique pour se fondre dans la masse. Il y avait cependant des noms qui ne semblaient pas inconnus dans la liste des suppliques provenant de la jeune inconnue. Shin avait en lien de très mauvais souvenirs, ce qui rendait le rappel désagréable au possible. Était-elle une connaissance du dragon blanc ? Le doute aurait pu se permettre d'exister si elle n'avait pas cité Akira, une autre identité légèrement familière pour le psychique. Deux noms connus dans une même sentence ? Quel heureux hasard...
- Je ne vais pas te manger, calme toi.
Calmer cette intruse tombait sous le sens. Sa voix résonnait entre les parois de la caverne telle une attaque Echo, ce qui la rendait encore plus insupportable. Par ailleurs, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire dans ce coin reculé du Mont ? D'un simple regard, Mewtwo put rapidement conclure que son invitée s'était simplement perdue et qu'elle cherchait son chemin vers la sortie, bien que son apparence le mena vers une autre hypothèse beaucoup moins amusante... Demander poliment serait une solution pour tout comprendre, mais alors que les lèvres de l'albâtre s'ouvrirent afin de prononcer les mots qui lui vinrent à l'esprit, il décida finalement de retenir sa curiosité pour la simple raison qu'il n'avait que peu d'importance à accorder aux possibles réponses de son interlocutrice.
Qu'importe si elle se faisait poursuivre ou qu'elle ait subie une mauvaise chute, la seule chose qui comptait aux yeux améthyste du solitaire était qu'on ne lui laissait pas un seul coin tranquille dans tout l'univers. Donc forcément, bien qu'il ne le montrait pas il était bien remonté contre cette gamine au tempérament violent. Mewtwo serra les dents alors qu'il se rentrait dans le crane l'idée qu'il devra une fois de plus jouer les gardiens pour une jouvencelle. Parce que l'inconnue ne semblait pas pouvoir se débrouiller par elle-même, et ce n'était point un jugement sur ses capacités ou son mental mais bien un constat adressé à la jambe de cette dernière. La petite boitait et perdait un peu de sang, le genre de dégâts qu'on peut ignorer tout au mieux mais jamais pour très longtemps, à moins d'avoir vécu une sale vie de chien.
L'artificiel finit par se lever tout en désactivant son bouclier. L'utilisation de ses pouvoirs entrainait toujours une émanation de lumière bleutée venant de son corps, et là le flash était tout sauf agréable. Une fois redressé du haut de son mètre 90, le presque géant toisait presque l'intruse de ses hauteurs. Presque, car ce n'était pas le cas. Son regard était ennuyé, las, mais le clone savait respecter sans discrimination chaque vie, aussi minuscule puisse-t-elle sembler.
- Besoin d'aide ? Tu sembles blessée.
Être en colère n'empêchera pas le jeune centenaire de présenter des politesses. Venir en aide aux autres était un devoir que les forts se devaient de respecter, ne serait-ce que pour rétablir un équilibre que la vie elle-même se plaît à déstabiliser.
Et puis, au fond, le clone n'est que colère... Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. |
| | | Kyoko M. Shinki Pokémon • Sauvage Messages : 88 Pokédollards : 19 Date d'inscription : 08/12/2016 Age : 30 Je suis (Inrp) : En couple avec Maël ❤ (Futur) Je ressemble à : Nishikino Maki de Love Live ! Double compte : Anusha PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Danseflammes ♦ Feufollet ♦ RefletRace Pokemon/ Métier: Veut devenir une Top Pokémon !Team/Dresseur/Equipe: Noboru Miura | Sujet: Re: Une journée comme les autres Sam 28 Jan - 15:08 | | Une journée comme les autres feat. John Doe Contre toute-attente, le sac de Kyoko lui rebondit violemment à la figure et la goupix grommela alors que son joli minois prenait un mauvais coup. C'était pour le moins inattendu et elle aurait hurlé encore plus fort si la personne qu'elle avait honteusement tenté d’assommer ne l'avait pas enjoint au calme d'un ton quel jugea pour le moins exaspéré. La renarde se mit à rougir, gênée. Il est vrai que depuis le début de la journée, elle avait une forte tendance à dramatiser la situation et pourtant elle n'était pas dans sa période du mois.
La jeune se fille se frotta vivement l'arête du nez pour s'assurer que ce dernier était toujours bien droit. Il ne manquerait plus qu'il soit cassé ou qu'elle se soit fait une bosse et sa carrière serait fichue avant même d'avoir commencé. Elle jeta également un coup d'œil à la bulle de protection, crépitante et puissante d'un splendide bleu. L'énergie diffuse dessinait quelques ombres effrayantes contre les parois de la caverne et la silhouette qu'elle abritait - bien humaine - ne la rassurait pas tellement, cela même s'il ne s'agissait pas d'une bête assoiffée de sang. Dans sa tête, une petite voix siffla, pernicieuse “Les hommes sont pires”.
Kyoko déglutit vivement et s'éloigna d'un pas alors que le géant se relevait. Il faisait au moins deux têtes de plus qu'elle, autant dire que le rapport de force était très inégal. La goupix eut un frisson effrayé et ramassa en vitesse son reste de sac qui gisait désormais à ses pieds. Non pas qu'elle l'aimait beaucoup, mais il n'aurait pas été très écolo de l'abandonner au milieu de la grotte où il mettrait des années à se décomposer.
- Besoin d'aide ? Tu sembles blessée.
Kyoko recula d'un pas, l'air suspicieux. D'habitude, elle prenait la gentillesse des uns et des autres comme elle venait, sans trop réfléchir, mais cette fois la méfiance eut raison de sa bonne nature. Qui peut vivre dans une grotte si ce n'est un détraqué sexuel ou un psychopate ? Songea-t-elle. Sincèrement, aucune personne saine d'esprit ne dormirait là dedans, si ?! Or, à en juger parce qu'elle distinguait de son apparence, l'homme n'avait absolument pas l'air perdu, lui.
La jeune Shinki prit soudainement conscience de son apparence et tenta de descendre son haut sur son ventre, nerveusement, le tissu de son cartable plaqué contre sa poitrine pour en cacher les rondeurs. Au passage, elle vérifia les alentours malheureusement bien incapable d'apercevoir plus loin qu'à trois pas dans cette envahissante obscurité.
Et s'il cachait le corps de ses victimes, dans le coin ? Brrr, mieux vaut ne pas y penser.
-Oui, merci, ça va. -Elle murmura, étouffant du mieux possible ses angoisses.- Euh, hum, dé-dé, désolée de vous avoir assommé.
Prudemment, elle commença à faire marche arrière et comme pour l'embêter, sa cheville se rappela à elle dans un craquement douloureux. Elle grimaça et se retint à grande peine de ne pas gémir. Génial ! Si le titan tentait quelque chose, elle ne serait même pas capable de faire un mètre pour s'enfuir. Finalement, peut-être qu'elle aurait préféré qu'il s'agisse d'un ours... Au moins, elle serait morte encore pure ! Elle couina intérieurement et s'ordonna au calme.
. Allez-Kyoko, un peu de courage bon sang ! Tu mettais des raclées au petit pervers de l'école tous les jours à la maternelle ! Tu peux recommencer !
La renarde souffla doucement, et ses yeux se plissèrent, d'un air inquisiteur. Plutôt que de se poser des questions sans réponses, elle allait jouer la carte de la franchise et si jamais cela tournait mal alors elle tenterait de se carapater au plus vite. Le tout était de le prendre par surprise pour mieux se cacher dans les ombres et ramper jusqu'à la sortie.
-Excusez-moi, mais que faites-vous exactement ici ?
Elle se força à rigoler.
-Pour un peu, on pourrait croire que vous êtes un psychopathe qui s'amuse à entraîner ses proies dans ce dédale pour mieux les violer ? haha, hahaha.
Elle rougit et rajouta.
-Je comprends vos difficultés, mais laissez-moi partir. Je sais que je suis plutôt adorable, mais je n'ai pas de poitrine et surtout, je ne suis pas vierge, aucun intérêt.-mentit-elle, même si sa dignité en prenait un coup.- Alors, si jamais, hum, vous avez des idées étranges...sachez juste que je ne suis pas votre genre. Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. |
| | | John Doe Brasier à la rescousse ! Messages : 556 Pokédollards : 79 Date d'inscription : 10/10/2015 Je suis (Inrp) : Asexuel et libre Je ressemble à : Yami Bakura - Yu-Gi-Oh Double compte : Doppo Hanma / Fumio K. Takaba / ???? PokéProfilAttaques & Armes: ♦ Bouclier ♦ Oeil Miracle ♦ Psyko ♦ Frappe PsyRace Pokemon/ Métier: Mewtwo / Sans JobTeam/Dresseur/Equipe: Actuellement capturé | Sujet: Re: Une journée comme les autres Jeu 2 Fév - 14:05 | | Une journée comme les autres feat. Kyoko M. Shinki La jeune inconnue ne répondit pas, se contentant alors de reculer d'un pas en arrière. Méfiante ? Amusant, cela faisait bien longtemps qu'un mortel n'avait pas montré ce sentiment en face de l'arme vivante. Un sourire se présenta rapidement sur son visage, un sourire camouflé par l'obscurité ambiante imprégnant le décor heureusement. Si cette fille le voyait, qui sait comment elle pourrait interpréter une réaction aussi peu commune ?
Mais le synthétique ne conserva pas son sourire bien longtemps. ce n'était qu'une réaction furtive devant un acte qui éveilla sa nostalgie. Le bon temps on peut dire, celui où tous craignaient autant sa forme que ses pouvoirs, autant ses capacités que sa rage. Aujourd'hui, l'apparence plus qu'humaine de Mewtwo permettait plus facilement aux autres de se sentir rassurés. Rien sur son physique ne laisse penser qu'il n'est qu'une pure création artificielle, une vie conçue non pas par un amour sincère mais simplement par désir de puissance. Donc forcément, avec ce corps frêle et ce mètre 90, les gens ne se disent plus "Attention ! Voilà Mewtwo !" mais plutôt "Regardez moi cette brindille" probablement.
Néanmoins, terroriser les jeunes femmes n'était pas le but du psychique. Cela n'a par ailleurs jamais été le cas. Imposer la crainte uniquement pour se délecter de la peur engendrée n'a rien de constructif, seul un fou pourrait s'en contenter. Or, l'inconnue ne cessait de présenter des signes d'un malaise plus que compréhensible. Cette partie du Mont Creuset où ils se tenaient actuellement n'avait rien d'accueillant et elle n'avait vraiment pas l'air de se sentir confortable avec autrui, car en plus de son comportement fuyant elle se tenait actuellement seule, sans évoquer une seule fois la présence d'un ou d'une partenaire pour la retrouver.
- Oui, merci, ça va.
Vraiment ?
- Euh, hum, dé-dé, désolée de vous avoir assommé.
Plus aucun doute à avoir, cette jeune femme était effrayée. Son pied craqua légèrement tandis qu'elle s'éloignait de nouveau, sans doute une blessure qui se rappela à elle vu le bruit d'os et son arrêt soudain dans sa tentative de fuite. Alors Mewtwo confirma rapidement que c'était lui la source de ses frayeurs, chose dont il n'avait plus l'habitude depuis des lustres. Il n'aurait pu être qu'une composante dans l'état de sa compagne du moment, un facteur supplémentaire quant à l'angoisse qu'elle ressentait mais non. Elle pourrait se tenir là, recroquevillée sur elle-même, tétanisée par le noir ou l'isolation que procuraient les lieux. Mais ce n'était pas là l'attitude de notre inconnue, ce qui isolait toute hypothèse pour ne garder qu'une seule possibilité.
-Excusez-moi, mais que faites-vous exactement ici ? Pour un peu, on pourrait croire que vous êtes un psychopathe qui s'amuse à entraîner ses proies dans ce dédale pour mieux les violer ? Haha, hahaha.
L'hybride aurait pu rire avec elle tant ces paroles le surprirent. Sauf que ce n'était pas son genre, de rire.
-Je comprends vos difficultés, mais laissez-moi partir. Je sais que je suis plutôt adorable, mais je n'ai pas de poitrine et surtout, je ne suis pas vierge, aucun intérêt. Alors, si jamais, hum, vous avez des idées étranges... Sachez juste que je ne suis pas votre genre.
... Impressionnant Tant de naïveté chez une seule personne, ça force le respect dans un sens. Parce qu'à bien y réfléchir, que cette fillette ait réussi à survivre jusqu'ici avec une telle attitude relève bien plus de la chance qu'autre chose.
Plaisanteries mises de côté, le clone resta sans voix devant une telle plaidoirie. Se faire désigner comme un criminel sexuel très franchement on ne lui avait encore jamais faite. Et quand bien même l'habit de fait pas le moine, un brin de jugeote permettait facilement de conclure que ce coin isolé serait le pire endroit du monde pour s'en prendre à de la chair pure. L'albâtre ramassa son trench-coat encore au sol avant de le porter à son épaule de la main gauche. Durant ce geste, ses pensées ne purent que pester contre la stupidité des mortels, surtout des plus jeunes, dont l'imagination fertile prenait visiblement trop le pas sur l'intelligence. Et encore. Il n'en voulait pas à ce trait inhérent à tous les enfants, il n'y avait pas de mal à se tromper autant en matière de jugement. Néanmoins, se coltiner une telle présence n'allait pas être de tout repos, et cela agaçait véritablement le psychique.
- J'ai eu tout mon temps pour te faire du mal si j'en avais l'envie...
Le soupir ne fut qu'intériorisé. Le jeune centenaire commençait déjà à s'éloigner de la petite fille, s'éloignant au plus vite avant qu'elle ne comprenne qu'elle pourra demander son aide. Parce que Mewtwo ne refusait jamais d'apporter son soutien à un innocent, c'était toujours la bonne chose à faire après tout. Mais cela ne voulait pas dire qu'il allait chercher à se rendre utile à chaque fois que l'occasion s'en présentait. Le clone avait sa fierté.
Et tandis qu'il cherchait de nouveau un coin encore plus isolé que celui qu'il venait de quitter, l'artificiel espérait à la fois que la randonneuse ne le suivait pas tout autant qu'elle retrouve le chemin vers la sortie sans son aide.
Souhaiter la mort des humains, ce n'était plus son truc. Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. |
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