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 Flashback | Parle moi de l'esprit humain

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C. H. Azael O. Sytry
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MessageSujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain   Flashback | Parle moi de l'esprit humain - Page 2 EmptyDim 18 Fév - 11:46

Parle moi de l'esprit humain

Feat. Desmond

Voilà ce que tu as toujours été. Quand bien même ton apparence humaine s'est vu t'embellir, te rendre alors moins effrayant moins terrible à regarder, finalement, cette dernière n'était qu'une enveloppe corrompu par le mal que tu représentes. Au début, quand tu t'es retrouvé sous cette forme, ne comprenant alors pas pourquoi tu étais enfin sortie de cet endroit, tu t'es demandé durant une brève période de questionnement, si tu t'étais rapproché alors de quelque chose qu'on ne jugerait pas pour ce qu'il était. Ou plutôt, qu'on ne punirait pas d'office pour ce qu'il était. Si ce pouvoir c'était assagit et amoindrit. Et puis tu t'es rendu compte que ta nature, ton caractère étaient de toute façon fait pour penser au mal, et agir en tant que tel. Tu ne pourrais jamais faire semblant de vivre normalement, même en imitant que brièvement ces mortels que tu as toujours observé de loin, tu ne pouvais faire comme eux. Les intimider, les terrifier, te moquer d'eux, comme si tout ceci était normal pour toi. Aujourd'hui encore, un pauvre.. non des pauvres étudiants. Des êtres faibles et sans réel intérêt dans ta vie d'immortel, tout ceci te passe au dessus, et pourtant tu ne pouvais t'empêcher de les malmener d'une façon ou d'une autre. Tu avais entre-ouvert la porte du mal qui règne en toi, le plus courageux, mais aussi le plus insolent et fou également c'était chargé alors de terminer ce que tu avais commencé en enfonçant la porte à grand coup de pied. Libérant alors la tempête qui tourne alors normalement uniquement au fond de ton être. Maintenant extériorisée, cette dernière ravageait alors les lieux sans le moindre effort, la destruction est ce pour quoi tu as été fait. Détruire, réduire, piétiner, corrompre. Tout ça est naturel. Et tu le faisais sans le moindre effort.

Un homme était venu à un moment tu crois, maintenant sous une pile de bureau, il n'était plus dans ton esprit depuis longtemps. Tu étais alors centré entièrement sur Desmond, sur ce gamin arrogant qui se pliait devant toi la tête haute. Ah. Ces mortels. Une fierté aussi agaçante que terriblement... Intéressante. Comment en étant si faible et éphémères peuvent-ils alors se dresser devant plus fort qu'eux ? C'est là quelque chose que tu ne comprends pas et jamais tu ne le comprendrait. Alors tu le pliait, de force. Parce que c'était la chose que tu faisais le mieux. T'approchant à pas lent et mesuré vers le centre entier de ton attention du moment, après quelques vols plané, tu l’observais avec fierté et force, avec noirceur et dégoût, avec amusement aussi. Tu as soufflé du nez à ses paroles. Décidément, cela faisait longtemps qu'on ne t'avait pas tenu tête ainsi, dans tes souvenirs, seuls les légendaires l'ont déjà fait, on peut le féliciter bravo. Tu as légèrement ris, un rire qui avait perdu toute trace de bon sens. Ton esprit n'est qu'un mélange tortueux d'émotion négatives qui s'entrechoque et se perdent.

« Voilà bien longtemps qu'on ne me résistait pas ainsi. Le simple étudiant que tu es pourrais presque avoir du crédit si tu n'étais pas tétanisé en ce moment-même.

Son esprit voulait se montrer fort et c'était tout à son honneur, mais son corps démontrait tous les traits d'une peur irraisonnée. Paralysante. A juste titre en fait. Qui ne serait pas tétanisé devant l'incarnation direct du mal ? Ce n'est pas rien. C'est déjà bien de ne pas détaler comme à lapin à la première occasion. Ton  s'est toujours montré restringent sans même que tu ne cherches le conflit, comme si ton aura déplaisait naturellement à certaines personnes. Tu t'es penché pour lui empoigner alors les cheveux, ces derniers dépassant alors de ce visage couverte d'écorce sombre et craquelée,c comme pour tenter de faire barrage le plus possible à la noirceur que tu semblais dégager sans le moindre effort. En réalité, te voir ainsi, sous ses traits disgracieux donnait l'impression que tu extériorisait ce que tu étais réellement, que tu débridais tout ce que tu représentais, soufflant alors un bref instant. Je suppose que cela ne peut pas te faire de mal.. ?

« Desmond. Qui t'as dis que ma vie est un secret ? Ne pas me vanter de ma vie ne signifie pas que je me cache. Pour preuve, au final le naturel rattrape toujours. Je n'ai pas besoin de parler. Je n'ai pas à parler, ça se sait.

Alors que tu semblais t'être calmé un instant, la colère noir était à nouveau visible dans tes traits alors que tu repousses sa tête de façon un peu violente en la lâchant il faut l'avouer, le pauvre le voilà secoué, mais tu ne lui as pas repousser la tête contre un mur, un bureau ou bien un sol, c'est déjà ça.

« Je n'ai pas à me cacher honteusement comme le ferait un vulgaire criminel.

Parce qu'Arceus était un gros lâche à tes yeux qui n'assumait pas sa création et qui n'assumait pas que son monde avait besoin de toi. Et ces autres Dieux à deux sous, tous ceux qui suivent son avis ne sont pas mieux, si ce n'est des être dépourvu de cervelle. Tu n'as jamais eu envie de retourner dans cette prison, tu n'as jamais hurlé bêtement à tue tête qui tu étais, mais tu n'as jamais baissé les yeux pour te faire discret. Si l'on cherchait le dieu du chaos que tu étais on te trouvais assurément, même un simple étudiant ne te faisait pas détourner.

« J'ignore si je suis déçus ou non de te voir plier ainsi. Mais. Je ne peux pas t'en vouloir, tu restes un simple étudiant tu l'as dis toi même.

Tu as soupiré. Comme reprenant alors tes esprits. Comme si tu venais de te défouler, comme un accro au sport aurait eu besoin soudainement de courir, ou alors un accro à la cigarette de fumer. La pression était toujours présente, mais semblait alors s'amoindrir, comme si l'air était soudainement plus respirable. Tu t'es redressé, les néons avaient rendu l'âme, les vitres de la fenêtre s'étaient alors fissurés, comme ton visage, tu as relevé le regard vers le ciel, les nuages s'étaient rassemblé, donnant alors au ciel une couleur grisâtre clair.

« Les humains sont prévisibles. Mais ils subissent l'influence de ce qui vous entoure. Ils sont faible et à la fois des électrons totalement variables. Les Légendaires sont régit parce qu'ils sont à la création, cela fait moins de facette à observer c'est.. ennuyant.

Un légendaire est quelque chose. Un humain est simplement lui-même et se forme avec ce qui l'entour et l'influence alors des légendes qui régissent ce monde. C'est ton instabilité qui avait été une nouvelle fois à l’œuvre à l’instant même qui t'avais valu d'être détesté. Parce ta nature te pousse à contredire et détruire tout ce que les autres construisent et maintiennent. Tu n'es pas fiable, tu passes de la colère sourde et froide au calme étrange. C'est peut-être pour ça que tu as ajouté sur le ton de la neutralité absolu, comme si tu n'avais pas faillie le tuer, et même détruire l'école où tu te trouvais trente secondes plus tôt.

« Je bois le café sans sucre.

Si ton jumeau c'était clairement assumé qu'il n'était pas tout seul dans sa tête, il était évident que ton esprit n'était pas mieux lotie. Rare sont les mortels à t'observer assez longtemps sans fuir et en ne fléchissant pas trop arrivent alors à cerner ce que tu es, au moins un peu, l'effleurer du bout des doigts.
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Desmond S. De Beauchesne
Desmond S. De Beauchesne
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MessageSujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain   Flashback | Parle moi de l'esprit humain - Page 2 EmptyVen 23 Fév - 18:11

Le regard hésitant, Desmond voyait la silhouette imposante d'Azael le toiser. Il n'était pourtant pas beaucoup plus grand que lui, mais l'aura du légendaire le forçait à se tasser sur lui même, la tête rentrée dans les épaules, le dos contre le mur et les genoux fléchis. Il était certain que beaucoup aurait fui à sa place ou se serait évanoui. A dire vrai, Desmond se sentait tellement mal à présent qu'il ne lui manquait pas grand chose pour tourner de l'oeil à son tour. Mais il tenait bon. Sa fierté et son entêtement était beaucoup trop prononcé dans son âme pour qu'il accepte la fuite, du moins dans de telle condition. Cependant, il n'était pas idiot et voyait bien qu'il n'arriverait à rien dans cette situation. Il fallait donc trouver un compromis.
Quand le professeur lui saisit les cheveux, il poussa un grognement de douleur, fronçant les sourcils en lui lançant un regard à la fois en colère et craintif. Et cette douleur couplé à la sourde torpeur qui l'envahissait lui rappela encore une fois quelque chose d'enfoui dans son crâne, dans ses souvenirs les plus profonds. Pendant un bref instant, il cru se souvenir : une salle sombre, une ambiance similaire, une silhouette menaçante semblable à celle du légendaire qui se dessinait sous ses yeux et surtout une peur si forte, si vive, comme il n'en avait jamais ressentie de telle.
Une fraction de seconde et il se sentit disparaître, comme absent, comme spectateur de son propre corps. Et puis, il retourna à la réalité à l'instar d'une grande bouffée d'air quand Azael le lâcha. Il émit un nouveau gémissement, portant sa main griffue à son visage. Pourquoi n'arrivait il pas à se souvenir..?

« J'ignore si je suis déçus ou non de te voir plier ainsi. Mais. Je ne peux pas t'en vouloir, tu restes un simple étudiant tu l'as dis toi même.
- Ouais... enfin... n'enfoncez pas le clou non plus, merci...

C'est vrai, quoi. Il avait déjà du faire un effort surhumain pour accepter son infériorité alors remuer le couteau dans la plaie n'était pas très charitable. Cependant, la verbe de Desmond semblait beaucoup moins intense qu'avant à cause de sa "vision" d'horreur. Sa fébrilité n'avait d'égale que ses yeux aux pupilles rétrécies par le stresse. Mais la pression s'amoindrie alors, peu à peu, et Desmond ne put s'empêcher de pousser un long soupir. L'étreinte de l'aura du légendaire avait relâché un peu et il se redressa, observant la salle de classe qui avait perdu sa noirceur. Elle était délabrée, comme si une tornade était passée, et l'élève distinguait nettement à présent la silhouette du concierge, inconscient, pressé entre le bureau et le mur du fond.

« Les humains sont prévisibles. Mais ils subissent l'influence de ce qui vous entoure. Ils sont faible et à la fois des électrons totalement variables. Les Légendaires sont régit parce qu'ils sont à la création, cela fait moins de facette à observer c'est.. ennuyant.
- Je... Je suppose..? balbutia Desmond en l'observant un instant. Il avait tout à coup une nouvelle facette du légendaire sous ses yeux et cela le fascinait toujours plus. En un sens, vous me rappelez mon père...

Sans parler de ces souvenirs enfouis qui ne semblaient pas vouloir faire surface. Pourtant, il était persuadé que Azael y était lié, ou à l'origine. Et puis, il lui annonça qu'il voulait son café sans sucre, et Desmond éclata de rire. Mais ce n'était pas de ces rires arrogants ou pédants, non, un rire franc quoiqu'un peu nerveux. Il en pleurait presque, se tenant les côtes alors que sa forme hybride disparaissait. Malgré qu'il avait réussi à résister au plus gros du choc, il avait très clairement quelques côtes fêlés et ses vêtements étaient en piteux état.

- Ha... Hahaha... Pardon, je... C'est juste la nervosité... dit il entre deux rires étouffés, essuyant ses larmes du bout des doigts. On va encore dire que je suis fou mais... je vous aime bien, professeur. Je sais pas pourquoi... mais je vous aime bien. Aïe... Par contre, je vais passer par l'infirmerie d'abord... et lui aussi je pense... dit il en désignant le corps inconscient du concierge. Desmond se mit alors à descendre péniblement les marches pour voir dans quel état il était. Le bougre était solide, il respirait encore.

- J'espère que vous avez une bonne excuse pour tout ça... Enfin, pas que j'en doute, hein, vous êtes un légendaire après tout.

Il se demandait quand même ce qui avait pris le directeur de faire venir un énergumène pareil dans les locaux de l'université. Comme si cela aurait pu se finir autrement. Mais alors qu'il essayait d'atteindre la porte, il sentit comme une décharge électrique lui parcourir le corps et il tomba à genoux un instant, se tenant la tête. A nouveau, des images frappèrent son esprit, vivaces et percutantes. Il était enfant, à peine dix ans, il était seul dans un endroit froid qui sentait les médicaments et la folie, il pleurait... de rage ou de tristesse... ou les deux. C'était trop brouillon.

- Bordel de... gémit il entre ses dents serrés, se forçant à se relever et secouant sa tête pour reprendre ses esprits. La lumière lui faisait mal au crâne et il avait l'impression qu'on lui rentrait des aiguilles dans le cerveau. Professeur... Qu'est-ce que vous faisiez... dans cet asile...?

La voix de Desmond semblait hésitante, comme si au fond de lui même, il ne préférait pas savoir, comme si la vérité l'effrayait et pourtant il était fébrile à l'idée d'en savoir plus. C'était le soucis quand on était trop curieux comme lui. On ne pouvait s'empêcher de vouloir retourner chaque parcelle d'ombre trop imparfaite pour être honnête.
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C. H. Azael O. Sytry
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MessageSujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain   Flashback | Parle moi de l'esprit humain - Page 2 EmptyLun 26 Fév - 17:26

Parle moi de l'esprit humain

Feat. Desmond

L'art et la manière de passer de tout à rien. Penser que tu es du genre calme serait alors une grave erreur, tu sembles calme. Tu en as la parfaite apparence. Tu en as le sourire -faux certes mais présent tout de même-, l'attitude, le ton dans ta voix. Et pourtant, il n'en est rien. Comment l'entité du chaos pourrait alors être l'incarnation même du calme plat ? Ce n'est pas possible. Tout n'est que turbulence dans ton être, dans ton esprit, et si tu arrivais à garder alors la main mise sur tes émotions et sentiments la plupart du temps, il ne fallait en réalité pas grand chose pour tout chambouler. Tu pouvais alors te transformer en une toute autre personne. Le légendaire à l'attitude flegmatique, prétentieuse mais calme laissait place à un être d'une fierté quelque peu... Violente. Envahissante, terrifiante même je dirais. Terroriser les autres. Certainement tu ne te l'avoue pas assez, mais c'est quelque chose que tu adores. Certainement as tu ris dans ta tête, lorsque tu as vu au fond du regard de ce jeune homme la terreur. La même qui avait été visible que le garçon de tout à l'heure qui est partit avant même que la tempête ne se déclenche. Tu avais aimé ça. Cela t'avais fait du bien, comme si soudainement tu t'étais mis à respirer. Et puis, sans prévenir, tu t'es dis que finalement tu n'avais pas besoin d'aller plus loin, qu'en effet, cela n'en valait pas la peine. Qu'il ne te faudrait alors qu'une simple pression de plus pour tuer ce garçon, il ne te faudrait concrètement pas beaucoup d'effort, surtout quand ton attention complète est centrée sur une seule personne. Mais après tout... Pourquoi le tuer ? Meh.
Oui voilà « meh », ce serait amusant peut-être sur le coup, cela te ferait peut-être du bien, mais après ? Après une courte réflexion tu te disais que tout compte fait le garder en vie serait bien plus amusant. C'est pour cela que tu ne tue pas les mortels non ? Ils sont bien plus amusant vivants. Ils sont plus... ben. Changeant. Comme toi. C'est là qu'ils démontrent alors tout leur potentiel. Toute leur niaiserie et gentillesse et autres trucs que tu détestes, mais aussi leur folie parfois chaotique qui les ronges malgré eux. Les malades, les saints d'esprit, les méchants, les violents, les doux, les manipulateurs, pleins de choses différentes. Moui. Tu supposais que vivant c'était mieux. Alors tu l'as laissé, donnant comme si de rien était comment tu prenais ton café, comme si cela était réellement important. Bien sûr que ça l'est.

Tu t'es tourné vers lui lorsqu'il s'est mis à rire. De façon nerveuse, comme s'il ne savait lui même comment exprimer alors la peur qui l'avait prit au tripe, comme s'il ne savait pas comment l'évacuer. Tu as eu un sourire en coin, comme si tu en étais ouvertement satisfait. Ah mais c'est le cas. Peut-être autant que de savoir qu'il ne fuirait pas à toute jambe après avoir eu la vie sauve. Bien une tendance masochiste suicidaire, c'est parfait, tu adorais ce genre de cas.

« Aaah. L'instinct de survit défaillant de certain spécimens, heureusement que vous êtes là parfois.

Ça change de ceux qui s'accrochent à la vie. Combien de fois Azael avait-il poussé quelqu'un au suicide par simple curiosité de « jusqu'où l'instinct de survie pouvait marcher pour certains cas ». Chacun ses passions dans la vie je pense. Même s'il faut avouer qu'il ne pipa mot à l'évocation du père de ce gamin, maintenant qu'il avait remis les faits dans leurs contextes dans son esprit, Azael n'avait jamais parlé du père de ce dernier, de.. la particularité qu'il avait pressentit, tout simplement parce qu'Azael ne s'intéressait pas à ses semblables, sauf ceux qui lui sont lié, tout simplement parce qu'il ne les aime pas, et qu'il sait le conflit être inévitable. Alors sans situation l'invitant à le faire, il ne prend pas contact et se contente de les ignorer, de la même façon que le monde entier les avait ignoré dans leur prison.

« Hm. Les excuses ça s'improvise. Autant que je n'avais pas prévu tout ceci à dire vrai, ce n'est pas de ma faute si la classe était essentiellement composé de chiffe molle enfermés dans leurs bulle.

Le genre d'être qui vivent leur vie toute heureuse loin des malheurs du monde, préférant fermé les yeux. Cette insouciance est répugnante. Elle ressemble à tous ces légendaires qui veulent un monde tout beau et parfait.
Un rire t’échappe. Mauvais, moqueur. Tu ne t'es même pas approché de lui lorsqu'il a démontré visiblement une souffrance autre que celle que tu lui avais provoqué physiquement. Tu n'avais même pas reprit la totalité de tes traits humains que tu as répondu d'un air des plus naturel.

« Je l'ai dis tout à l'heure Desmond.

Tu l'as dis oui. Tu étais anciennement psychatre, rien de plus naturel qu'on puisse te voir dans ce genre d'établissement, c'est pour ce genre de malade que tu étais là après tout. Tu as levé ton index, pour l'agiter, comme on le ferait alors pour réprimander un enfant, ou un animal, tu as claqué deux fois de la langue en t'avançant, et te penchant alors dans sa direction, tu as tapoter alors trois fois sur sa tête.

« La question serait plutôt, qu'est-ce que tu faisais là-dedans Desmond. Visiblement pour que tu ne t'en souviennes pas à ce point c'est que ça a marché. Bien plus que je ne l'espérais, ce n'était pas le cas pour tous.

N'est-ce pas contre-productif de faire ça ? Allons. Comme si sauver des gens était sa véritable passions un peu de sérieux. Mais tu se souvenais de tous ces essaies divers et variés sur différents patients plus ou moins atteint. Et il ne faut pas le nier, c'est bien parce que les maladies au cerveaux et les troubles du comportements ne sont pas les sciences les mieux maîtrisé que tu trouvais ça doublement intéressant d'y travailler. Le petit Desmond ne devait pas avoir de séquelle, il devait aller mieux, c'était là ce qui était demandé, sa présence ici ne devait pas le perturber plus tard, c'est chose réussit. Mais te croiser pour la deuxième fois était décidément une très mauvaise idée. Du moins tout dépend le point de vu.
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Desmond S. De Beauchesne
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MessageSujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain   Flashback | Parle moi de l'esprit humain - Page 2 EmptyJeu 1 Mar - 16:35

C'était le sentiment le plus désagréable que Desmond n'avait jamais ressenti de toute sa vie. Bon, certes, son existence comparée à celle d'un légendaire était bien moindre et il avait eut une vie plutôt confortable mais là... Enfin, il le croyait jusqu'à il y a quelques secondes. Ces souvenirs ne semblaient pas en être vraiment. On aurait dit que quelqu'un lui avait implanté ces images dans le cerveau. Pourtant, il n'en était pas extérieur, il se voyait dans son corps avec sa voix. Mais ce qui était le plus perturbant c'était ces sensations vivaces qui le frappait, comme si trop d'informations entraient dans sa cervelle, à la fois trop mais pas assez. Il sentait l'odeur acre des médicaments, le froid sur sa peau, les larmes sur ses joues. Tout était trop réel. Mais il ne pouvait concevoir que ces bribes de souvenirs soient réels ! Ils étaient trop incohérents, trop brouillons à la fois. Et il n'arrivait pas à raccrocher tout ça à son enfance. Il se souvenait qu'il était allé voir des psychiatres quand il était jeune. Pour quelle raison ? Il ne s'en souvenait plus. Mais ça ne l'avait pas marqué. Alors que ces images disaient le contraire. Comment était-ce possible ?

Ses jambes ne tenait plus et il mis un genoux à terre. En bas de l'amphithéâtre et à quelques mètres de la porte, Desmond semblait sous le choc. Les yeux hagards, le souffle court et des perles de sueur apparaissant sur son front pâle. Les images avaient disparus de son esprit, mais la douleur était toujours là, lancinante et pulsant dans son cerveau au rythme des battements rapides de son coeur. Desmond essaya de reprendre son souffle, de se calmer, portant une main à sa bouche. Il fallait qu'il reste calme surtout, qu'il ne panique pas.
Le jeune étudiant entendit le rire du légendaire. Tiens, il l'avait oublié pendant l'espace d'une seconde celui là. Desmond essaya de se relever mais sans succès, ses jambes ne lui répondaient plus vraiment. Tout son corps étaient parcouru de spasmes.
Il ne réalisa que maintenant qu'Azael s'était rapproché, en claquant sa langue deux fois dans sa bouche comme pour sermonner un enfant. Il lui tapota ensuite la tête trois fois et l'étudiant releva des yeux agacés.

« La question serait plutôt, qu'est-ce que tu faisais là-dedans Desmond. Visiblement pour que tu ne t'en souviennes pas à ce point c'est que ça a marché. Bien plus que je ne l'espérais, ce n'était pas le cas pour tous.
- De quoi vous parl-

Les pupilles du Desséliande s'écarquillèrent à nouveau alors qu'il retenait difficilement un gémissement de douleur. Les images étaient de retour, toujours semblable à de simples flashs, embrumés par l'oubli. Comme si ses synapses essayaient de se reconnecter violemment.
Il voyait l'entrée d'un asile sans pouvoir en déchiffrer la plaque, il se sentait en colère, tellement en colère, on le tenait par les bras, ça lui faisait mal, on le mettait dans un endroit, seul. Tellement seul. Et puis, à nouveau la silhouette entourée de ténèbres qui étaient si semblable à Azael... qui lui tapotait la tête, trois fois, de la même façon.
Desmond revint à la réalité, grognant en se massant le crâne douloureusement. Mais il sentit bientôt le contrôle de ses membres lui revenir et il essaya péniblement de se relever, s'appuyant contre le mur non loin. Toujours haletant, il jeta un regard à son professeur, à la fois perplexe et en colère, comme si une trace de ce qu'il avait ressenti dans ses visions étaient resté encré dans son esprit.

- Vous... Vous êtes... C'est vous qui êtes responsable de ça..? Bon sang, je... c'est tellement flou... dans ma tête...

La migraine était toujours là, mais au moins il commença à reprendre ses marques. Il se redressa alors, reprenant un peu de son assurance naturelle, malgré sa côte cassée et la douleur dans son crâne.

- Tout ce que je sais, c'est que j'ai été traité pour... parce que j'était hyperactif avec des tendances colériques. Et que ça a marché. Le reste, si je ne me souviens de rien, c'est sans doute une bonne chose... non..?

Desmond n'était pas vraiment convaincu. Dans un sens, il était curieux. Curieux de savoir ce qu'avait trafiqué le psychologue, curieux de savoir pourquoi il ne se souvenait de rien et pourquoi ses parents ne lui en avaient pas parlé. Mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine crainte à l'idée que découvrir la vérité pourrait ruiner sa vie.
Il arriva enfin jusqu'à la porte et la poussa doucement d'une main pour l'ouvrir avant de se tourner vers son professeur. Il avait l'air exténué mais avait retrouvé son charisme. C'était déjà ça.

- Vous savez quoi ? Je préfère ne pas savoir... Je vais... aller faire un tour à l'infirmerie... prendre un médicament pour... la migraine et... je... vais rentrer chez moi, je crois... On se fera ce café plus tard, hein, vous savez où me trouver vous avez les adresses des élèves, nan..?

Il s'apprêtait à sortir avant de s'interrompre, réalisant qu'il avait oublié un détail. Il se tourna vers Azael avec un sourire plutôt arrogant, et désigna le corps du concierge, toujours inconscient.

- Oh et... n'oubliez pas d'appeler les urgences... pour lui, là... Ca ferait mauvais genre un cadavre dans un amphi...
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C. H. Azael O. Sytry
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MessageSujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain   Flashback | Parle moi de l'esprit humain - Page 2 EmptyDim 4 Mar - 13:13

Parle moi de l'esprit humain

Feat. Desmond

Finalement tout ne s'était pas déroulé comme tu l'avais pensé. Les mortels sont des facteurs incontrôlables et c'est ce qui te les faisais dans ce sens les apprécier. Ils te rendent tes journées moins longues, il ne fallait pas forcément se fier à ton caractère colérique, changeant, voir même dérangeant. Cet enfant. Cela faisait deux fois qu'il te rencontrait et deux fois que tu le voyais plier le genoux devant toi. C'est une habitude. C'était presque exceptionnelle qu'un mortel te croise autant de fois et pourtant, il ne fuyait pas. Au contraire il revenait à chaque fois. Comme attiré tel un moucheron autour de la lumière. Ou plutôt le mortel autour des ténèbres. C'était quelque chose que tu avais déjà remarqué. Certains éprouvent un révulsion pour toi, le plus grand nombre en tout cas. Et une minorité une attirance presque malsaine pour ce que tu représentes. Voilà donc l'influence que tu possèdes sur ce monde. Les hommes y sont plus ou moins sensibles, mais tous le sont et au fond de toi tu es certains que les légendaires le sont aussi. Pour ton plus grand plaisir. Mais je m'égare un peu et toi aussi d'ailleurs. Tu reprends conscience de la situation. De ce moment où tu le regardais de haut de ton air suffisant et moqueur. Il n'étais rien devant toi juste un insecte souffrant d'un passé qu'il ne maîtrisait pas. Dont il se souvenait pas même. Il te demandais ce que tu faisais là-bas. Mais la question il devrait se la poser à lui-même. Ton sourire en disait long sur ce que tu savais. Tu sais tout. Il t'avais fallu un moment pour t'en rappeler mais c'était clair. Tu te souvenais de son cas. Pas des plus fascinant et spectaculaire mais amusant tout de même.

Tu t'es redressé pour le suivre du regard. Le voir se questionner, se remettre et poser les questions avant de finement se raviser. Ne désirant soudainement plus savoir ce qu'il lui était arrivé. Tu as haussé les sourcils et les épaules.

« Tu sais parfaitement que la fuite n'est jamais la solution mais qu'une alternative temporaires.

Faisais tu référence à lui ou également à la décision d'Arceus de t'enfermer ? Qu'en agissant ainsi il n'avait fait que repousser une évidence, quelque chose qu'il ne pouvait effacer. T'enfermer avait certes permis que tu n'agisses pas de toi même et fasse alors le mal autours de toi. Mais ton aura s'infiltrait à travers les barreaux de ta prison, n'est-ce pas pour cela que la notion de bien et mal existe ? Que la guerre existe. Que les bonnes et mauvaises actions existent. Tout ça existent. Et ta présence sur terre n'avait guère changé ce fait à dire vrai. Juste, tu interférais à ton bon vouloir dans la vie des mortels comme tu le faisais maintenant. Le tout était certainement de savoir combien de temps s'écoulerait avant que tu ne provoques une catastrophe, avant de redevenir calme. Mais ce n'était pas ta présence dans les souvenirs torturés de Desmond qui étaient une catastrophe. Hors peut-être pour la concerné. Mais.. peut-être que tu ne faisais que références à la fuite des élèves de tout à l'heure, qui sait, peut-être que je me complique trop la tête.

« Tu en sais des choses sur toi.

Soufflas-tu tu un ton d'ironie. Avant contenter de retourner à ton bureau et de t'appuyer dessus, les mains dans les poches. Tu n'allais pas lui dire de rester. Non, tu savais qu'il serait amené à te recroiser. Autant que tu étais certain qu'il reviendrait chercher des réponses auprès de toi. Tu as ris lorsqu'il montra le concierge que tu avais totalement oublié il faut avouer. Le bureau qui était alors sur lui se lever, et se remit à sa place, tous comme les meubles qui avaient bougés, ils glissèrent alors jusqu'à leur position initiale. Redonnant alors à la classe l'aspect qui ressemblait à celui d'origine, en dehors des traces sur le sol et les murs, mais c'est du détail à tes yeux. Psyko était bien pratique.

« Rentre bien Desmond. Ne te perd pas d'avantage en route.

Oui tu n'avais rien ajouté de plus. Tu t'es contenté de le regarder partir, de ton sourire en coin. Tu as alors soupiré quand il est partit. Avant de lever le regard vers le plafond. Ce n'était pas prévu comme ça dans ta tête, mais c'était mieux, tu pensais alors faire fuir tout le monde avec tes histoires, et garder peut-être une forte tête ou deux un peu plus longtemps rien de plus. Tu as attrapé tes affaires avant te de rendre compte que ton élève devait avoir vraiment la tête ailleurs pour avoir laissé ses cours ici. Il faut avouer que le bordel dans la salle n'aidait pas réellement à s'en rappeler. Tu t'es penché pour ramasser et survoler alors ce qu'il y avait dans ses papiers avant de simplement les jeter à la première poubelle que tu croises. Tu laissas alors le corps inconscient du concierge devant la porte, la première personne qui passera appellera les secours pour le faire sortir de là.

Le directeur t'as abordé, ne sachant visiblement comment se comportement, ayant entendu des échos sur ce qu'il c'était passé dans la salle de classe. Tu as sourit en coin, et simplement dit que tu t'étais bien amusé, mais qu'une grande partie de ses élèves étaient des chiffes molle, peut-être devrait-il durcir les conditions pour y entrer.

Enfin. Pour ce que que vaut ton avis. Je ne suis pas sûr que l'entité du chaos soit une référence. Cependant tu as affirmé qu'un élève s'était montré intéressé, peut-être que tu lui donnerait alors les informations qui l'intéressait plus tard. Les autres n'avaient qu'à se trouver un professeur à leur hauteur. L'homme déglutit, et se précipita d'ailleurs dans la foulé vers le concierge allongé au loin derrière toi. Tu as juste dit que tu pensais qu'il s'était cogné avant de t'éloigner. Ce directeur. Ce qui l'a poussé à te tourner autours, c'est comme pour Desmond. Ce mélange d'effroi et de fascination. Les mortels sont décidément tordants.
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