Give me a heart and protects it

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Incomprise et faible feat Shin

Le monde est contre moi, j’ai toujours vécu ainsi, le monde et les êtres qui pullulent dessus me haïssent. Donc il est normal pour moi de devoir me défendre de tout et être méfiant de tout. N’est-ce donc pas normal de vouloir tuer pour survivre ? J’ai passé toute ma vie enfermé dans un autre monde, sans menace, sans impression d’être écrasé par tout. N’est-ce donc pas normal de me débattre pour vivre ?
J’ai tué, j’ai déchiqueté, j’ai brisé, j’ai annihilé tout être qui c’est montré plus fort que moi ou me menaçait d'écourter ma vie. Donc je montre vite les crocs, pourtant me voilà dans une situation plutôt déplaisante, je suis incapable de tendre la main pour arracher une simple fleur, si simple à détruire, alors pourquoi c’est si compliqué ?! Son regard me glace, je me sens oppressé, il peut m’écraser d’un simple geste.    

Attaque moi, je t’en supplie.

Je suis incapable de dire ces mots, c’est peut être le fait de supplier? Je suis en danger ? Nan ? Je suis en danger je le sais, je ne connais pas cette sensation, je suis donc forcément en danger ?!  Pourquoi tout s’embrouille ? Pourquoi je ne suis pas juste capable de faire une chose si basique ? J’ai toujours fait ça, régler le problème en y mettant un voile rouge.  Il a du me paralyser d’un simple regard. Il va me tuer ? S’il m’attaque, je réplique, il m’offrira alors une occasion en or.

Donne moi ce que j’attends, attaque MOI !

Mon esprit est comme embué, je ne fais presque attention à rien, comme à l'affût du moindre geste dangereux, prêt à en démordre pour vivre, je dois vivre… J’ai gagné cette vie, je ne la perdrais pas encore une fois ! Mais alors que j’attends tout en riposte de sa part, il ne fait que poser sa main sur ma tête sans douleur, je ne comprends pas. Pourquoi ? Il ne sent pas le danger ? Est-ce que je suis si insignifiant pour lui ? Je ne suis pas faible ! Je suis…. Je suis un être puissant, qui sème terreur et désastre! Je me mords la lèvre inférieur, comme pour enfouir cette rage qui m’habite, pourquoi il n’attaque juste pas, je suis un ennemi ?  Je sens alors un mouvement d’approche, il va me poignarder dans le dos ?! Je ne pensais pas ça de lui, je dois donc me préparer, je n’ai qu'à sortir mes ailes tout simplement. Bien que mon sang se glace en sentant alors sa main se poser sur ma joue, je sentais les battements si calme contre ma poitrine, je suis si proche de lui…. Un coup, un geste, je tremble, mes griffes sont incapable de juste se planter. Je reste le regard fixe sur tout ce blanc, avant de croiser son regard bleuté, qui tranche mon regard si écarlate.

" Je sais pas comment je te regarde, alors c'est comment ? "


Son aura, son regard si lumineux me procurait des sensations étrange, je sentais un coeur calme, alors que le mien battait comme si je venais de courir un marathon, j’ai peur? J’ai l’impression d’avoir combattu et d’être sur le point de me prendre un coup fatal, mes jambes sont sur le point de flancher, mes bras vont devenir ballant, pourquoi tout mon corps semble comme enlisé juste en croisant un regard beaucoup trop “bon” ? Je ne suis qu’une ombre, j’ai peur de la lumière ? Nous sommes opposé, on doit se repousser, alors pourquoi je suis si proche ? Pourquoi il daigne toujours être là quand ?

" Comme si j'avais peur de ça. T'es pas un monstre Eris. "

Mon regard m’a alors trahit, il est devenu bien gros, les yeux tremblant, le noir qui entoure mes pupilles c’est grisé pour redevenir immaculé, je me suis sentis trahis par moi-même. Je suis insignifiante ? Je suis si faible pour lui qui daigne me le dire dans les yeux ? C’est une réalité plutôt douloureuse, je suis donc juste le petit légendaire qui fait sa crise ? Il ne peut pas comprendre… Lui n’a pas besoin de survivre dans ce monde !

" Moi je trouves pas en tout cas. "

Je ne peux pas serrer mes poings, je me planterais à coup sûr mes griffes, je dois faire quoi alors ?  Je suis prisonnière de son regard bleu, je suis incapable de faire quoique ce soit pour me sortir de cette situation où je ne comprends pas le sens. Pourquoi rien ne va ? Car je suis incapable de rester sur une ligne droite quand je fais un plan ? C’est pourtant d’une si grande facilité, la cible est là, j’ai juste à piquer, comme avec une fourchette, alors fait le saleté de corps !

"Pas besoin de faire cette tête du coup ! "

Pas besoin ? Ce n’est qu’une tête pour lui ? C’est une boutade ? Il se moque simplement de moi, comme pour dire qu’il est plus puissant? Mon regard s’embrume, il devient de plus en plus flou, avant de sentir un liquide chaud qui rampe sur ma joue. J’ai froid, j’ai chaud, j’ai l’impression que ma tête va exploser, mes griffes se rétracte d’un coup. Elles m’abandonnent, tout le monde m’abandonne…. Je suis seul, je suis tout seul… Mes maigres poings se serrent avant de donner un simple coup sur sa poitrine, sans force, avant de recommencer encore une fois, puis encore, encore….encore.

“Pourquoi ?! Pourquoi !!!!”

Je continue de lui donner des coups sans attaque spécial, comme pour évacuer mon incapacité à faire quoique ce soit. Je continue en serrant des dents, non, j’ai mal, je viens de me mordre la lèvre inférieure, ça pique, ça me ramène un peu à moi, le goût de fer n’est pas du tout agréable. Je m’énerves toute seul, comme culpabilisant d’être pas incapable.

“Donne moi une raison de tuer ! Tu ne comprends pas ?! J’ai besoin que tu m’attaques ! ATTAQUE MOI ! JE T’EN SUPPLIE!!!! ATTAQUE MOI !!”

Tue-moi.

…..Je me suis alors figé quand cette pensée a sauté dans mon esprit. Je l’ai poussé. Je me suis sentie comme sonné. M'éloignant de lui, croisant alors le regard vers ma main devient collante, la glace n’a pas résisté au coup… Bien que ma tête me fait peur, je suis un danger pour moi ? Je dois partir, je dois m’enfuir ! Faisant plusieurs pas en arrière, je ne le quittes pas du regard, je dois me méfier de lui, il est dangereux !

“Tu...Tu es nuisible, tout est de ta faute! C’est…..Je….”

Je ne sais plus du tout ce que je dois dire, qu’est-ce que je dis, mes yeux me piques, mes membres sont tremblant, je sens mes ailes apparaitrent, je me dois de partir, je me retourne pour prendre de l’élan avant de tomber comme une enfant qui apprend à marcher. Je suis incapable ? Je suis si faible… Je donne un coup au sol, puis plusieurs… Cela me fait mal, le sol ne m’a rien fait, mais j’ai juste envie de hurler, avant d’entendre un déclic. Levant mes yeux hors du sol, je croises alors des gens en uniforme bleu, me pointant avec de ridicule objet…. Les humains sont tous pareil….

Je dois survivre.

ASHLING DE LIBRE GRAPH'

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Sommes nous des incompris ? feat Shin

Ma tête cogne, mes sentiments se mélangent et se brouillent de plus en plus. Détruire, ne pas détruire. Fuir, ne pas fuir. Mes sens ne savent plus du tout quoi faire, c’est comme si si j’étais en alerte constante, mais sans raison apparente. On peut me croire parano, moi je dirais juste que c’est de la défense envers l’inconnus, j’ai tellement passé de temps à protéger ma misérable vie, que j’ai peur du moindre changement. Alors quand quelques chose que je ne connais pas arrive, je suis en alerte. Ma respiration se fait plus pressante, je ne contrôle plus vraiment mon état primaire, je dois calmer mes sens, non je suis en danger ?! Je ne suis pas en danger ?! Je ne sais plus si je dois me battre ou pas. On me menace, je le vois bien, je suis prêt. Mais alors que je suis prêt à me jeter sur de possible proie, j’entends sa voix qui me stoppe d’un coup.

Je veux te tuer et tu me sauve, un vrai non-sens

Je ne fais que me répéter, je me demande tout le temps pourquoi tu es tout le temps entrain d’être de mon côté. Pourquoi me protéger alors que je ne suis que le mal incarné, pourquoi tu ne cesse pas d’être devant moi pour me protéger de la lumière qui me brûle. Je suis incapable de parler, alors tu parle pour moi ? Je suis incapable de me défendre, alors tu me défends ? Je suis incapable de voler, alors tu le feras pour moi ? J’ai sentis ta poigne me soulever comme une poupée de chiffon fragile. Tu te fais criminel pour moi ? C’est stupide, tu es la réalité fatidique, elle ne peut pas être d’un côté, tu devrais être un spectateur, pas un acteur de cette vie, de ma vie. Ma respiration se coupe quand je sens que tu m’emporte loin de tout cela. Ma tête si douloureuse c’est apaisé à la vue de ton visage si déterminé, pourquoi fuir ? J’ai connue solitude et destruction continuellement, je me suis attachée à des gens et j’en suis mort… Alors si je m’attache à cette personne vais-je mourir encore une fois ? Je regarde ma main pleine de griffe, je l’ai souvent vu pleine de sang, aujourd’hui le sang n’aura pas coulé de part ma main. Fermant un peu les yeux quelques instant, je me sens apaisée, bien que légèrement troublé, tout cela pour revenir au point de départ.

La tenacité a bien une définition réel, ce stupide Shin, alors que des lianes le bloquait, alors que tout se montait contre lui, il a réussie à partir l’air de rien. Le son de la rivière me réveil un peu, debout sur mes deux jambes, aidé de ses bras fort qui me remettent correctement. Mes yeux rouges écarlates plongé dans les bleu du sien.  

" J'ai toujours pas trouvé d'excuse pour t'attaquer, désolé Eris. Mais pour être franc j'y travaille pas.  "

C’est une vérité que je dois accepter, cet être ne me tuera pas. Mes yeux ont quitté son regard si sincère, pourquoi un être si blanc peut être aussi rassuré de ne pas détruire le noir que je suis. N’est-ce pas un combat perpétuel de se détruire entre nuance de bien et mal ? Je dois bien l’admettre, ma peur de mourir et de l’inconnus et ce qui me fait avancer et reculer, c’est totalement brouillon, faut dire que je suis encore un peu en découverte de ce nouveau corps fragile. Je sens alors une source de chaleur se propager, sa main posé sur ma joue, j’ai comme un élan de recule avant de laisser faire, n’oublions pas que c’est un têtu. Bien que son visage se crispe légèrement, c’est rare de voir sa mine si souriante prendre un trait sombre.

" Arrête de pleurer d'accord ? "

Alors que c’est toi qui est légèrement touché, tu me demande de ne plus pleurer. Tout cela n’a vraiment pas de sens. Pourquoi tu es si…. Si toi ? Dans le fond, je dois bien l’admettre, t’es qu’un putain d'abrutis, enfin non, je sais pas comment te décrire…. C’est alors qu’un sourire en coin apparait sur mon visage. Alors que le rouge écarlate imbibe son vêtement immaculé, regardant mes mains si propre.

Une lumière s’éveille en moi d’un coup.

Cette fois mon sourire se fait plus grand, comme si je viens d’avoir une révélation tout seul. Je n’ai jamais fait ce genre de sourire, il se vaut presque rassurant, il n’est pas forcé. Mes tentacules pleine d’ombre sont alors de sortie, serrant un peu sa main sur ma joue, je ne suis pas menaçant.

“J’ai compris Shin.”

Je suis persuadé que mon regard à récupéré comme une lumière que j’avais perdu depuis très longtemps, même bien avant ma mort, je ne l’avais pas eu. Je tends mes bras vers son visage pour lui prendre comme il le fait souvent, bien que je sois limité en taille pour garder les pieds au sol. Je suis comme soulagé, comprendre ce qui m’arrive, faire disparaître cette zone d’ombre qui me perdait. Alors que je me rapproche de lui l’air le plus calme, je ne l’avais jamais appelé par ce prénom qu’il s’est donné. Cela ne me trouble pas vraiment de le nommer par un pseudo, j’en ai bien un après tout, Eris est un pseudo pour moi. Il ne se méfie pas de moi, je l’ai bien compris à force. donc sans crainte et sans vergogne que je posais mes lèvres sur les siennes rapidement avant de murmurer quelques mots.

“C’est pas moi que je protégeais, c’est toi.”

Je me suis vite reculé avant de me transpercer l’épaule de moi même le dos au niveau de l’épaule comme lui, voilà que j’ai la droite d'abîmer, comme lui la gauche. Mon sourire c’est crispé de douleur avant de rire toute seule l’air de rien, cela fait longtemps que je n’ai pas vu mon sang coulé comme cela. Mes mains se sont teint de rouge, levant mes yeux de mes membres, je le regard comme l’air satisfaite.

“Je te l’avais dis non, y a longtemps “le fait juste de m'avoir retrouvé ne va rien t'apporter de bon” C’est pittoresque à ce compte là. Au point de vouloir me tuer pour ne pas te tuer, faut croire que t’as un talent ! Regarde nous donc maintenant, on est mutilé par ma propre faute!  Cependant, je commence à comprendre qu’une lumière à besoin d’une ombre.” Je soupire alors en changeant mes tentacules en ailes. “Eh bien soit, on va dire que je vais laisser nos chemin s'entremêler. Toutefois, je pense que pour le moment j’ai besoin de faire un point sur moi. Donc si tu le veux bien, laisse moi le temps de trouver une place dans ce monde, revient le moment venue, sinon je promet que cette fois, c’est pas mon épaule que je transperce.”

J’affiche un très large sourire avant de m’envoler d’un simple saut. Je serrais les dents car la douleur  résonnait en moi. Je ne me retourne pas car je pourrais peut être bien regretter.


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Un grondement qui n’annonce rien de bon. Le vent qui se lève pour rapporter les plus terrifiant nuage qu’il peut apporter. J’avance doucement en serrant mes livres, le bruit de mes talons qui résonnent dans le long couloir que je suis entrain de traverser tout en baillant.  Cette journée va être plutôt monotone, c’est ce que je me dis tout de suite. C’est alors que j’entends une voix m’interpeller. Tournant mes pupilles écarlate vers la personne qui ose me déranger alors que je n’ai rien à faire, mais on va se taire là-dessus. Elle arrive l’air sérieux alors que moi je la dévisage de haut en haussant un sourcil.

“Il est encore forêt !”

Roulant des yeux sur ses paroles. Je poses mes livres sur le rebord de la fenêtre en soupirant, avant de faire demie-tour et passant devant la gamine apeuré qui se met à prier. Me saisissant alors de mon fidèle ami qui est un parapluie noir que jour dés que je suis sortie dehors. Les bruits dehors se sont comme stoppé dès que je suis sortie, on me dévisage comme à mon habitude. Je marche lentement en direction de cette fameuse forêt qui semble terroriser la personne en question.  Je regarde un peu partout, les chemins semblent déserté car le mauvais temps effraie beaucoup de gens. C’est alors que d’un petit saut je m’envole comme un ange de la mort, sans bruit. Il ne me faut pas longtemps pour arriver à l’entrée de ce bois interdit. Posant pied doucement sur le sol, j’avance sans peur dans ce lieu plein de frayeur.  Mes yeux balancent de gauche à droite, cherchant l’objet de mon désirs. Jusqu’à me stopper d’un coup en voyant une fumée plutôt étrange  dans une forêt, je me dirige automatiquement vers celle-ci. Jusqu’à trancher un arbre de mes griffes, je regardes la personne qui c’est accroupie par réflexes.

“Putain tes sérieuse t’aurais pu me tuer !!!
-Dommage.
-Quoi?!
-Quand on te dis que c’est la dernière fois qu’on te dis non, faut bien donner un sens.”

Je lui saisis le col avant de le traîner tout le long du trajet agacé alors qu’il n’arrête pas de gigoter dans tous les sens. Je ne peux pas m’envoler par le manque de force de mes bras, je dois faire avec et il doit supporter ce long chemin pénible. La pluie commence alors à tomber, comme prévus, l’orage commence à arriver.  Mais alors que je vois mon point de départ, je me stoppe net en lâchant le gamin que j’ai trainé. Penchant la tête et voyant alors la personne que j’ai quitté il y a peu devant les grandes portes devant lesquelles elle reste entrain de prier devant la menace de gens.

“Quand va-t-on me laisser en paix.”

J’avance dans leur direction d’un pas plutôt déterminé. Ils m’ont facilement remarqué, je ne me veux pas discrète, je me stoppes quand ils me demande de ne plus faire un pas. Haussant simplement un sourcil quand on reconnaît que j’ai les même vêtement que la femme qui protége le lieu du mieux qu’elle peut. Ce n’est qu’une simple femme disent ils l’air rassuré. Pourtant le sourire que j’affiche sur mon visage ne présage rien de bon, vos bêtes ont déjà peur et n’ose pas m’attaquer, que c’est triste. Ils auront beau les frapper, ils ont trop peur de venir sur moi, je les comprends que trop bien. Je commences à avancer l’air de rien, avant de voir enfin une des grandes gueules se mettre sur mon chemin, je détestes donner le premier coup ! Je stoppe le coup de crosses de mes griffes avec un grand sourire qui le fait frissonner. Lâchant alors mon parapluie pour disparaître dans l’ombre faites par l’orage qui vient de tomber, je ressens leur peur, mon sang bouillonne. Avant même qu’ils ne réalisent l’erreur, ils sont déjà dans leur sang, je reviens sur terre et reprend mon parapluie en regardant l’air le plus neutre du monde les esclaves avant de me retourner pour prendre mon chemin. J’entends les pas du gamin que je trainais suivre mes pas avant de se faire frapper par la pauvre femme et se faire sermonner. Haussant les épaules, je pousse les portes biens que je me fais saisir les mains par cette petite.


“Merci encore Eris ! Je suis désolé d’être incapable de me battre à vos côté. Enfin…. Merci…”

Je la regarde se fondre encore une fois en larme, avant de se prendre une petite tape sur la tête pour la calmer. Alors que je reprends ma route pour me saisir une nouvelle fois de mes livres et me poser dans l’endroit le plus calme que je connais. Bien que le destin m’a stopper, ma robe se fait saisir par une petite force, baissant mon regard qui m’importune, je vois alors une petite Goupix d’Alola me tendre une poupée de chiffon la tête déchiré. Tendant doucement la main, je me la vois remettre, aucune parole n’est échangée, on sait que je déteste parler pour rien. Je montre les escaliers pour atteindre enfin mon lieu de recueil, ma chambre en soit. Fermant la porte avec le fameux panneau “entrez et mourrez” fait par les gamins, je me pose dans mon canapé devant la grande fenêtre qui donne sur la façade et donne une belle vue en soit. Je vois encore mon passage bien rouge, la pluie va tout nettoyer. Je vois déjà des voyageurs se diriger vers chez nous pour s’abriter, c’est pour cela surtout que je me cache dans mes appartements, j’ai presque faillit être mêlé à la foule.

Regardant le paysage un peu perdu dans mes pensées, je me saisis de la peluche qui vient de perdre la tête, regardant dans le corps de la poupée, je sors le papier dit “porte chance”, il a pris l’eau et en plus de ça elle est déchirée, c’est tellement agaçant les petits êtres. Je m'attends alors à la reconstruction du bien détruit. Il y a bien 20 ans, je n’aurais jamais pensé me voir recoudre des poupées… et protégé une auberge - orphelinat bec et ongle. Une troisième chance qui m’est offerte ? J’avoue que je ne sais pas vraiment, cela m’est tellement tombé dessus l’air de rien. On se fait accueillir, on se fait aider, on aide une fois, puis deux fois. On est supplié de rester, on dit juste le temps que tout se finit… Seulement le monde fait que le mal le ronge un peu plus. Bon certes, je n’ai pas vraiment choisi le bon endroit  pour le convertissage…
Je me voyais aussi mal chercher mon frère pour vivre chez lui après mon aventure houleuse. Je n’ai pas honte, mais peut être que lui est comme moi, à chercher un moyen d’avoir une chance?   Je me demande bien ce qu’il devient, lui avec qui j’ai pas mal partager de temps. Bien qu’une douleur me sort des pensées nostalgique, cette vieille blessure stupide qui n’aime pas le trop d’humidité. Un sourire nostalgique me vient alors, dire qu’il y a 20 ans j’ai échangé un baiser stupide avec lui, sur le coup c’était surtout pour le remercier de m’avoir ouvert les yeux.  Regardant la poupée qui est désormais réparé, je la pose sur le côté avant de regardé par la fenêtre, le temps se gâte de plus en plus, les gens vont afflué, tant mieux pour eux, ils auront une grosse rentrée d’argent.  J’entends alors les enfants jouer dans le couloir nos loin de ma porte

“Chuuuut pas trop fort, sinon Eris va nous manger !
-Elle va nous prendre notre tête !
-Hiiiiii méchante !”

J’ai alors actionner ma poignée, je les ait entendus hurler et partir en courant. Je ris toute seule, cette blague ne me lassera jamais, faut dire que j’ai bonne réputes avec les enfants ! Au moins, ils n’ont pas peur du méchant Branette!  Enfin, il est temps d’aller en cuisine discrètement manger, j’ai zappé de prendre mon plateau repas.

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Sommes nous des incompris ? feat Shin

J’évite souvent de manger avec les autres, pour le simple fait que je fais tellement peur que je coupe l'appétit des enfants, pas ma faute s’ils tiennent pas mon aura ! Enfin, on me dit souvent : ce ne sont que des enfants, j’ai envie de dire que très loin dans le passé, les gamins ils devaient survivre pas être couver ! Enfin de ce que j’ai vu dans mon monde. Mais bon, au moins j’ai la paix dans ma chambre, à lire et profiter de la nuit pour… Eh bien, je dirais pour faire le guet ou glander, il est vrai que depuis que cette team à pris un peu plus d’envergure, entre Avalon qui est tombé, Nyx qui a du mal… Triste conclusion pour le moment, je suis sûr que mon stupide créateur doit s’en mordre les doigts ! J’en ris chaque fois que j’y pense, après tout ne voulait-il pas d’un monde beau et plein d’amour ? Un monde où Pokémon et Humain se tiennent la main, bravo c’est un échec!

Je passe devant les portes de la cantine, les enfants mangent tranquillement, avec le reste d’adulte qui veut bien rester ici. Il y a des rires, des larmes, des joies inexplicable, comme des traumatisme inexplicable. Je suis souvent dans l’ombre à regarder cela, je ne comprends pas vraiment tout ce flot d’émotion, je sais juste que pour le moment, je suis gardien de ce lieu… Enfin, je ne peux pas vraiment expliquer sans avoir une partie de flou. Je suis fais pour le chaos et la destruction, cependant, me voilà à repousser mes propres créations de ce lieu, c’est ironique, non ? Le boomerang que j’ai donné aux création d’Arceus devient un peu plus embêtant, comme quoi mes belles paroles sont à double tranchant. M’éloignant de la lumière que sont ces personnes, j’avances pour aller dans la cuisine, après tout je ne suis que leur ombre. Le bruit de mes talons résonnent dans le silencieux couloir, tout le monde est réunis au même endroit à la même heure, et comme d’habitude dans une petite heure, tout le monde ira au lit, et demain la même journée… Une vie plutôt redondante, mais on s’y fait, au moins je ne suis pas perturbé dans mes habitudes, c’est un bon point. Poussant la porte délicatement, j’allume la lumière avec espoir de croiser mon repas poser sur la table, bien que mon regard ne soit pas du tout poser sur ma nourriture, mais sur… Une tâche blanche beaucoup trop lumineuse.
Un sourire narquois apparaît sur mon visage, croisant les bras en me calant contre la porte que j’ai refermé par réflexe, il fallait qu’il arrive un moment où un autre, bien que j’ai baissé ma garde, je me fais vieille maintenant ?

« J'ai vu de la lumière je suis rentré ? ça fait un bail Eris. T'as presque pas changé. Fidèle à toi-même c'est parfait. Mais tu as trouvé ta place ? »

Je ne fais que hausser les épaules en quittant mon appuie, après tout j’attendais la confirmation que cela est bien lui. Les cheveux un peu plus court que la dernière fois, prouvant que le temps passe rapidement. Cependant, je le sens bien, il y a un truc qui cloche, le genre de chose qu’on rate pas quand on le connais. Approchant doucement, ignorant mon plat, je vois bien que rien n’a été touché. Croit-il vraiment que je sois aveugle ? Certes, je suis égoïste, y a pas de doute. Mais je le vois bien.

« Alors un p'tit câlin parce que je t'ai manqué ? »

Mon visage c’est de suite changé en une grimace blasé, bien sûr on se saute dans les bras et on raconte nos histoire autour d’un feu et on se redit à dans 20 ans ? On dirait le gars ingrat qui revient de guerre, comme-ci de rien n’est. Je me mets à glousser tout seul, après tout c’est assez ironique cette situation, elle est… Je n’ai plus vraiment le mot pour dire la sensation que je ressens en ce moment même. Un vieil ami toque à ma porte, 20 ans plus tard, l’air le plus misérable qui me rappel une personne.

“On va dire que pour le moment cette place est plutôt potable, tu as de la chance. Ou peut être espère tu que je n’ai pas de place ?”

Je fais le tour du propriétaire, regardant de haut en bas les changements. Physiquement, il ressemble bien au Reshiram que je connais, juste une changement basique capillaire, mais il y a un truc qui me chiffonne, mais cela ne doit être qu’intérieur.

“Un petit changement ? Je présume qu’en un petit 20 ans il y pas grand chose qui se sont passé ?”

Un pic plutôt méchant de ma part ? Bien sûr que oui, je suis cette personne qui est toujours là pour planter le couteau tendus. Je suis clairement en pleine forme, cela se ressent dans ma façon d’être. La dernière fois, j’étais perdu, faible et stupide. Me voilà en pleine conscience de mes pouvoirs, il le sait que trop bien. Je le connais, il me connaît, il sait déjà que je ne suis pas tendre, encore moins avec les gens que j'appréci, c’est naturel chez moi ! Je remarquai alors un détail que je ne peux m’empêcher de saisir, comme une arme tendu avec plaisir devant ma personne.  D’un geste plutôt souple et rapide, je me saisis de l’élément que je garde dans mes mains pour reculer rapidement, est-ce que c’est ce que je pense ?

J’ouvre mes mains pour voir cette ball grisâtre, légèrement fissuré. Cependant, je peux deviner un peu les couleurs, elle était rose, rose pâle… Dans mes souvenirs, c’est pas celle qui représente la famille ? Je croyais que les légendaire ne pouvait qu’avoir des blanches? Eh, le lien devait pas être qu’un petit lien niais. Je la tiens d’une main assise sur ma table, l’air le plus détendus du monde. Je peux tellement enfoncé cet personne devant moi, j’ai l’arme la plus puissante du monde dans mes mains. Cependant, seul mon air dur apparait sur mon visage.

“T’es qu’un livre ouvert. Tu devais bien t’en douter, non ? Tu vas pas me dire que t’as été étonné tout de même ?” Je serre un peu mon poing, pourquoi? “Tu fais que t’enfoncer tout seul ! Faire des contrats je veux bien pour passer le temps, mais là… T’es vraiment stupide! T’es pas le Légendaire de la Réalité ?! T’es vraiment qu’un crétin comme je le disais souvent ! Te voilà maintenant sans place, sans rien…”

Je me dresse devant lui, ayant quitter ma table, lui plaquant cette stupide pokéball contre le torse, le regard le plus colérique que je peux avoir, je ne peux pas m’empêcher d’exprimer cette rancœur. Nous sommes immortel, nous sommes plus puissant que l’ont peut l’imaginer, malgré la baisse de nos pouvoirs, nous sommes des dieux ! Et… Je m’agace tout seul !

“ Arrête de pleurer, c’est ce que tu me disais sans cesse. J’ai presque envie de te dire “Arrête de te croire imperméable”. Tu crois que je le vois pas? T’es plus qu’une ombre de toi même. Les sourires, les faux semblants, tu peux tromper qui tu veux, être celui que tu veux être, mais là mon gars… T’es tombé de bien trop haut pour te relever l’air de rien.”

Le rouge de mes yeux qui n’ose même plus se baisser devant le bleu sombre de siens, tomber de bien trop haut pour que je puisse le voir, une métaphore bien ironique. Il y a longtemps c’était moi qui était tombé, et voilà maintenant les places échangé

“Si c’est pour trouver une lumière, tu t’es trompé de personnes Reshiram, ici tu n’auras qu’un repas chaud et juste de quoi dormir. Si tu daignes rester.”

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Sommes nous des incompris ? feat Shin

Amère peut être le mot qui me résume un peu, je ne cherche pas vraiment à ce que les gens m’apprécie, car ils sont pot de colle. Dés que tu apporte un peu d’attention aux gens, étrangement ils croient que tu les acceptes dans ton espace vital, donc je préfères être franc, car les gens franc on ne les apprécies pas beaucoup. Dans le fond, je ne cherches pas du tout à avoir des gens pour me tenir chaud l’hiver, je reste devant la cheminé et j’attends que le mauvais temps passe, pas besoin de papoter autour d’un feu.

Toutefois, je ne peux pas m’empêcher de me dire que rester à parler avec Reshiram, risque clairement que je vais pas passer la nuit seul… Combien de fois me suis-je dis de l’ignorer le jour où il apparaît ? Ou tout simplement lui parler à la bonne distance, mais je peux pas m’empêcher d’être...comme ça ? Enfin, je peux pas dire que je ne l’ai pas cherché. Croisant les bras, l’air renfrogné pour un rien, je ne le quittes clairement pas des yeux, surtout quand je le vois s’approcher de ma nourriture, il me cherche ?  

" C'est déjà pas si mal un repas chaud, d'habitude je suis obligé de piquer dans ton assiette pour avoir quelque chose. "

...Je prends une cuillère en bois, un regard accusateur et surtout dépité en tirant mon plateau vers moi, c’est ma nourriture, c’est mon flamby. Non pas que je suis possessif, mais je me bats assez pour garder mon dessert en place sans qu’un gosse ne passe par la fenêtre, on ne touche pas mon plateau point. Combien de fois, les cuisiniers ont oublié le saint-flamby du lundi ? On oublie pas ça, surtout quand j’arrive en tapant du pied, faut croire que la pauvre cuistot me craint maintenant.

"Je ne suis pas triste Eris. Mais je ne suis pas heureux, je ne suis juste pas capable d'être ce que je souhaite être d'habitude, juste Shin. Je reste indubitablement Reshiram, juste Reshiram.  "

Soupirant longuement, je me demande quand est-ce qu’on va avoir le violon et le piano qui va apparaître dans la cuisine pour faire un son digne des plus grand mélodrame que j’ai vu à la télé avec les ados, sérieusement, la télé a rejoint le gosse qui m’a pris mon flamby. Prenant mon pot en verre contenant le saint-graal du lundi, je ne peux m’empêcher de me pincer l'arête du nez, pareil propos de la réalité, il pourrait me rendre dépressif en deux deux.

"Tu sais, je sais très bien ce qu'il en est. Il y a peu encore, une mortelle que j'ai côtoyé quelques fois parce qu'elle était curieuse sur les légendes qui nous entoures m'a demandé d'être avec elle. Je n'ai pas clairement saisie ce qu'elle désirait exactement. Mais elle voulait être proche de moi. C'est impensable. Impossible et une idée étrange. "

En peu de temps, j’ai faillis pété mon Flamby, enfin le pot, ne pas casser le pot… Faut dire qu’il vient avec ses gros sabots cet idiot. Faut croire que le look dépressif et tellement cassé semble attirer les demoiselles, faut dire que même moi fut un temps, les filles me courraient pas mal après… Maintenant on me dit que je suis trop sombre pour attirer un homme ou une femme, je n’ai jamais voulu attirer des “gens” autour de moi, mon périmètre de sécurité bon sang. Roulant un peu des yeux, j’approche une de mes mains pour lui mettre une pichenette, bien placé, bien visé. J’ai l’impression d’être avec un des gosses qui me colle.  

“Eh bien, tu viens sûrement de rendre mon dessert tellement amère avec tant de parole si… Comment on dit déjà ?” Tu claque des doigts de ta main libre. “Ennuyante ? Non, déprimante ? Non...Ah ouais, totalement inintéressante. Sérieux, si ça va pas, j’ai une corde sous mon lit, tu veux que je pousse le tabouret ?”

Faire une suicide assisté, c’est pas être meurtrier ? Faut dire que je suis le genre de personne à toujours résoudre les soucis par l’annulation même de la vie du problème, le gars de Poképost il l’a bien compris quand il a ramené mon colis sans même toquer à la porte. Enfin, je m’assoies sur le siège en face en me disant qu’il va falloir….faire quoi déjà ? Parler pour juste tuer le silence qui est entre nous ?  Je dois ouvrir un cabinet de psy après ça ? Boarf, je proposerais à tout le monde de se couper les veines ou de sauter de la fenêtre du 30ème pour régler leur soucis.  

“ Ecoute mon grand, t’es pas aidé ça je peux te l’accorder. Si tu dis que t’es Reshiram c’est bien, tu sais qui tu es et ton prénom. Toutefois, tu devrais peut être essayer d’être...Sais pas moi, le genre imprévisible ! Regarde moi, je n’ai pas encore réduit cette église en cendre, alors que je peux pas piffer un gosse qui chiale ? C’est pour te dire le travail sur moi même !”

Je tape des mains sur la table, sachant que j’ai posé mon dessert entre elle, qu’il ne se pète pas ou que je l’oublie, c’est mon précieux. L’air le plus déterminé que je puisse avoir, je tente de le réconforter, on a dit quoi il y a peu ? Ne pas réconforter pour ne pas avoir de soucis? Je devrais vraiment arrêter de me contredire au possible.

“Soit...Soit comme un flamby ! Regarde, t’a du caramel dans le fond, ça c’est le Reshiram imprévisible, et le reste c’est toi, et quand on le retourne, bah...Bah on te mange ? Ouais t’as compris l’allusion okay…”

En vrai j’avais la théorie en tête, mais pas le reste en bouche, faut dire que je n’ai pas de diplôme de réconfort sur moi ? Je devrais peut être aller voir une Psy pour lui ? Ou tout simplement une personne qui écoute plus que moi j’écoute ? Enfin sourpirant encore plus l’air le plus lassé qui soit.

“Sert toi dans le placard de froid, y a d’autre plateau, ça c’est miens, et si tu touche MA propriété c’est une mise à mort.” Et je suis sérieux. “Au pire, si tu as besoin de te changer les idées, pourquoi tu ne vas pas voir cette fille siiiiiiii gentille… Je suis sûre qu’elle sera RAVIS de ça.”

Je ne suis pas doué pour le second degrés, après tout cette gonzesse doit être une niaise. Le genre de fille superficiel qu’on voit à la télé, je suis certain qu’elle doit plus en avoir dans le soutien gorge que dans la tête…. Suis-je clairement jaloux ? Non, bien sûr que NON.

ASHLING DE LIBRE GRAPH'