Messages : 66 Pokédollards : 25 Date d'inscription : 23/07/2018 Localisation : Partout ! Je suis (Inrp) : Bisexuel et celibataire Je ressemble à : Frey (Fischeye Placebo) Double compte : Ivy "Lyre" Volamb
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Sujet: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Sam 25 Aoû - 21:49
ft. Yumi Lalur
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
L'océan. Il n'y avait décidément pas meilleur endroit pour s'oublier.
C'était du moins ce que pensais Octobre, en se laissant dériver avec les vagues, les yeux plongés dans le ciel couleur d'abricot mur. Étrange comme ces mondes d'air et d'eau pouvaient se mêler l'un à l'autre, à un tel point que l'Ultra-chimère n'arrivait plus à savoir où commençait le ciel et où finissait la mer. Il n'avait aucune idée d'où il se trouvait, s'il était loin du navire ou proche des cotes, mais il n'entendait plus les chant et les rires de ses camarades sur le pont de la vieille goélette. Il n'y avait plus que lui, la Mer et les cieux.
C'était merveilleusement reposant.
A sa décharge, notre méduse n'avait pas vraiment eu le temps de souffler depuis son escapade à Sinnoh. La goélette, poétiquement appelée « La Poissirène », avait bravé les flots pendant plus de deux semaines, ne faisant escale dans des ports mal famés que la nuit pour ne pas trop attirer l'attention.Car même si le bâtiment était bien moins imposant que ses congénères, ce n'en était pas moins un vieille dame d'époque, héritée de la gouvernance de Bellamy, avec du bois à tous les étages et de grandes voiles auriques qui donnaient l'impression d'être surplombé par de véritable montgolfières lorsqu'elles se gonflaient sous la force des brises marines. Un navire comme celui-là n'était pas le moyen de transport le plus discret qui soit, surtout lorsque son pavillon noir exhibait fièrement son crâne d'ossatueur en claquant fort dans les embruns. Aussi les pirates faisaient-ils profil bas, préférant mouiller loin des côtes, quitte à devoir emprunter les canots à moteur pour se ravitailler. La Poissirène n'était pas un navire de campagne, mais d'exploration, qui n'avait dans son cahier des charges que quelques larcins à effectuer avant de rentrer au bercail. C’était d'ailleurs pour l'un deux que le capitaine avait fait jeter l'ancre dans la baie de Yantreizh, au nord-ouest d'Illumis, accordant deux jours de repos à l'équipage complet.
Ce matin même, pour fêter l'arrivée près des rivages de Kalos, Octobre était monté à l'aube dans les gréements. Il avait joué jusqu'à ce que l'astre de feu soit haut dans le ciel, joué jusqu'à avoir des crampes dans les doigts et jusqu'à ne plus pouvoir tenir son archet droit. Il avait jonglé de ses propres compositions au chant habituels pour réveiller ses camarades, avait rivaliser d'audace et de pizzicato pour rendre hommage aux efforts de tous l'équipage. Ce qui les avait menés jusqu'ici, c'était leur force et leur détermination. Octobre en était persuadé, il n'y aurait rien de mieux que cette humanité là pour renverser les dieux ! Lorsqu'il avait eu fini son répertoire, que le violon lui pesait trop et que ses camarades commençaient à songer à le faire descendre de son perchoir à coup de vibroscur bien placé, l'Ultra-chimère avait rejoint le pont pour prendre part à l’expédition de ravitaillement. Sans rames, mais accompagné des doux ronrons des canots à moteur, les pirates avait accosté dans une petit crique discrète à l'écart de la civilisation, et s'étaient mis en marche vers Yantreizh. C'était une petit bourg, dont la seule réelle source de revenus découlaient des touristes, attirés en masse par l'étrange bâtiment posé sur une île à quelque centaine de mètre du village : la Tour Maîtrise. Les brochures de l'office du tourisme disaient qu'elle abritait une étrange statue de lucario, mais ni Octobre ni ses comparses n'avaient tenu à aller l'admirer. Il s'étaient simplement contenter de dévaliser le magasin centrale de toutes les denrées qui semblaient comestibles, et de passer faire un tour au centre pokémon pour dire bonjour à Joëlle. Ils avaient ensuite regagné La Poissirène rapidement, la ligne de flottaison des canots s'enfonçant bien d'avantage sous l'eau qu'à l’allée. Yantreizh ne serait vraiment attirante pour eux qu'à la nuit tombée, lorsque les néons de l'unique bar brilleraient assez pour attirer tous les papillons de nuit tristes des environs.
Mais Octobre n'était pas un papillon, Octobre était une méduse. Et de mémoire d'homme, les méduses ont toujours préféré l'eau à la bière.
Voilà pourquoi il avait préféré piquer une tête et partir nager plutôt que d'accompagner ses camarades dans leur longue nuit de beuverie. Il avait eu le temps, en plus d'un siècle d'existence, de tester des centaines de boissons et de s'apercevoir que, quel que soit le dosage, il tenait trop bien l'alcool pour y prendre un réel plaisir. Il préférait de loin la compagnie des vagues, du vent, du soleil et du ciel. En parlant des cieux, ceux-ci commençaient à tirer de l'orange vers le violet, et l'étoile du soir s'était allumée au firmament. L'extra-terrestre ne savait pas depuis combien de temps il dérivait, mais assez pour que son corps et son esprit soit opérationnels et ne puissent rester en place plus longtemps. En se redressant (du moins si ce terme s'applique lorsqu'on est allongé dans l'eau), l'Ultra-chimère constata qu'il n'était pas si loin du rivage. Il distinguait, là-bas au loin, en bordure d'une petit forêt, un ponton en bois à demi délabré qui ferait parfaitement l'affaire pour se sécher, s'habiller et regarder la lune se lever. Il ne voulait pas retourner sur le navire maintenant, et avait une furieuse envie de marcher un peu. Il se mis à nager en direction de la cote. Après être rester si longtemps immobile dans l'eau, ses muscles engourdis manifestaient en le tiraillant leur joies de se remettre à bouger. Le froid commençait à le gagner, et c'est en grelottant presque qu'il se rapprochait du ponton... avant de se stopper net. Il n'était plus qu'à quelques mètres de la structure en bois instable, et deux brasses lui aurait suffit pour attraper les planches et s'y hisser. Seulement, il y avais déjà quelqu'un installé là.
Il ne savait pas comment il avait pus ne pas la voir. Une jeune adolescente au long cheveux blond assise en seiza face à la mer passait selon lui difficilement inaperçue, surtout lorsque celle-ci portait un kimono ouvragé rose. Elle avait les yeux fermés et les mains jointes dans une attitude recueillie, qui donnait à son doux visage un air serein. Octobre voyait ses lèvres bouger, mais le ressac des vagues l'empêchait de savoir ce qu'elle pouvait bien murmurer. La galanterie de l'extra-terrestre lui soufflait de la laisser finir son drôle de rituel avant de se manifester, mais la méduse avait froid, et un peu faim aussi. Mais surtout, Octobre était curieux, et même si la jeune fille ne semblait en aucun cas avoir besoin d'être consolée (une discipline dans laquelle l'Ultra-chimère excellait), la solitude était une amie qui savait se faire patiente et qui lui pardonnerait bien ce petit retard.
Octobre crocheta le bord d'une planche, tira sur son bras et s’installa au bord du ponton, juste à côté de la jeune fille.
En bonne narratrice, je profite de cette situation pour donner un complément d'informations : Octobre ne se baigne pas nue, dieu merci, mais en sous-vêtements. Il n'avait donc à ce moment sur lui que son slip et une besace imperméable, certes peu pratique pour nager, mais qui renfermait de quoi lui permettre de se sécher et de s'habiller. L'extra-terrestre adressa un sourire de bonsoir et d'excuse à l'adolescente, tout en notant qu'elle était décidément très mignonne.
« Belle soirée n'est-ce pas ? Un peu fraîche pour la saison, peut-être. »
L'Ultra-chimère assortit sa remarque d'une moue rieuse. Non, ce n'était pas une tentative maladroite de drague, n'allez pas vous faire des idées bizarres, mais juste quelques paroles aimables pour vaincre la gène qui aurait pus faire rougir la jeune femme. Jeune femme qu'Octobre détermina comme une hybride sans hésitation. Il connaissait trop bien les impressions que lui faisaient les auras des pokémons, vibrant sur une tonalité plus grave et profonde que les présences des simples humains. L'extra-terrestre ouvrit sa besace et en sortit un serviette en microfibre dans laquelle il s'enroula, pour vaincre la chair de poule qui s'était emparée de son corps.
« Excuses-moi si je t’aie effrayé, ce n'était pas mon intention. Je me suis dirigé par ici au hasard en pensant que ce serait un coin tranquille, je ne pensais croiser personne à cette heure. »
Le silence de la fille le rendait plus bavard qu'à l'accoutumée, mais sa jovialité n'était dû qu'à sa longue expérience de la piraterie et à la sociabilisation que cela entraînait. Chez les enfants de la mer, on ne s’embarrassait que rarement de la façon dont on s'adressaient aux autres. La spontanéité et la bonne humeur étaient des facteurs important qu'il fallait maîtriser pour s’insérer au mieux dans cette micro-société. La dernière conversation qu'Octobre avait pu mener avec quelqu'un d'autre que ses camarades de la Team datait de sa rencontre avec la Braségali enflammée. Deux semaines en mer avec pour seule compagnie les membres d'équipagse pouvait se révéler parfois un peu ennuyeux, et l'Ultra-chimère n'était pas malheureuse de rencontrer quelqu'un d'autre, d'autant plus que cette jeune frimousse lui paraissait bien sympathique. Il désigna d'un coup de menton les mains toujours jointes de l'adolescente.
« Zeus ? Allah ? Boudah ? A qui t'adresses-tu donc pour avoir un air si paisible sur le visage ? »
A la vérité, Octobre ne se faisait pas vraiment d'illusions. Il savais bien que les noms qu'il venait d'énoncer n'avait plus de sens pour personne depuis l'hybridation, et qu'aujourd'hui, seul les légendaires avaient encore du crédit auprès des mortels. Mais l'extra-terrestre était un peu provocateur sur les bords. Dans le sens où il provoquait de lui-même sa colère, histoire de voir comment il s'en sortirait. Un peu risqué quand il se rappelait ce qu'il avait fait à la dernière émissaire des dieux qu'il avait rencontré, mais l'Ultra-chimère se faisait un peu plus confiance désormais. Il n'y avait rien à craindre, n'est-ce pas ? Il s'allongea sur le ponton, les jambes dans le vide, et regarda la voix lactée se réveiller lentement.
« Chez moi, on honore une déesse d'océan, d'étoiles et de nuit. On s'offre à elle, et en échange, elle nous protège et nous guide. Elle fait office de mère pour tous les naufragés, et éclaire le chemin de ceux sacrifiés sur l'autel de la folie. Et surtout, elle n'hésite pas à se salir les mains quand ses enfants sont dans le besoins... »
Octobre resta pensif. Il n'avait jamais cru en rien d'autres qu'en sa propre force et en celle de ses compagnons. Il se garda bien se prononcer le nom de Nyx, un joli mot pour qualifier cette idée, ce concept : liberté.
Yumi Lalur
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Dim 26 Aoû - 9:44
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Feat Octobre
Le pèlerinage est terminé pour aujourd'hui. La marche a été longue, mais tout aussi intense. Surtout quand certains hybrides m'agressent et que j'utilise souvent Siffl'Herbe pour les endormir pour fuir et pour qu'ils soient pas blessés.
On s'arrête dans une route où il y a une plage à proximité. Un endroit où je peux prier en étant sûre qu'Arceus me voit, de là-haut, à cette heure-ci. C'est un de mes endroits de prières préférés, avec la statue d'Arceus. J'aimerais remercier Arceus une fois de plus pour m'avoir laissé en vie et pour m'avoir sauvé des griffes de mes parents.
Je préviens Garrett que je vais à la plage pour prier avant de le faire. Je vais devant la mer, je me mets à genoux, je joins les mains, je baisse la tête, je ferme les yeux et je commence ma prière. Je suis prise dans ma prière où je pense chaque mot que je prononce. Pourquoi mentir à Dieu s'il n'a pas besoin d'effort particulier pour discerner le vrai du faux ?
Alors que je continue de prier, j'entends quelqu'un qui me parle. Surprise et effrayée, je crie et je tombe en regardant la personne qui me parle. Je sens mes joues rougir, une sensation que je ne connais que trop bien. Le temps du cri, mon sourire s'efface avant de se redessiner rapidement par réflexe.
La personne qui me parle désigne du menton les mains toujours jointes et me demande à qui je m'adresse, avant de s'allonger sur le ponton et il avoue qu'il honore une déesse que je ne connais pas vraiment : une déesse de l'océan, d'étoiles et de nuit. Un mélange de Kyogre et de Lunala ? Qui protège ceux qui sont en mer ? C'est à moi de répondre.
"Je prie Arceus. Dieu de tout. Je le remercie tous les jours parce que je suis encore en vie. Il m'a sauvé des quinze premières années de ma vie qui sont un véritable enfer. Je lui dois tout."
Qu'est-ce que je subirais de plus s'il n'avait pas intervenu, à part les nombreux coups et une tentative de viol inceste qui aurait réussi et qui m'aurait marqué à vie ?
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Dim 26 Aoû - 21:49
ft. Yumi Lalur
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Octobre avait sursauté en entendant la gamine crier. Il ne s'attendait pas une réaction pareille, et éclata de rire en la voyant rougir. Heureusement, la jeune fille ne semblait pas tant désarçonnée par sa présence, puisqu'un sourire bienveillant se dessina quelques secondes plus tard sur son visage. La lumière du soleil s'était faîte rasante, et donnait au cheveux de la jeune hybride une jolie teinte dorée. Octobre observa le grand Polagriffe et le petit Nounourson commencer leur course étoilée juste au-dessus d'eux, en écoutant avec attention les paroles de la jeune femme. Il réprima difficilement un rictus amusé (mais le moins moqueur possible) en percevant toute la dévotion dans sa voix et ses mots. Il était difficile de se battre contre les sentiments que l'adolescente exprimait. Certaine personne avait besoin d'avoir foi en quelque chose de plus grand qu'eux pour affronter le monde. Mais l'Ultra-chimère ne pouvait pas se résoudre à ce que l'objet de ce culte soit Arceus. Ce traître ne le méritait pas. Pourtant... l'hybride affirmait avoir été « sauvée ». Mais pourquoi le père tout puissant aurait-il bougé son sacro-saint derrière pour une simple hybride, perdue au milieu de centaine d'autres dans le besoin ?
La méduse était confuse. Pas au point de se blesser, non, mais confuse tout de même.
Octobre avait depuis longtemps statué son avis quand à toute cette mascarade. Les dieux avaient abandonnés leur poste, tous autant qu'ils soient. Les divinités protectrices ne veillaient plus sur leurs enfants, et depuis l'hybridation, Arceus était aux abonnés absent. Comment pouvait-on croire encore en ce dieu fantoche en sachant l'état du monde et des hommes ? Après tous ce qu'il avait vu, entendre le genre de phrase naïve que lui sortait cette enfant l'énervait un peu.
Mais dans ce cas, il avait atteint son but, n'est-ce pas ? C'était lui qui avait commencé. Il avait voulu les entendre, ces phrases. Peut-être qu'après tant de temps passer avec des camarades partageant les mêmes idéaux sans les remettre en question, l'extraterrestre éprouvait le besoin de confronter ses idées à quelqu'un, pour se prouver qu'elles valaient encore quelque chose. De toute façon, même si sa logique s’avérerait bancale, il était trop vieux pour changer d'avis. Les personnes âgées ont les idées bien arrêté, et Octobre était plutôt têtu dans son genre.
« Il t'as sauvé, dis-tu ? Mais l'as-tu vu faire de tes propres yeux ? As-tu eu une preuve de Ses actions ? Te parle-t-il dans tes rêves ? Ne te m'éprends pas, je ne doutes pas de Son existence, loin de moi cette idée. Je suis bien placé pour savoir que les divinités immortelles existent. Ce que je cherche, se sont des agissements, des faits, qui puisse prouver qu'ils ne sont pas tous des lâches qui ont abandonnés leurs enfants... »
Octobre ne s’englobait pas dans le terme « enfants ». Lui et ses frères et sœurs Ultra-chimères étaient des être à part. Probablement des cousins des pokémon provenant d'une autre dimension, dans laquelle certains humains disaient s'être aventurés autrefois. Le zéroïd ne désirait pas tellement y retourner, à vrai dire. Les souvenirs qu'il en gardait étaient flous, et ce monde-ci lui semblait bien plus intéressant et vivant. Ses motivations allaient plus loin, aujourd'hui, que de vouloir simplement rentrer « chez lui ». Chez lui, c'était ici désormais, par la faute de l'Omniscient. Si celui-ci l'avait bannis, Il ne se débarrasserait pas de l'extraterrestre en faisant simplement la sourde oreille.
L'Ultra-chimère rentra sa serviette dans sa besace et, en sautant sur ses pieds, enfila un t-shirt blanc sur un short blanc. S'il continuait sur cette lancée, cette absence de couleur le ferait bientôt briller sous la lumière de la lune. Il lança une œillade dénuée de quoi que ce soit d’émotionnel à sa compagne d'un soir.
« Si les dieux nous ont oubliés, crois-tu que nous devrions encore briquer leurs vieux trônes dorés ? Je pense moi qu'ils n'ont plus leur place au Panthéon, et j'ai misé sur un avenir où l'on pourrait sauver ceux qui les attendent encore alors qu'il ne viendront plus. Aujourd'hui, les légendaires sont nos égaux. De quel droit se proclament-ils encore « dieux » ? »
Octobre tendit sa main à la jeune fille pour lui proposer de se lever. Il devait la dépasser d'au moins deux têtes, mais sa petite taille donnait irrémédiablement envie de la protéger. Si les paroles de l'Ultra-chimère semblait abruptes voir dures, il ne ressentait pourtant pas tant d'animosité que ça envers la jeune hybride. Il était juste curieux d'entendre ses réponses, curieux de comprendre se qui poussait un être si jeune à remettre toute sa courte vie entre les mains d'une divinité inconnue. L'extraterrestre offrit un sourire de tombeur à la petite.
« J'ai un peu froid, je vais marcher. Tu viens avec moi ? Je suis Octobre. »
Il était en effet peut-être temps de se présenter.
Yumi Lalur
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Lun 27 Aoû - 12:19
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Feat Octobre
La personne se met à beaucoup rire. Et moi je ne peux pas m'empêcher de dire "Je suis désolée !" par réflexe. Et quand je lui ai parlé d'Arceus. Je vois qu'il n'a pas été convaincu. Il me pose des questions... qui peuvent me remettre en question par rapport à ma croyance sans me remettre en question par rapport à son existence car, apparemment, il l'a déjà vu. Mais je reste convaincue qu'Arceus m'a sauvée. C'est lui qui a tué mon père alors qu'il s'apprêtait à me violer. Même si je ne l'ai jamais vu faire, il pouvait utiliser Jugement sans regarder directement sa cible.
L'homme qui m'aborde se lève et s'habille et me dit ce qu'il pense des dieux. Il me dit qu'ils n'ont plus leur place au Panthéon. Je veux bien croire pour Solgaleo, Ho-Ho, Dialga et les Légendaires qui ont pris un physique d'humain et qui ont peut-être perdu un partie de leur pouvoir, mais pas pour Arceus.
Il me tend la main, par réflexe je mets mes mains près de mon torse avec un soupir de surprise, et après un peu d'hésitation, je décide de le prendre, pour me lever. Je me présente à mon tour, puisqu'il l'a fait.
"Yumi."
On commence à marcher, je réfléchis à quoi dire. Je crois que pour savoir pourquoi je pense une telle chose, je dois lui résumer ce que j'ai subi tout au long de ma vie.
"En fait, je n'ai vu que des statues de Dieu, mais je ne crois pas avoir besoin de le voir pour savoir que c'est son œuvre. J'ai subi des milliers de coups au cours de ma vie, que ce soit de poings ou d'armes contondants, parce que je ne suis pas censée exister pour mes parents, je suis un poids pour eux. Et pour beaucoup. Mon enfer était sur le point de s'empirer. Car mon père, après que j'aie fait un travail très difficile, a voulu me violer. Mais alors qu'il était en train d'enlever mes vêtements, au moment où je ne pouvais pas m'y attendre, il fait une crise cardiaque. Après quinze années d'enfer, Arceus doit se dire que le viol inceste est le crime de trop et il décide donc de le tuer, pour que je puisse sortir de cet enfer avant que ça ne s'empire, ma mère étant déjà morte à ce moment-là.
Et pour les autres dieux, je ne les prie pas. Je ne prie qu'Arceus. Je connais l'existence de tous les Légendaires et leur rôle dans notre monde et dans notre univers. Tous les Légendaires sont immortels et tous ont un rôle... enfin presque. C'est pour ça qu'ils sont considérés comme des dieux. Mais c'est pas eux que je dois remercier. C'est pas eux qui ont Jugement."
Seul Arceus a Jugement. Le reste ont des attaques qui peuvent détruire une partie de la planète, mais je ne crois pas du tout qu'ils ne portent d'intérêt pour nous. Arceus est le seul qui est empli de miséricorde. Et même s'il fait le mal, il ne le fait jamais avec de mauvaises intentions. A chaque fois, c'est un mal pour un bien. Rien d'autre.
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Mar 28 Aoû - 11:45
ft. Yumi Lalur
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
En voyant les bras de l'enfant se replier sur sa poitrine lorsqu'il lui avais tendu la main et en se rappelant son excuse empressée lorsqu'il s'était mis à rire, Octobre pensa un instant que les réactions de son interlocutrice étaient étranges, désaccordées. Mais l'extraterrestre décida de passer outre, oubliant ce détail dès l'instant ou la petite accepta son aide pour se relever.
Il était content d'entendre la jeune femme se présenter. Yumi, c'était simple et jolie, pas aussi vieillot qu'Octobre. Elle ne répondis pas immédiatement, prenant son temps pour considérer les paroles de l'Ultra-chimère. Octobre pris à gauche à la fin du ponton, et sauta de rocher en rocher en longeant la mer. Le bruit des vagues se brisant contre les rochers avait quelque chose d’envoûtant et de mystérieux dans la pénombre qui succédait au crépuscule. Octobre espérait que Yumi n'allait pas trop peiner pour le suivre. Son kimono ne devait vraiment pas être très pratique pour sauter de rocher en rocher. Habitué à aller pieds nus dans les cordages, le zéroïd ne remarqua pas immédiatement qu'il s'était ouvert le talon sur quelques bouts de verres oubliés. Ce fut seulement lorsqu'il vit les traces sombres qu'il laissait sur les pierres qu'il s'arrêta et considéra le chemin déjà parcourut. Et ce fut aussi à ce moment précis, où la jeune hybride le rejoint sur ce même rocher, qu'elle se mit à parler.
Ce fut long. Octobre n'avait pas imaginé que, sous ses airs timide et silencieuse, Yumi puisse parler autant. Mais en entendant ses paroles, l'Ultra-chimère se dit qu'elle avait, quelque part en elle, des démons à exorciser. Qu'elle était bel et bien un peu cassée, finalement. Décidément, il tombait systématiquement en admiration devant ces petits êtres qui affrontaient les pires atrocités mais souriaient toujours après en avoir triomphé.
Octobre grimaça. D'abord, son pied le faisait souffrir maintenant qu'il s'était rendu compte qu'il était blessé. Il devait rester des bouts de verres à l’intérieur de la plaie. Ensuite, il se sentait mal vis à vis de la jeune fille. Il lui avait fait la morale, mais qui était-il pour remettre en question sa foi ? Après le genre d'existence qu'elle lui avait conté, qui n'irait pas chercher un père spirituel plus performant et aimant ? Un sauveur, même inventé de toute pièce. Seulement, le ressentiment de l'extraterrestre envers l'Omnipotent ne pouvait pas se calmer grâce à tous le vécu de la gamine. L'histoire de la jeune fille était en retard de presque un siècle sur sa propre existence. L'Ultra-chimère adressa une moue réellement désolée à Yumi.
« L'hypothétique intervention d'Arceus expliquerait en effet d'une façon bien plus logique ta... chance, si tu me permets d’appeler ainsi ce hasard qui t'a fait échapper à un si cruel destin. Mais crois-tu que Jugement soit une excuse suffisante ? Je te prie de me croire, j'ai eu l'occasion de voir nombre de personne éviscérées par les serres acérées de la Providence. S'il en a le pouvoir, pourquoi Arceus t'a-t-il sauvé toi, et pas eux ? »
Éviscérés par les serres acérées. Octobre se demanda un instant où il est aller chercher cette formulation tordue. L'Ultra-chimère passa la mains sous son pied blessé, et retira le bout de verre qui y était coincé. Sans ça, il me faudra moins d'une heure pour cicatriser, pensa l'extraterrestre. Sa capacité de régénérations s'avérait une fois de plus bien pratique. Devant eux, il y avait encore quelque rochers, puis du sable blanc à la lumière de la lune. Octobre savait qu'en continuant à longer la mer ainsi, ils finiraient par tomber sur la crique où ses comparses avaient dû laisser leur canots. Cela arrangeait bien notre extraterrestre, qui n'avait aucune envie de rejoindre la goélette à la nage.
Yumi Lalur
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Mar 28 Aoû - 14:09
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Feat Octobre
Je vois Octobre sauter de rochers en rochers. Alors que je saute rarement. Même en sachant que je suis une Héliatronc. Donc, je saute avec difficulté. Pendant que je suis Octobre, je commence à voir des traces sombres sur le sable, je regarde d'où ça vient et je vois que c'est Octobre qu'il s'est ouvert le talon sur des bouts de verre. Donc, il a le sang noir... je laisse passer.
Octobre m'adresse une moue désolée. Il me demande si Jugement est une excuse suffisante. Il m'a dit qu'il a vu beaucoup de victimes à cause de quelqu'un d'autre... enfin je crois que c'est ça. Il me demande pourquoi Arceus a sauvée moi et pas eux. Je ne peux pas savoir ce qu'Arceus pensait à ce moment-là, ni même où que ce soit. Donc, tout ce que je peux faire, c'est d'émettre des hypothèses.
"Je ne peux pas savoir. J'ai tendance à penser qu'il a eu pitié de moi... mais c'est vrai qu'il peut le faire aux autres. Pendant ces années où il nous observe, il doit m'avoir vue travailler de force par mon père, à l'air libre. Il me voyait fouettée et battue quand je fais une micro-pause, travaillant sans arrêt, même quand j'étais épuisée, alors que mon père était en train de boire et de se droguer derrière moi."
Et j'épargne le moment où quand mon père décide de mettre fin à mon travail prématurément, il me battait encore plus que d'habitude. Il utilisait beaucoup d'armes contondantes et piquantes. Et supplier d'arrêter ne sert à rien, mon père me bat jusqu'à ce qu'il n'en veuille plus.
"Donc les nombreuses victimes que vous avez vu, est-ce que vous croyez qu'ils ont reçu pire que moi et pire que ce que j'aurais pu avoir si Arceus n'avait pas intervenu ?"
Parce que travailler de force et être battue en permanence, ça m'a vraiment brisée, mais en plus de ça, je pouvais craindre que serai violée régulièrement. En plus, imagine si je travaille alors que je suis enceinte, ce doit être encore pire ! Non, je ne veux pas imaginer ça !
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Mer 29 Aoû - 21:41
ft. Yumi Lalur
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Octobre vit les yeux de la jeune hybride se poser sur son talon. Elle ne fit aucun commentaire, mais l'Ultra-chimère sentit une raideur dans sa voix lorsqu'elle lui répondit. L'extraterrestre ne voyait pas ce qui pouvait l'avoir mise mal à l'aise... hormis le fait d'exposer sa vie à un parfait inconnu pour protéger ses convictions, bien sûr. Le zéroïd ricana intérieurement en pensant que ce soir, c'était lui qui avais le mauvais rôle. Cette conversation faisait naître en lui un sentiment de langueur qu'il trouvait extrêmement désagréable et qui lui donnait envie de piquer un sprint pour se vider la tête. Il savait que quoi qu'elle lui dise, il camperait sur ses positions, rendant une remise en question impossible. Il détestait cette fermeture d'esprit qui n’avait rien à voir avec la philosophie insulaire qu'il connaissait et appliquait la plupart du temps. Mais on parlait d'Arceus et du but que l'Ultra-chimère poursuivait depuis bientôt un demi-siècle au côté de la Team Nyx. Il ne pouvait se permettre de dévier de sa route. Psychorigide, Octobre ? Juste un peu, mais assez pour ne pas se perdre.
Voilà, c'était cela. Il ne voulait surtout, surtout plus se perdre. Il avait besoin d'un objectif clairement défini, et le remettre en question pouvait tous faire s'effondrer. Il fallait clore ce sujet au plus vite.
L'extraterrestre avait atteint un état de légère panique, état qui le plongea dans une profonde confusion pendant quelques instant. Cette hybride, toute jeune et profondément innocente, qui n'avait jamais fait que subir le monde qui l'entourait, pouvait-elle arriver à le faire flancher ? Lui ? Non, bien sûr que non. Impossible. Il devait reprendre le contrôle de la situation, c'était à lui de mener la danse, non pas l'inverse. Par miracle, la question qu'elle lui renvoya lui permit de reprendre pied. Il enjamba les derniers rochers et atterri sur la plage. Le sable avait gardé la chaleur du soleil, et la tiédeur du sol anesthésia pendant quelque secondes la douleur de son pied. Il tendit sa main à Yumi pour l'aider à franchir les derniers obstacles.
« Je suis incapable de le dire. »
Simultanément à ses paroles surgissait dans sa tête les images d'enfants enfermés dans des cages trop petites pour eux, glissant leur doigts entre les barreaux pour saisir le bas de son pantalon. L'odeur du sang séché empuantissait l'air, émanant des cadavres des adultes entassés un peu plus loin, sous les yeux de leur progéniture à peine consciente. Octobre grimaça, mais d'autre images affluèrent immédiatement, presque par défis. Les tables d'opérations blanches et puant le désinfectant, les collections de seringues... les couloirs, les cris, les pleurs... Octobre appuya de toutes ses forces sur son pied blessé et la douleur le fit revenir au moment présent. Il était transi de froid.
« Je pense que chacun à sa propre échelle de l'horreur et de la douleur. Je ne peux pas te dire qu'elle est la pire, n'ayant pas tout expérimenté... heureusement. Mais j'aurais aimé que tous ceux que j'ai consolé ait eux autant de chance que toi. »
L'Ultra-chimère eut une pincement au cœur en pensant à Grâce, mais le chassa aussi vite qu'il put. Il n'était pas temps de passer en revue chacun des cœurs brisés qu'il avait rencontré au cours de sa longue vie. Le zéroïd se mit à marcher le long de la grève. La mer venait parfois lécher ses pieds, ramenant à chaque fois un nuage de sang dans les vagues. L'extraterrestre pensa qu'il saignait beaucoup, et que ce n'était pas normal. Normalement, une blessure si bénigne n'aurait pas dû lui faire aussi mal. Il soupira. Son talon n'avait pourtant rien à voir avec celui d'Achille. Il se retourna avec surprise vers la jeune fille en entendant ses excuses. Yumi, sous la lumière de la lune, enroulée dans son kimono, était vraiment très jolie. Comment lui en vouloir ? S'il avait fallu qu'il soit en colère contre qui que ce soit, cela aurait été essentiellement contre lui-même ou contre Arceus. Jamais contre une mortelle... surtout une jeune hybride innocente comme Yumi. Octobre lui offrit le sourire le plus rassurant qu'il était capable de faire en cet instant.
« Non, c'est moi qui suis désolé ! Je me comporte mal envers toi depuis tout à l'heure. Je me suis incrusté dans ta prière sans aucun respect et t'ai provoqué sans raison valable, sinon le désir de m'amuser un peu. A ma décharge, j'agis toujours comme ça et ceux qui me côtoie sont habitués. J'ai tendance à oublier qu'eux aussi sont à part dans leurs genres. »
Comment qualifier ses camarades pirates autrement ? Ils étaient un ramassis de gueules cassées éborgnées par la vie, leurs réactions et leurs comportements étaient bien loin de ceux de Yumi. Octobre savait qu'il devait encore travailler pour adapter son discours à d'autres interlocuteurs que ses amis flibustiers.
La douleur était trop intense. Octobre s'assit dans le sable et se contorsionna pour arriver à atteindre son pied. Ce qu'il vit ne lui plut vraiment pas. Concentré sur sa discussion avec la jeune fille, il n'avait pas fait attention au bout de verre qu'il avait retiré de la plaie avant de le jeter. Mais celui-ci devait avoir beaucoup d'autre copains, puisque le trou qui s'ouvrait sous le talon de l'Ultra-chimère mesurait presque deux centimètres de diamètres, et semblait bien plus profond que ne l'avait d'abord crû l'extraterrestre. Celui-ci adressa une moue déconfite à sa compagne hybride.
« On dirait que c'est plus grave que je ne le pensais. Tu as peut-être des capacités de soin ? Sinon, je pense qu'en allant au centre pokémon de Yantreizh, Joëlle voudra bien me recoudre. »
Que le centre pokémon de la région récupère des échantillons de son sang ne l'enchantait guère, aussi espérait-il qu'il était tombé sur une hybride pratique. Il pouvait également tenter de joindre le médecin de l'équipage, qui lui était bien sûr au courant pour ses... particularités, mais l'Ultra-chimère ne savait pas si celui-ci était resté sur la goélette ou bien s'il faisait la tournée des bars avec le reste de l'équipage. Son pied lui faisait de plus en plus mal, et il savait qu'au moins pour faire cesser la douleur, il serait obligé de gagner Yantreizh.
Yumi Lalur
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Jeu 30 Aoû - 10:34
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Feat Octobre
Octobre m'aide à franchir les obstacles en me tenant la main et il me répond qu'il est incapable de me le dire, que chacun a sa propre échelle de l'horreur et de la douleur. Il n'a pas tout expérimenté, et je ne le souhaite à personne, même pas à lui, qui voulait juste savoir si Arceus m'a vraiment sauvée des lianes piquantes de mes parents. Enfin, ma mère n'est pas morte en même temps que mon père. Pourquoi j'ai été forcée de travailler pendant quatre ans entre la mort de ma mère et celle de mon père.
Je me rends compte peu à peu que son pied saigne de plus en plus. Qu'est-ce que je pourrais faire pour lui ? Appeler Garrett ? Sachant qu'on est plutôt éloigné d'un Centre. Dans tous les cas, il est en train de marcher sur la grève, répandant son sang noir dans chaque vague. Mais c'est pas très efficace car il n'a pas du tout l'air de se cicatriser. Je crois qu'il y a un problème avec son talon.
Octobre s'excuse pour s'être mal comporté avec moi, qui s'est incrusté dans ma prière sans respect et qui m'a provoquée sans raison valable. Il a donc toujours été comme ça. Il finit par s'assoir sur le sable et je me rends compte que c'est beaucoup plus grave qu'on pouvait ne le penser : il risque vraiment une hémorragie interne.
"J'ai... j'ai pas de capacité de soin. Peut-être que mon dresseur a une potion pour atténuer votre douleur."
Mais qu'est-ce que je peux faire ? J'ai pas envie de le laisse seul, mais il faut que j'aille voir Garrett pour voir s'il a pas quelque chose pour que sa blessure ne devienne moins grave. Surtout que j'ai peur de me retrouver seule, sauf pour prier. Qu'est-ce que je vais faire ? Je panique dans ma tête.
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Sam 8 Sep - 16:50
ft. Yumi Lalur
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Octobre était soucieux. Depuis qu'il ne s'appuyait plus sur son pied, la douleur était devenue supportable, et ne l'embêtait presque plus. Non, ce qui inquiétait d'avantage l'Ultra-chimère, c'était cette blessure qui ne voulait pas s'arrêter de saigner. Il n’avait jamais perdu autant de sang. D'ordinaire, ses capacités de régénérations prenaient immédiatement le contrôle, et même si elles ne l’empêchaient pas de se faire mal, elles diminuaient drastiquement les risques de blessures graves. Octobre avait la peau dure, et cela au sens le plus propre du terme. Aussi, voir autant de sang s'échapper de son corps et se mêler au sable et lui donnant une jolie couleur vermeille l'inquiétait au plus au point.
L'extraterrestre ne comprenait pas ce qui neutralisait ses défenses habituelles. Il n'était pourtant pas plus fatigué que d'habitude... Le bout de verre ne devait pas être un tesson normal, il ne voyait pas d'autre explication. Cette hypothèse manqua lui arracher un rire, mais celui-ci se stoppa net dans sa gorge lorsque il posa les yeux sur la plaie. Elle n'était, vraiment, vraiment pas jolie à voir, à tel point que l'Ultra-chimère craint un instant de tomber dans les vapes si le saignement ne s'arrêtait pas.
Bon. Pas de panique.
Oui, penser à ce qui pourrait peut-être lui arriver ne l'aiderait pas, tous comme comprendre pourquoi il ne cicatrisait pas normalement. Il fallait parer au plus pressé. Plongeant les mains dans sa besace, Octobre attrapa sa serviette encore humide, la plia en huit et entrepris d'appuyer le plus fort possible avec sa main droite et sa compresse improvisée sur la blessure. Peut-être que cela permettrait d'arrêter l'hémorragie. Il n'arrivait pas à savoir d'où pouvait provenir tous ce sang. Il était presque certain qu'aucune veine importante ne se trouvait dans le talon et ne se souvenait pas avoir un jour été victime d'hémophilie. Il semblait qu'aujourd'hui, son système sanguin avait décidé de la lui faire à l'envers.
Retournant fouiller son sac avec sa main gauche, Octobre écouta attentivement la réponse de Yumi. Il avait espéré qu'elle puisse le soigner, mais il n'était pas tombée sur la bonne hybride. L'entendre mentionner son dresseur fit cependant réfléchir le zéroïd. Il reconsidéra toutes les options qui s'offraient à lui. Rejoindre Yantreizh et son centre pokémon ? La ville était encore trop loin, et il allait être obliger d'utiliser ses Griffes sur Joëlle pour lui faire « oublier » son intervention. Non, c'était une mauvaise idée. Retourner à la crique où était amarré les canots était déjà plus concevable. Mais même en gagnant la goélette, Octobre n'était pas sur de trouver l'aide adéquate si le toubib n'était pas à bord. La proposition de la jeune hybride restait la plus rapide et la plus prudente aussi. S'il envoyait la jeune femme chercher des anti-douleurs et de quoi faire un pansement, il pourrait chercher en attendant l'objet qui s'était enfoncé dans son talon et déterminer si oui ou non, c'était à cause de cela qu'il ne parvenait pas à cicatriser correctement.
Trouvant enfin ce qu'il cherchait dans son sac, l'extraterrestre ouvrit d'un coup de dents le sachet de nounours en guimauve et en piocha deux qu'il tendit à la jeune fille. Puis il se servit lui-même et décapita sauvagement d'un mouvement de mâchoire le premier ourson.
« Tiens. Le chocolat, c'est bien pour gérer les situations de crise. Et puis c'est aussi pour me faire pardonner de te causer du soucis. »
Il voyait bien que lui avoir parler de son dresseur embêtait la jeune hybride, et savait, en observant son air paniqué, que ce qu'il allait lui demander n'allait pas la réjouir. Mais il ne voyait plus comment faire autrement.
« Si ton dresseur est bien équipé, il devrait avoir des potions. Sinon, il faudrait au moins désinfecter... et faire un bandage aussi. Tu penses que tu pourrais aller chercher de quoi faire tous ça ? Je préfère ne pas trop bouger pour l'instant. »
Yumi Lalur
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Dim 9 Sep - 11:01
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Feat Octobre
Je suis surprise quand je vois Octobre me donner un des oursons en guimauve. D'après lui c'est bon pour gérer les situations de crise et c'est pour lui faire pardonner de m'avoir causé du souci. Je prends donc délicatement l'ourson et je ne le mange pas tout de suite, je le garde dans les deux mains. Je pense que je le mangerai plus tard.
Octobre veut donc vraiment que j'aille voir Garrett, et il va rester là. Je hoche la tête en marchant vite vers Garrett. Je pense qu'il a des potions pour quand je tente de fuir mais que celui qui veut m'affronter utilise Poursuite. Donc, quand j'arrive vers Garrett, je l'entends dire n'importe quoi, comme d'habitude, et sa pensée et son caractère me font perdre du temps, en plus du fait qu'il a pris mon ourson et a failli le manger mais il finit par me le rendre, jusqu'à ce qu'il finisse par me donner une potion... et il en a qu'une, maintenant. Il est tellement pauvre.
Je le remercie enfin et je retourne voir Octobre, qui doit avoir perdu assez de sang comme ça. J'ai déjà perdu assez de temps à cause de lui, à cause de sa mentalité et le fait que ce soit un homme de pêché.
"Dé... désolée d'avoir pris autant de temps. I... il n'a plus que celui-là."
Je ne sais pas comment appliquer cette potion, donc je me contente de le lui donner avant de finalement manger cet ourson. Je me rappelle qu'il a déjà appliqué la potion sur moi, mais il ne m'a jamais montré le mode d'emploi, il a une mentalité si désordonnée qu'il n'y a pas du tout pensé. En plus j'espère juste qu'il ne m'a pas donné une bouteille vide, car il m'a dit lui-même qu'il n'a plus aucune potion.
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Dim 4 Nov - 14:09
ft. Yumi Lalur
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Octobre réprima un soupir de soulagement en voyant Yumi acquiescer à sa demande et se détourner pour rejoindre son dresseur. L'Ultra-chimère attendit quelques secondes, le temps de ne plus voir le kimono rose de la jeune fille entre les arbres, avant de se redresser et de tenter de s'appuyer sur sa blessure. Sa cheville le faisait souffrir au moindre mouvement, mais il tenait absolument à retrouver l'objet qui s'était enfoncé dans son pied, et qui pourrait peut-être expliquer l'étrange réaction de son corps. Prenant la direction des rochers en clopinant, l'extraterrestre espéra que le dresseur de la jeune hybride n'aurait pas l'idée de revenir avec elle. Il ne tenait vraiment pas à être confronté à l'adulte qui accompagnait Yumi et veillait sans doute à sa sécurité. Enfin, ce genre d'anxiété sur un futur qu'il ne pouvait deviner ne l'avançait pas à grand chose, il en avait conscience. Il devait agir méthodiquement, étape par étape. Et en premier lieu, retrouver l'objet sur lequel il s'était blessé.
Sous la lumière de la lune, il fallut une dizaine de minute à Octobre pour retrouver ses tr aces sur le sable. Les marques de sang, devenues noires dans la faible luminosité, traçaient un chemin aux allures macabres sur les rocs escarpés qui bordaient la mer. Se pister ainsi rendait l'Ultra-chimère étrangement serein. Il avait passé des années à se chercher une place dans ce monde, alors suivre ses propres traces avait quelque chose de rassurant, comme une tâche répétitive déjà accomplie plusieurs fois. Cette sensation de plénitude se rapprochait assez de se qu'il pouvait éprouver en jouant de la musique ou en discutant avec les doyens de la Team. L'impression d'avancer en terrain connu, sans devoir appréhender ou gérer quoi que ce soit. Se fut à quelques centaines de mètres de l'endroit où il avait quitté la jeune fille qu'Octobre dénicha ce qu'il cherchait. Des bris de verres, entre les rochers, reflétaient la lumière de la lune. En se penchant pour voir de plus près, l'extraterrestre laissa échapper un grognement de surprise.
« Mais qu'est-ce que.. »
Un stock de seringue en verre s'étalait sous ses yeux. Elles étaient de tailles variables, et s'entassaient dans le plus grand désordre au fond de la crevasse creusée entre deux blocs de pierres. Les tâches de sang qu'Octobre avisa autour de celle-ci confortèrent l'Ultra-chimère dans son hypothèse : il avait très certainement marché sur l'un de ses instruments, qui s'était brisé sous son poids.
Octobre resta quelque instant accroupit près de la crevasse, contemplant ce trésor d'acier et de verre. Comment toutes ces seringues avaient-elles pus atterrir là ? L'extraterrestre savait que les seringues en verres étaient de moins en moins utilisées. On préférait généralement leur équivalent plastique, jetable, facile à utiliser et beaucoup moins fragile. Tendant le bras, il en saisit une, qu'il approcha de ses yeux. Le piston en était enfoncé, et bien sur, l’intérieur n'avait sans doute pas été lavé après utilisation. Octobre grimaça. Il était sans doute tombé sur les détritus d'un toxicos se piquant régulièrement. Les résidus de substance qui se trouvaient à l’intérieur des instruments pouvaient peut-être expliquer sa douleur et le saignement qui ne voulait pas cesser. La perspective qu'un produit inconnu puisse paralyser ses capacités de régénérations remplit soudain l'Ultra-chimère d'angoisse. Le sérum noir, issu de ses propres cellules sanguines, pouvait neutraliser les pouvoirs des légendaires. Mais existait-il quelque chose qui puisse le neutraliser, lui ?
Octobre inspira longuement. Il ne fallait pas qu'il tire de conclusions aussi hâtives. Il ne pouvait être sûr de rien tant qu'il n'en aurait pas parler aux expert de la Team. L'extraterrestre se redressa et glissa la seringue qu'il avait récupéré dans la poche de son short. Il la donnerait demain au médecin de bord pour qu'il puisse analyser les résidus de produit qu'elle contenait. En attendant, sa nouvelle priorités devait être de panser son pieds... et peut-être de voir jusqu'où ses capacités était diminuée. Tout en cheminant vers l'endroit où Yumi l'avait quitté, Octobre déplia ses Griffes, histoire de voir s'il ne rencontrait aucune difficulté à les maîtriser. Heureusement, il n'y avait rien à signaler de ce côté là. La colère habituelle n'était pas plus enivrante et ne le plongeait en aucun cas dans les états de démence qu'il avait déjà expérimenté. Cela rassura l'Ultra-chimère, et contribua à l'assurance perceptible dans sa voix lorsque, voyant apparaître entre les arbres le kimono de la jeune fille, il l'interpella :
« Ça va ? Tu n'as pas eu de problème avec ton dresseur ? »
Manifestement non, puisqu'elle revenait seule, avec entre les mains une capsule de désinfectant qu'elle lui tendit en bégayant. S'asseyant en tailleur dans le sable, l'Ultra-chimère saisit le flacon et le déboucha. L'odeur forte de l'alcool dilué emplit l'air, et, en serrant les dents et après avoir nettoyé du mieux qu'il pouvait son talon, Octobre versa goutte à goutte le liquide sur sa blessure. La sensation de brûlure qui suivit était désagréable, mais nécessaire et bien loin de ce que l’extraterrestre avait dû affronter auparavant. Après avoir rebouché le flacon, Octobre saisit la serviette qui lui avait servit de compresse et en fit tant bien que mal un bandage, qui entoura autour de son pieds et fit tenir grâce à un nœud. Ça n'était pas un travail de chirurgien, loin de là, mais cela suffirait bien jusqu'à la crique où était rangé les canots pneumatiques de l'équipage. Octobre se rétablit sur ses jambes, fit quelques pas sur le sable encore chaud, se retourna et adressa un sourire de victoire à Yumi.
« Et voilà ! Comme ça, je pourrais me déplacer sans me vider de mon sang, et je n'aurais pas besoin d'aller au centre pokémon. »
Après sa baignade, sa rencontre avec la jeune hybride et sa blessure, la fatigue avait finit par gagner l'Ultra-chimère, qui n'avait plus qu'une envie : retrouver son hamac et dormir. Mais il ne pouvait laisser la jeune fille seule sur la plage... surtout après qu'elle l'ait aider à se soigner. Il se rapprocha de Yumi, veillant cependant à maintenir un distance de sécurité pour ne pas l'inquiéter.
« Je suis épuisé, je vais m'en retourner chez moi. Tu voyages avec ton dresseur, n'est-ce pas ? Vous avez un endroit en dur pour dormir ce soir ou vous êtes à la belle étoile ? »
Octobre n'avait en aucun cas l'idée de proposer le gîte à Yumi et son compagnon, mais il ne pouvait pas la quitter comme ça. Il songeait plutôt à la raccompagner près de son campement, puis s'éclipser avant de rencontrer son dresseur. S'il avait eu de la chance que la gamine soit d'un naïveté assez incroyable, il espérait éviter les questions gênantes que son comparse serait susceptible de lui poser.
Yumi Lalur
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Dim 4 Nov - 15:51
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Feat Octobre
Quand je suis arrivée, il me demande si ça va, si je n'ai pas eu de problème avec Garett. En fait, j'ai l'habitude de sa pensée en bazar complet, de sa perversion et autres pêchés, mais ça ne m'a pas du tout empêché de l'apprécier.
"Ça va, je n'ai pas trop de problème avec lui, j'ai l'habitude de sa pensée qui est très difficile à comprendre tellement c'est le bazar dans sa tête."
Octobre prend le flacon l'ouvre. Ça commence à sentir l'alcool fort dilué, parce que c'est une solution hydroalcoolique... enfin si je ne me trompe pas, il nettoie le talon du mieux qu'il peut, il applique la solution goutte à goutte sur sa blessure, ce qui le fait beaucoup souffrir, puis qpaèr avoir rebouché le flacon, il applique sa serviette comme un bandage pour qu'il ne saigne plus trop. Je regarde la blessure avec un peu de peur.
Maintenant, Octobre peut se déplacer sans se vider de son sang et sans avoir besoin d'aller au Centre Pokémon. Il se rapproche un peu de moi tout en me gardant une distance de sécurité et m'annonce qu'il va retourner chez lui. Mais avant, il me demande si je dors à la belle étoile ou dans une maison. Pour moi, c'est très évident.
"En fait... je dors toujours dehors. Mon dresseur n'a même pas assez d'argent pour nous payer une chambre d'hôtel."
Là encore, c'est pour ne pas dire "jamais assez d'argent". Parce qu'il a toujours été pauvre depuis qu'il est Dresseur. En plus, s'il pouvait, il aurait la possibilité de dormir près de l'Eglise où j'étais au lieu de partir sans le sous. Mais il a de la peine à réfléchir. Il dit tout ce qu'il pense, et sa pensée est un vrai bazar. Mais je l'aime quand même beaucoup.
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Sujet: Re: Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée Sam 9 Fév - 15:58
ft. Yumi Lalur
Dame Nyx, mère de Moïra : la Destinée
Octobre jeta un rapide coup d’œil vers le ciel. La lune était haute dans le ciel à présent, illuminant de sa lumière laiteuse les flots noirs de la mer, qui commençait lentement à monter, recouvrant peu à peu la plage blanche, éblouissante. Trente minutes avant la marée, songea Octobre. Il lui suffirait alors de retourner dans la petite crique de ce matin, où ses camarades n'auraient pas manquer de revenir accoster pour gagner le bar de Yantreizh. Là, il prendrait un des canots à moteur camouflé sommairement sous des bâches couleur feuillage, et retournerait à bord de La Poissirène, dormir quelques heures dans son hamac, avant de prendre son quart de garde, en haut de la vigie. Il aurait aussi fallut qu'il se fasse examiner par le médecin de bord, mais Octobre doutait que celui-ci puisse le recevoir. Il était sûrement avec les camarades à Yantreizh, et profitait d'une première soirée à terre, bien méritée après les deux semaines de navigation qu'ils avaient vécu. Qu'importe, Octobre n'avait déjà plus aussi mal : son pieds pourrait bien attendre le lendemain matin. Restait la jeune hybride rose devant lui. Yumi avait l'air fatiguée, mais vaillante malgré tous. La lune allumait des reflets argentés dans sa longue chevelure blonde. Cela lui donnait un air encore plus pieux, comme un genre de bénédiction qu'Arceus aurait envoyé. Comme un message.
Octobre sera les dents. Il était fatigué, ce genre de pensée en témoignait. L'empreinte d'Arceus, Octobre la connaissait. Il l'avait senti plusieurs fois dans les divers lieux sains qui lui étaient consacrés à Alola et partout ailleurs dans le monde. S'Il s'était manifesté, Octobre l'aurait senti, et le jolie visage de Yumi sous la lune n'avait rien à voir avec Lui. La lune rendait tous plus beau, et rappelait imperceptiblement à l'Ultra-chimère les lueurs qui éclairaient son monde d'origine. La lune rendait Octobre nostalgique, comme un vieux copain que l'on n'a pas vu depuis longtemps et avec qui on se rappelle, autour d'une tasse de café, les folies des années passées. La lune était la vieille copine d'Octobre. Sauf qu'elle venait chuchoter d'anciennes histoires aux oreilles du Zeroïd presque toutes les nuits.
Remballant ses pensées négatives au placard, Octobre se concentra plutôt sur les dernières paroles de Yumi. Pas assez d'argent pour se payer une chambre d’hôtel ? Avec quel genre de dresseur voyageait-elle ? D'après ses réflexions, Octobre pouvait déduire que celui-ci n'était ni très prévoyant, ni très responsable... Et que cela ne convenait pas beaucoup à la jeune fille. Mais lorsqu'elle parlait de lui, en-dessous des critiques, Octobre discernait une réelle affection de la part de la jeune hybride. Elle avait l'air de voyager depuis longtemps avec son dresseur, et même s'ils dormaient tous les deux dehors et semblaient vivre une existence de globe-trotters insouciants (ce qui ne déplaisait pas du tout à Octobre), Yumi avait l'air plutôt bien nourrie et ne semblait pas souffrir de cette existence. Ce qui inquiétait d'avantage Octobre, c'était les mauvaises rencontres que tous les deux auraient pu faire. Kalos n'était pas une région aussi dangereuse que la lointaine Unys, mais un dresseur insouciant accompagné d'une hybride peu menaçante pouvait facilement être repéré et pris pour cible. Il suffisait de voir avec qu'elle facilité Octobre avait approché Yumi pour comprendre que n'importe qui de mal intentionné pouvait aisément accomplir la même chose. Le zéroïd avait entendu les nombreuses rumeurs sur les envoyés de la Team Chronos, qui capturaient des pokémons pour en faire leurs esclaves, et, se sentant pour un instant l'âme d'un adulte responsable, il abandonna l'idée de raccompagner la jeune fille jusqu'à son campement, et préféra farfouiller de nouveau dans son sac.
« Pas besoin de chambre d’hôtel ! Il vous suffit de trouver un centre pokémon, et en échange de quelques services, ils peuvent vous prêter des chambres, et même un petit déjeuner si vous négociez bien. Je faisais tout le temps ça quand j'étais plus jeune, c'est bizarre que ton dresseur l'ignore. »
Octobre finit pas trouver ce qu'il cherchait au fond de son sac : un crayon et un bout de papier brunâtre, issu d'une partition ou facture quelconque. Il s'accroupit dans le sable, et utilisant le sol comme support, griffonna quelques mots sur le bout de papier. Puis il tendit la missive à la jeune fille.
« J'ai sympathisé avec la responsable du centre ce matin. Elle s'appelle Joëlle. Dites-lui que c'est moi qui vous ai conseillé de venir la voir, ça devrait passer. Il faudra peut-être l'aider à servir quelques touristes le lendemain, mais au moins, vous dormirez en sécurité ! Les alentours ne sont pas très sûr. »
La vérité, c'était que Joëlle leur avait proposé de dormir au centre, lorsque Octobre et ses compagnons c'était adressé à elle pour acheter des pokéblocs. Elles les avait pris pour un groupe de dresseurs et d'hybrides en voyage, et avait besoin d'aide pour réparer quelques canalisations dans le centre. Les pirates avaient refusés poliment son offre, mais Octobre avait discuté un moment avec elle, assez pour qu'elle retienne son nom en tout cas. Elle était gentille, et il ne doutait pas qu'elle fondrait devant la bouille d'ange en détresse de Yumi. Quand à cette histoire de dangers potentiels autour de Yantreizh, le zéroïd n'en avait aucune preuve, mais le mentionner ne ferait que convaincre d'avantage la jeune hybride d'accepter cette option. L'Ultra-chimère passa la brettelle de sa besace sur son épaule et tendit sa main, assortit d'un sourire d'adieu, à la jeune fille.
« Je vais te laisser, il faut que je retourne chez moi. Merci d'avoir un peu parlé avec moi, je crois que j'en avais besoin. Et puis c'est super sympa d'avoir été chercher de quoi soigner ma plaie. Je ne sais pas si Arceus veille vraiment sur toi, et à vrai dire j'ai grand mal à croire qu'il veille encore réellement sur ses enfants, mais j’espère que la chance continuera à éclairer ton chemin. »
Il espérait vraiment ne pas avoir heurté la jeune fille en revenant sur leur discussion première, mais sa volonté n'était pas de la mettre en colère ou de la rendre triste, simplement de la remercier. Il avait rarement l’occasion de rencontrer des gens prêchant avec autant de douceur et de calme.