Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn
Neles U. I. Thead
Pokémon • Légendaire
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Sujet: Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn Lun 6 Mai - 22:50
Tic, tac, tic, tac
L’heure avance, le moment propice se rapproche. Un souhait, un souffle de rire aux lèvres, va enfin s’accomplir. Un souhait, un caprice, parce que je ne peux pas oublier. Parce que je ne veux pas oublier. Parce que nul n’oubliera qui je suis. Qui j’étais. Ce qu’ils ont fait. Ce qu’ils m’ont fait. Ah, serait-ce une nuit de tragédie ? Une nouvelle pièce, un nouvel où je jouerai le rôle de la revanche ? Le rôle du clown blanc ? Qui sera mon auguste ? Qui sera celui que je poursuivrai, blancheur immaculée ne cachant qu’une âme d’humaine. Une vile, petite et tordue âme humaine. Un grain, un rien dans l’existence. Blague à part, ai-je été piqué par un insecte poète pour que je me lance ainsi sur des tirades sans sens ? Sans aucun, aucun sens, pas même le plus trivial ? Va savoir. Peut-être n’ai-je jamais été sain d’esprit pour commencer. Créé ainsi, avec pour unique plaisir d’observer l’horreur et la terreur. De la sentir vibrer, se répercuter dans les os, dans mes os. Est-ce normal ? Au tant que cette question, certainement. Je n’ai pas à questionner qui je suis, ou ce que je suis.
Je suis, et mes actes exposent chaque jour les tréfonds de mon essence. Noir comme le jais, ou devrai-je dire violet ? Car noir, je ne l’ai jamais été, même si c’est de cette valeur que je teinte vos songes.
Est-ce drôle ? Un rire grinçant ? Un rire désagréable ? De savoir ce que je sais ? Ce que je sais de toi ? De vous ? Ah ! J’ai exploré si souvent les peurs, les frayeurs, les replis obscurs de l’âme... qui sait ce que je vais découvrir dans la tienne ? Sueur froide. Peut-être as-tu compris ? Qu’à chaque instant, je peux me cacher dans ton ombre, je peux surgir et t’emmener dans mon abysse dont nul ne ressort sans un délicat et doux effrois.
Bienvenue. Oui, bienvenue, puisque nous allons partager ce morceau de chemin ensemble. Installe-toi, le show débute. Installe-toi, car tu auras ta dose. Ta dose de frisson, ta dose de curiosité malsaine, d’obsession pour ce que tu penses pouvoir manipuler à ta guise. Où suis-je ? Oui, commençons par le début, de quoi aménager le décor. J’aime installer une ambiance avant tout. N’est-ce pas important pour que la pièce resplendisse ? Où suis-je ? Loin, très loin de chez moi. Pour peu que j’en ai un. Je n’ai jamais été de ceux qui aime s’installer longuement dans un endroit. Sans doute l’inquisition m’a-t-elle trop souvent délogée ? Peut-être. Je n’ai jamais eu peu d’elle. Je n’ai jamais eu peur de ces grains de sable qui se coincent trop souvent dans les rouages des époques. Je les ai toutes traversées et je les traverserai toutes. Croyez-moi... ce petit manège, je commence à le connaitre par cœur. Qu’importe, je ne suis pas là pour discourir sur le passé, surtout que je m’y suis que si peu impliqué au final. Trop occupé, trop peu intéressé, trop peu intéressant. Où suis-je ? Oui, je n’ai guère répondu encore. La réponse est simple : loin de chez nous. Car un autre acteur joue dans cette histoire : le rôle principal, qui souhait n’être que figurant de sa propre vie. Le rôle principal, que je pousse sans cesse sur le devant de la scène.
Cette nuit qui se lève n’est pas différente de ces autres fois. Le sait-il ? S’en doute-t-il ? Certainement. La candeur n’est pas dans son caractère. Et pourtant, il m’a encore suivi dans cette folle aventure, quitté son si calme parc, sa si calme vie pour une aventure qui n’a pas de titre, dont il ne sait pas les enjeux. Confiance ou folie ? A toi de le décider. Je me suis déjà fait mon propre avis. Et c’est une sensation de chaleur qui envahit ma pâleur quand je pose mon regard mal-coloré sur sa silhouette.
La nuit se lève, avec elle, son maitre ne va guère tarder à s’éveiller. Moi ? Est-ce important ? Oui ? Oh... je ne suis qu’une créature de la nuit qui a la fâcheuse habitude de regarder la mort de l’astre du jour. Voilà pourquoi je me tiens simplement, nez braqué sur ce ciel qui se couvre d’un linceul opaque.
La nuit... combien en ai-je vu ? Quand est-ce que je vais m’en lasser ? Sans doute jamais. Cette nuit est rare, car je l’observe d’un continent qui n’est pas le mien. Oh, oui, je l’ai déjà parcouru, en long, en large, en travers, mais son ciel me donne toujours cette vague impression de nouveauté. La juxtaposition des lueurs nocturnes est juste... étrange, même si elle a toujours été ainsi. L’ai-je dit ? Je suis loin de chez moi. Pour peu qu’on considère Sinnoh comme étant « chez moi ». Ou chez nous ? Chez lui, certainement. Chez moi... j’ai l’âme qui n’aime se fixer, mais revient sans arrêt pour fouler la terre des cimetières. Il est une des raisons de mes incessants retours, mais en a-t-il conscience ?
Soupir. Je ne suis pas bon pour aller droit au but, hm ? Déformation professionnelle. L’ambiance est aussi importante que l’action, non ? N’est-ce pas pour cela que tu es venu ? Continuons. Je suis, ou plutôt, nous sommes sur le continent d’Hoenn, aux alentours de Lavandia. Terre protectrice des pokemon. Terre qui nourrit les ambitions de grains de sable avides de conquérir une plage de galets. Leur méthode ? Se faire petit, se cacher, s’accumuler jusqu’à éroder chaque pierre.
Je ne le permettrai pas.
Même si ce n’est qu’un hasard si j’ai eu vent de cette affaire. Un non-hasard si j’ai amené le rôle principal dans les environs.
Sans un mot, car j’aime le suspense, tenir mes informations pour moi pour un meilleur effet. L’as-tu compris ? Je l’espère.
L’astre s’est éteint. Tic, tac, tic, tac. Je veux que cette nuit soit mémorable, qu’elle glace le sang rien qu’au souffle de sa rumeur. Comme ces temps anciens où notre nom commun le faisait. Nostalgie, nostalgie, il n’est guère bon de se replonger dans l’âge d’or. Celui-ci pourrait-être de diamant ou de charbon, je n’en sais encore rien.
Sans un bruit dans les alentours qui s’assombrissent. Sans un bruit alors que la ville non loin s’allume et se pare des couleurs qui repoussent les ténèbres, je m’installe, et attend l’éveil. L’éveil du rôle principal. Moi qui ne suis que sa doublure. D’une fierté mal placée, au point de ne vouloir qu’il me cède son rôle. Doux sourire, il est rare que je m’en pare, mais j’aime quand il m’accompagne malgré tout. Et j’ai hâte. Hâte de la nuit. Hâte de me glisser dans mon élément. Hâte d’être de nouveau pleinement moi. Doucement, je fredonne une comptine sans âge, alors qu’une scène plaisante et grouillante se joue dans mes pensées. Une nouvelle idée ? Oh, je vais la jouer devant leurs yeux. Une nouvelle idée ? Oh, elle hantera longtemps, longuement. A défaut de pouvoir prendre la vie désormais, je préfère plonger le sable dans un cauchemar sans fin et bien vivant.
Hâte, j’ai hâte que tu t’éveilles. Oserai-je dire « mon frère » ? Ah, je suis ridiculement heureux.
D. Almia R. Kierinn
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Sujet: Re: Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn Mer 8 Mai - 19:48
Horror Night « Wanna raid some villains ? »
‘Il est minuit, l’heure du crime…’ Le Légendaire de l’ombre observe silencieusement le globe lunaire atteindre son point culminant dans le ciel nocturne. Les étoiles sont également au rendez-vous, comme chaque nuit, mais la pollution ternit un peu leur éclat. Pour autant, ça ne l’empêche pas de les admirer paresseusement depuis qu’il est réveillé. Et réveillé, il l’est depuis quelques heures, maintenant. Toutefois, il n’a pas encore donné signe de vie. Il est réveillé, sauf qu’il préfère s’attarder à regarder ce spectacle dont il ne se lasse jamais, peu importe les raisons pour lesquelles il s’est pointé dans cette région.
Car il est clair obscur que le Pokémon Noirtotal n’est pas venu dans cette contrée loin d’Unionpolis pour faire du tourisme. Et quand bien même ça le motiverait davantage, il n’a pas particulièrement envie de laisser tomber son jumeau shiny, son ’’petit’’ frère, qui l’a joyeusement convoqué ici.
C’est globalement ainsi que les évènements se sont déroulés, quelques jours plus tôt. Contacté soudainement par Neles, Almia n’a pas reçu beaucoup d’informations autre que ’’venir à Lavandia car une surprise l’y attend’’.
Et aussi loin qu’il se souvienne, pour son frère jumeau, surprise rime avec frayeur. ‘Même si ça ne rime pas du tout.’
Quoi qu’il en retourne, le Maître des Cauchemars s’y est rendu. Pour le meilleur et pour le pire. ‘Surtout pour le pire, mon instinct me dit.’
Un soupir glisse de ses lèvres, créant un petit nuage de vapeur dans la nuit froide. Il va être l’heure de rejoindre Neles. Non, en fait, il est même déjà l’heure, mais le jeune adulte éternel traîne un peu avec son passe-temps favori. Un peu trop, sûrement.
‘Un homme sort de sa chambre et descend les escaliers pas à pas…’ Eh bien, il n’est pas réellement dans sa chambre, et encore moins dans un bâtiment, mais Almia va faire comme si. Juste pour le plaisir de terminer son histoire foireuse d’avance. Après tout, qui ne connaît pas cette histoire si régulièrement racontée le soir autour d’un feu de camp pour se faire peur ?
Certainement pas lui. Ces histoires, il les connaît toutes sur le bout des doigts, et il ne doute pas que son ’’petit’’ frère aussi. Peut-être même mieux que lui. Par ailleurs, il paraît qu’à l’origine, cette histoire était une poésie avant de devenir diverses blagues modifiées au fil du temps et des époques.
Aurait-il dû en choisir une plus terrifiante ? Bonne question. Sans doute. Mais trop tard, puisqu’il l’a commencée. Il va le décevoir, et puis tant pis. Il fait déjà peur à 90% de la population Humaine et Pokémon toute l’année, alors autant essayer autre chose parfois. Il s’attend tout de même à un regard blasé et déçu en retour.
Pour le moment, l’Hybride des ténèbres suit tranquillement l’aura très reconnaissable de son jumeau coloré. Tranquillement, en marchant, sans se presser. S’il le rejoint trop vite, ça cassera toute son histoire.
‘Il entre dans le salon… prend son chat sur l’épaule…’ Oui, le Légendaire ne se trouve toujours pas dans un bâtiment et ne possède pas non plus d’animaux domestiques. Normal, ils le fuient comme la peste. Peut-être qu’il est même une forme de peste ambulante. Il contamine tous les individus sur son passage avec des cauchemars. Et que fait-on pour se débarrasser du problème ? On l’éradique à sa source, faisant de Neles et lui… deux cibles éternelles.
Car Dieux Légendaires, ils le sont. Incapables de mourir définitivement, ils reviennent continuellement. Jusqu’à ce qu’Arceus daigne se pointer pour les reprendre s’ils ne remplissent pas leur rôle correctement. ‘Et encore faudrait-il qu’Il y prête même réellement attention, puisque je suis toujours là.’ À son plus grand malheur, et il a bien compris qu’il restera coincé dans ce monde pendant un petit moment.
« Pénètre dans la cuisine… » L’aura de Neles est plus proche, désormais. « S’empare d’un grand couteau… » Un instant, Almia se penche pour ramasser un bout de bois assez épais et solide sur le sol, avant de poursuivre son chemin.
Son frère est en vue. Même s’il continue son histoire à voix basse, il l’a dit suffisamment fort pour que celui-ci l’entende. Sur un ton à la fois rauque, démontrant très bien le peu qu’il parle tous les jours, et un brin terrifiant. Il s’avance un peu plus vite, sans un bruit, levant son bras tenant le bâton et se plaçant de manière à ce que la lueur de la lune porte son ombre jusqu’à Neles.
« Et coupe le cœur… » Le Légendaire des Cauchemars fait mine d’abattre son arme fictive sur son jumeau shiny, mais en réalité, il ne lui touche que légèrement le dos avec le bout du bâton. « D’un artichaut. »
Un silence comblé par le hululement des chouettes se pose. Le jeune adulte aux cheveux noirs laisse tomber son morceau de bois dans l’herbe humide, et vient se placer à côté de son compère. Il lève la tête vers la pâleur blanche de l’astre lunaire. Il apprécie le silence, le calme, l’absence de sons… il déteste le brouhaha des véhicules ou des machines. Il aime la nuit, et déteste la lueur trop éblouissante du soleil. Peu importe combien il renie qui il est, certaines choses restent ancrées avec son existence.
« Mauvaise nuit, Neles. »
Neles U. I. Thead
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Sujet: Re: Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn Sam 11 Mai - 22:19
Hm, hmmm, hmmhmm ~
La nuit se lève, le jour tombe. Dans l’obscurité grandissante, une dissonance s’élève alors. Douce, solitaire, sans âge, sans âme. Pas la moindre étincelle d’émotion, pas la moindre étincelle de vie, pas le moindre éclat, juste... rien. Juste une mélopée doucereuse qui perce le silence assourdissant, qui se dévoile, se répercute sur arbres, rochers, avant de se perdre dans l’immensité de l’espace. Avant de mourir, son inutile qui n’existe que pour apporter un semblant de remplissage dans cet trop grand vide.
Ou, plus simplement, j’hume ma bonne humeur.
Quoi ? Peut-être t’attendais-tu à autre chose de ma part ? A une expression plus... corporelle ? Plus extravagante de mon anticipation ? Oh, non. Me connais-tu si mal ? Je pensais que tu savais tout de moi, à force de venir sans arrêt, sans cesse, sans détour, sans gêne regarder par-dessus mon épaule. Écouter, observer, se délecter de chaque instant, de chaque seconde, de chaque action, de chaque parole. Ah ! Et dire que je suis censé être le méchant de l’histoire ! Celui que tous craignent, dont on murmure le nom à demi-mot pour éviter de convoquer les flammes d’une damnation éternelle.
Sache-le, tu es pire. Bien pire. Car tout ce que tu penses pouvoir cacher, j’en ai pleinement conscience et connaissance. L’âme humaine n’est pas aussi complexe que tu le penses. Appuie sur les bons boutons, déroule la bonne ligne de dialogue et tu obtiendras tout ce que tu voudras d’êtres soi-disant ‘incroyablement alambiqué’. Doux mensonge que tu te murmures en m’observant, n’est-ce pas ? Si... si pathétique. Amusant également, pathétique évidemment.
Hm, hmmm, hmmhmm ~
Oh ? Ce qui se perd dans la nuit ? Ce n’est qu’une mélodie dont j’ai oublié les paroles il y a de cela des lustres. Pour peu qu’elle en ait déjà eu. L’ai-je dit ? Je suis... excité. J’attends cette nuit depuis des jours, des semaines... depuis l’instant où j’ai posé le vert de mes yeux sur ce que je m’apprête à détruire. Pour mon plus grand plaisir et en adorable compagnie. Ne l’ai-je pas dit ? Je ne suis pas gentil. Je ne possède plus l’aspect d’un ‘monstre’, mais je n’en reste pas moins un, jusqu’à la moelle. Comme si mon essence, immortelle, éternelle, avait traversé les âges uniquement pour corrompre cette enveloppe.
Et pourtant, personne. Non, personne ne me remarque.
En même temps, personne ne remarque la lame avant de la sentir pénétrer la carotide sans aucune délicatesse. Personne ne remarque le danger avant de le sentir gicler à ses pieds, de sentir le froid et la chaleur s’emmêler en une sensation indescriptible. Je digresse ? Peut-être parce que je dois encore attendre. Attendre le réveil d’un mort, ou d’un ‘trop-vivant’. Attendre que la lune fasse son office, et qu’elle tire le monstre sublime de sous ton lit. Oui, tu le sais, je le sais également. Celui qui rampe, celui qui ne sort que lorsque tu penses être en parfaite sécurité. Dans un lit, sous des draps épais, complètement à la merci de la bête noire qui s’empare de l’esprit. Pour briser, pour détruire, pour réduire en cendre...
... sans d’autre mot qu’un ‘désolé’.
Ah ! Douce ironie d’une scène que j’ai vue se jouer quelques centaines de fois, tout simplement. Et son acteur principal... si doué, pourtant si modeste. Si talentueux, et pourtant trop souvent rabaisser pour ce qu’il sait faire de mieux. En cette nuit qui se lève, je veux le lui rappeler. Lui rappeler que sa grâce infinie n’a pas à être teintée de doute ou de l’opprobre de tous petits grains de poussières. Insignifiants. Il est un acteur que je ne me lasserai jamais d’observer, à défaut de pouvoir l’imiter. Un acteur dont je suis fier d’être simplement l’ombre, le figurant, la doublure trop souvent exposée en pleine lumière. C’est quelque chose que les gens de ton espèce ne connaitront jamais, le respect. Malgré les différences, malgré l’opinion qui diffère. Mais qu’importe, c’est la suite qui t’attire, et non ma tirade infinie sur la décadence de ce monde.
Dix-sept. Oui, j’ai compté. Les heures ont défilé lentement et dix-sept est le nombre de fois où un maniaque à hache aurait pu me surprendre pour me décoller promptement la tête. Amusant, non ? Il pourrait très bien attendre son heure, patiemment caché, respirant lentement et pourtant lourdement par la bouche, tentant de ne faire aucun, aucun bruit. Un simple craquement de branche, une brindille et je me serais retourné, en alerte. Pour apercevoir une ultime image, une larme lame, scintillant à l’aulne de la brillance lunaire. Une ultime image, pas même l’ombre d’un souhait, et tout se serait terminé. Amusant, non ? Terrifiant, peut-être. J’aime à me faire peur, à défaut de toujours trouver satisfaction dans le monde réel. Difficile d’être surpris quand toute son existence est dédiée à effrayer autrui. Tremblement léger, douce chair de poule, je crois que mon scénario a eu son petit effet sur l’animalité de ce corps. Sur l’instinct qui dicte de ne pas sortir dans la nuit noire pour attendre le maitre de la terreur en personne. Amusant, si amusant.
Hm, hmm, hmmhmm
L’as-tu vu ? Non ? L’as-tu au moins perçu ? Non, plus ? Alors qu’elle éclate. Es-tu aveugle, sourd et sans sens ? Certainement. Puisque la plus basique des actions, tu ne peux même pas la réaliser. Pathétique. Si pathétique. Hi, hi, hi... Je ne peux m’empêcher de pouffer, coupant dans l’œuf ma musique sans âge. Oh, mon premier rôle vient de faire son apparition. D’un pas qui se veut lent, d’un pas qui se veut lourd, d’un pas qui se veut discret, d’un pas qui s’accompagne d’un conte que j’ai appris à connaitre par cœur. Dans un souffle, je murmure au vent l’histoire vide de sens que je perçois au loin, celle d’un homme, de son chat et d’un couteau.
« Pénètre dans la cuisine… » Son aura est plus proche, désormais. Oui, de plus en plus proche. « S’empare d’un grand couteau… ».
L’odeur de l’humus remplit alors l’espace qui nous sépare, alors que de l’arme, il se saisit. L’arme de la fin, celle de ma fin ? Oh, oui et mille fois oui ! L’écho de son murmure me parvient se clairement, que je jurerai qu’il me la transmet directement dans le creux de l’oreille, me susurrant d’une voix mielleuse l’incantation qui signera ma fin. Du bout des lèvres, je lui réponds, psalmodiant, euphorique d’apercevoir la silhouette qui se découpe dans le sol nocturne. Le frisson est réel, et, si j’avais été un grain de sable, pour sûr, j’aurai hurlé à plein poumon. Mais les miens restent calmes, inspirant un oxygène bien trop obligatoire. Je peux à peine retenir un rire, alors qu’un sourire découpe mon visage en deux.
« Et coupe le cœur… » Une pression s’abat sur la fragilité de ma colonne. Pas assez forte pour me blesser, ni même pour me heurter, ni même pour m’étonner. Jolie, si jolie mise en scène. Si je ne pouvais pas le sentir à des lieues, j’aurai presque eu une vraie frayeur. Presque eu un sursaut, presque eu un cri. Dans un souffle, l’histoire se finit. Pour lui, comme pour moi. « ...qui battait sous l’agréable fourrure ~ »
Dans le même mouvement, je bascule ma tête en arrière, constatant avec délectation l’arrivée tant attendue de mon original. Un visage que j’ai appris à connaitre, une voix que j’ai appris à apprécier, un corps étrange que j’ai appris à contempler sans un haut le cœur. Rien, rien ne saurait gâcher mon plaisir. Surtout quand celui-ci s’approche enfin pour prendre place. En équilibre sur ces tiges cassantes qui servent de bras, je réponds à sa salutation par un rire sans amusement. Ne le prend pas mal... c’est juste ainsi que je ris.
« Mauvaise nuit, Almia. J’espère que ta route a été horrible ~ » Autant continuer sur ce même humour d’outre-tombe. Si affligeant qu’il doit forcément sortir d’un abysse. « Moi qui pensait qu’avec le temps, tu saurais exactement où frapper pour tout faire gicler »
J’illustre mon propos en traçant de l’ongle du pouce l’estafilade qui me barre la gorge. Elle est rugueuse, irrégulière, et lors des longues nuits d’hiver, tiraille comme si elle m’avait été faite la veille.
« Deux prédateurs qui se regroupent à l’extérieur de tout, complotant à la lueur de la lune... on dirait presque le début d’un mauvais fait-divers, non ? » J’espère que cela en deviendra un. Un sordide. Un qui effraye. Un qui coule ente les omoplates et ne quitte plus jamais la cervelle. Tapie dans un recoin, une angoisse sourde. « Et pourtant, tu es quand même venu. Quel doux et dévoué ‘maître’ peux-tu être~ »
Un nouveau rire saccadé et morne quitte ma gorge. Je suis réellement heureux qu’il ait répondu présent à mon invitation si peu détaillée. Il sait. Il sait que cela n’augure rien de bon. Que je compte demander, exiger quelque chose qu’il essaie de repousser depuis des lustres. Mais... je ne suis pas gentil. Et il n’a pas à l’être non plus. Parce que... parce que c’est ainsi que nous avons été fait, rien de plus. Aucun traumatisme mélodramatique, juste une fatalité qui me plait. Qui va lui plaire. Je me penche en son sens, m’approchant jusqu’à ce que nos épaules se touchent. Il est chaud, la glace lui irait si bien.
« Toujours haï des humains ? Je serai déçu si mon travail n’avait pas traversé les légendes urbaines et attisé la crainte. » Certains auraient essayé de me frapper pour moins que cela, mais qu’importe. « ça te dit de leur rappeler ce que nous sommes, ce soir ? »
D. Almia R. Kierinn
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Sujet: Re: Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn Ven 24 Mai - 23:24
Horror Night « Wanna raid some villains ? »
Lune, douce lune, chatoyante lune. Toujours présente dans ce ciel noir comme les ténèbres pour éclairer et guider ceux qui sont perdus. Tout comme Cresselia, tout comme Cresselia, sa chère sœur, son alter-ego de lumière. Elle resplendit, elle éloigne les ombres, elle dissipe les cauchemars. Elle montre le chemin à sa manière pour que ces protégés soient à l’abri de ce que les noirceurs cachent. Elle est belle, sa jumelle, elle est belle, comme si la clarté de la lune s’est incarnée en elle. Et lui, lui, pendant ce temps… il aurait pu être la face cachée de ce même astre, sauf que ce n’est pas le cas. Il est là, et en même temps, il ne l’est pas. Imperceptible dans la nuit noire, il est pourtant bien présent. Juste englouti par l’obscurité, comme la lune à la fin de son cycle. ‘Et voilà que je recommence à jalouser.’
À côté de lui, son frère est là, lui rappelant avec un certain soulagement qu’il n’est pas seul dans cette situation, ou seul en général. Il sourit doucement, l’écoutant lui renvoyer son propre humour douteux. Ça l’amuse plus qu’il ne l’admet, plus qu’il ne le montre aussi. Parce qu’il est ’’lui’’, le Légendaire de l’ombre, rire n’est pas tellement une capacité qu’il maîtrise bien. Ancienne ou nouvelle forme. Alors il sourit, un sourire calme, un sourire où il ne montre pas les dents qui le ferait comparer à un monstre, ce que tous les Humains disent qu’il est. Il peine toujours, il a l’impression qu’il ne sourit pas naturellement malgré tous ses efforts. Il s’en est accoutumé. Pas le choix, de toute façon.
« Moi qui pensais qu’avec le temps, tu aurais compris que ce n’est pas mon genre. »
L’un comme l’autre, Almia sait que son jumeau coloré est parfaitement conscient qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. Tout comme son ’’petit’’ frère sait que l’original, derrière son état d’esprit pacifiste, est parfaitement conscient des différents moyens possibles pour libérer ce liquide rouge sombre vital.
Après tout, le Maître des Cauchemars n’est pas gentil de naissance. Arceus ne l’a pas créé pour l’être. ‘Malheureusement pour Lui, j’ai fait foirer sa création. Heureusement pour Lui, mon frère jumeau semble beaucoup plus enclin à suivre cette voie. Quelle chance. Tout n’est pas perdu.’ Il hausse légèrement les épaules après avoir jeté un coup d’œil à la cicatrice désignée pour vérifier son état, et reporte son attention sur le paysage devant lui. Il lâche un souffle d’air frais et resserre sa veste autour de lui. Il a un peu froid, mais ça reste supportable. Il est devenu plus frileux depuis sa transformation. ‘Une autre vengeance d’Arceus, sans doute. Je ne suis plus à une près.’
Le silence tranquille et paisible, au goût de l’Hybride Noirtotal, est une nouvelle fois troublée par la voix de son jumeau coloré. Celui-ci qui a un ton et un comportement plus enfantin, comme si sa mentalité s’était quelque peu adaptée à son apparence, en dépit de son âge réel. Ça ne le perturbe pas, Neles est Neles, son ’’petit’’ frère. Almia le reconnaîtra toujours, peu importe l’allure qu’il prend, comme s’ils étaient liés par un lien qu’eux seuls peuvent comprendre. Celui de leur nature, très probablement.
Enfin, ça ne change pas qu’au-delà de ce lien de similarité, il le considère comme son frère jumeau. Avec cette envie de veiller sur lui quand il le peut.
Peut-être que c’est pour cette raison qu’il s’est présenté au rendez-vous, pour prendre des nouvelles de son frère coloré. ‘Ne même pas être sûr des raisons soi-même, c’est original. Ça tombe bien, je suis ’’l’original’’, il paraît.’
Du coup, il se contente d’écouter les divaguations malfaisantes de son frère, parce qu’ils savent tous les deux qu’Almia ne s’adonnera pas à de telles activités. Il se voit juste là pour accompagner Neles, l’arrêter s’il va trop loin, ou l’aider si quelque chose ne se déroule pas comme prévu. Parce que Neles pense toujours à tout, il ne se lance pas quelque part sans plan. L’original se souvient que trop bien de comment il les a sauvés tous les deux à l’époque. Il ne l’oubliera jamais.
‘Quoi qu’il en soit, je lui ai déjà expliqué cent fois mes raisons. Il n’y a qu’une journée où j’accepte de faire exception, et ce n’est pas aujourd’hui.’ Le Pokémon des Cauchemars porte sa main au col de fourrure de sa veste pour le remettre tout en effleurant sa Lun’Aile, camouflée sous son haut. Il fait attention à ce que son jumeau coloré ne la remarque pas, car il ne doute pas une seconde qu’il tenterait de la lui arracher. ‘D’autant plus qu’il hait nos chères alter-egos. Ce que je ne comprends toujours pas pourquoi.’
Lorsque le plus petit d’eux deux s’appuie contre son bras, Almia baisse les yeux pour le regarder avec un faible sourire. Sourire qui disparaît assez vite aux prochains mots prononcés. Il fronce les yeux, sentant la colère bouillonner un instant dans le creux de son estomac, avant de s’éteindre la seconde d’après, et il soupire. ‘Oh pitié, je n’ai même pas la force de m’énerver. Il me cherche juste exprès, certainement.’
« Toujours. Tu peux être fier de ton travail, il perdure avec horreur. » Un reproche habituel, à quelques mots près, c’est le même chaque fois qu’ils se voient. Et pourtant, malgré que le Maître des Cauchemars répète inlassablement cette remontrance, il ne lui en veut pas. Ou si, mais ça ne dure pas plus que trois secondes. Grand maximum.
Car de toute façon, il sait que son jumeau coloré n’arrêtera pas. C’est son plaisir, d’hanter les Humains et les Pokémons. Ce devrait être son plaisir également. Ça l’était, il y a des milliards de lunes, sauf que ça a changé. Il a changé. Il ne veut plus être considéré ou vu comme un méchant, alors il ne le sera plus. Plus jamais. « Je pense que tu veux dire que tu vas leur rappeler. Ne me compte pas là-dedans, ce n’est pas Halloween. Je me contente de te suivre. » Il termine en croisant les bras, son regard turquoise toisant celui de jade luisant du plaisir à venir.
Neles U. I. Thead
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Sujet: Re: Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn Mer 19 Juin - 11:21
Il est chaud. Il est chaud, mon rôle principal. C’est une particularité que j’ai remarquée après avoir doté de ce corps de chair et de fragilité. Il est chaud. Les êtres vivants sont chauds, si chauds. D’une chaleur qui se veut rassurante, douce, d’une chaleur qui ne blesse guère, qui n’apporte qu’un certain réconfort. Tu la connais, n’est-ce pas ? Cette sensation quand, le thermomètre baissant, tu te réfugies sous d’épaisses couvertures. Peu à peu, la glace s’éloigne, les tremblements s’éteignent et tu te détends. Doucement, simplement. Doucement, au milieu de l’hiver, tu fermes les yeux ? Candide, ignorant. Le vent du nord souffle et souffle encore, mais tu es en sécurité, bien caché sous le coton ou la plume. Je vais t’avouer quelque chose... mais que cela reste entre toi et moi, hm ? Approche, approche donc, que je puisse te murmurer mon secret au creux de l’oreille.
Une couverture ne te protègera jamais du monstre qui rôde sous ton lit.
Ce sentiment de sécurité n’est qu’un leurre, et je me délecte à l’avance de cet instant... quand une lueur d’angoisse s’emparera de toi quand tu réaliseras que ton lit est loin d’être un bastion de quiétude. Hé hé... crois-tu que je ne le sais pas ? Toutes ces histoires que tu te racontes pour t’endormir. Crois-tu que je ne les connais pas ? Que je ne les corromps pas ? Si innocent... le monde l’est moins.
Le vent nocturne m’arrache quelques bribes de chaleur. Mais je ne tremble pas. Je n’ai pas froid, malgré la légèreté de ma tenue. J’ai passé des millénaires dans un corps qui arrache la flamme des êtres vivants et cette enveloppe hybride n’y changera rien. Mon cher, si cher frère n’est pas taillé de la même façon que moi. Etrangement. Etrangement, le vent l’affecte. Etrangement, la glace le dérange. Etrangement, il se réfugie dans son lourd manteau. Sinnoh est tranché en deux par une montagne au sommet couvert de neige, nous n’avions pas de mal à nous y réfugier par le passé... mais je doute désormais qu’il puisse passer le premier pallier. Etrange, étrange... Est-ce une lubie d’Arceus ? Aucun, aucun moyen de le savoir. Peut-être que la prochaine fois, je l’inviterai à me rejoindre sous un ciel plus doux. Un continent insulaire s’est rouvert à nous, après tout alors... pourquoi pas ? Pourquoi pas lui faire connaitre la douceur du désespoir nocturne ? Cette terre est restée vierge si longtemps de son influence.
Ah... je divague. Je digresse, enivré par la chaleur de mon original. Non que j’aime me blottir pour ponctionner cette énergie qui s’échappe sans même que nous le voulions. Almia est le seul. Le seul qui a droit à mon rapprochement, qui a droit de me toucher, qui a droit de me voir à sa merci. Je suis à sa merci. Entièrement, pleinement. Je suis à sa merci, mais il ne prend jamais la peine de profiter de cette situation. Douce-amère déception, car je manque une belle occasion d’hurler de frayeur, d’hurler d’horreur. Espérance, elle ne viendra pas. Il a renoncé, c’est ce qu’il croit. Un jour, cher, si cher original, tu glaceras mon sang d’horreur. Si fort que j’en pâlirai, si fort que j’en mourrai. Doux frisson. Ce n’est pas le vent du soir qui coule entre mes scapulas, simplement cette boule d’excitation a cette perspective si plaisante. Mourir d’effrois, les traits distordus dans un rictus grotesque. Belle image, beau rêve pour celui qui ne peut qu’engendrer des cauchemars. Un jour, le rôle principal reprendra sa place. Je ne suis jamais qu’une doublure, une ombre, je remplis à peine son rôle correctement. Je le sais. Je ne veux pas de sa place, je n’en ai jamais voulu. Un jour, il la reprendra, même s’il n’en a pas encore conscience. Hm ? Ses ‘états d’âme’ ? Sa ‘détresse’ d’être ainsi rejeté ? Son ‘souhait’ d’être comme les autres ? Ah, ne me fais pas rire, tu sais que j’en suis difficilement capable. Il changera. J’y veillerai. Une lubie de quelques siècles, rien de plus. Parce qu’il est lui, et qu’il ne pourra éternellement rejeter sa nature profonde. C’est idiot. Stupide.
‘Prendre en compte son ressenti’ ? Dois-je le répéter à chaque fois ? Je n’aime pas jouer au phonographe détraqué... mais je ne suis pas gentil.
Hm, hmm. Je n’ai même pas à le regarder pour savoir. Ma remarque lui fait toujours autant d’effet. Amusant, toujours aussi amusant de piquer doucement ses côtes d’une pointe acérée. M’en veut-il ? D’avoir gâcher, de gâcher toujours toutes ses tentatives pour se fondre dans une certaine normalité ? Peut-être, peut-être pas. Cela ne l’empêche pas de toujours, toujours revenir dès que je l’appelle ? Cela ne l’empêche pas de ne jamais, jamais me repousser quand je le visite. Parfois, j’imagine qu’il me hait, mais cela ne dure guère très longtemps. A peine le temps de peindre le rictus de la colère sur ses traits... pour finalement ricaner face à cette farce. Cela lui va si mal... si mal. Et puisqu’il ne me hait pas, puisqu’il ne me repousse pas, je ne compte pas m’arrêter. Jamais. Je ne l’abandonnerai pas à une vie banale et sans saveur parce qu’une de ces mégères lui a fourré dans le crâne des lubies de lumières. Toujours les mêmes mots, toujours les mêmes reproches. A chaque fois que je les entends, un éclat de fierté, un doux bonheur nait dans mes entrailles et m’envahit.
Le temps où il ne sera plus un paria n’est pas encore arrivé. Le temps où il me quittera n’arrivera jamais.
Quel dommage... quel dommage qu’il brise ainsi dans l’œuf toute possibilité de redevenir celui qu’il aurait toujours dû être. Mes tentations ne sont jamais assez fortes et seule la nuit de l’Horreur le convainc d’embrasser pleinement son devoir. Une seule. Une seule petite nuit par an. Une nuit que je prépare durant le reste de l’année, pour toujours plus graver ce souvenir dans sa mémoire. C’est vrai. Cette nuit n’est pas celle d’Halloween... et pourtant, je peux jurer qu’il déchainera ses forces aujourd’hui. Parce que je le connais par cœur. Parce que j’ai moi-même dressé le parfait scénario. L’irrésistible conte.
Et au pire, passer du temps en sa compagnie me fait toujours plaisir.
Il sait. Il sait ce que je compte faire. Il s’en doute, mais ne m’empêchera jamais de m’adonner pleinement à ma passion. Mascarade.
Il refuse ma proposition, comme attendu, et se montre... presque bougon. Ce sourire ouvrant toujours en deux mon visage enfantin, je ne peux m’empêcher de souffler un rire entendu et d’hausser les épaules. Le contraire m’aurait étonné, à vrai dire.
« Killjoy. Dire que je me faisais une joie d’organiser les répétitions de notre fête ! Une nuit par an, c’est bien trop court ! » A nouveau, je retrouve ma place dans le creux de son cou. Il est chaud. Le suis-je aussi ? Je susurre la suite de ma complainte déchirante. Serait-elle convaincante si un rictus de bonheur ne déchirait pas mon visage ? « Comment veux-tu que j’y prenne un quelconque plaisir si tu ne fais que passivement m’observer ? Tu sais que j’adore t’observer travailler et pourtant, tu refuses toujours de me délecter de tes exploits ! Si Cruel, Maître ! »
Hi hi... je ne parviens même pas à faire illusion, n’est-ce pas ? Je suis trop content que mon plan s’enclenche enfin, bien trop content. Je n’ai presque pas envie de quitter sa douce chaleur. La seule que j’accepte, vraiment. Et pourtant... le rideau doit s’ouvrir, n’est-ce pas ? Puisqu’observer juste deux prédateurs seuls dans la nuit n’est pas très excitant en soi. Voyeur. Débutons la pièce alors ! Frappe les trois coups, et apprécie le spectacle ! Encore quelques instants, le temps de briffer le rôle principal... ou plutôt le temps de le jeter dans la fosse aux lions. Ses capacités d’improvisation m’ont toujours impressionnées. Je planifie, il exécute, conformément à un plan dont il ne sait rien.
« Soit. » Je m’arrache à mon nid douillet et étire vers le ciel d’encre mes bras trop courts. Je suis cloué au sol désormais et bien trop petit pour atteindre les étoiles. Avec de la chance, je passerai la journée qui suivra, torturé de cauchemar, dans ses bras ? Si seulement. « Puisque c’en est ainsi, je change d’idée ! A ma dernière visite, j’ai découvert un endroit ... charmant ! On est à Hoenn après tout, quel meilleur endroit que celui-ci pour passer une soirée normale en compagnie d’êtres humains normaux ? »
Je lève une main accueillante pour qu’à son tour il se lève. Il compte me suivre, non ? Dans les tréfonds de Lavandia, dans les recoins de cette ville où la saleté s’étend beaucoup, beaucoup trop. Il est temps. Temps de passer un bon coup de balais. Temps de rappeler aux grains de sable que cette Terre n’est pas la leur. D’une pierre, deux coups ? Je ne suis pas un activiste d’une de ces groupes ‘anti-humain’... mais je ne les aime pas. Tout comme ils me détestent. Ils nous détestent. D’une pierre, deux coups. Cruellement, je veux lui rappeler que nous n’avons pas notre place parmi cette étouffante normalité.
Accompagne-moi dans la ville lumière, dans son ombre grandissante qui fomente un coup d’état.
D. Almia R. Kierinn
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Messages : 13 Pokédollards : 3 Date d'inscription : 28/04/2019 Localisation : Parc d'Unionpolis Je suis (Inrp) : Aromantique (probablement) / Célibataire Je ressemble à : Yuliy Jirov (Sirius the Jaeger) Double compte : //
Sujet: Re: Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn Lun 26 Aoû - 21:45
Horror Night « Wanna raid some villains ? »
Alors, alors. Qu’est-ce que son ’’petit’’ frère a prévu cette fois ? Parce qu’il prévoit toujours quelque chose. Jamais, jamais il ne vient sans plan. Jamais, jamais il n’invite celui qu’il appelle ’’l’original’’ sans raison. Au grand damne de ce dernier qui ne veut pas être considéré comme l’original de quoi que ce soit. Ça lui donne l’impression d’être un simple outil. La création de base d’un outil. Son jumeau coloré cache un truc, Almia peut le dire sans mal, il peut le lire dans ses yeux étincelants de plaisir à venir.
Devrait-il se méfier ? Très certainement. Le Légendaire de l’ombre connaît trop bien son ’’jeune’’ frère, il ne recule devant rien. Et il se retrouve embarqué et impliqué dans une histoire indésirable contre son gré. C’est toujours comme ça que ça se passe. Parce qu’il ne prête pas attention aux indices, parce qu’il ne se soucie pas de ce qui va arriver. Ça finit par lui tomber dessus soudainement et inévitablement. Toujours, à chaque fois, alors qu’il cherche juste à prétendre être normal.
Comme un individu, un être humain normal, c’est ce que l’Hybride des ténèbres souhaite être. C’est ce qu’il est, en soi. Il est normal, pour son statut de Légendaire, mais ce n’est pas la normalité qu’il désire.
Et ce n’est sûrement pas une grande aide pour oublier qui il est réellement lorsque Neles le lui rappelle ouvertement à la moindre occasion. Pourquoi est-il venu déjà ? ‘Parce que je ne peux pas m’en empêcher. Quelle blague.’
Le faux jeune adulte se fige une seconde à la pensée qui lui a traversé l’esprit. Il fronce les sourcils et la repasse dans sa tête. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis il soupire, glissant brièvement une main dans ses longs cheveux noirs attachés en queue de cheval. ‘Fantastique. Neles ne me laisserait jamais vivre s’il avait entendu ça.’ Chance pour lui, ils n’ont pas la capacité de lire dans les pensées. Ça pourrait mener à un désastre ’’délicieusement’’ effrayant, comme dirait son frère jumeau, car ils n’auraient pas à dénicher les plus profondes peurs des gens.
Un court autre silence se pose comme s’il fallait au plus ’’jeune’’ le temps d’accepter le refus d’Almia et de se résigner à ne pas être en mesure de le convaincre. Le Pokémon des Cauchemars ne croit pas vraiment que ce soit ça. Pas du tout même. Sauf qu’il n’est pas suffisamment intelligent pour déduire ce qui se dissimule véritablement derrière ce blanc. Ce qui se passe dans la tête de son frère coloré lui échappe totalement. Oh, il peut sans l’ombre d’un doute supposer une petite partie. Mais rien de plus. ‘Le même être, mais une personnalité si opposée. Pouvons-nous toujours nous considérer comme des jumeaux ? Nous ne partageons même pas les mêmes… cauchemars.’
Assez vite, la tranquillité de la nuit qui s’est installée autour d’eux se rompt alors que Neles se dégage de l’étreinte chaleureuse qu’ils partageaient. Almia ne se rend compte que seulement après que son ’’petit’’ frère soit debout qu’il ne tremblait plus. Le froid nocturne l’assaille à nouveau désormais, et ce qu’il pourrait qualifier de ’’câlin’’ lui manque un peu. Mais ça, il ne le mentionnera pas à voix haute non plus.
Le faux enfant annonce brusquement qu’il change… de plan. Le plus grand le regarde sans comprendre, mais ça pique sa curiosité. D’autant plus qu’il l’entend pratiquement appuyer volontairement sur le terme ’’normal’’ présent à deux reprises en une phrase. ‘C’est obscurément un piège.’ Un coin de son esprit lui souffle. Il n’y fait pas gaffe, attiré instantanément par cette promesse naïve. ‘Et Sinnoh est un meilleur endroit qu’Hoenn, en passant.’ Ce n’est pas tout à fait le cas, c’est juste que c’est sa terre natale et qu’il y est plus attaché qu’il ne l’imagine.
Acquiesçant lentement, Almia se saisit de cette main offerte et se relève sur ses deux pieds. Ils ne vacillent pas malgré le froid et le temps qu’ils sont restés assis, ni lui ni Neles, parfaitement stables et solides. Surtout Neles avec sa taille. Ça l’impressionne toujours, il doit bien l’admettre. « Je te suis. » Il déclare simplement, lui permettant d’ouvrir la marche pour revenir vers la ville la plus proche ; Lavandia.
Leur retour s’effectue dans un énième silence aucunement dérangeant, et aucunement dérangé. Leurs pas sont si légers sur le sol que personne ne les sentirait approcher jusqu’à ce qu’ils soient trop tard. Ils se fondent dans l’obscurité, leur élément depuis toujours. Ils se dirigent vers le centre de la petite ville. ‘Une nuit, il faudra m’expliquer d’où elle tient son nom, Lavandia, quand il n’y a pas de lavande ni même de fleurs.’ Les Humains choisissent les noms des villes de manière étrange.
Involontairement, le Maître des Cauchemars peut sentir les nombreux Humains et Hybrides dormant à poing fermé, faisant de doux rêves paisibles. Involontairement, le Maître des Cauchemars peut sentir son aura bouillonner à l’intérieur de lui, cherchant à se libérer de ses chaînes pour corrompre tous ces beaux et agréables rêves. Il fait de son mieux pour garder ses pouvoirs sous contrôle, serrant ses mains en poing et les enfonçant dans les poches de sa veste.
Empli d’une certaine curiosité sous la vague noire, Almia observe attentivement chaque bâtiment. Il redécouvre la petite ville. Quand est-il passé ici pour la dernière fois ? Il ne se souvient pas. Mais il peut dire qu’il y a eu plusieurs changements. Des magasins différents, de nouvelles maisons et nouveaux immeubles… Le temps passe vite ou les Humains et les Hybrides construisent plus vite qu’auparavant ? Il ne le sait pas. Il y a quelques rares passants qui traînent dans les rues, ne leur prêtant aucune attention. Et c’est réciproque, à vrai dire. Ah, et un musicien de nuit aussi, avec un petit groupe de gens qui l’écoute avec intérêt.
Neles ne s’arrête pas. Almia aurait bien voulu, lui, pour écouter également. Il l’a fait, même, juste une petite minute, avant de remarquer que son ’’petit’’ frère ne l’a pas attendu et qu’il a dû marcher un peu plus vite pour le rattraper. « Où va-t-on exactement ? »
Neles U. I. Thead
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Sujet: Re: Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn Jeu 3 Oct - 12:14
L’as-tu remarqué ? J’obtiens toujours ce que je désire. Peu importe le temps que cela me prend, peu importe les moyens que je dois mettre en œuvre. Tôt ou tard, j’obtiens toujours ce que je veux. Que je doive patienter, manipuler, mentir, feindre l’ignorance ou même la connaissance. Tous les moyens sont bons pour assouvir le moindre de mes désirs égoïstes. Ma dernière pensée, ma dernière lubie qui ne passera guère la nuit. Aussi changeant que l’ombre elle-même. Oh ? Peut-être qu’à tes yeux, elle est constante ? Immuable, terrifiante, alors que la lumière, elle, se modifie selon le temps, selon les saisons, selon les rotations. Faux. Oh, Arceus, ce que tu peux être naïf et simple d’esprit. Ignorant même je dirai. Mais tu ne t’ais guère immergé corps et âme dans les ténèbres, après tout...à quoi puis-je bien m’attendre de toi ? Pas grand-chose, il n’y a rien à attendre d’un voyeur. A contrario, je suis né dans l’ombre. J’ai été façonné par l’ombre, dans l’ombre d’une ombre. J’en connais chaque recoin, chaque changement, chaque battement... alors, oui, je suis aussi changeant qu’Elle. Soit donc flatté que mon intérêt à te conter cette pièce ne me suis guère passé.
Où en étais-je... ? Ah ! oui. La manipulation, mon cher original et cette ville trop lumineuse pour être entièrement agréable pour des êtres comme nous. Je voulais qu’il me suive, que l’on serpente dans ce labyrinthe clair-obscur... et mon souhait a été exaucé. Quelques mots bien placés, une attitude d’enfant qui me colle trop à la peau, et nous partons. Le voyage n’est pas très long, au milieu de ces bois silencieux. Le voyage n’est pas très animé, mais qu’importe. Qu’importe ! Rien que sa compagnie, si discrète soit-elle, me comble de contentement. Il est venu, en sachant parfaitement que ce ne sera pas gratuit. Il m’a suivi, en mordant à cet hameçon grossier. Un peu rapidement ? Seul le résultat compte. Seul le son de nos pas étouffé par le sous-bois compte. Seul notre entrée dans la ville pas complètement endormie compte. A la seconde où nous croisons les premiers immeubles endormis, je le sens se crisper. Il le sait, il le sent, il ne peut pas le cacher. Tout comme lui, je le sais, je le sens, et... je ne peux pas le cacher. Des motels endormis. Tel un plateau d’amuse-gueule offert à nous. Sans défense... il nous serait si facile de rendre cette nuit cauchemardesque. A nous deux, cet endroit n’aurait pas la moindre chance ! Aucune, aucune, aucune chance ! Alors qu’il se crispe pour ne pas commettre « d’impair », je dois me faire violence pour ne pas dévier de ma route et me repaitre de ces rêves. Gâchis. Quel gâchis ! Un gâchis qui ne manque pas de me laisser un mauvais goût en bouche. Je vais commencer à avoir faim si cela continue... et contrairement à la pensée populaire, je ne ‘mange’ pas les enfants.
Je devrai peut-être tester un jour...
Gheez, ne te perd pas ! Il est déjà assez compliqué de ne pas tout laisser tomber pour aller m’occuper d’une maison, d’un immeuble, du moindre être vivant qui ose dormir sereinement.
J’ai faim.
Et ce n’est pas sa délicieuse aura qui s’agite sous son manteau qui va me faire oublier qui nous sommes. Elle ne lui fera pas oublier qui il est. Jamais. Comment peut-il retenir cette masse colossale ? Fermé et hermétique, c’en est presque triste. C’en est presque pathétique. Alors que je n’en demande qu’un éclat pour passer une délicieuse nuit torturé et tourmenté. Si je ne veux pas me perdre dans un carnage nocturne, je dois également me contenir. Quelle torture ! Mais je sais qu’à la seconde où je commencerai à me repaitre de ce diner garni, il s’éclipsera. Mon plan parfait tombera à l’eau, et je peinerai pendant des semaines, des mois, voire des années avant d’avoir une autre occasion pareille. Que la vie peut être cruelle, parfois. Alors pour ne pas dévier, je ne m’attarde guère sur les attractions des artères principales. Contrairement à lui, je viens souvent en ville, et celle-ci fait partie de la routine de la fête foraine. Alors, oui, je la connais bien. Très bien. Enfin, assez bien pour ne pas m’extasier devant chaque bâtiment qui n’a pas vingt ans.
Finalement, il brise le silence, quand il comprend que mon objectif n’est pas de me mêler simplement à la foule. Je peine, j’ai faim. Je peine à la masquer. Je déteste cette sensation, et je ne comprends pas comment il peut la préférer à notre normalité.
« Ailleurs. » Je me stoppe pour lui répondre. C’est un peu sec, je l’avoue, et je dois m’y reprendre à deux fois avant de lui donner un semblant de sourire enfantin. « C’est... Il y a trop de gens par ici, et tu veux qu’on soit ‘normaux’ alors, je dois éviter les ‘tentations’. »
Parce que rien n’est plus doux qu’une terreur de masse. Que de se planter au milieu de la foule pour s’attaquer aux passants au hasard, de sentir la panique s’emparer des gens un par un, le tout saupoudré d’incompréhension. C’est un met que j’apprécie également, bien que je me l’accorde que très rarement, surtout avec mes capacités en vrac... Mais avec les siennes... Gheez... quel gâchis. Un claquement de doigt. Il me suffirait d’un claquement de doigt pour emporter n’importe lequel de ces passants dans un cauchemar de dix nuits ! Peut-être que je devrai d’ailleurs ! Qu’est-ce que m’en empêche ? Rien, rien, rien ne m’en empêche ! Je suis libre de faire ce que je veux, quand je le veux ! Un à un, me mordillant les lèvres avec envie, j’observe ces motels qui naïvement nous croisent. Innocents, ignorant de la menace que nous sommes. N’importe lequel ferait l’affaire. Cette famille, ce groupe de musiciens qu’il n’a pas pu s’empêcher de regarder, cette bande d’amis... N’importe qui !
Je dois me faire violence pour cesser de les regarder... et je déteste ça !
« Je n’ai pas exactement l’habitude de me retenir comme tu le fais. » Il s’agit plus d’un problème de volonté dans mon cas, qu’un problème de pouvoir qui déborde. Je ne veux pas me contenir. Alors que lui le veut, mais ne le peut pas. Je pointe une ruelle discrète, qui serpente entre deux immenses –et trop peuplés- bâtiments. « Là-bas, il y a un établissement plus discret qui se spécialise dans... l’intégration des humains dans la région, on va dire. Je me suis dit que ce serait un bon endroit pour commencer. »
Soupirant de manière exagérée, je me détourne quand même de notre destination, pour faire face à cette artère illuminée.
« Mais si tu préfères, on peut aller dans la foule... juste, je ne peux rien te promettre. »
Un peu trop dramatique ? Sans doute. Mais je ne peux pas être le méchant de cette histoire si c’est lui prend la décision, non ? Je suis peut-être bien le méchant.
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Horror night – « Wanna raid some villains ? » - Feat D. Almia R. Kierinn