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Sujet: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Mar 11 Juin - 20:36
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
Un voile sombre s’était déposé dans le ciel du continent D’Unis, plongeant chaque ville, chaque parcelle de terre dans la pénombre de la nuit. Si des lumières industrielles s’étaient allumées pour offrir certaines luminosités, d’autres devait se contenter de la faible lumière lunaire pour se repérer. Depuis qu’elle avait été capturé, kidnappé par cet individus infâme, Mélodie n’avait pas eu l’occasion de voir un tel ciel au-delà de la fenêtre de sa geôle. Cela lui faisait bizarre d’être ici, dehors, respirant un air tout autre, presque pure comparée à l’odeur de renfermée et de fauve que sa pièce avait finis par prendre. Elle s’était permis un bref regard vers le ciel, la nostalgie embrumant ses yeux et son cœur meurtrie par ses doux souvenirs. Il n’y a pas si longtemps de cela, elle profitait souvent du voile nocturne pour admirer les étoiles filantes en compagnie de ses parents, qui s’amusait à jouer les professeurs. Est-ce qu’ils la cherchaient depuis le temps qu’elle avait disparus ? Est-ce qu’en ce moment même, ils regardaient les scintillements avec cette même peine, cette même douleur au plus profond de leur être ? Approchant une main de son buste, ses lèvres se mordant comme pour contenir son flux d’émotion, la petite mélodie, âgée alors de sept ans se tourna vers son tortionnaire, se demandant pourquoi ils étaient dehors à cette heure-ci, alors qu’aucune âme ne semblait vivre à Entrelasque. Les passants venaient tous de rentrer un à un dans leur maisonnette, ne laissant que le vent et les deux âmes vagabondes comme seuls visiteurs. « P… Pourquoi est-ce qu’on est ici ? » Sa voix était hésitante, timide et surtout frêle. En temps normal, Mélodie ne se risquait jamais à poser la moindre question à ce membre de la team Chronos. Soit parce qu’en générale, elle se faisait aussitôt taire, soit, parce que les réponses étaient accompagnées de coup ou de parole acerbe selon l’humeur de son dresseur. Mais ce soir, il semblait plutôt enclin et d’humeur à lui répondre, il suffisait de le voir, rien qu’en voyant ce sourire triomphant qui ornait son faciès détestable. « On est ici, parce que tu vas enfin m’être utile ma petite Mélofée. »
Face à ses paroles, la jeune hybride se sentit déglutir, presque au bord du malaise. Ses paroles, ne lui disait rien qui vaille et un fort présentiment ne tarda pas à lui tordre l’estomac. Celui-ci s’accentua encore plus, quand elle entendit le rictus malaisant de cet homme malhonnête. Il avait repéré une proie. Un autre pokémon hybride à ajouter à sa collection de tordu. Il n’avait pas besoin de le dire, pour que la pauvre Mélodie le comprenne. Car ce rictus était le même que celui qu’il lui avait adressée quand il l’avait empoignée pour l’emmener. Frissonnant d’horreur, la petite demoiselle espérait que cette fois ce plan tomber à l’eau, que le pauvre malheureux ne se retrouverait pas coincer entre les griffes de la team chronos. Ils avaient bien assez de victime, bien trop de pauvre innocent qu’ils exploitaient selon leur bon vouloir. N’osant questionner plus son dresseur sur le plan qu’il avait en tête, se fut avec malheur que la mélofée croisa le regard de son geôlier qui l’avait aussitôt attrapée par les épaules, comme pour éviter qu’elle ne se dérobe, s’assurant que toute son attention était tournée vers son flux de parole invraisemblable. « Ce soir, tu auras l’honneur de m’aider à capturer l’un des fameux pokémons légendaires. Et pas n’importe lequel ! Le fameux Giratina… Du moins son autre version. » La fierté se lisait sur son visage, comme s’il était déjà le vainqueur présumé de cette bataille acharnée. Face à ses propos, les yeux sans vie de Mélodie s’était légèrement agrandis, son visage prenant aussitôt un air grave. Elle, un mélofée inexpérimentée face à un pokémon légendaire ? Se rendait juste-t-il compte de la bêtise qu’il racontait ? « M… Moi ? Mais je ne peux pas… Il sera bien trop fort… Mon papa et ma maman m’ont toujours dit que… » Le bruit d’une claque venait de retentir dans le calme de la nuit, marquant le visage de la pauvre enfant d’une trace rougeâtre qui lui picota la peau. Déposant sa main sur sa joue, ses yeux tentaient de retenir les larmes qui voulaient s’extraire de ses pupilles bleutés. N’osant lever les yeux, elle savait qu’elle aurait droit à un regard empli de dédain, presque meurtrier pour avoir osée s’exprimer de la sorte. « Tu feras ce que je te dis un point c’est tout. » Hochant timidement la tête, Mélodie n’avait d’autres choix que de lui obéir de toute façon. À cause de cette pokéball, de cette sphère qui l’emprisonnait à lui, elle ne pouvait fuir, ni contredire ses ordres. Elle était telle une marionnette, incapable d’avoir de libre arbitre, incapable d’aspirer à la moindre parcelle de liberté. « Nous allons nous séparer pour étendre nos recherches. D’après les rumeurs, une ombre apparaît souvent la nuit dans la ville. D’après mes sources, il pourrait soit s’agir d’un petit plaisantin, soit d’un hybride légendaire qui préféré se déplacer la nuit. Ce qui laisse que quelques possibilités sur l’identité de notre cher hybride. » Frottant ses mains avec conviction, l’homme semblait comme excité par cette situation. Il ne pouvait croire qu’un légendaire était in capturable, s’il était possible de capturer un hybride lambda, il devait en être de même pour ses êtres d’exception. « Ouvre bien les yeux, d’après ce que je sais, il possède des cheveux blancs et un visage blême. Sa taille est plutôt conséquente, tu ne risques pas de le rater. » Constatant le visage bas de sa petite esclave, le dresseur releva celui-ci avec force, sans aucune douceur, pour mieux soulever celui-ci, afin de lui donner des ordres plus que précis. « Tu vas me le trouver, et me l’attendrir. Fais-lui baisser sa garde, et charme-le avec ton joli petit minois d’enfant, c’est bien compris ? » Hochant faiblement la tête pour acquiescée, le visage de la pauvre Mélodie se fit brutalement relâcher, avant de se faire lâchement abandonner par son maître, seule, dans les rues noirâtres d’Entrelasque. La peur commençait déjà à lui tordre le ventre, son corps se recroquevillant légèrement comme si elle avait froid. Des tremblements secouaient son corps, tandis que son visage semblait soucieux et terriblement angoissée. Elle n’était même pas sûre de tomber sur ce fameux légendaire et même si c’était le cas, ce pas sûr qu’il s’intéresse à une pauvre petite âme comme elle.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Jeu 13 Juin - 0:22
Dans le néant
Feat. Melodie
Tu avais décidé de rendre visite à cet homme de Chronos, comment s'appelait-il déjà ? Ah oui Oscar, un personnage récurant de Chronos, qui te regardais toujours de cet œil mi-fasciné mi-agacé à chaque fois que tu venais. Tu le sentais, ta présence était une façon de le narguer, il désirait qu'une chose, te posséder, te soumettre à sa volonté, mais il le savait très bien, il ne peut pas. Alors à la place, il se contente d'apprécier ton étrange compagnie. Tu n'as rien de particulier pour ces humains, ni même contre. En réalité, ils ne peuvent rien contre toi, et en général la plupart se contente de te regarder du coin de l'oeil sans trop oser te dire. Certaines personnes se sont peut-être habitués à voir la chaos tourner dans le coin Contempler la faiblesse des hybrides devant la cupidité de l'homme. Constater alors que les efforts d'Arceus n'ont servit à rien, et te moquer de lui. Comme quoi, il ne faut pas grand chose dans la vie, pour te distraire, il te suffit de te dire qu'Arceus a encore une fois échoué à détruire ce que vous êtes toi et ton frère.
Il t'avais invité ce soir là à manger en sa compagnie, dans un restaurant réputé, un peu à l'écart de la grande ville, te retrouvant alors dans a petite ville -mais non moins peuplé- d'Entrelasque. Puisque tu n'avais visiblement rien d'autre à faire que de perdre ton temps en la compagnie d'un mortel, tu as accepté. Te prenant alors aux jeu d'agir comme les humains. Et puis, tu ne disais pas non à un repas gratuit, tu n'as jamais été une fine bouche, mais découvrir des plats avait toujours été quelque chose de fascinant pour toi qui n'avais autrefois pas l'occasion de ressentir le goût et donc de ressentir la faim. Tu te demandais encore pourquoi Arceus t'avais donné ces attributs inutiles, mais en réalité, tu n'as au final que faire des divagations d'un dieu capricieux comme lui, alors soit. Sur le coup de vingt-trois heures, le calme était revenu dans les rues, te voilà maintenant seul, tu l'avais abandonné une fois le dessert arrivé, lassé de devoir rester assit. D'autres Chronos étaient là, et ne cessaient de vouloir te poser des questions. Alors pour éviter de t'exprimer à ta façon tu étais partie. Tu n'es pas fait pour rester dans un endroit assit à ne rien faire. Instable, changeant, tu étais passé de l'amusement à l'ennui. Il te faudrait trouver rapidement quelque chose de nouveau à te mettre sous la dent.
Une odeur te chatouille les narines, un pokemon s'approche de toi. Faible, si petit, si insignifiant. Serait-ce ton nouvel amusement qui venait à toi ? D'un naturel curieux, tu t'es de toute façon dirigé de toi même en direction de cette faible sensation que tu pouvais percevoir. Dans les rues endormie et parfois sombres, elle se distinguait par le manque de personne, et surtout le manque de présence d'hybride à Unys. Une enfant, seule et apeurée. Voilà ce qu'on t'offrait, réellement ? À toi Giratina ? Douce ironie du sort. Si certains auraient pu s'attendrir naturellement devant un enfant, ce n'est pas réellement ton cas, ils sont des proies bien trop faciles à effrayés en général, tu ne t'es jamais réellement intéressé à eux. De toute façon, ils ont tendance à te fuir. Tu hausses les épaules, en un battement de sils tu as disparu, ta capacité Revenant te permettait de te rendre alors parfaitement indétectable durant quelques instant, te rendant apte à réapparaître aussi soudainement juste derrière cette enfant, les mains dans les poches, le sourire en coin. Faut dire, tu ne fais aucun effort pour paraître un minimum sympathique. Comme si ce soir là tu n'avais guère envie de mettre un semblant de masque de bonne figure. Ce soir, peut-être serai-tu le chaos à l'état le plus brut. Il te suffirait d'une petite étincelle pour allumer la braise qui brûle en toi, celle que tu étouffes par crainte du courroux de ton créateur.
« Que fais donc une enfant seule ici. Ne t'a-t-on jamais appris que l'on fait de mauvaises rencontre à cette heure-ci ? »
Pourquoi te présenter, pourquoi chercher à la rassurer, ce n'est pas comme si elle était tombé sur la meilleure personne qui soit. Ton regard se redresse, scrutant les alentours, comme pour essayer de déterminer si quelqu'un d'autre était dans les parages. Ton regard doré te serpent se plante sur elle.
« « Une hybride qui plus est. À en juger par ta tête, tu es prisonnière d'un humain. » Il disait cela sans une once de détour, comme si c'était l'évidence même qu'il fallait affirmer. Pourquoi remuer le couteau dans la plaie dites vous ? Pfff. Pourquoi éviter de toucher au couteau qui dépasse vous répondrait-il. «« Hm devinons. Tu es en fuite ? Ou peut-être es-tu là pour autre chose. »
Quel genre de type pouvait se rire du malheurs d'une fille ? Certainement quelqu'un qui se rie du malheurs de tous le monde. Quelqu'un qui se moque de ce que vous êtes, vous êtes un mortel c'est tout. Un hybride qui plus est, qui pouvait se permettre de se balader ouvertement dans la rue sans craindre quoique ce soit. Contrairement à elle. Allez petite. Dis-moi que tu ne vas pas fuir de suite. Si ?
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Ven 14 Juin - 23:18
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
La fraîcheur de la nuit lui semblait soudainement glaciale, accentuant encore plus les frissons qui envahissait son petit corps d’enfant. Ses yeux ne cessaient de scruter les environs, tandis qu’elle se recroquevillait de plus en plus sûr elle-même. Ses épaules se contractaient, ses mains jointes se serrant plus fortement contre son buste. Pourquoi devait-elle réellement chercher cet être seule ? Qu’espérait son maître à l’offrir ainsi comme appât ? Que faisait-il d’ailleurs ? La surveillait-il de loin ? Profitait-il de la chaleur d’un établissement alentours ? Pendant qu’elle faisait le sale boulot ? Cela serait bien son genre après tout. Il n’était aucunement un homme bienveillant, mais si Mélodie ne le connaissait pas, elle jurait qu’il était en train de scruter ses moindres faits et gestes. Elle ne savait pas si cela la rassurait ou si au contraire cela là mettait plus mal à l’aise encore.
Alors qu’elle s’avançait prudemment dans la petite ruelle, ce fut un nouveau frisson glacial qui l’arrêta dans ses gestes, son souffle se coupant aussitôt, son cœur s’accélérant comme pour répondre à ce sentiment de danger qu’elle ressentait intérieurement. Elle n’osait se retourner, elle n’osait faire face à cette présence qu’elle ressentait très nettement derrière son dos et qui était apparus dont ne sait où. Et pourtant, elle savait qu’elle n’avait guère d’autre choix, que de faire face à cette présence. Déglutissant alors, son petit corps se tournant que très légèrement, le regard de la petite mélofée croisa celui d’un homme peu commun. Une grande taille, des cheveux blancs, une peau blême. Combien avait-elle de chance de croiser aussi vite le fameux légendaire que son maître recherchait ? Une chance sur dix mille, à croire que la malchance n’avait pas finis de s’acharner sur elle. Mais cela, elle ne le savait pas encore.
Se tournant totalement vers son semblable, Mélodie se retrouva confuse quand l’homme lui demanda ce qu’elle faisait ici de but en blanc, à une heure aussi tardive. « Euh… Je… Je… » Elle ne savait pas quoi lui répondre, quoi lui dire. Si jamais elle lui révélait la raison de sa présence ici, son maître se ferait une joie de la corriger pour avoir fait foirer son plan. Alors, que pouvait-elle dire pour sa défense ? Qu’elle s’était perdue ? Qui serait assez bête pour croire qu’un hybride enfant s’était perdue ? En prime en plein territoire de la team Chronos ? Restant donc muette, la tête basse, la jeune fille du, donc, essuyer les paroles acerbes de l’homme face à elle, ne sachant quoi lui répondre en retour. Oui, elle était bien une prisonnière, une pauvre esclave qui s’était retrouvée entre les griffes d’un vaurien qui la maltraitait. Si ce légendaire le savait… Alors pourquoi il ne lui offrait pas son aide pour la libérer ? Pire même, pourquoi semblait-il se moquer impunément de sa situation ?
Elle en fuite ? Cette question lui paraissait tellement improbable. Il était impossible de fuir la team Chronos à cause de leur pokéball. Il leur suffisait de le vouloir, pour faire aussitôt revenir l’hybride à eux, leur empêchant toute liberté, tout rêve de s’éloigner de leur courroux. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, et de constater que le résultat serait toujours le même. « C’est impossible de fuir la team Chronos. » Murmurant ce constat, les mains de la jeune Mélodie se resserrèrent en poing le long de son corps. Sa tête se releva, son regard se teintant d’une pointe de colère, essayant de dissimuler la peur qui lui tenaillait le ventre. C’était incontestable, de l’extérieur, elle devait faire pitié. Son corps était encore marqué par les coups qu’elle recevait. Ses vêtements étaient légèrement élimés et sa jolie peau d’enfant devenait plus terne, moins vivante. Elle devait paraître tellement misérable, tellement méprisable, mais il restait encore en elle, cette envie de vivre, de s’en sortir, qui n’avait pas encore disparus. S’il fallait vraiment choisir entre affronter le légendaire ou son maître… Autant tenter le coup avec celui qu’on maîtrise le moins, même si cela s’avère dangereux. Mais peut-être que le résultat lui, serait différent. « Mais je ne dois rien vous apprendre. »
Elle tremblait, de peur, de rage. Elle n’appréciait aucunement le ton méprisant du légendaire face à elle, mais elle était terrorisée à l’idée de lui faire face. Bien qu’elle ne fût qu’une enfant, elle comprenait très bien son ton condescendant, cette moquerie qui semblait n’amuser que lui. Si la situation l’amusait, peut-être était-ce parce qu’il ne risquerait rien de la part de ce groupuscule. Après tout, les légendaires étaient réputés pour être incapturable. Mais dans son cas, sûrement que cela était plus compliqué encore. Il ne semblait pas être sous leur coupe, alors… Que pouvait bien être son rôle ? « Vous êtes un de leur ami ? » Baissant de nouveau la tête, Mélodie en été arrivée à cette désespérante conclusion. S’il était dangereux pour un hybride de se promener sur les terres de la team Chronos, cela devait l’être encore plus pour un légendaire. Or, celui-ci semblait jouir d’une liberté totale, sans crainte aucune. Cela se voyait dans son comportement. Certes, leur pouvoir était tel, qu’il ne pouvait appartenir à quiconque, mais était-ce une raison suffisante pour se balader en toute tranquillité sur les terres ennemies ?
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Mar 18 Juin - 17:48
Dans le néant
Feat. Melodie
Était-ce propre au genre humain à vouloir soumettre en permanence toute race qui n'appartient pas à la sienne ? Où bien les pokemon ont-ils également cette particularité ? En tant que représentation physique de ce mal qui gangrènes les espèces vivants sur cette terre, tu ne pouvais t'empêcher d'y penser en voyant cette enfant. Tu n'as jamais été doué pour déterminer l'âge des mortels. Ils sont pour toi tous terriblement jeune qu'importe le temps qu'ils ont vécu. Alors disons que tu vas le classer dans la catégorie enfant, cela sera bien assez pour le moment. Elle est si petite, si fragile et tellement effrayé. Quel était l'utilité réel de faire ça ? Est-ce pas pur mégalomanie ? Par envie de réduire une autre vie ? De se sentir supérieur ? Ils sont si faibles, tu les trouves terriblement misérables, et pourtant ne peux t'empêcher de t'amuser devant cette attitude de misérable. Parce que la misère te fait rire. Tu ris du malheurs d’autrui. Quel qu'il soit. Qu'il soit bon ou mauvais, cela t'amuse. Maintenant tu te moquais du malheurs d'une enfant de façon totalement gratuite, tout à l'heure, peut-être riras-tu de cet homme qui l'utilise.
Le regard redressé vers toi, la jeune hybride -dont tu n'avais au final pas deviné quel était sa race- semblait reprendre contenance, ou disons plutôt, un semblant de courage face à toi. De quoi t'arracher un haussement de sourcils. Il te fixait avec colère, et désespoir. Comme si en cet instant même tu étais devenu l'entière cause de ses malheurs. Ce n'est pas la première fois qu'un mortel te regarde de cette façon. On te méprise et te juge alors comme coupable de tous les malheurs. Si les Giratina n'existaient pas, peut-être le cœur des humains ne seraient-il pas corrompu ? Peut-être n'auraient ils pas réduit en esclavage des enfants comme elle. Mais est-ce seulement possible ? Arceus est-il capable de créer quelque chose de parfait ? Bien sûr que non. Auquel cas ce seraient alors des Dieux à leurs tour. Tu as soufflé du nez, ta tête se penchant en avant, faisant alors glisser ses quelques mèches blanches sur ton visage. Le sourire en coin te déformant les traits.
« A mes yeux s'échapper des griffes de Chronos n'a rien d'impossible, mortel.
Parce que personne ne t'as capturé, et ils ne pourraient pas. Même si l'on te forçait à te lier à une ball, tu n'aurais alors qu'à le souhaiter pour la briser par ta simple pensé. Non, tu n'arrivait à comprendre comment ils avaient fait. Comment ce prodige était possible. De simples humains ont été capable de réduire à néant toute combativité contre leurs maîtres. Fascinant. Horriblement fascinant même. Tu as secoué de la tête négativement.
« Personne n'est mon ami. Je connais juste certains membres de cette organisations. Autant que je connais d'autres personnes d'ailleurs à travers le monde. » Il soupira. « Le temps est bien long quand il est infini, il faut se l'occuper.
C'est certainement pour cela que tu ne t'es jamais réellement embêté à savoir ce qui était bien ou mal. Tout simplement parce qu'à tes yeux ce n'est que futilité, c'est là un ensemble qui ne peut exister s'il n'est pas complet. Et quand bien même le bonheur abondent à tendance à te donner la nausée, tu sais pertinemment que c'est l'existence de ce dernier qui te permet de profiter du désespoir dans leurs regards. Ton regards s'est tourné vers elle, pour finalement se relever, comme cherchant quelque chose, ou peut-être quelqu'un. Le responsable de cette petite. Si elle était là, ce n'était pas pour rien. Et si elle n'est pas là pour rien, c'est qu'il était forcément d'un endroit où il pourrait assister à ses moindres fait et gestes, certainement pour agir quand il le jugerait nécessaire. Son regard se planta alors en direction d'un pub qui était à une distance plutôt raisonnable d'eux, était-il dans le lot ? Il t'avais semblé apercevoir quelqu'un assit seul à fixer dans votre direction mais... allez un peu de surprise.
« Si ton dresseur me tourne autours, tu devrais aisément en conclure que je ne suis pas réellement un ami de Chronos. Tu ne penses pas ?
Parce que tu supposes qu'on ne fait pas ça à un ami ? … Bon, tu as bien tuer celui que tu appelais en tant que tel, mais as-tu une réellement conception de l'amitié ? Va savoir. Toujours est-il que tu t'es penché de ton air calme, sûr de toi, un peu prétentieux il faut dire.
« Il est dans le pub là-bas ? » Il désigna du regard celui qu'il voulait. « Penses-tu qu'il te puniera si je disparais sur le champ ? Ou bien qu'il se montrera si tu t'éloignes hors de porté ?
Et comme pour appuyer tes dires, tu as attrapé sans le moindre ménagement le poignet de la fillette. Ta main fine et froide qui enveloppait la peau chaude de l'enfant pleine de vie, pour finalement la pousser à te suivre. Par curiosité, voir s'il se déplaçait, se montrait, si elle résistait. Peut-être serait-elle réellement déterminer à essayer de t'attaquer pour t'affaiblir. Pauvre d'elle.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Mer 19 Juin - 18:40
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
Elle ne savait pas quoi penser de cet homme, de ce légendaire qui se moquait ouvertement d’elle et de sa situation. N’avait-il pas de cœur pour agir de la sorte ? Pour rire du malheur de cette pauvre enfant qui avait été kidnappée à son insu, séparer des siens pour n’être qu’une misérable poupée obéissante. Une martyre qui devait fournir des efforts bien trop imposants pour ses petites épaules. Entendant sa réponse qui se répercuta comme un glas méprisant dans l’esprit de la petite, celle-ci serra plus fortement ses petits poings, son visage se détournant comme pour contenir cette rancœur qu’elle commençait à ressentir. Oui pour lui, échapper de la team Chronos était chose aisée, mais ce n’était pas son cas à elle, qui n’avait pas les fameuses facultés de ses grands légendaires tant admiré. « C’est peut-être votre cas pour vous, mais pas pour les autres. » Son ton s’était fait moralisateur, comme si elle essayait de gronder cet être face à elle. Bien sûr, elle savait qu’elle ne serait pas convaincante à ses yeux et qu’elle n’avait rien d’impressionnant, mais elle n’allait pas se laisser marcher sur les pieds par lui. Elle était peut-être inférieure à lui, mais elle n’en restait pas moins un être vivant avec des sentiments et donc une fierté. Même si celle-ci s’était estompée avec le temps.
Curieuse de connaître son lien avec la team Chronos, Mélodie avait posée une question simple, à laquelle, elle était curieuse de connaître la réponse. Ce fut tout d’abord la réaction du Giratina qui lui répondit par la négation, mais sa réponse verbale elle, était des plus intrigantes. Le regardant avec curiosité, la Mélofée avait du mal à comprendre où il voulait en venir. Est-ce qu’il était tout simplement un profiteur ? Un homme qui n’avait que faire de ses relations tant que cela lui rapportait ? Ou juste une âme curieuse qui passait son temps de n’importe quelle manière ? Comme il avait l’air de le souligner. « C’est bizarre de passer le temps ainsi. » Elle avait parlé avec ce qu’il lui restait d’âme d’enfant, énonçant avec cette véracité qu’eux seuls avait le courage d’étaler avec cette innocence bien à eux. Sans gêne aucune.
Affrontant ce regard qui semblait l’observer, décidée à ne pas céder face à ce railleur sans cœur, Mélodie fut alors intriguée quand il dévia enfin de sa personne, comme observant autre chose, ou peut-être quelqu’un d’autre. Se tournant à son tour, la Mélofée regarda les environs avec indiscrétion, se demandant ce qui pouvait bien intéresser le légendaire pour qu’il se désintéresse soudainement d’elle. Surprise par sa voix qui s’était élevée d’un coup sans prévenir, la demoiselle sursauta alors, comme si elle avait été prise la main dans le sac, en train de faire une bêtise. Se tournant aussitôt vers le Giratina, Mélodie l’observa de son regard bleuté, avant de se détourner d’un air songeur, presque désolé pour ce pauvre homme qu’elle allait rabaisser sans vergogne. « Mon dresseur n’est pas quelqu’un de très futé… » Il n’avait pas voulu l’écouter quand elle voulait lui conter la puissance d’un légendaire. Et malgré l’absurdité de son objectif, il ne voulait rien entendre. Il voulait être le premier à capturer un légendaire, malgré les échos de cette impossibilité. Il était persuadé de son coup, confiant dans le fait qu’il serait l’exception à la règle. Une réaction typiquement humaine.
C’était pour cela que Mélodie était là, face à l’homme qui était d’une rareté sans nom. Elle devait l’attirer, c’était chose fait, mais maintenant… Que devait-elle faire ? Remarquant que l’être argenté s’était penchée sur elle, la demoiselle s’était aussitôt tournée vers l’endroit qu’il semblait lui indiquer, son regard cherchant pendant quelques secondes l’homme qui l’avait capturé. Il était là, à une table, son regard scrutant la scène d’un œil intrigué. Penchant la tête, comme pour se demander comment il avait pu se rendre si repérable, la petite Mélofée voulus répondre au Giratina, mais sa voix se fit aussitôt coupée quand elle sentit cette main froide et fine attraper son frêle poignet, ses jambes obéissant sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. Tournant la tête, elle vit que son maître s’était aussitôt levé, ses pas rapides essayant de les suivre. Tirée par le légendaire, Mélodie observait celui-ci sans dire mot, le suivant tout bonnement comme une automate sans vie. Que cherchait-il à faire ? Pourquoi l’entraîner ainsi à sa suite ? Savait-il ce qu’elle pouvait encourir à cause de lui ? Finalement, la véritable question était plutôt, pourquoi elle le suivait sans opposer la moindre résistance ? Peut-être parce qu’avec lui, cela ne pouvait pas être pire ? Et que si elle restait auprès de cet hybride, sa punition sera moindre ? « Où est-ce que vous m’emmenez ? » Elle se demandait jusqu’à quand ce caprice allait durer, s’il comptait faire tourner en bourrique son dresseur longtemps, ou si au contraire, il s’arrêtera au plus tôt par ennuie ? Se retournant à nouveau, Mélodie tenta d’observer ce qu’il se passait derrière elle, constatant que son dresseur ne s’y trouvait plus à présent. « Il n’est plus là… » Murmurant ses mots, elle connaissait cette méthode qui était la signature de son dresseur. Il avait filé ailleurs pour les rattraper et leur tendre une embuscade. Après tout, la ville ne lui était pas inconnue et il connaissait tous les endroits susceptibles de créer un guet appends. Si cela marche contre un pokémon lambda, Mélodie doutait que cette méthode soit efficace avec un légendaire tel que Giratina. Tout simplement parce qu’il avait de meilleure capacité qu’un simple humain.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Dim 30 Juin - 15:25
Dans le néant
Feat. Melodie
On t'avais déjà insulté. Détesté. Ignoré, voir même craint. Mais il était rare que l'on essaye de te faire la moral. Certainement parce qu'il est écrit sur ta tête que c'est inutile. Est-ce parce qu'elle est une jeune créature qu'elle avait cette facilité déconcertante à dire tout ce qu'elle pensait ? Tu n'en sais fichtrement rien. Tu n'es pas un spécialiste sur le sujet, tu ne croises pas beaucoup d'enfant, et il est rare qu'ils restent en ta compagnie. Et puis, ces êtres sont un peu trop synonyme de vie et d'avenir tout mignon tout simplet pour avoir une once d'intérêt pour toi. C'est beaucoup trop positif pour ton pauvre esprit disons. Mais comme quoi, on est jamais sûr de rien, et tu étais en compagnie d'une gamine dont tu ignorais en réalité l'âge exacte. Tu dirais qu'elle aurait... approximativement... Tu sais pas, très petite ? Ouais, c'est certainement comme ça que tu la qualifierais en fait. Très petite. Drôle, mais petite. Et certainement bien trop fragile, quelle idée a eu Arceus de faire des créatures aussi faibles, il ne peut que faire son étonné après qu'ils leur arrives deux ou trois bricoles dans la vie après.
« On s'occupe comme on peu avec le temps.
Avais-tu simplement répondu. Le temps est le pire ennemi des légendaires, parce qu'il s'écoule pour le monde autours d'eux, mais pas pour eux. Ils sont des maillons figés dans l'espace et le temps, qui n'ont en réalité certainement aucune place réelle dans le monde. Mais ça c'est une autre histoire, tu ne semblais pas t'en plaindre, au contraire, tu n'as jamais été aussi bien que depuis ton arrivé sur terre. Tu assiste et participes à des choses, bien plus que tu ne l'as jamais fait durant ces millénaires coincés dans ton univers fait que de chaos et désolation.
Alors oui, tu tourmenterait une enfant parce que ça te fait plaisir, tu malmènerais son dresseur parce que cela t'amusait, rien de plus, tu n'as pas besoin de raison supplémentaire pour agir, comme si quelqu'un pouvait t'empêcher de le faire. Disons qu'il s'agit là d'une leçon de la vie made in Giratina que tu offrais gracieusement à cette fillette. Il n'était pas donné à tous le monde de pouvoir prétendre avoir croisé le dieu du Chaos après tout. Alors tu as emmené cette fille, l'éloigner de la vision de ce dresseuse à l’intelligence discutable. Il pensait pouvoir te capturer ? Alors soit. Qu'il essaye, tu lui donnerais une chance de le faire. Pas deux. Tu aimais laisser agir les autres, leur faire miroiter leurs envies et volontés, avant de l'effacer d'un revers de la main. C'est juste se moquer d'un être plus faible et il n'y a rien de glorieux à cela ? Certainement. Comme si cela te dérangeait. Laissez donc la gloire pour ceux que ça intéresse.
« Assez loin pour pousser le rat à sortir de son trou fillette. S'il te voulait, il allait devoir se montrer. Il ne pouvait tout laisser faire à cet enfant de toute façon. « Et visiblement, ça marche.
Avait-tu ajouté lorsque tu t'es arrêté, le silence était retombé, vous étiez désormais plus loin dans les rues, au calme, enveloppé par une pénombre qui n'était alors percé que par les quelques lampadaires présents. L'air était devenu plus froid, un vent s'est engouffré dans l’allée. Tu t'es tourné vers elle, ton sourire en coin fendit ton visage, carnassier, comme un chat jouant avec une souris qui était déjà condamnée.
« Vois-tu, quand le temps est infini, il se fait un peu long, et parfois, on l'occupe d'une façon ou d'une autre. Croiser un prétentieux dans ce genre est donc une parfaite opportunité. Tu as tourné dos à cette rue, tu t'étais même accroupis, à la hauteur de l'enfant, dévoilant ton dos, et te mettant alors plus bas volontairement. « à ton avis fillette. M'attaquer lorsque je présente de tels faiblesses est-ce une preuve de stupidité ou de courage ?
Tes prunelles dorés étaient devenu soudainement bleu. Rappelant alors la couleur d'origine que tu avais, sous ton ancienne forme. Tu étais là, devant elle à sa hauteur à lui faire face. Offrant à cet idiot l'occasion de t'attaquer. Tu l'as sentis, il était là, dans le coin, il sait se cacher le fourbe. Mais saurait-il mieux se cacher dans les ombres que toi ? C'est à voir. Tu ne détournais quoiqu'il en soit pas un seul instant ton regard d'elle. Il faut l'avouer, voir une enfant affronter la mort et le chaos de façon plus direct qu'un humain adulte, il y avait de quoi le trouver plus ridicule à tes yeux. Elle faisait preuve de bien plus de courage que lui. Vain. Mais de courage tout de même.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Lun 15 Juil - 21:00
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
Cet homme avait une drôle de façon de s’occuper. Peut-être était-ce parce qu’elle était jeune, mais Mélodie n’arrivait pas à comprendre pourquoi il le faisait ainsi. Il y avait tant de chose à faire, tant de façon de le faire s’écouler autrement ce fameux temps. Alors pourquoi le faire ainsi ? Avec des gens qui ne possédait pas la moindre once de gentillesse ? Était-ce parce qu’il était comme eux ? C’était la seule réponse plausible, la seule excuse qu’elle lui trouvait pour lui expliquer un tel comportement. Parce que quelqu’un de gentil, n’agirait pas comme il le faisait… N’est-ce pas ? De toute façon, même si c’était le cas, pouvait-il être pire que son dresseur ? Cela restait à voir, mais pour la petite demoiselle, rien ne pouvait être pire que la situation dans laquelle elle se retrouvait depuis son enlèvement. Le désespoir l’avait envahi, alors… pouvait-il vraiment exister pire ? Pouvait-elle plonger plus profondément dans les abysses du désespoir, elle qui était déjà au fond du gouffre ?
Son dresseur avait été repéré, il faut dire qu’il n’avait pas été très discret. La demoiselle l’avait connu plus effacer. Plus stratège. Il faut croire que l’excitation d’acquérir ce qu’il ne peut pas être acquis le rendait moins réfléchis. Quel sombre idiot. Si ses yeux bleutés l’avaient scruté l’espace d’un instant, ce ne fut que pour se dérober de plus belle, pour se tourner vers le légendaire qui semblait à son tour faire un caprice en emmenant la petite avec lui. Ce geste n’était que pure provocation et il ne s’en cachait pas. Il voulait sortir son dresseur de son coin de confort, sûrement pour se confronter à lui, pour le tourner en ridicule. Sans même se soucier si cela aurait des répercussions sur la petite qui le suivait tel un automate, telle une poupée sans vie, sans ambition, sans âme. Elle ne savait quoi penser de tout cela, ni où cela la mènera. Après tout, elle n’était qu’un objet dans ce plan, juste un appât, à moins que son maître n’eût d’autres ambition la concernant. Faites qu’il ne le l’oblige pas à l’attaquer… Car face à ce légendaire, Mélodie ne pourrait sortir vainqueur. Elle le savait, et il fallait être un idiot fini pour ne pas en avoir conscience. Malheureusement, son maître était un parfait idiot sans cervelle. Son regard se baissant en remarquant qu’il n’était plus à leur poursuite, la demoiselle redoutait le pire. Même s’il ne paraissait pas, il était quand même malin, et sûrement qu’il avait profitée de cette brève fuite pour préparer un guet-apens de son cru.
Sentant le froid s’engouffrer dans ses vêtements, la petite Mélofée frissonna brièvement, sa main se refermant sur son vêtement comme pour essayer de renforcer cette maigre protection qui protégeait sa peau. Doucement, son regard se leva sur Giratina, qui semblait l’observer d’un air assez intimidant il fallait l’avouer. Elle était telle une proie, une proie misérable qui ne pourrait s’échapper des griffes de son chasseur, mais au fond… Le voulait-elle vraiment ? Quel chasseur était le plus dangereux ? Qu’elle punition serait le moins virulente ? Son ordre était de retrouver Giratina, de l’attirer, c’était chose faites, mais devait-elle aussi le suivre ? Sûrement que oui, mais il était trop tard pour se poser la question n’est-ce pas ? « N’est-ce pas plutôt perdre son temps ? » Elle ne voyait pas en quoi cela était une parfaite opportunité. Quel plaisir y avait de jouer de la sorte avec un homme sans jugeote qui désirait vous posséder ? Sûrement qu’elle pourrait le comprendre si elle était comme lui, mais ce n’était pas le cas. Les yeux dans les yeux, son visage d’enfant l’observant avec curiosité, Mélodie se demandait où l’argenté voulait en venir avec sa question. Si au début, la réponse ne semblait pas lui venir tout de suite, ce fut qu’après une brève réflexion qu’elle entrouvrit enfin ses lèvres pour lui répondre le plus honnêtement possible. « Je dirais les deux. Si vous aviez été un simple pokémon, et si cela n’était pas prémédité, ça aurait pu être du courage, bien que plutôt lâche, mais dans votre cas… C’est plutôt de la stupidité. »
Remarquant que la lueur de ses pupilles étaient en train de changer, la Mélofée fut surprise d’y voir s’y loger une couleur bleuté, bien plus vif que la sienne. Est-ce que cela témoignait qu’il était en train de laisser sa nature hybride prendre le dessus. Désire-t-il réellement livrer bataille avec son dresseur ? Pourquoi ? Dans quel but si cela n’était pas pour l’aider ? Pour passer le temps comme il semblait le souligner ? Alors qu’elle voulait lui demander, alors qu’elle voulait avoir la réponse à sa question, sa voix se retrouva bloquée dans sa gorge, ses mains se positionnant alors devant elle. Son regard était interloqué, mais il se figea soudainement quand elle vit cette ombre derrière le légendaire. Non. Il ne fallait pas. Il ne devait pas lui ordonner. Pas cela. « Mélodie attaque éclat Magique. » Elle était incapable de se contrôle, incapable de retenir ses gestes. Aussitôt que l’ordre fut donné, l’attaque fusa de ses petites mains, se propulsant alors en avant pour foncer droit sur Giratina. Une attaque fée, une attaque que cet homme lui avait obligée à apprendre. Fermant ses petits yeux, la petite ne voulait faire face à cette scène, à ce geste qui n’était pas le sien. Avait-il eu le temps de s’enfuir ? L’avait-il reçu de plein fouet ? Elle n’en savait rien. Ouvrant doucement ses yeux, elle fut accueillie par de la fumée, celle-là même qui lui piquait la gorge. Où étaient-ils passées tous les deux ?
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Jeu 18 Juil - 23:11
Dans le néant
Feat. Melodie
Est-ce une perte de temps que de tourmenter une pauvre enfant qui n'a guère besoin de toi pour être malheureuse ? Certainement que oui. Est-ce pour autant que tu ne le feras pas ? Bien sûr que non. Le temps n'a aucun impact sur toi, et tu ne t'es jamais soucié de l'écoulement de ce dernier. Il est infini, long et terriblement lent, alors tu l'agrémente comme tu le souhaite. Mais que cette enfant ne s'en fasse pas. Elle n'est pas dans la situation présente la cible que tu avais choisie. Les enfants n'ont jamais été des cibles de choix pour toi, ils sont faible, et facilement impressionnable. Il n'y a rien de bien amusant à cela. En réalité, la seule chose que tu pourrais en tirer, c'est te dire que les mortels sont d'une faiblesse déconcertante mais encore plus dans leurs premières années de vie. Mais ce soir là, ce n'était pas elle que tu voulais effrayer. Que tu voulais rabaisser. Elle l'était déjà par le poids de la vie, subissant certainement ton chaos indirect qui s'est répandu dans le monde comme un venin lent que l'ont ne peut retirer. C'est cet homme, cet impudent qui avait l'audace de penser pouvoir t'approcher, de penser pouvoir te posséder et te contrôler. Seul Arceus peut prétendre une telle chose, et pour se faire, il a été obligé de t'enfermer dans le monde distorsion. Que pourrait donc faire un humain avec cette ball métallique qui ressemble plus à tes yeux à un jouet.
Certainement est-ce de l'orgueil déplacé, mais tu l'as toujours été, qui ne le serait pas à ta place ? Tu n'es pas rien, tu es bien plus que cela, bien plus qu'un humain à l'existence si faible et limité. Commet cela pouvait-il lui effleurer l'esprit. C'est encensé. Fou. Complètement fou. Certainement aussi fou que toi finalement. Ces humains que tu te plais à rabaisser peuvent pourtant avoir des points communs avec toi, cette folie qui peut les ronger, qui provoque des conflits et des guerres. Cette folie chaotique qui vous ronge, laissant alors en ce monde et sur les personnes que l'on nomme innocent cette marque. Ton regard démontrait l'amusement de la situation. Tu étais un chat qui jouait avec une souris en cet instant même.
« Tu es jeune encore. Très jeune. » Surtout à côté de toi c'est peu dire, son existence se résume à un tier de battement de cil pour toi. « Mais tu es bien plus intelligente que cet homme. Qui devait résumer la sienne à un battement de cil allez soyons indulgent. Tu n'as guère échangé avec lui, mais l'enfant t'intéressait d'avantage que l'homme, te rendant plus disposé à lui offrit de ton temps.
Ton sourire s'est étiré, sentant alors dans ton dos le souffle de ce type qui pensait te prendre par surprise. Tu ne t'es même pas retourné, fixant alors droit das les yeux cette jeune hybride qui se retrouva contrainte de lancer une attaque sous ses ordres. Une attaque de choix, du moins si l'on connaît parfaitement sa table des types. Un soupire s'est échappé de tes lèvres, tout s'est passé très vite, te retrouvant alors noyé dans un nuage de poussière. Tu avais disparu durant un bref instant, t'étant alors volatilisé en une ombre pour te retrouver dans le dos de cet humain, ta main entourant alors sa nuque pour le maintenir droit sous la menace d'un de tes pieux qui était sortie de ton dos. Il semblait blessé, légèrement, un éclat de la mélofée l'ayant percuté de plein fouet au niveau des côte, se tordant de douleur et certainement de rage.
« Chance numéro une avorté. En général je ne donne jamais de deuxième chance de me toucher. Un peu d'imagination que diable, comme si une enfant pouvait me toucher, elle est bien plus maligne que toi. Alors. Dois-je me débarrasser de toi ?
Tu remarques une lueur d'espoir dans le regard de cet homme, comme s'il se disait qu'il avait une échappatoire à sa situation. Un coup de feu se fit entendre, ton pieux solide planté dans ton dos dévia une balle qui t'effleura alors la joue, laissant un liquide rouge entacher ta peau pâle. Le dresseur de la melofée profita de cet action pour sortir sa ball de chronos et y laisser une goutte entrer, activant cette dernière. L'homme derrière te parla.
« Parce que tu crois qu'il est venu seul ? C'est finit !
Tu lâches l'homme d'un geste lent et mesuré, effleurant alors ta joue du bout de ton pouce, essuyant cette coupure sanguinolente mais superficielle. Tu fixais cet homme et cette ball désormais activité, un sourire en coin tordit tes traits.
« Deuxième chance.
Les cinq autres pieux articulés sortir de ton dos, te donnant une forme se rapprochant à une araignée étrange et terrifiante, et surtout menaçante.
« Besoin d'une troisième peut-être ?
Tu en ris, d'un rire certainement moqueur, quelque peu machiavélique malgré lui. Il ne s'en rendait pas compte, que la ball entre ses doigts allait se ternir doucement, et être inutilisable. Parce qu'il est impossible de te forcer. Et ça, il aurait beau t'ordonner de t'arrêter, il ne pourra t'obliger. S'il ordonnait de le défendre à la mélofée le ferais-tu ? Oh. Comme si tu avais besoin de lui passer sur le corps pour l'atteindre.
« Vas-y cache toi derrière une enfant. Tu attends quoi ?
La provocation est un venin qui a bien des résultats sur le cerveau humain. Qu'un homme adulte se cache derrière un semblable de moindre taille, c'est d'un ridicule. Tu pourrais même ajouter que c'est pitoyable.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Lun 22 Juil - 22:55
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
La fumée se dispersait peu à peu, lui permettant d’entrevoir alors la scène qui se déroulait sous ses yeux d’enfants étonnée. Son dresseur était là, dans une position délicate, sa nuque maintenue par le légendaire, une blessure rougeoyant sa tenue de son sang, qui s’écoulait d’une plaie qui devait sûrement venir de l’attaque de la petite Mélofée. Faisant glisser son regard bleuté avec lenteur, Mélodie constatât à présent qu’il n’y avait pas les yeux qui avait changé chez l’argenté. Un pieu qui semblait sortir de son dos était là, menaçant cet homme qui avait pris le pari fou de l’attaquer avec une tierce personne de façon à le toucher pour pouvoir le capturer. Un plan futile face à une créature de cette trempe, mais surtout, façon à un pokémon qui était considérée comme inatteignable. Rapprochant ses petites mains de son buste, la pauvre petite ne savait que faire, ni comment réagir. D’un coté, la vue de ce spectacle la fascinait. Elle, qui n’avait pas pour habitude de voir son maître dans une telle position de faiblesse. Sa vie ne tenant qu’à un fil entre les mains d’un hybride… Le voir ainsi à supplier du regard pour sa vie, le voir blessé, à cause des conséquences de son orgueil mal placé, avait quelques choses de satisfaisant. Lui qui depuis son enlèvement, prenait un plaisir malsain à la maltraiter, à la frapper quand bon lui semblait… N’était-ce pas là un retour de bâton en bonne et due forme ? Était-elle vraiment arrivée à de pareilles pensées à cause de lui ? Secouant sa tête, Mélodie était plutôt perdue concernant ses propres pensées. Elle n’arrivait pas à éprouver de la compassion pour cet homme qui lui faisait vivre un enfer depuis qu’il l’avait arraché à sa famille. Elle n’arrivait pas à avoir la volonté de l’aider, de le sortir de cette situation. Après tout, s’il ne lui ordonnait rien, c’est bien qu’elle ne pouvait rien n’y faire pas vrai ?
Un coup de feu déchira le silence de la ruelle, coupant court à la discussion entre l’homme et l’hybride, faisant sursauter l’enfant non loin de la scène, qui s’était aussitôt accroupis en entendant l’impact de balle sur quelques choses de non-identifiable. En ouvrant de nouveau ses yeux, la Mélofée ne put que constater que comme à son habitude, son dresseur avait tout prévus. Il avait invité un collaborateur à venir l’assister. Sûrement, qu’il lui avait promis de la richesse ou un prêt de sa future acquisition, qui sait ? Toujours est-il qu’il avait réussi à blesser le légendaire, assez pour récolter son sang dans l’une des fameuses balls de la team chronos. Une tentative vaine, quand on sait que celui-ci peut briser le lien aussi vite qu’il était créé. Observant l’hybride qui était bien plus âgée qu’elle, Mélodie fut impressionnée par sa forme qui n’avait à présent plus rien d’humain. Dans son dos, se dressaient des pieux qui semblaient articulés, un peu comme le seraient les pattes d’une araignée. Fin à leurs extrémités et imposantes contre le corps. Si elle n’avait pas su qu’il était un légendaire, sûrement qu’elle aurait pensée qu’il faisait partis de la famille des Migalos.
Libéré de la poigne de son bourreau, le dresseur de la team chronos tenait fièrement la ball dans sa main, son sourire exprimant alors un sourire quand au succès de son plan. Le Giratina Shiny était enfin en sa possession. Il lui appartenait en cet instant même grâce à cette ball qui évoquait son lien avec lui. « Une troisième chance ? De quoi tu parles ? Maintenant que tu es à moi, tu vas m’obéir ! Admire, tu es totalement à ma merci et tu… Quoi ? Qu’est-ce que ? » Sous ses yeux estomaqués, la sphère changeait petit à petit de couleur, celle-ci se ternissant pour se teinter peu à peu en un noir profond, rendant alors la ball aussi inutile que futile.
« C’est quoi ce bordel ? Pourquoi la ball est noire comme ça ? » « Je n’en sais rien mec. T’as bien fait le processus ? » « C’est parce que c’est un légendaire. Les légendaires sont les seuls à pouvoirs briser les liens comme bon leur semble. C’est ce que mes parents m’ont toujours dit. »
Se tournant vers la petite Mélofée, le membre de la team Chronos l’observa avec un dédain non contenu. Son sang bouillonnait en lui. Pourquoi ne l’avait-elle pas prévenu avant ? Pourquoi ne lui avait-elle pas fait part de cette information cruciale à l'avance ? De quoi avait-il l’air maintenant ? Lui qui fanfaronnait comme un bien heureux alors que cela n’était qu’une illusion, un rêve impossible à atteindre. De colère, sans honte aucune, sa main rugueuse s’éleva pour gifler avec force la pauvre petite hybride qui sentait sa joue lui brûler avec ferveur devant la puissance du coup. Attrapant sans douceur le bras de l’enfant, ce fut avec un sourire mauvais qu’il se tourna vers le Giratina, son orgueil reprends place, comme s’il cherchait à reprendre de sa prestance. « Une enfant ? Ce n’est qu’un vulgaire hybride tout juste bon à attaquer quand je lui demande. Je suis sûre que cela ne t’aurait même pas percuté l’esprit si vous étiez restés des simples pokémon pas vrai Giratina ? » Poussant l’enfant droit devant lui, sa main agrippant sa tignasse rose de toutes ses forces, l’homme se baissa à la hauteur de Mélodie, son regard devenant plus mauvais encore, celui-ci ne relâchant aucunement le légendaire des yeux. « Le seul avantage qu’elle peut avoir, c’est qu’elle connaît des attaques qui sont ta faiblesse pas vraie ? Combien de temps pourras-tu les esquiver ? Hum ? Mélodie, on recommence, attaque éclat magique ! » Sentant son corps se mouvoir tout seul, la pauvre Mélodie n’avait plus aucun contrôle sur la situation à présent. Elle n’était qu’un pantin. Un pauvre pantin qui n’avait pas d’autres choix que de répondre aux exigences de celui qui l’avait forcé à effectuer ce pacte horrible. Obligée de se battre contre ce Pokémon qu’elle savait inatteignable. Et qui avait beaucoup plus de force et d’emprise qu’elle.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Mer 24 Juil - 22:45
Dans le néant
Feat. Melodie
Ton arrogance n'avait en cet instant d'égal que ta supériorité. Deux humains et une enfant hybride ne risquaient certainement pas de te faire courir le moindre risque. Tu n'es pas l'entité physique du chaos pour rien. S'il suffisait d'un rien pour t'éliminer, Arceus l'aurait déjà fait depuis longtemps. Et on parle d'un Dieu. Alors un humain pensait-il réellement pouvoir contenir ton pouvoir dans cet objet ? T'obliger à agir comme il le souhaitait ? Jamais. Aucun humain ne pourrait prétendre s'accaparer de quelque façon qui soit ton pouvoir. Déjà à l'époque tu trouvais ces captures ridicules, voir des pokemon s'y plier volontairement était là une étrangeté de la vie que tu n'arrivais pas à comprendre. Alors sur un légendaire, c'est encore moins compréhensible. Comment un Dieu peut-il s'abaisser à écouter quelqu'un de plus faible que lui ? A tes yeux, les mortel n'existent que parce que tu es là aussi. Tu es indirectement un créateur de ces derniers. Ce qui explique pourquoi tu es certainement imbu de ta personne avec pour mauvaise manie à penser que tous le monde doit se plier devant toi naturellement... Alors quand tu rencontres des têtes brûlés comme aujourd'hui, cela fait des étincelles à coup sûr.
Ton sourire en coin déchirant ton faciès, tes pupilles brillants d'un éclat devenu bleuté, brillant dans le noir de façon parfaitement surnaturelle. Tes pieux das le dos bougeant alors de manières dangereusement désordonnée. Ton éclat s'illumine devant cette tentative de garder un semblant de face en violentant une faible. Quel plaisir de plier quelqu'un qui vous es déjà soumis ? Seuls les plus faibles ont ce genre d'attitude, des faibles qui ont étrangement un orgueil qui cherche à imiter le tiens visiblement. Ta langue claque dans ton palais, ton sourire te quitte un bref instant. Parler de ta forme d'origine était toujours quelque chose d'étrange. Tu regrettes bien souvent cette apparence terrifiante et o'combien puissante que tu possédais. Pourtant elle était également lié à cet enfermement que tu as subit. Cette mise à l'écart dans ton propre monde, ponctué de rare visite dans le monde réel. Comme si ton cerveau n'arrivait à déterminer ce qu'il ressentait sur ce fait. Ta nouvelle vie bien plus amusante et divertissante. Mais l'apparence des humains n'a jamais été quelque chose de bien gratifiant, quand bien même tu t'es habitué à ses traits, ses avantages et inconvénients depuis plusieurs décennies maintenant.
« Tu n'aurais pas aimé me croiser sous ma véritable apparence.
Certainement parce que tout humain qui a croisé ta route durant tes brèves sortie ont disparu purement et simplement. Tu étais comme un fauve dangereux qui réussissait à forcer la porte de sa cage de temps à autre, tuant alors ce qui passait à ta porté avant d'y retourner de force. Ce semblant de liberté t'as appris une chose : La modération.
A l'énoncé de cette nouvelle attaque qui était effectivement d'un type capable de te blesser, tu as usé de l'attaque revenant pour ne pas te la prendre. Disparaissant d'un clignement d'yeux, comme si tu n'avais jamais existé. Réapparaissant alors face à son acolyte pour y planter un pieu dans l'épaule et le second dans la jambe, sans une once d'hésitation tu as tourné soir toi-même pour lancer alors ta victime sur son partenaire. Effleurant de peu la mélofée qui avait faillie être sur la trajectoire. Soulevant ton corps à une dizaine de centimètre au dessus du sol, usant alors de la force de ces étranges « pattes » pour prendre l'ascendant volontairement sur eux, étant ainsi capable de te mouvoir sans même avoir besoin de marcher normalement. Une aura noir t'entoure. Une aura qui devait sembler étouffante de noirceur pour la jeune hybride qui y est bien plus sensible que les humains, cette aura se mua en une attaque de type ténèbres connu sous le nom de vibroscure. Le fond de ton âme et de tes pensées prenant alors forme, rappelant alors ce que tu étais autrefois de par la forme qu'elle prenait. Fusant alors sur ta victime. Cette dernière traversa Melodie de part en part, lui laissant certainement un frisson désagréable, mais aucun dommage réel. Pour se ruer sur son maître.
T'approchant alors près d'elle, les mains dans les poches, la regardant forcément de haut de par la hauteur que tu avais en plus pris. Tu te penches l'air nonchalant vers elle. Tes mèches tombant alors légèrement sur ton visage pâle.
« Eh bien ? N'est-ce pas le moment propice où une enfant prend normalement ses jambes à son coup ?
… Bah eh. Tu pouvais te poser les bonnes questions parfois. Déjà que le concept d'esclave obligé d'obéir t'échappe un peu alors là...
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Jeu 25 Juil - 17:24
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
Si orgueilleux et pourtant si inconscient. Qu’il est futile de s’attaquer à un légendaire, tout comme il est déraisonnable de vouloir le posséder à tout prix. Ce genre de désir n’est qu’une illusion, une sombre mascarade qui en général prends aussitôt fin avant qu’elle ne commence réellement. C’est ce qui était arrivé, ce qui continuera à arrivée si les humains ne prennent pas conscience de leur bêtise. La vanité est une chose tellement dangereuse, tout comme provoquer quelqu’un de plus fort que soi. Tôt ou tard, cette prétention finis par nous avaler, par nous décimer et c’est ce qui était arrivé sans que, qui que ce soit ait pu bouger le petit doigt.
Tout était passé si vite sous ses petits yeux bleus. Sans qu’elle ne comprenne réellement ce qu’il s’était déroulé. Il avait disparu après l’attaque, qui ne l’avait même pas frôlée, avait blessé le collaborateur de son maître avant de lui envoyer droit dessus, la frôlant de peu de quelques centimètres tout au plus, libérant alors sa nuque de cette poigne brusque, lui rendant alors la liberté de ses mouvements jusqu’là entravés. Mais elle était incapable de bouger, c’était comme si son petit corps s’était retrouvé paralysé, comme s’il était devenu beaucoup trop lourd pour pouvoir se mouvoir. Seul son regard dansait sur les environs pour observer la scène sous ses yeux, pour entrevoir l’argenté se mouvoir tel un monstre fascinant, il fallait bien l’admettre. Alors c’était à cela que ressemblait la puissance d’un légendaire ? C’était impressionnant, quelque peu effrayant, mais impressionnant tout de même. Cette pression qu’elle ressentait s’accentuait de plus en plus, donnant une impression d’étouffement à la pauvre Mélofée qui trouva enfin la force d’approcher sa main de cage thoracique. Elle sentait sa tête bourdonner au fur et à mesure que l’attaque prenait de l’ampleur, son corps tremblant comme envahis violent spasme, mais ce n’était là que quelques frissons dus à l’attaque qui l’avait étonnement traversée et qui lui avait fait fermer les yeux. Pourquoi l’avoir épargnée ? Lui qui semblait ne pas ce soucier des vies humaines ? Était-ce parce qu’elle l’amusait ?
Des cris d'horreur et de douleur raisonnaient dans son dos, signe que son maître et son acolyte avait reçus cette attaque de pleins fouets, ce qui risquait de les sonner pendant un bon moment, si ce n’est de les tuer avec un peu de chance, mais la chance était rarement de son côté depuis qu’elle était chez les Chronos. Ouvrant doucement ses petits yeux, reprenant enfin un souffle d’une bouffe d’air frais, elle ne s’était aucunement tournée vers son maître pour constater son état, non, son regard était plutôt rivé sur le Giratina qui semblait la regarder de haut certes, mais de manière nonchalante. Si la question qu’il lui posa était légitime, Mélodie elle, ne comprenait pas pourquoi il se posait une telle interrogation. Était-il si ignare sur la condition des hybrides capturées de force ? Que savait-il réellement ? Regardant l’hybride légendaire droit dans les yeux, la petite Mélofée s’approcha alors de quelques pas, comme pour s’assurer d’être assez audible, avant de lui répondre le plus sincèrement du monde. « Même si je le voulais, je ne pourrais pas m’enfuir. Car à cause du pacte, il peut me rappeler quand il le désire, même contre ma volonté. » Ainsi était le statut des hybrides comme elle. La liberté et le libre-arbitre qui avant cela était une normalité, n’était maintenant plus qu’un doux rêve amer et éphémère. Se tournant vaguement vers son dresseur, elle constata les dégâts de loin, remarquant qu’un peu de sang se versait ici et là sur le sol, rien de bien alarmant, car grâce au pieu, le sang ne semblait pas s’écouler en abondance. « C’est donc ainsi que vous passez le temps ? » C’était une question innocente et cela se voyait à son regard qui s’était de nouveau tournée vers lui. Elle le regardait plus qu’un air intrigué, que d’un air suspicieux. « Dit... Pourquoi m’avoir épargné ? » Cette fois, ce fut une question un peu plus légitime — pour sa part — qu’elle lui posa sans détour. Lui qui semblait ne pas se soucier des gens de son statut… Pourquoi ne l’avait-il pas impliquée dans les attaques ? Après tout, elle n’était rien comparée à lui. Était-ce, parce qu’elle ne lui avait pas fait du mal volontairement ? Sûrement que cela devait être une réponse plausible, mais le plus intéressant, était d’avoir la réponse du concerné… Pas vrai ?
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Dim 4 Aoû - 12:43
Dans le néant
Feat. Melodie
Cela n'avait au final pas duré si longtemps que ça. En même temps, avez-vous besoin de temps pour vous débarrasser du moucheron qui vous tourne autours ? C'était pour toi exactement la même chose. Un petit être à l'espérance de vie misérable qui se pavane devant toi, à espérer te dominer. Alors qu'il te suffisait de bien peu pour le briser. Qu'il soit un. Ou qu'il soit deux, cela ne te demandait guère beaucoup d'effort, au contraire, le plus dur pour toi est de te restreindre au final, depuis toujours tu l'as fait, parce que tu ne veux pas qu'Arceus ai l'attention tourné sur toi. Tu ne veux pas qu'il te regarde et te juge à nouveau, qu'il décide de par sa parole qui est absolu est impénétrable de te renvoyer dans ton monde. Tu ignores depuis maintenant quatre-vingt ans quel est la limite que tu ne dois pas franchir. Même si soyons sérieux. Tuer ces hommes là ne changerait rien. Un de plus, ou un de moins, qu'est-ce que cela change, il y a de milliard de ces petites vie sur cette terre. Toi qui vivait seul avec ton jumeau dans le monde distorsion, c'est à se demander comment autant d'être vivant peuvent tenir sur un seul endroit.
Tes pieds retrouve le contact du sol devant la gamine, tes mains ne quittant alors pas tes poches un seul instant, les pieux propre à ta forme hybride finissent par se rétracter pour te revenir et disparaître de la même façon qu'ils étaient apparu. Laissant dans ton dos des trous trahissant alors leurs passage à travers le tissu. Ton regard ce hausse, voilà ton attention détourné de ta victime de tout à l'heure, comme s'il te suffisait réellement d'un rien pour passer ton attention d'un fait à un autre. Les humains sont capable d'inventer de telle chose, et Arceus pensait réellement pouvoir imaginer un monde de paix ? Pff. Impossible. La paix n'existe pas, et n'est pas faite pour durer, elle n'est faite que pour être souillé par la corruption et le chaos. Et tu étais bien placé pour le savoir.
« Et Arceus convoitait la paix. Ce n'est qu'un sombre idiot.
Un idiot à tes yeux parce qu'il est parfait. Un idiot à tes yeux parce que tu es comme toutes les autres créations qu'il a pu faire, imparfait. Et l'imperfection ne peut alors comprendre la perfection d'un être. En même temps, comment l'être du chaos pourrait-il le concevoir ?
« C'est une des nombreuses façon de passer le temps.
Ta main se glisse sur tes cheveux pour remettre en vain les cheveux qui te tombe sur le visage en arrière, ils sont décoiffés et l'ont de toute façon toujours été.
« Quel intérêt aurais-je à détruire une créature qui est déjà brisée ? Une créature qui n'offrirait pas la moindre once de résistance.
C'est certainement bien bas de souligner qu'elle était d'ores et déjà brisé par son maître. Mais aussi qu'elle ne serait même pas à même de te procurer une once d'amusement en exprimant du regret ou même de la peur. Elle était déjà soumise volontairement devant toi, et certainement est-ce là l'instinct le plus plausible à avoir devant un Giratina qu'on ne peut arrêter. Peut-être es-tu comparable à un sadique en puissance, mais qu'attendre de plus que toi. Cependant... Il y eu une raison supplémentaire. Que tu exprimais rarement. Mais que cet enfant eu le privilège de partager.
« Et puis. Si je tuais tout que resterait-il ? Un monde semblable au mien ? Quel ennui, il faut de la vie pour que le chaos existe. Ton regard tourné vers le ciel semble foudroyer quelque chose d'invisible. « Et puis. Qui sait quand ce dieu de pacotille se prendra pour idée de me remettre là-bas parce que je n'agis pas comme bon lui semble.
Tuer tout et n'importe quoi était une attitude d'un autre temps, ta rage, tu as su la contenir suffisamment depuis. Il y a bien assez de personne qui meurs dans ton sillage volontairement. Tu ne peux t'empêcher cependant de sourire en coin, affichant ainsi ouvertement l'esprit malsain que tu es.
« Pourquoi, des regrets ?
Si tu es sous un bon jour, tu peux tuer quelqu'un qui te le demande. Parfois... Tu refuses. Par caprice. Ou simplement parce que tu trouves cela plus cruel encore tout simplement. Un râle difforme de douleur semble émaner de derrière la fillette mais tu l'ignores.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Lun 5 Aoû - 17:58
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
Face au Giratina qui reprenait peu à peu forme humaine devant ses petits yeux, Mélodie avait du mal à le cerner, à le comprendre lui et ses agissements étranges. Il semblait posséder une haine farouche envers celui, qui l’avait créé, ses lèvres échappant des paroles révélatrices qui interpella alors la petite Mélofée qui l’observait d’un air intrigué. Mais sa curiosité n’était pas assez forte pour revenir sur ce sujet, car d’ores et déjà, l’enfant posa les interrogations qu’elle se posait sans ménagement, cherchant à comprendre pourquoi cet homme, ce légendaire aux pouvoirs monstrueux l’avait épargnée, elle, petite âme insignifiante. Si la réponse concernant son passe-temps, ne la choqua pas plus que cela, elle se retrouva soudainement dépourvus, quand il la cita comment une créature brisée, soulignant qu’elle n’avait plus aucune combativité à offrir à qui que ce soit. Les poings serrés, elle voulait répliquer, lui montrer qu’il avait tort. Inspirant alors, elle semblait vouloir réagir, le remettre à sa place, mais, comme une prise de conscience, comme un flash aveuglant, sa voix s’était tut, tout comme son visage qui ne s’était que légèrement crispée, sa lèvre supérieure mordant alors sa lèvre inférieure. Pouvait-elle réellement répliquer face à ses paroles vexantes, mais véridiques ? Pouvait-elle réellement lui conter le contraire ? Non, parce qu’il avait tout bonnement raison, une fois de plus. Elle était réellement brisée, sa volonté s’effilant au fil des jours et des saisons où elle continuait à être captive. Elle se sentait abandonnée de tous, de ses parents, de ses proches, qui semblaient ne pas la retrouver. Est-ce qu'au moins ils continuaient de la chercher ? Ne serait-ce qu’un peu ? Son caractère joyeux et souriant avait laissé place à un visage amer et déprimant. Ses yeux avaient perdu de cette étincelle de vie, sa volonté était telle qu’elle semblait incapable de se battre, de se rebeller contre cet homme qui l’avait transformée en un zombie dénué de fierté.
Détournant le regard, comme pour cacher les larmes qui menaçaient de couler de ses yeux océans, ce fut avec une grande inspiration et une surprise apparente sur le visage, que la demoiselle écoutait avec soin les nouvelles paroles du légendaire qui semblait… Se confier à elle ? Ou du moins qui semblait s’exprimer sincèrement sur la raison de son acte. Donnant une réponse sûrement plus recevable à la petite Mélofée. Suivant le regard de l’argenté, Mélodie essayait d’interpréter les paroles de son interlocuteur, son visage se penchant légèrement, comme pour essayer de sonder ses pensées. Parlait-il du fameux lieu que les histoires racontaient sur lui ? Petite, du moins, avant son kidnapping, ses parents lui avaient beaucoup contés les histoires originelles des différents légendaires qui peuplaient leur monde. Celui de Giratina en faisait partie, bien que son histoire ne fût pas des plus gaie. Voyant que la tête de ce dernier se tournait vers elle, son sourire en coin n’annonçant rien de bon, paralysant quelque peu la demoiselle, qui affrontât tout de même son regard. Si elle avait des regrets ? Est-ce qu’il parlait de ce qu’elle vivait au quotidien ? De ses erreurs passées ? Ou bien du fait qu’il l’avait épargné, lui empêchant de se retrouver dans le même état que son dresseur. Considérant qu’il devait souligner ce dernier point, la demoiselle lui répondit négativement d’un signe de tête légèrement hésitant, avant de se tourner brusquement vers le soudain râle de douleur qui devait provenir soit de son maître, soit de son acolyte. Il y eut un bref mouvement, puis plus rien, comme si celui-ci la douleur avait eu raison d’eux, les plongeant de nouveau dans l’inconscience.
Soupirant légèrement, la petite demoiselle s’était de nouveau tournée vers le légendaire, son regard ne semblant pas se défaire de cette pupille à la couleur particulière. « Et vous ? Vous avez des regrets ? » Les enfants ont toujours eu plus d’audace que les adultes concernant les questions qui leur tenaient plus ou moins à cœur. Même si Mélodie avait grandi trop vite de par l’environnement hostile dans lequel elle vivait à présent, elle n’en gardait pas moins cette petite âme intrépide, doublée de cette effronterie dont il faisait souvent preuve. Tournant soudainement son regard vers ce point que l’argenté avait observé quelques instants plus tôt, les lèvres de la petite Mélofée s’entrouvrir à nouveau, ne laissant pas réellement le temps au pauvre Giratina de répondre à sa première question. « À quoi ressemblait votre monde exactement ? De par les histoires que me contaient mes parents, c’est un monde où le temps est figé. Et la vie inexistante. C’était réellement le cas ? » Elle n’avait pas besoin d’expliquer le pouvoir de cette réflexion, après tout, le ténébreux n’était pas stupide, il avait dû le comprendre, rien qu’en voyant cette zone qu’elle s’était mise à observer. Reportant son regard bleuté vers le seul adulte conscient, la jeune femme lui adressa un regard curieux, comment attendant une nouvelle réponse à un questionnement cette fois, bien plus indiscret. « Vous avez peur d’y retourner ? » Si elle prenait en compte ses récentes paroles, elle avait l’impression que le légendaire rebutait cette idée. Après tout, cela correspondait plus ou moins à une prison. Si tel était le cas, alors Mélodie était en mesure de le comprendre sur ce point. À savoir, la terreur à l’idée de retourner dans une telle cage.
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C. H. Azael O. Sytry
Pokémon • Légendaire
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Mer 7 Aoû - 19:44
Dans le néant
Feat. Melodie
Pourquoi tu lui disais tout ça ? En cet instant, le regard perdu dans le vide, tu as baissé les yeux vers le mur en face de toi. Durant un bref instant, ton visage n'exprimais pas le moindre sentiment, comme si le dépit était la seule chose que tu ressentais. Tu te dépitais. Te voilà à parler pour rien. Comme le font les mortels en réalité, à force de les côtoyer voilà que tu allais commencer à les imiter de façon ridicule. Tu soupires, avant de reporter ton attention sur la fillette. Elle te laissait un peu incrédule parfois, elle réagissait de façon tellement spontané à tes questions, sans détour, sans sous entendu, comme si elle ne pouvait que se montrer honnête devant toi et prendre tous tes mots au pied de la lettre. Si tu avais voulu la tuer tu l'aurais fait. Nul besoin de permission pour ce genre de chose. Si tu ne voulais vraiment pas, eh bien.. elle aurait beau essayer de te convaincre que cela ne marcherait pas en fait. Tu es changeant Azael et tu n'as jamais aimé que l'on te dise ce que tu dois faire.
« Si je pouvais ressentir des regrets là-dessus. Tu ne serais pas en train de me poser cette question.
Tu es d'un glacial affreux. Tu parles sans détours de choses comme la mort à une enfant qui ne devrait pourtant pas se soucier de ce genre de chose. Mais c'est bien là le cadet de tes soucis. Tu n'es pas fait pour admirer la douce vie des mortels, tu es fait pour les regarder dans leur plus mauvais moment, et te nourrir de ces instants. Melodie était juste une enfant brisée, comme il pouvait en exister tant d'autre, qui n'attirait sur le fond pas de pitié chez toi. De toute façon, comme si tu étais à même d'en ressentir. La pitié est un mot que tu connais, mais que tu n'es pas à même de comprendre. Le chaos est impitoyable et immuable.
Pourtant, en cet instant, une enfant était à même d'ébranler un instant ton sourire. À te faire hausser les sourcils et la regarder en te demandant pendant un instant si elle se fichait de ta tronche ou non. Elle se moquait de toi ce n'était pas possible. Pourtant, lorsque tu captes son regard, c'est une innocence affreuse que tu vois dans le fond de ses yeux. Une innocence propre à cette chose que sont les enfants. Tu restes un instant interdit devant elle, comme si ton corps ne savais comment réagir face à cette question. Personne ne te le demandait. Qui serait assez fou pour le faire ? Une gamine oui ça se tient. C'est pourtant quelque chose que l'on évite d'énoncer devant toi, capable de réveiller en toi une colère assourdissante et surtout dangereuse. De réveiller alors la bête que tu étais, l'ignoble créature qu'Arceus avait toujours essayer d'oublier en t'enfermant dans cette..prison. Tes épaules se sont secoués, tu as un rire qui s'est échappé, il était étrange, comme si tu n'avais su le sortir de façon spontané, un peu glauque tant il donnait l'impression d'être un rire machiavélique, pourtant, tu riais réellement. Melodie avait réussit l'exploit de t'amuser.
« Peur ? Drôle de mot que vous vous êtes trouvé pour décrire un état d'esprit. Comme si j'étais capable de ressentir une telle chose. Tu as serré les poings, les sourcils se fronçant, ton regard devint d'un bleu éclatant, brillant presque dans la nuit. « Je ne sais pas ce qu'est la peur. Je la perçois dans ton regard sans la comprendre. Non, je n'éprouve qu'une chose. De la colère. Tu dévoiles tes dents dans un sourire en coin. Un peu tordu, mais digne de toi. « Parce que je vous déteste.
Tu déteste plein de chose. Tu n'as jamais su apprécier la vie qu'avait créé Arceus à sa juste valeur. Tu es un âmat de toute la noirceur de ce monde, de sa colère et de sa violence. Quelque chose qui n'a aucun sens pour le cerveau humain en général. Ta main se passe devant ton visage, comme si tu révulsait ce seul sentiment qui t'habitais en général. Tu n'as toujours fait qu'effleurer et imiter vaguement les mortels, tu n'as jamais été capable de ressentir les choses comme eux. Pourtant, tu étais visiblement capable de te tenir en société. Et la terrifiante créature que tu es, capable de répondre à une enfant sans ressentir le besoin insatiable de la faire taire définitivement. T'aurai-t-elle parlé de cette même façon si tu étais sous ton ancienne forme ? Ou bien le masque humain arrive-il suffisamment à tout enfouir ?
« C'est un endroit qui dépasse la capacité de compréhension du cerveau des mortels. Il n'y a rien là-bas. Nul temps, nul espace, nul notion de vie ou de mort. Le concept même de logique n'existe pas. Ta venu dans le monde réel avait été quelque peu difficile pour toi. Tout semblait trop logique ici. On ignorait si en cet instant tu plaisantais ou non, ou si tu arrivais à en plaisanter réellement. Dans ton regard on pouvait y déceler cette rage de ne pas y retourner, cette prison qui était à la fois l'endroit où tu étais le plus dans ton élément, mais qui était d'un ennui décevant. Quel dilemme. « J'ai trouvé ça profondément arrêté de ne faire couler les choses que vers le bas sur terre. Les choses dérivent où bon leur semble là-bas.
Tu avais joué la désinvolture d'un haussement d'épaule. La candeur d'une enfant curieuse te déroute-t-elle autant ? Il faut croire, te voilà à répondre. … Oh. Ce n'est pas comme si tu avais mieux à faire tout compte fait.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael Lun 12 Aoû - 18:09
Dans le Néant il n'y a que du
néant.
Ft. Azael
Pourquoi les adultes agissaient-ils toujours de façon si compliquée et détourné ? Leur humeur était changeante, un coup ils pouvaient être joyeux, l’instant d’après, entrer dans une colère noire et profonde sans qu’on ne sache réellement pourquoi. Ils étaient indéchiffrables, lunatiques et usait toujours de mots, de phrasé plus compliqué les unes des autres. Comme s’ils cherchaient à bannir la moindre expression, le moindre signe de faiblesse qui les trahiraient aux yeux des autres. Comme si cela était plaisant de se montrer énigmatique et incompris. C’était comme ça que Mélodie voyait les adultes et le légendaire face à elle n’échappait pas à cette règle lui non plus.
Elle pouvait le constater ce sourire qui avait disparus de son faciès, ce regard interloqué qui ne savait sur quel pied danser l’espace d’un instant. Avait-elle dit quelques choses de mal ? De surréaliste ? L’observant de son regard curieux, attendant juste que l’homme daigne donner un signe de conscience, ce fut avec un étonnement grandissant que Mélodie accueillis ce rire malaisant. Elle n’arrivait à savoir si celui-ci était sincère ou juste terrifiant, mais toujours est-il que ses paroles — encore une fois étrange — l’interloquait. Si elle prenait conscience de ce qu’il lui contait, il était alors un être sans émotion, incapable de ressentir quelques choses d’aussi naturel que la peur. Néanmoins, il était capable de colère, d’un dégoût prononcé pour les êtres vivants comme Mélodie. N’était-ce pas contradictoire ? Comment pouvait-il ressentir des sentiments aussi extrêmes avec une telle force, sans connaître l’esquisse des autres nuances ? C’est à ne rien y comprendre.
Observant sa gestuelle, Mélodie ne semblait pas le lâcher du regard, restant tout simplement stoïque face à lui, comme si elle essayait de le comprendre. Il faut dire qu’elle n’était pas face à n’importe qui, car Giratina était connus pour être le légendaire du chaos et de la discorde. Née de l’imperfection de l’univers, il fut créé involontairement par son propre créateur, qui ne perdit pas de temps pour le bannir dans ce fameux monde pour l’empêcher de nuire. C’est ce que racontait les histoires, qui sait à quel point celle-ci sont véridiques ? Ce monde dans lequel il avait vécu, cet endroit qui semblait le parfaire, lui semblait étrange, démesurée, irréaliste. Il avait raison sur un point, cela semblait dépasser la capacité de compréhension du cerveau des mortels, mais après tout n’est-ce pas normal ? Quand on vie dans un monde où chaque parcelle de terre émettait un brin d’existence et de mouvement, on ne peut alors s’imaginer un monde ou tout cela n’est plus. « Vous voulez dire que rien ne tombe vers le bas ? » En soit, ce n’était pas la question la plus essentiel qui lui brûlait les lèvres, mais elle n’avait pus s’empêcher de réagir spontanément quand elle avait entendu son récit sur cette chose insolite. Reprenant donc le fil de ses pensées pour revenir sur son interrogation principale, la petite Mélofée lui énonça donc celle-ci, toujours de son air terriblement candide. « Mais vous ne vous sentiez pas seul ? De plus s’il n’y à rien… Comment vous faisiez pour passer ce temps qui n’existait pas ? » Sûrement qu’il lui rirait de nouveau au nez, lui faisant comprendre qu’il ne connaissait pas non plus le sentiment de solitude. Mais il fallait l’avouer, tout son récit était intriguant. Surtout pour une jeune enfant qui n’avait plus eu de telles discussions depuis longtemps. « D’ailleurs pourquoi vous nous détestez ? Est-ce à cause d’Arceus ? » Après tout, quand on prend les choses sous cet angle, chaque lueur d’existence était une création de ce dieu légendaire, et si l’argenté éprouvait une haine farouche à son égard cela pouvait alors s’expliquer.
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Sujet: Re: Dans le Néant, il n'y a que du Néant || Azael