Special delivery ♥ vous avez commandé de la compagnie ? [Kaoru]

Alors, c’était ici ? Le bâtiment radio de Lavandia...
Les oreilles au vent et une crêpe au nutella à la main, cela faisait maintenant quelques minutes que Samaede était restée songeuse, assise sur son banc en face de l’imposante structure qu’elle avait finalement trouvée sans vraiment la chercher. Mordant dans sa friandise, elle se demandait si tout allait bien se passer une fois à l’intérieur. Elle ne rendait pas ce genre de services, d’habitude, mais... pour une amie, elle pouvait bien essayer.
En effet, si elle s’était promenée sereinement dans les rues de la ville en ce bel après-midi d’été, ce n’était pas de son plaisir personnel, mais bien pour exaucer la requête d’une de ses amies. On lui avait demandé de remettre un paquet de sa part, en main propre, à une certaine personne... Kaoru Nonomura, qu’elle s’appelait. Une nouvelle célébrité locale, à ce qu’il parait. Samaede ne l’avait jamais vue, mais sa popularité naissante grimpait en flèche récemment. Pour ce qu’elle prêtait attention aux potins, en tout cas.

« Ca va être l’heure. J’espère que je pourrai l’attraper en sortant... »

Engloutissant le reste de sa crêpe d’un coup, la mangriff sortit de sa poche intérieure le petit paquet qu’elle devait livrer. Il ne lui restait plus qu’à espérer que Kaoru veuille bien la recevoir. Bah, elle n’avait pas de raison de refuser, si ? On lui avait dit qu’elle serait à l’antenne pour un direct, aujourd’hui. Elle aurait bien voulu écouter son émission d’ailleurs, mais elle n’avait pas de portable. Ces trucs étaient un peu sa bête noire, les ondes ça la perturbe, c’est comme avoir des puces. Des puces électroniques, quoi. Et Samaede, elle n’aimait pas avoir des puces, ça non. Enfin bref...
La jeune femme s’étira de tout son long, sa fourrure blanche immaculée frémissant sous la brise ; elle quitta alors son banc, se mettant en chemin vers l’accueil de la radio. La double porte vitrée s’ouvrit sur un hall climatisé qui la fit frissonner de plaisir. C’était toujours agréable en plein été, une petite bouffée de fraicheur. Elle se sentait déjà plus à l’aise, et cela se voyait : le soleil c’est bien, mais l’air conditionné c’est tout aussi sympa.

« Bonjour !... Excusez-moi, je viens voir quelqu’un. Nonomura Kaoru. J’ai un paquet à lui remettre.
- Nonomura... elle vient juste de terminer, vous pouvez l’attendre ici. Vous êtes une amie ?
- Hm, juste la factrice. »

Il ne restait plus qu’à attendre, donc ? Samaede était curieuse de la rencontrer, cette fille. Kaoru était connue, mais elle se demandait, quel genre de personne c’était réellement, au fond. Elle-même connaissait une certaine popularité pour ses performances sportives – elle n’en était pas à signer des autographes, loin de là ! – mais elle était malgré tout très différente de la vision que les gens se faisaient d’elle en la regardant de loin. Enfin ça, c’était son point de vue... Se promener avec son katana en ville, ça lui donnait un peu des allures de chevalier, c’était amusant, mais aussi une certaine fierté. Chevaleresque, Samaede ?... un peu, ce mot lui plaisait bien. Elle espérait juste ne pas lui faire peur avec ça.

[…] 
Merci Kaoru,
Et c’était XXX en direct de Lavandia, à bientôt ! »
▬ Awh, c'est terminé ! *baille* 
Merci beaucoup pour cette interview, j'espère avoir donné mon maximum ! ❤
Comme d'habitude Kaoru, c’était implacable !
▬ Je vais donc m'évader :3

Après ces interventions et Kaoru réfugiée dans sa loge, elle procédait à des étirements et à son pouponnage journalier. Elle avait une trousse garnie de pinceaux, poudre, gloss et autres paillettes.  Dans ces moments là elle laissait place au zèle de sa frénésie. Elle aimait la mode, mais surtout l'esthétisme. C'est une fille superficielle, qui fera toujours preuve de sincérité. Fidèle à elle même et aux autres, elle en est admirée. C'est dans ces moments là que Kaoru se sentait dans son élément, entourée de robes, d'odeur de poudre et d'artifices. Ses initiales affichés sur la porte de son repaire lumineux. Une petite fierté pour elle et, elle y tient. 

Soudain, les tintements sur le bois du pallier vint mettre à terme sa méditation. Il était temps de connaître les raisons de son extirpation incongrue. Les mains de la princesse pailletées se déposèrent sur la sphère argentée, elle aimait bien cette poignée. Les cliquetis du barillet à déclenchement rotatif se succédèrent et le son de trop permis à la porte de s'ouvrir. On n'avait pas besoin de prononcer de paroles magiques ou autres, Kaoru répondait toujours à l'appel. Elle n'aimait pas, étonnamment, se faire attendre. 

Woila, il y avait devant elle ce qu'on appelle une stagiaire, Kaoru teintée d'un rictus remarqua pour la première fois combien elle était jolie. C'est qu'elle n'y avait jamais vraiment porté attention. Cette dernière est une ancienne idole dont la carrière aurait mal tournée. L'affaire classée depuis des années Kaoru n'en sait pas plus à son sujet. La culpabilité qu'elle ressent en pensant à Moeko lui remonta l'estomac. Juste jolie et rien de plus. Kaoru creusa alors de ses mains un pare soleil sur le dessus de ses cils. Elle tentait d'effacer quelques drôles pensées. Jolie. Il me semble, qu’elle n'avait pas entendu la raison de sa présence ici, devant la loge de Kaoru. Oh, hé Kaoru ! Ferme la bouche, ravale ce qui en sort et tend les esgourdes, j'vous jure ces lesbiennes... =w='  
Bref, donc là elle est censée capter les bonnes ondes. 

Kaoru ? Tu m’écoutes ?! Il y a quelqu'un pour toi, dehors, un paquet à remettre en main propre apparemment. 
▬ Awh euh.. oui ? Hm... d'accord, je vois, je vais voir ça ! Merci beaucoup ! :D

La jeune femme prit ses jambes à son cou sans doute pour se laver au vent de sa gêne occasionnelle. Elle n’était pas habituée, ne regardait pas vraiment les autres. Il n'y pensait pas, simplement. Son regard était perpétuellement logé dans ses pensées. Ironie de inattention ou lassitude du monde. C'est que son rêve progressait doucement. M'enfin, elle n'est pas du genre à se plaindre à n'importe qui donc c'est niet. 

Les portes de l'agence s'ouvrirent et la lumière fut ! Le teint fragile de notre poupée pâle était piqué à vif par ces rayons de chaleur. Avec surprise je vais vous dire ; elle ne sort pas, seulement en quelques occasions.  Il lui faut une raison. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas ça, sortir, c'est qu'elle n'y pense pas plutôt. Ses yeux mirent quelques minutes avant de pouvoir s’accommoder à la lumière du jour. Kyaaa ! Ahem. Pardon. Cet infantilisme qui s'empare de ma pauvre âme, c'est juste que j'aime bien la voir galérer, comment ça la conscience fait preuve de sadisme ? C'est de l'affection, le bonheur n'est que plus juteux à contempler voyons ! Je m’égare encore. Ahem. Toussote 

Donc là on est dehors, il fait beau, le ciel est bleu et les oiseaux chante. Ce paysage idyllique abritait en son sein  un corps aux extensions de pwals de trop. Deux grandes oreilles et une queue touffue... elle est mal. Kaoru aime le cosplay, en raffole même. Il semblerait, en plus, que ce soit elle là livreuse. Son dérangement mérite salaire, non ? Fort bien, Kaoru peut se lâcher. Malgré les apparences du métier, Kaoru fait preuve d'une grande réserve or le moe éveille une tout autre personnalité. Place à une fille amusée et tactile ! Le modèle, queue toute heureuse, avait repéré de loin la femme en question.  Élancée, une dose de muscles, du charme et quelques pincées de fascination, voici le profil de la factrice.

La femme à pwals tenait en ses griffes un paquet, nôtre paquet. Kaoru aimait bien recevoir des kdo et toutes autres surprises, du moins elle aime bien ce qui était inattendue. Elle avait l’impression d'avoir une vie bien remplie, et ça, c’était rare que Kaoru ne s'ennuie pas. Elle n'aspire qu'à briller, vivre - pour elle, n'est qu'une phase à respecter avant de devenir célèbre. Elle voulait imprégner ce monde de son odeur et y laisser l'image d'une ardente Goupix à une queue. C'est un rêve de jeune femelle, on critique pas ! Elle y arrivera, car, je crois en elle, 'fin en nous.

Nous voilà pas plus avancé, nos deux protagonistes se retrouvent  face à face avec l'intention d'interagir. C'est que je sais pas trop comment conter sans faire de commentaires. Bref … En fait, c'est Kaoru qui avait ouvert le bal d'une voix suave et enjouée ;

▬ Oha' ! Ce paquet est pour moi ? :3
Tu es trop cutie ! Ahem.. excuse moi, je me présente ; je m'appelle Kaoru Nonomura et toi c'est quoi ton nom ? ^^ 

La modèle lui avait tendu la main, espérant avoir un retour de douceur. Elle venait de faire un gros effort de sociabilisation. Elle avait l'air d'être âgée de la même année lunaire, pas état de politesse dans ce cas. Les marques de politesse élèves un mur entre les deux personnes, et si cette factrice avait son âge autant lui partager un laps de temps chaleureux. Et pourquoi pas devenir amie ? Owh, elle s’égare encore dans ses pensées cette goupix. Il faut l'excuser, c'est qu'elle aime bien ses semblables à pwals. Mais. En plus de ça, il y avait un sentiment de déjà vu, aucun doute là dessus : elle ne connaissait pas cette personne. La Factrice dégageait une sorte d'aura particulière sans doute.

Nous voilà embarqués pour dix bonnes minutes d’attente... Samaede est patiente, mais il faut l’occuper. La secrétaire est occupée, elle n’a pas l’air disposée à taper la conversation. Que faire, que faire ? La jeune femme se promène dans le hall, consulte les panneaux d’affichage placardés sur les murs. Ca ne l’intéresse pas vraiment, mais comme elle est curieuse, cette occupation de fortune la tient en éveil. Finalement... il fait un peu frais ici, non ? Comme nous sommes en plein été, la demoiselle est légèrement vêtue... le frais est agréable, mais au dehors, sa fourrure suffit à réguler sa température en emprisonnant de l’air froid sous ses poils. Elle se frictionne les bras, un frisson descendant de ses oreilles jusqu’à sa queue. Qu’elle attende dehors ne causerait de tord à personne, de toute manière.

Sortant du bâtiment, la lumière du soleil l’éblouit, l’obligeant à placer sa main en visière pour regarder le ciel. Toujours pas de trace de nuages à l’horizon... quand elle aurait fini sa livraison, elle irait surement se promener un peu dans les bois jusqu’à l’heure de son entrainement de kendo. Il y aurait bientôt un tournoi amical avec un club d’une  ville voisine et même s’il n’y avait pas d’enjeu important, elle se devait de donner le meilleur de sa personne !
Trainant ainsi en projets devant l’entrée, Samaede ne remarqua pas de suite que les portes derrière elle s’étaient ouvertes pour laisser sortir une autre personne. Du moins, jusqu’à ce que celle-ci s’approche... oh, une hybride ? La factrice n’avait pas pu s’empêcher de remarquer la queue dansante derrière cette jolie inconnue. Elle devait avoir son âge, en plus, mais c’était leur première rencontre : Samaede n’oublie que rarement un visage.

« Oha' ! Ce paquet est pour moi ?
Tu es trop cutie ! Ahem... excuse moi, je me présente ; je m'appelle Kaoru Nonomura et toi c'est quoi ton nom ?

Cutie ? La blanche cligna des yeux, un peu surprise de cette attitude plutôt avenante pour une supposée célébrité. C’était ce colis qui la mettait dans tous ses états ? Pourtant, elle était prête à parier que son contenu serait une surprise. En fait, la livreuse elle-même ignorait ce qu’il y avait à l’intérieur de cette petite boite. Ce n’était pas ses affaires, après tout... surement une lettre ? Mais le paquet était un trop gros pour qu’il ne s’agisse que de ça. Enfin bref : c’était maintenant son tour de rendre les politesses.

- Hm, merci. Je m’appelle Samaede, et oui ce paquet est pour toi. C’est une course spéciale, je suis pas en service normalement. »

Disant cela, elle lui fit un petit clin d’œil, lui intimant de garder le secret. Après tout, elle n’offrait pas ce genre de services à n’importe qui, fallait pas que ça s’ébruite ! Elle tendit le petit paquet, une simple boite en carton à motifs sobres, ornée d’un ruban rouge. Un sourire amusé, elle détaille la jeune femme de plus près, allant jusqu’à humer l’air pour percevoir son odeur. Une habitude qu’elle avait gardée de ses ancêtres, si on peut dire. Le parfum que dégageait cette fille lui était agréable... ça sent... le renard et les paillettes. L’air de rien, la jeune femme jugeait facilement une personne à son odeur, son sens était bien plus développé que celui des humains. Là, Kaoru lui plaisait, alors elle ne voyait pas de raison de se méfier.

En tout cas, elle avait fini ce pourquoi elle était ici. Il était donc temps de tracer la route... ou pas ? Samaede était quand même curieuse de voir ce qu’il y avait dans le colis. Au moins la réaction de la destinataire, et puis, elle cette Kaoru l’intriguait. Allez savoir pourquoi. L’instinct, sans doute !

Il y avait comme une odeur de pwals rougie par le soleil, agréable senteur qui pénètre les naseaux. Semblable à celle des vieux livres ouverts ou bien encore au doudou stocké au sein de l'oreiller. Alors non, on s'calme c'est loin d'empester la rose, mais nous avons affaire à un canidé dont les instincts bien que transformer laisse leurs traces. Chacun à son lot héréditaire sans demander son reste, on fait avec. Ce visage angélique aux extensions musclés rendait la Goupix fébrile. Une femme c’était difficile à rayer de l'horizon surtout quand le sujet possède des touffes de poils, … soyeuses. A l’œil frustré de voir l'ensemble des pièces virevolter au gré du vent. Il y avait aussi les reflets argentés qui illuminait le tout. Rien à dire, c'est du bon pwal. Kaoru en bavait, faute à ses réserves salivaires à la source inconnue sans faire état de la mixture. J'vois bien le gros titre ''La source Kao', gluante, mais alléchante !'' ahem.

C'était  le rictus de la femme à pointes qui était inquiétant, choquée par la proximité sans doute. Pas une seule personne ne s'était sentie mal à l'aise face à l'enthousiasme de la star. Ici, ce n'est qu'une simple Factrice en vadrouille et non une fan. Normal donc. Instaurer de la distance risquerait d'écourter son séjour. Hors de question. Oser pour se faire remarquer, une spécialité des petites célébrités. Ruru aimait bien ce dicton. Dans cette situation ce n'était pas une mauvaise idée. Notre étoile avait tout à gagner et pour en apprendre plus sur son interlocutrice ; le direct semble être le plus propice.

▬ Hm, merci. Je m’appelle Samaede, et oui ce paquet est pour toi. C’est une course spéciale, je suis pas en service normalement. 

A ces mots Kaoru en déduit que la venue de Sama n’était qu'une course de circonstance. Le destin, elle y croit. Rien n'est voué au hasard pour la pulpeuse Goupix au caractère bien trempé. Cette intrigante inconnue, elle voulait lui parler. Une étrange sensation vint lui transcender le corps, comme une alerte, c'était un clin d’œil. Un sourire nerveux se faisait ressentir chez Ruru. Avec niaiserie et volupté ;

▬ Un paquet pour moi ? Cool ! :)
Je me demande bien ce qu'il y a à l'intérieur, tu as ta petite idée Sama' ?
Owh ! Et... tu viens de la part de qui ?

Goupix dépiauter son colis sans attendre de réponse. Des paillettes dans les yeux, hâte de révéler quelques merveilles. Une étiquette venait de se déposer au sol, sans doute le reçu. De sa hauteur, Ruruw n'arrivait pas à déchiffrer les gribouillis d'encre. Sur ce genre de papier on y trouve l'adresse, l'identité de l'expéditeur et autres. Sa descente fulgurante vers le morceau de lettrine avait déséquilibré la jeune femme, à terre, le paquet aussi. Une écorche au sein de la main droite, saillante et non béante. Un gémissement sans inquiétude virulante.  

Elle est amusante, cette fille. Répondant au clin d’œil enjôleur de la factrice, la fébrilité s’emparait déjà de son corps... trop près, peut-être ? Toute enjouée qu’elle se voulait, c’était maintenant une autre facette de sa personnalité qui transparaissait. Gênée... oh ça, Samaede l’avait bien remarqué, ce sourire nerveux ne tromperait personne.
Kaoru accepta le paquet tendu, un peu raide ; elle l’ouvrit sans attendre, les pupilles étincelantes d’excitation. Il devait vraiment être important, ce paquet. Peut-être qu’elle ne recevait pas tant de courriers de fans que ça, finalement. Tout en défaisant le nœud du ruban ornant la boite, la renarde relança la conversation. Hm... une idée ? Pas vraiment... pensive, Samaede plongea ses mains dans ses poches, réfléchissant à une hypothèse qu’elle pourrait formuler. Son amie était plutôt douée en couture, alors c’était être une peluche, un genre de porte-clefs ou une babiole du genre ? Mais ce qui la fit tiquer, c’est ce surnom qu’elle lui avait donné... Sama’.

« J’ai peut-être une idée, mais je voudrais pas gâcher la surprise. Je... »

C’était peut-être brûler les étapes que se permettre ce genre de familiarités. De la part d’une presque-inconnue, ça lui tiquait un peu le poil, elle avait reçu une éducation très stricte concernant ses manières et la politesse. Ainsi, même si Kaoru était du même âge, elle était tenue de la rappeler à l’ordre. Elle l’aurait fait, si cette dernière n’avait pas subitement perdu l’équilibre en voulant ramasser ce bout de papier...

Heureusement, notre amie à poils est vive. C’était limite, pourtant... réceptionnant la jeune fille encore étourdie dans ses bras, elle l’aide à se redresser avec douceur. « Hey, tout va bien ? » Elle avait de l’allure la blanche, mais au point qu’on lui tombe dans les bras ? Inquiète malgré tout, elle se penche pour récupérer ce fameux bout de papier ainsi que le colis qui lui avait ricoché un peu plus loin. Tiens ? le reçu avait dû lui échapper des mains. Enfin, il n’était plus vraiment nécessaire mais... La goupix pouvait bien le voir.

« Ca serait bête de le perdre avant de l’avoir ouvert. Il est de la part d’une de tes fans, tu sais ? »

Ce qu’il y avait à l’intérieur de cette boite, finalement ? Eh bien, la factrice n’était pas loin. Elle contenait une petite carte avec quelques mots d’encouragement, écrite en jolies lettres courbées. Et joint à ce mot, une petite peluche à l’effigie d’un pokémon assez atypique. Anchwatt ? Il est mignon, mais... pourquoi lui en particulier ? Sama ne saurait le dire, mais peut-être la réaction de sa destinataire saurait éclairer sa lanterne.

Ma chute impromptue avait menée à un rapprochement non fort désagréable. La proximité n'est plus qu'une notion de centimètres. Encore haletante faute à son basculement, notre lesbienne se retrouvait dans les bras d'une femme fort charmante. Les pommettes écarlate et bouche béante notre princesse colorée en était gênée. Adorable, mais tout aussi puéril, le jugement en serait importun.

▬ Hey, tout va bien ? 

▬ Uiiii ça va !!! >w<''
M-merci, désolée pour ça, vraiment ... 

Ruru fixait à présent son précieux paquet qui jonchait ce sol miteux, inquiète elle s'en pinçait les lèvres. C'était outrageant de traiter de la sorte le KDO d'une fan - elle s'en voulait. Elle se retint un instant de fondre en larmes, s'efforçant de garder son calme. Soudain, piquée d'un rictus face à la courbure du dos de l'inconnue, dévoilant ainsi quelques malices. MDR JPP, plus animal qu’humain, oui.

▬ Ca serait bête de le perdre avant de l’avoir ouvert. Il est de la part d’une de tes fans, tu sais ?

Quelle délicate attention que venait de faire preuve Sama, ce colis doit appartenir à une connaissance à elle. Incontrario, ce paquet est précieux, et pas seulement pour nous. Empotée. Tu devrais l'ouvrir au lieu de réfléchir d'avantage.
Ce qu'elle fit, elle l'ouvrit, le papier se déposa délicatement sur le sol tel des confettis des vieux goûters d'anniversaire. En son sein, une douceur chaleureuse s'en échappa afin d'envahir de la tête au pieds le mannequin d'un délicat frissonnement. Le visage ensoleillé, l'embrun sur les joues, émue. Il y avait là, une adorable peluche Ancwhatt dont la manufacture soigneuse prêtait a croire qu'il était tout fait-main. Les mêmes mains qui lui avait adressée la lettre d'encouragement. Elle se redressa, tout sourire d'observer que la factrice était toujours à son chevet. Ses pupilles toujours humides :

▬ Je suis désolée de me montrer sous un tel état XD.
Tu veux bien me lire le contenue de la lettre à voix haute ? J'ai peur de l'abîmer de mes gouttelettes mdr !

Même maintenant, je ne sais pas réellement pourquoi elle avait tenu à ce que Sama lui lise, peut être avait elle peur qu'elle s'en aille étant donné son travail achevé. Une excuse donc, tu utilises tes fans en prime, honte à toi ! Kaoru pouvait faire preuve d’égoïsme probant, certainement du à son éducation ou a la générosité que lui accordait l’environnement à son esthétisme corporel. Va savoir, elle m'agace quand elle est niais comme ça. Elle ne la connaît même pas cette fille et elle lui frictionne déjà la main.

▬ Tu as de jolis doigts fins !
Voici la lettre. ^^ *lui tend* 

Libre de la refuser, mais non habituée. La capricieuse n'avait pas fait face à la négative depuis longtemps. Dans une relation, il y en a toujours un qui consent. Kaoru baignait dans ce genre d’interaction sociale. Il devait y avoir quelque chose chez cette jeune femme à pwal (tqt bb never 1 rp sang dir pwal, love.) qui entraînait une délicate attirance dans le kokoro de notre rouquine. Elle était bonne quoi, LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL.

Notre douce princesse pailletée se trouvait bien embarrassée dans les bras de la brave Samaede, mais celle-ci balayait ses inquiétudes d’un simple sourire chaleureux. Regarde, il n’est pas abimé. Ne te mets pas dans tous tes états pour si peu, d’accord ? Kaoru était peut-être simplement émotive... maintenant qu’elle avait de nouveau le petit paquet dans les mains, elle s’empressa de le déballer avec soin, laissant les confettis d’emballage s’éparpiller sur le sol. Le sourire qui l’éclaira en révélant le cadeau faisait chaud au cœur à notre jeune factrice. Kaoru s’excusait encore, les yeux humides, fut-elle sur le point de fondre en larmes sous le coup de l’émotion.

« Je suis désolée de me montrer sous un tel état. Tu veux bien me lire le contenu de la lettre à voix haute ? J'ai peur de l'abîmer de mes gouttelettes mdr ! »

... Hein ? Samaede cligna des yeux sans malice, étonnée. Pourquoi donc une telle demande, y avait-il une raison qu’elle n’aurait pas su remarquer ? La demoiselle la prenait déjà par la main, l’implorant presque du regard. La douce chaleur qui enveloppait son poignet lui donnait des frissons, surprise par la proximité. Kaoru continuait :

« Tu as de jolis doigts fins ! Voici la lettre...
- Excuse-moi, je... je ne suis pas supposée lire le courrier des gens. C’est peut-être quelque chose de personnel, tu ne crois pas ?
Déposant son autre main sur celle de la goupix, le regard ambré se perdant dans le sien, elle repoussa délicatement son offre.
- Tu devrais la lire au calme en rentrant chez toi, j’aurais trop peur que tu t’évanouisses dans mes bras si je te la lisais. Tu veux que... je te raccompagne ? »

Sur le coup, la blanche n’avait pas vraiment réfléchi avant de parler, et elle réalisa un peu tard qu’elle n’aurait peut-être pas dû. Enfin, cela ne la dérangeait pas. Elle tiendrait parole, si Kaoru lui demandait. Mais elle doutait fortement que ce cela soit le cas, même pour elle, ça semblait entreprenant. Elle va me rembarrer... Pourtant, les mains toujours sur les siennes, elle lui souriait avec bienveillance. D’une certaine manière, elle avait une grande sympathie pour elle. Son odeur, ce parfum qu’elle transpirait lorsqu’elle était dans ses bras, ça avait quelque de chose de... cette pensée la fit sourire. Non, rien. Elle se faisait des idées, probablement.

Ahaha, la gène. Le pathétisme, la situation était d'un ridicule étouffant. Tu as de la chance que je sois attachée à toi, à nous. Tu sanglotes, tu te morfonds pour je ne sais quelles raisons. La sensibilité prime sur la raison askiparait. Avec toi je me demande si la niaiserie a du sens.

▬ Excuse-moi, je... je ne suis pas supposée lire le courrier des gens. C’est peut-être quelque chose de personnel, tu ne crois pas ?

Évidemment sinon ça n'aurait pas été enveloppé. Le papier pudique renferme un écrit personnel. Bien élevée la p'tiote. Tu devrais prendre ton courage à demain. Lol.
C'est chaud. J'ai toujours aimé la chaleur que pouvait t'apporter les gens, par le touché, par les mots, par une expression du faciès. Oui, ces mêmes interactions qui cause tout tes maux. Il faut de tout pour animer un monde, m'enfin grandis.  

▬  Tu devrais la lire au calme en rentrant chez toi, j’aurais trop peur que tu t’évanouisses dans mes bras si je te la lisais. Tu veux que... je te raccompagne ? »

Abasourdie, tout compte fait elle est vraiment intrigante ... et sans doute un pwal de trop osée. On va s'amuser un peu, c'est parfait. Finalement, c'est utile ton taf. C'est une bonne chose qui clos ma journée. Pour une fois … --'

▬ B-bien sûr que je veux que tu m' raccompagnes ! >w<'
Euh.. enfin si tu veux toujours... ;;

Wow, wow. Meuf, tu délires. J'espère qu'elle sera patiente. Dis, et si on l'emmenait à ce parc ? Oui, celui juste à coté de la maison. C'est pas un détour, elle ne va donc pas trouver ça louche, au pire elle connaît pas le chemin tu sais … Quoi ? Comment ça je suis glauque ? o_o J'dis c'qui est. C'est tout.

La troupe sur le pied de marche piétinait joyeusement une odorante monticule de terre. La courbure du tas louait allégeance à une pilosité florissante. Quelques éclats de faune et de flore s'éparpillaient ici et là, c'était joli à voir. Kaoru avait souvent l'envie de sauter dans l'herbe et de chatouiller les papillons, mais avec notre escorte la retenue était de garde.

▬ Dis tu aimes bien te laisser retourner à ces jeux d'enfants ? J-j'aimerais me rouler dans l'herbe...

NON, ELLE L'A DIT, MAIS …. JPP. Je passe l'éponge, cette goudou m'exaspère. C'est fait, je boude et surtout qu'on m'y reprenne pas, j'ai dit : DEBROUILLEZ VOUS.
Bon.
Si je la laisse elle va faire encore plus de bêtises.... Mais de quoi je me soucis ? C'est sa life, fin un peu la mienne, mais y'a assez de place dans ce crâne vide pour m'isoler... m'enfin...

L’honnêteté surgissant dans l’urgence de la situation, notre jeune étoile faisait preuve d’une audace toute nouvelle à la proposition de la blanche livreuse. La compagnie de notre factrice lui tenait-elle tant à cœur ? C’est qu’elle ne s’attendait pas à une réponse aussi vive, et surtout, positive ! Ah ~ l’état de choc, sans doute. Elle venait de lui tomber littéralement dans les bras, après tout, elle ne lui en voulait pas. Au fond, cela l’amusait de la voir aussi directe. Samaede aimait bien spontanéité. Les gens ne savent pas mentir dans l’intensité du moment. Et elle, sur le moment, elle avait envie de rire. Un rire léger, franc et sincère. Cette fille avait des vues sur elle ou bien ?... pour tout dire, ça lui brûlait de poser la question, mais pour préserver l’état émotionnel de Kaoru elle la retiendrait encore un peu. Qui sait, il y avait peut-être un fond de vérité dans tout ça… ~

« Tu ne m’ennuies pas, je ne t’aurais pas proposé sinon. »

Le trajet décidé, notre petite troupe se mit en marche. La goupix en tête, menant la marche rousseur au vent, Samaede suivant, ivoire chatoyant à ses côtés. On aurait dit deux amies flânant en ville sur le chemin du retour, deux hybrides ensemble depuis l’enfance. Ce détour imprévu n’était pas si désagréable, ça lui changeait les idées. Suivant le guide, elles se retrouvèrent bientôt dans un parc, probablement sur le chemin. Kaoru semblait se perdre un peu dans ses pensées et quelques fois, Sama’ la regardait pour voir si tout allait bien. C’était joli par ici, des fleurs de toutes les couleurs pavoisaient les parterres, un étang en son centre apportait une fraicheur relaxante. Elle avait entendu dire qu’ils autorisaient même la baignade lors des fortes chaleurs, les habitants du coin devaient apprécier ce geste de la municipalité. Hélas, point de plongeon aujourd’hui… du moins, pas dans l’eau.

« Dis tu aimes bien te laisser retourner à ces jeux d'enfants ? J-j'aimerais me rouler dans l'herbe...
- J’adore ça ! C’est vraiment le bonheur de paresser dans les plaines sauvages à l’ombre d’un grand arbre… mais tu n’as pas peur de salir tes vêtements ? »

Elle s’étira, dévisageant Kaoru et sa parure de luxe. Sama’ se trouvait très bien avec son petit débardeur d’été et sa mini-jupe simple, c’était son style à elle. C’est vrai qu’en y repensant, elle aussi risquait de se salir avec ces pitreries, et il n’était pas non plus rare qu’elle rentre chez elle toute amochée d’une de ses escapades en pleine nature. Mais bon, là on était en ville, un peu de retenue…

La surprise grimpait chez son interlocutrice, la blanche s’avança la première sur le gazon, allant s’échoir en étoile sur le coussin de verdure. C’est vrai, la pelouse en ville n’avait pas la même odeur que dans les champs autour de chez elle à Vergazon, mais elle était douce comme du coton. C’était peut-être son côté animal qui refaisait surface dans ces moments, mais elle se sentait détendue, dans son élément. Fuwah ~

« Tu veux faire une petite pause ? Allez viens, personne ne te jugera. »

Redressé en position assise, elle appelait Kaoru à venir la rejoindre. Il n’y avait rien d’enfantin à profiter des bonnes choses, c’était son crédo. La maturité, ce n’était jamais qu’une question d’apparence. Pis, au fond, Sama’ se doutait bien que ce parc n’était qu’un petit détour pour lui donner une occasion. Et justement, en fait…

« Au fait… réponds-moi franchement, je te fais de l’effet ? »

Oui mais non, on va la perdre Ruruw là, j’espère que notre factrice sait faire le bouche à bouche… Ahem. Moi je dis plus rien, hein. Vous faites ce que vous voulez. Faut assumer après.

… du yuri vous dites ? C'est vrai que j'en suis fana, mais de là à le vivre... Disons que cette idiote à toujours manqué ses coups. Bawhi, elle aimes autant les femmes qu'il y a de paires de fesses sur Terre. Oui, ui. Elle tape dans les booty la demoiselle. Un manque de raffinement, hein ? Non, une passion. Un radar, un flair à boule. Fonctionnement efficace, aucune callipyge ne lui file sous la patte ! Muge.

▬  J’adore ça ! C’est vraiment le bonheur de paresser dans les plaines sauvages à l’ombre d’un grand arbre… mais tu n’as pas peur de salir tes vêtements ?

Les vêtements ? Que faire - avec l'argent qu'elle empoche ! Je ne dis pas qu'elle gaspille tout dans les cliquetis chics, non. Ruruw est du genre keep cool, elle n'aime pas se prendre la tête, elle met tout ce qu'elle trouve de mim. Elle tâche tout de même de garder une bonne image commerciale. Du reste, j'entends là le « sur-mesure » ça lui provenait de ses diverses séances photos, pub et autres poudres aux yeux. Rien de bien saillant ne lui provenait de son unique porte feuille, on le choisissait pour elle. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle aimait son métier, elle pouvait porter tout plein de motifs différents. Kao adore les vêtements, et ce, depuis son plus jeune age. Elle s'est même essayée à la couture fut un temps. Sans surprise, ça lui ai vite passé. C'est qu'elle n'était jamais assez fière du résultat et tantôt ça la déprimait grandement. C'est agréable de pouvoir offrir une confection fait main aux gens qu'on aime, hein ? Et bien, c'est ce que pense Kaoru – je suis de son coté pour le coup sry bb. Provoquer un sourire avait toujours un fort attrait pour la poupette.  Une étoile scintille, rayonne et réchauffe les cœurs. C'est ce qu'elle voulait. C'est dans la quiétude, la béatitude, le bonheur pur et simple qu'elle aimait les gens. A l'inverse, je précise c'est une anti-social, elle n'a quasi' aucun ami. Elle consacre trop de temps à ses fans et puis disons que moi et les autres on est pas de bons atouts relationnels.

Moi ? Je pense et réfléchis par moi-même, observateur. Je suis conscience, moralité, aussi bien protecteur que traître. On pourrait dire que je suis la souillure de Kaoru, celle qui est responsable de tout. Vous pouvez imaginer un ange et un démon miniature choyant distinctement les épaules, la logique, l'analyse, ... - je suis un mélange de tout ça. Je suis La conscience de Kaoru et votre humble serviteur... après tout, vous devez être un peu atteint pour pouvoir me lire.

▬  Tu veux faire une petite pause ? Allez viens, personne ne te jugera.

▬ Vraiment ne t'en fais pas pour ça >w<'
J'ai un bon détachant à la maison ! Puis ce sont de vieux vêtements. Disons que je fais en sorte qu'ils restent présentable lors de mes sorties, mais pour une fois... j'aimerais jouer avec toi.

Kaoru s’était empressée de la rejoindre cette angélique amie aux yeux de blé. ''Amie'', ahem. Bref... c'est kitch tout ça.

▬ Au fait… réponds-moi franchement, je te fais de l’effet ?

WAT
WTF
MAIS
TU VAS ME LA TUER LA
REBOOT
JE DEMANDE UN REBOOT
RAPIDE
FASTER FASTER
HAKUNAMAMATAHHAHAHAH
chi chi chi oppai ! Boing boing !
BIIPIBIPIBIPIBPIBPBIPBIBPBIPIBPBIP

▬ hein ? Hein ? Hein ?.... .//////////////////////////////////////////////////.'''

OEUIOSDHJFKDSGJDKLSVJ LBKJFBFLKJGFDLKJGFDK
SACRIPANT
ELLE DELIRE
ELLE EST MOURRUE
COMPLETEMENT CASSEE

▬ Je euh... tu sais, tu es une femme.... et je … 

OUI OUI DIS LUI TIENS MDR LMAO
PUTAIN DE GOUDOU
JPP DE TOI
JPP DE CETTE FEMME NON PLUS
VIRE MOI CA
CREVE JE SAIS PAS
MAIS PUTAIN
Oh wait, elle veut jouer ? On va jouer.
*SOUPIR*

▬  Oui tu me plais et tu es tout à fait mon genre.
Oui, je suis lesbienne. Cela te met-il dans une position inconfortable ? J'en suis désolée.

*s'approche *
MOUAHHA QUE DIS TU DE CA ?!
*agrippe un boobs* * muge *
c'est doux ! SUGOIII.
ECOUTE TU LAS CASSE ASSUME SES ACTES DE DELAVRES
JPP
JABANDONNE
JE DEMISIONNE
JE VAIS ME CONGEDIER DANS LA RUBRIQUE SOUVENIRS HONTEUX POUR ME TAPER UNE TRANCHE. J'afk. Euh... courage Kaow...

A demi-mots, au travers de cette anecdote qu’elle glissait pour se justifier, elle l’avait avoué. ‘‘Je voudrais jouer avec toi.’’ Samaede lui avait souri, le vent chatouillant ses joues. Kaoru était mignonne… un peu niaise aussi, faut l’avouer. Toujours un peu dans la lune, mal à l’aise avec les interactions sociales. Elle ne devait pas sortir souvent… avec des amies. Le métier de star ce n’était pas de tout repos, même si elle pouvait seulement l’imaginer. C’était une bonne idée d’être venue ici, pour discuter, échanger quelques mots quoi. Kao était venue la rejoindre sur l’herbe, et elle lui avait posé cette question.

« hein ? Hein ? Hein ?....

Les joues de goupix s’enflammèrent en un instant. Sama’ trouvait ça affreusement mignon pour tout dire, le moe avait toujours eu le don de la faire fondre, pourtant elle ne disait mot. Kao avait du mal avec les mots, mais son visage était honnête. Elle voulait la laisser parler, au moins écouter ce qu’elle avait à dire.

- Je euh... tu sais, tu es une femme.... et je …
Oui tu me plais et tu es tout à fait mon genre.
Oui, je suis lesbienne. Cela te met-il dans une position inconfortable ? J'en suis désolée. »

La chaleur du toucher, la douceur de sa main venue se loger contre sa poitrine. Kaoru était face à elle, légèrement penchée. Ses yeux d’azur ne quittaient plus ceux de la jeune factrice, emprunts d’une étincelle indescriptible. Samaede se perdait dans ce regard, ce bleu clair et profond qui la subjuguait à présent. Pour la première fois, la goupix l’avait surprise. Elle n’avait pas seulement tout déballé, elle avait fait un geste vers elle et la blanche perdait pied, la situation lui échappait. Par son geste, par la franchise de ses mots, Kao l’avait touchée.

« Non, ce n’est pas ça… c’est même plutôt confortable, finalement. »

A ce moment, une idée lui passa par la tête. Une idée stupide, une connerie probablement, mais… rien ne pouvait y faire, elle en mourait d’envie. Ses yeux glissant vers les lèvres de la jeune femme, à la dérobée, elle cédait à ce caprice. Tout en se redressant vers elle, sa main vint chercher la joue de l’ingénue, d’un geste doux et langoureux. Elle lui attrapa le menton, l’inclinant légèrement, toujours plongée dans son regard… et sans crier gare, un long baiser déposa sur ses lèvres.

… Putain, elle l’a fait.
Owh, ok… c’est ce qu’on appelle ‘prendre ses responsabilités’, nee ? Elle avait un peu provoqué sa chance, certes, mais c’était Kao qui lui avait tout avoué, c’était quitte. Faut dire, cette jolie mannequin éveillait quelque chose en elle. Une chaleur diffuse qui se répandait à travers son corps, une douceur plumeuse qui lui donnait envie de se blottir, roulée en boule dans sa fourrure. Instinct animal, sans doute… *soupir* Combien de temps s’était écoulé… ? Des minutes, probablement. Quand elle mit un terme à ce rapprochement inattendu, un léger filet translucide reliant encore leurs lèvres, elle se pencha à nouveau en arrière pour mieux la contempler. Son parfum jouait avec ses sens, mêlé à celui des violettes, comme une fragrance d’absinthe florale. D’un doigt sur déposé son sourire, comme lorsque l’on confie un secret, elle ajouta :

« Hm… ♪ Ce sera notre secret. »

Un amour secret au pied d’un arbre, dans ce jardin immense qui leur appartenait juste aujourd’hui. Il n’y avait personne, pas un promeneur pour nuire à leur quiétude. Tout n’est que luxe, calme et volupté.

▬ Non, ce n’est pas ça… c’est même plutôt confortable, finalement. 

What ?! C'est quoi la passivité de cette femme ? On peut en déduire un tas de choses, mais à mes yeux c'est clair : elle l'a taquine et elle en pince pour la nymphe rousse. Lucky or not ? Toujours est-il qu'il n'y a pas de quoi s'émoustiller à cœur ouvert. J'veux dire, Kaoru n'a jamais partagé plus qu'un câlin - malgré ses 18 pommes. Il n'y a rien d’embêtant à cela, à dire vrai, la jeune fille préférait baver sur le buffet que de s'y apprêter. Un manque de courage ou d'ambition. Elle n'avait pas eu le coup de foudre quoi. Mais là, c'est différent, c'est la première fois que Kaow est cache. Bon, la bichette lui a allègrement forcé la main, certes. C'est une avancé et ce, qu'importe l'inconfort du moment. Kaoru avait mollement réagis à son consentement, la pression se transformait peu à peu en caresses tendres. Les iris noyaient dans le regard de sa princesse, tout était émouvant. Poudre aux yeux, nez scintillant, les pommettes de la rouquine se tacher de gloss.

*Kissu*

Un kissu ? Oui, ça serait bon. Ses lèvres n'avait jusque lors jamais été défrichées par un quelconque bout de chair. La chaleur qui se dégageait de sa bouche était à la fois douce et agréable, comme un morceau de nuage. Le goût de barba-papa éveillait les papilles de Ruru. Il avait duré quoi ? Cinq, dix minutes ? Un laps de temps dans la tête de la pucelle, mais une éternité pour moi. Contemplé des limaces en plein coït n’était pas ma tasse de thé.  Un baiser à l'apparence volée, mais langoureux. La pression du menton ne se faisait pas sentir, elle l'avait même oublié au profit de la sensation de ce baiser. Le tout premier baiser de Kaoru. C'était agréable pour une première fois. Sama devait avoir l'habitude, kana ~

Kaoru était entrée comme en transe, transportée dans un monde parallèle. Il faut dire que c'est une sensation qu'elle n'avait jamais connu et elle fut si longue... son cœur battait si fort... tout entrait orchestra là 2 dents. Puchipuchi, une légère brise vint se frotter aux visages des tourterelles, comme une caresse d'approbation à leur union. L'homosexualité n'a jamais été un problème, ce n'est pas ça, comme si Kaoru ne ressentait plus que le pression du corps qu’exerçait Sama sur elle.  Pour rien au monde elle aurait voulu que ce moment se coupe, c’était si intense. La nouveauté plaît à notre jeune vedette, mais de là à découvrir ce qu'est l’échange d'une attirance, une étreinte bien plus puissante que ce qu'elle avait alors déjà connu. C'était beaucoup pour son tambourin storax-ique. La langue exsangue, une brise d’écume reliant les deux morceaux. C’était comme dans ces films banaux quand on avait droit à un vrai baiser, un baiser intense entre deux amants. Kaorou rougissait à cette pensée qui n'est autre que la mienne. Toutefois, elle souriait. C'était la première chaleur qui vint me donner une once de fierté pour ma protégée. Les enfants grandissent si vite ! Kukuuw ~

▬ Hm… ♪ Ce sera notre secret.

Un secret ? Les larmes lui montèrent, une certaine jalousie vint se miner dans son cœur. Mais, elle souriait toujours avec un relâchement musculaire de l'œil droit en guise de traître. C’était mignonnet de lui dire ça, mais je pense que Kaoru n'avait pas assez d’expériences pour en comprendre le sens.

▬ Dis, on peut recommencer ? ç^ç
J-je veux dire... on peut.. disons que j'ai aimé ça. >///>

C'était sincère et maladroit, une Ruruw comme on les aime. Un souvenir qui restera à jamais stocké dans sa mémoire plate. Je suis heureuse, c'est si agréable de la voir toute chose.

▬ Dis... tu veux passer à la maison ? 

La gourmandise lui piqua le nez, c’était pas assez, hein ? N'oublions pas que c'est une fada des femmes, HUMHUM. Elle lui avait imposé un regard tendre et sincère, comme si le moindre refus lui provoquerait une déchirure indélébile.

▬ Pour ce qui est de l'heure ne t'en fais pas, j'ai de quoi manger... et dormir. 

C’était peut être un peu trop, mais que faire. Elle ne lui imposait rien, même si la trace d'un chantage naturel faisait place. Il n'y a rien de mal d'être un peu égoïste, nan ?

▬ Je crois... je veux dire... j'ai envie que tu viennes. 

Elle était sure d'elle pour une fois, elle ne voulait pas laisser passer sa chance. C'était une inconnue, elle pouvait la perdre de vue. Néanmoins, rien ne lui paraissait étranger en elle, aucune trace de crainte ou de peur. Comme une confiance absolue, sans aucun soupçon. Faute à l'envie du moment. Toujours est-il que Kaoru en pinçait vraiment pour cette fille. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle avait de plus que les autres, mais c'est ainsi que va les choses. Rien n'a vraiment de sens et c'est mieux ainsi. Il ne faut pas se prendre la tête et se laisser guider, hein ?;)

Des paillettes plein les yeux, poussière d’étoile emportée par la brise, un petit goût sucré sur la langue comme une douceur d’autrefois. Ce n’était pas la première fois qu’elle embrassait quelqu’un… mais le goût était différent. Il était plus doux, plus... tout. Encore. Dis, on peut recommencer ? Kaoru quémandait timidement, la gêne reflétant ses cheveux roux lui montait à nouveau au joues. Etait-ce réellement la voix de la goupix qu’elle entendait… elle n’était plus sûre. Samaede approcha à nouveau ses lèvres et se laissa guider. Elle voulait la même chose… elle en voulait plus. Un baiser plus bref cette fois ci, mais toujours aussi intense. Kao la faisait fondre, comme personne ne l’avait fait auparavant. Ses premiers baisers n’avait pas été désagréables, mais ils n’avaient pas cette étincelle. La blanche n’avait jamais été très guimauve avec ses partenaires, la plupart de ses amourettes n’avaient guère duré plus d’un mois… la joie d’être une fille populaire au lycée tmtc.

« Dis… tu veux passer à la maison ?
Pour ce qui est de l’heure ne t’en fais pas, j’ai de quoi manger… et dormir.
Je crois… je veux dire, j’ai envie que tu viennes.

Elle l’invitait à rester ? Sa queue se dressa à la proposition de la belle rousse, les oreilles à l'affût - la retenue incarnée, on vous dit. Kaoru n'était pas le genre de personne à inviter n'importe qui dans son antre, nos tanières sont des endroits sacrés. Elle y tenait vraiment, ses yeux étaient sincères. Passer la soirée ensemble ou même la nuit, ce serait chouette. La pensée de Kao avait sans doute dépassé ses mots encore une fois, mais on n'y pouvait rien. C'est qu'elle avait de la suite dans les idées la ptite, mais elle aimait aussi ce côté chez sa princesse.

- Evidemment que je viens.
Dis, tu vis seule ? »

Ce n'était point par soucis de déranger qu'elle posait cette question, mais par curiosité concernant Kaoru. Bon, aussi un peu parce qu'elle voulait lui faire certaines choses... *tousse* *boule de pwal*
Mais elle ignorait tant sur cette fille... c'était touchant, non ? Pouvoir se faire confiance en ignorant tout de l'autre. C'est de cette façon que naissent les vraies amitiés, elle le croyait. Pour cette fois, elle était contente de s'être laissée guider par ses envies.

Les deux jeunes demoiselles se levèrent, décollant du parterre de verdure qui avait vu leur première étreinte. Le soleil déclinait dans le ciel, il était temps d'y aller. La blanche tendit une main à sa promise, un doux sourire rayonnant sur son visage.

« On y va ? »

▬  On y va ?

Les pommettes rougissantes, comme si une tomate lui avait voler le faciès, modelant fidèlement les empiècements exsangues de ce lubrique personnage. L'appât moelleux des couettes et autres transpirations avait opéré, laissant un embruns délicat dans l'imagination de la jeune fille. C'est alors qu'elle comprit une chose essentielle, elle qui avait toujours été seule. La tête haute, observant sa silhouette absorbée par l'obscurité menaçante, elle sourit chaleureusement. Tout son être dégageait une senteur agréable, les lambeaux de chair mollement accolés à ses hanches, les mains moites et le ton rauque.  Le chatouillis de l'excitation vint lui tirailler les narines, elle racla alors sa gorge au même moment qu'un passage de voiture. Elle reprit élégamment sa position, inspira et se contracta de tout son corps. Elle voulut alors lui répondre, lui dire qu'elle avait changé ses draps avant-hier, qu'elle avait des changes propres et autre fantaisie à lui partager. Mais, ce fut tout autre qui vint éclabousser le visage de sa convoitise. Une sorte de coulis roussi par la lourdeur de l'air, l'ingénu saignait du groin. L'excitation et l'empressement n'avait jamais été ses alliés, lui causant bien souvent ce genre de désagrément. Le danger éloigné de la cause du saignement, il s’agissait simplement d'une cause naturelle, chaque corps exprimait sa dose de stress différemment. Il y en avait qui vomissait pour d'autres... une bonne constipation. Pour Kaoruw c'était de la confiture naturelle qui venait abreuver ses lèvres. L'encens de son sang lui montant à la tête, la vision de la vedette vint se brouiller, la tête tombante et les jambes tremblantes. L'émotion était à son comble, elle n'avait jamais eu a géré pareille sollicitation. Elle voulut dire un mot pour rassurer son accompagnatrice, mais un simple gloussement avait raclé avec lui une bouffée du liquide.

▬  Ce n'est rien, j'ai l'habitude. Excuse-moi. avait-elle dit avec peine.

Elle s'en voulait, son amie pouvait bien décider de s'en aller et cette pensée l'a terrifié. Non, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle prit de sa poche un mouchoir en soie rose qu'elle déchira délicatement entre ses doigts. Déposant alors un morceau du tissu dans sa narine tout en exerçant une pression suffisante pour arrêter le saignement. De l'autre main, elle attrape par les doigts sa camarade, l’entraînant avec elle dans une marche sarcastique au quais de son foyer.

▬  Je ne voulais pas que ça se passe comme ça... l'émotion n'a jamais été mon fort.
Pour te répondre simplement : Je vis seule.

Kaoru avait pour la première fois cette expression d'engagement assuré. Elle savait ce qu'elle voulait et… elle allait l'obtenir quoiqu'il en coûte. La poignet de l'appartement grinçait sous les accoues de pince qu'exerçait Kaow. L'abat-jour de la porte renfermait en son sein un cheminement de pièces spacieuses où le confort des couettes régnait à son paroxysme. L'air empesté le menthol et les bonbons avariés de la semaine dernière.  Kaoru invita Sama a pénétrer la porte tout en lui indiquant un canapé. Le boudin en mousse de couleur crème était pavoisé de carrés de chocolat - servant de coussin. Elle déposa son veston sur le porte manteau de l'entrée, puis, tout en se dirigeant vers la salle de bain Kaoru éminça le tissu rougis entre ses griffes avant de le jeter dans la benne. Elle se débarbouilla le visage avec de l'eau claire, essuyant sa peau délicate à l'aide d'une serviette en coton pur. La toilette terminée, elle vint rejoindre Sama dans le salon avec des coupes de sirop.

▬  Tiens, ça te fera du bien. Je suis désolée, ça va mieux maintenant ! ^^
Que dirais-tu de discuter un peu afin d'apprendre à se connaître?

Elle lui tendit la coupe, le sourire aux lèvres et les yeux brillants en attente d'un retour apprivoisé par l'aigreur de ses mots.

C’était comme dans un songe, une empreinte laissée dans un livre oublié au grenier, la couverture poussiéreuse à l’odeur de renfermé qui lui piquait le nez. Fouiller dans les souvenirs de famille, Samaede adorait ça. C’était un peu comme un voyage, mais sans sortir de chez soi : un retour dans le temps, au pays des mémoires. Comme souvent quand elle se promenait, ces histoires lui revenaient en tête, émerveillant son imagination lors de ses longues balades au crépuscule. La ville s’endormait sous les rayons déclinants du soleil, mais elle n’avait pas changé d’époque ce jour-là ; elle était bien dans le présent, sa goupix à ses côtés. Le bourdonnement d’une voiture passa en fond alors qu’elles quittaient le parc, l’émotion jouant sur les sens, une goutte de pourpre perlant au coin du museau de la rousse.

« Tu saignes. Tout va bien ?
- Ce n'est rien, j'ai l'habitude. Excuse-moi. »

Elle avait voulu fureter dans son sac à la recherche d’un mouchoir à lui tendre, mais Kao avait d’elle-même sorti un bout de tissu rose pour s’éponger, avalant au passage un peu de liquide en voulant la rassurer. Pressant son nez du bout d’étoffe roussi, elle lui avait pris la main pour l’entrainer à sa suite. La gêne laissait au vent comme une senteur de brûlé, accompagnant la marche raide de la goupix. Elle qui s’écorchait si souvent, Sama ne s’inquiétait pas plus que nécessaire, mais Kao était différente. La rattrapant vite pour marcher à ses côtés, elle suivait la cadence, pressant l’allure jusqu’aux portes de la demeure.

Tout ne s’était peut-être pas passé pour le mieux aujourd’hui, Kao n’avait pas tort. C’était beaucoup d’émotions en si peu de temps, mais tu sais, il y a encore tellement de chose qu’elle voulait faire. Un brin de détermination, une étincelle d’envie illuminait son regard de blé. Livrées à elles seules pour cette soirée, elle ne souhaitait que ça. La poignée grinça, la porte s’ouvrit sur une pièce plutôt agréable, baignant dans la lumière tamisée des rideaux colorés. Son hôte s’absentant pour se débarbouiller, Samaede déposa ses affaires dans un coin de l’entrée, retirant ses chaussures pour ne pas salir l’intérieur. Il y avait un joli canapé sur lequel elle s’empressa de s’asseoir, hâtive de tester le moelleux de la décoration. Bah oui, c’est important, hehe ~ ♪

Ses pattes tâtant les couvertures et les coussins, elle attendait tranquillement le retour de la maitresse de maison, se retenant tout de même de se rouler partout comme une folle. Ca l’aurait décoiffée... ahem. Kaoru revint vite, apportant quelques rafraichissements qu’elle accueillit avec joie.

« Merci, c’est gentil.
Prenant une gorgée, un frison de douceur secouant ses oreilles, elle posa ensuite sa coupe sur une table à proximité pour répondre à sa demande.
- Tu veux parler de quoi ? Hm... attends, ne bouge pas. »

Elle se leva subitement, comme si une puce l’avait piquée. Elle avait eu une idée, ça se voyait dans son regard. Sama’ se donnait toujours à fond pour ce qu’elle aimait, et quand il s’agissait d’en parler, c’était paillettes dans les yeux et compagnie. Alors elle s’était empressée d’aller attraper son katana dans l’entrée, présentant son fourreau à Kaoru. Il était un peu fantaisiste, mais elle en était fière, parce que c’était elle-même qui l’avait sculpté.

« Ma passion à moi, c’est le kendo. J’ai un sabre dans les mains depuis toute petite, je m’entraine dur dans l’espoir de gagner les championnats. Je suis au club de Lavandia, tu pourras passer me voir un de ces jours si ça t’intéresse. Oh, et... oui celui-là est un vrai. »

Elle dégaina doucement son arme, un sourire de fierté teintant ses lèvres. L’étui en bois surmonté d’une armature métallique reposait en son sein sa précieuse lame, le sabre qui lui avait été offert à son anniversaire. Quelques ornements personnalisaient l’ensemble, plumes et autres babioles colorées. Elle l’avait confectionné étant jeune, il avait des défauts... mais aussi une valeur sentimentale particulière.

« Sinon... je travaille commence factrice pour me faire un peu d’argent en attendant. J’aimerais beaucoup voyager, mais ce n’est pas donné à tout le monde.
Rangeant son katana, elle reprit sa coupe pour se désaltérer et vint reposer ses fesses sur le canapé. Un regard rêveur, un peu égaré peut-être, elle se perdait dans ses pensées. Cela dura quelques secondes puis, comme si de rien n’était, elle se tourna et sourit à sa princesse.
- A ton tour ? »