Messages : 165 Pokédollards : 68 Date d'inscription : 23/11/2017 Age : 32 Localisation : Unys Je suis (Inrp) : Pansexuel et célibataire Je ressemble à : Izuku Midoriya (My Hero Academia) Double compte : Armitage D. Zeituhr, Arthur A. "Kane" Makanui
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Sujet: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Mer 24 Jan - 17:15
C'était une journée de début d'automne comme on en a fait des centaines à Kalos pour la plupart des gens. Mais pour Desmond et les autres Pokémon de type spectre, c'était toujours un événement à célébrer. Il était extatique depuis quelques jours, surexcité même, à l'approche des fêtes d'Halloween et passait son temps avec sa mère à créer et installer des décorations toutes les plus terrifiantes les unes que les autres sous le regard sidéré mais amusé du paternel de la famille et des servants. Rien ni personne ne pouvait se mettre en travers de la route de la mère et de son fils quand il fallait mettre le manoir des De Beauchesne d'aspect le plus lugubre possible au risque de se retrouver avec une onde folie en pleine tête. Il fallait installer des toiles d'araignées, des lampions, des sorcières et des vampires qui surgissaient au moindre mouvement dans le couloir (ce qui avait manqué plusieurs fois de provoquer une crise cardiaque à Armitage d'ailleurs). Mais surtout, il fallait chouchouter leur très célèbre parcelle de terre où ils avaient l'habitude de faire pousser une bonne vingtaine de citrouilles. Et forcément, s'occuper des plantes c'était aussi une des passions des deux Desséliandes alors ils étaient au comble du bonheur. Le week end approchait à présent et Desmond attendait avec impatience de pouvoir continuer de s'occuper du manoir, même si il devait l'avouer, il avait toujours un pincement au coeur quand il s'agissait de finir la semaine de cours. En effet, il avait toujours adoré apprendre et était un éternel étudiant dans l'âme. Il entamait sa deuxième année d'études en management et gestion d'ailleurs depuis quelques mois. Mais aujourd'hui était un vendredi d'autant plus spécial.
Desmond avait alors à peine 19 ans à cette époque. Il était déjà très grand mais moins charismatique et assuré que désormais, se cherchant encore un peu suite à une évolution assez tardive. Il ne lui semblait pas si lointain l'époque où il était encore un Brocelôme... Ses cheveux verts mi-longs étaient plaqués en arrière avec soin et il mettait déjà un point d'honneur à s'habiller avec élégance, en bon Kalosien qu'il était. Le jeune homme errait dans les couloirs donc, son sac de cuir brun rempli à craquer de livres. Celui qu'il n'avait pas réussi à faire rentrer dedans, il le tenait dans une main, lisant distraitement tout en avançant et jetant des regards de temps à autre aux numéros des salles. Finalement, il s'arrêta devant la porte d'une salle. Il ne se souvenait pas avoir été déjà dans celle ci. Elle devait être réservée pour les occasions particulières. Desmond était le premier en tout cas quand il poussa la porte. C'était une grande salle avec un aspect d'amphithéâtre, visiblement assez ancienne. Mais il était vrai que dans cette vieille école, qui avait été construite il y a plusieurs siècles, tout était vétuste. Impatient, le jeune homme s'installa au meilleur endroit pour avoir un son optimal et commença à sortir ses livres de psychologie et son carnet de notes. C'est qu'il avait attendu longtemps et s'était inscrit dans les premiers quand il avait vu que l'école proposait des cours supplémentaires après dix-sept heures et que dans la liste il y avait des cours de psychologie avec une figure éminente de Kanto. Desmond avait toujours été passionné par l'esprit humain et surtout sur les moyens de manipuler les gens comme des moutons. C'était tellement amusant de voir qu'on pouvait tisser des fils si facilement et jouer avec les idiots. Mais le sourire de Desmond disparu quand il vit d'autres élèves entrer. Hmpf. Dommage. Il aurait préféré être seul, comme d'habitude. Deux filles s'installèrent non loin de lui en discutant bruyamment et il se tourna comme pour créer un mur avec son dos, grimaçant et faisant tournoyer nerveusement son stylo entre ses doigts. Décidément, il n'avait pas de chance. Et à cette époque là, le jeune Desséliande n'était pas aussi débordant d'assurance et n'osait pas vraiment remettre ces jeunes filles en place.. du moins tant que le professeur ne serait pas arrivé.
Flashback | Parle moi de l'esprit humain
C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Ven 26 Jan - 19:36
Parle moi de l'esprit humain
Feat. Desmond
On t'avais demandé si tu voulais bien donner des cours à des jeunes. Généralement, quand on te demandait ce genre chose, tu haussais les sourcils, l'air interrogateur, comme si tu te demandais réellement qu'est-ce qui pouvait pousser quelqu'un à te demander ça. Tu n'as jamais été le genre de personne ouverte aux autres, ni très sympathique. Et pourtant, certaines personnes passaient au travers pour s'approcher de toi. Curieux, tu avais demandé à ce moment là qu'est-ce qu'on attendais de toi. Tu avais terminé tes nouvelles études de médecine et étais maintenant au poste de médecin légiste de l'hôpital de Safrania, tu étais même devenu chef, après t'être débarrassé de l'élément gênant qui se trouvait sur ta route. Et pourtant à ta grande surprise, cet homme de Kalos semblait déterminer à demander au légiste au parcours professionnel disons.... Exceptionnellement grand, d'utiliser ce que tu utilisais à ton ancien travail. Soit dans l’hôpital psychiatrique. Tu as souris à sa demande, comme poussé par la curiosité de pourquoi cet homme voudrait d'un type comme toi dans ses murs de l'école ? C'était une évidence, c'était littéralement une ancienne vie ce que tu as vécu, quelque chose de bien trop long pour qu'un être humain normal puisse le faire. Il était de ce fait forcément un peu au courant de ce que tu étais. Est-ce cela qui l'a attiré ? Certainement voulait-il avoir l'effet qu'un légendaire donne des cours... Tu avais alors soufflé.
« Je ne suis plus psychiatre. Vous le savez. Je suis venu pour résoudre une affaire fort amusante tout simplement. « Bien sûr, mais j'aimerais que vous restiez un peu plus. Que diriez vous que j'installe un module pour quelques temps ? Bien sûr je vous offre l'hospitalité.
Et même si tu as pris le temps de réfléchir. La curiosité t'as poussé à accepter à l’hôpital, les médecins travaillant avec toi prendront alors tes tâches. Comptant alors sur eux pour te prévenir si un cas « intéressant » faisait surface. Te revoilà alors avec tes vieilles affaires. Enfin vieille. Façon de parler, à dire vrai, tout ceci ne remonte à pas si loin que ça après réflexion. En comparaison avec ta vie. Après quelques informations donné sur la salle que l'on t'offrait, et sur la liste d'élève qui se verrait présente à ton module complémentaire. La liste restreinte te convenait particulièrement. C'est partie pour jouer les professeur. À voir ce que cela donnerait. Tu avais de toute façon carte blanche, comme si le directeur avait parfaitement confiance en tes capacités pour.. certaines raisons.
Tu as poussé la porte de la salle. Assez grande, mais non moins assez ancienne. Ignorant alors du regard les quelques têtes ici présentes, tu t'es dirigé vers ton bureau situé devant le tableau, et posé l'air nonchalant ton sac sur ce dernier. Apposant tes mains sur le bureau. Tu plonges ton regard vers ces quelques personnes. Tu avais remarqué que ces jeunes filles discutaient quand tu es rentré, tu n'as même rien dit, pourtant, ton regard à certainement croisé le leur quand tu as passé la porte d'entrée. Certainement ont-elles dû se dire que tu serais le genre de professeur gentil qui ne dit jamais rien. Après tout ils sont grand, et on a passé l'âge de les remettre à leur place n'est-ce pas ? Hm.
« Bien. Je ne vais pas faire un tour de table pour vous demander de vous présenter, parce qu'on s'en fiche. Mais je suis le professeur Azael, anciennement psychiatre.
C'était une entrée en matière comme une autre disons. Mais tu n'avais jamais été particulièrement normal, alors ce n'était pas maintenant que tu le serais. Pourquoi demander à l'entité du chaos d'agir comme le commun du mortel ? Ce serait un gâchis.
« Mais je vois qu'il y a déjà de parfait exemple pour que vous assimiliez la base. Toi.
Ton regard se plante sur l'homme aux cheveux vert, qui était situé non loin des deux donzelles bavardes. Ton regard perçant semblait le sonder, comme si tu essayais déjà de déterminer la personne qu'il était. Les gens silencieux ne sont pas forcément les moins aisé à cerner, tu parles par expériences.
« Peux-tu me dires ce que tu vois si je te demandes d'analyser la personnalité des deux adorables êtres à tes côtés ?
Les deux ne semblaient pas savoir s'il s'agissait d'une blague, le ton de ta phrase était presque d'une ironie glaçante. Si c'était quelque chose de bien ou non. Pourtant, il t'avait suffit d'une bride de conversation et de leur ton de la voix pour savoir sans même les regarder qu'elles seraient le genre de demoiselle particulièrement inintéressante à tes yeux. Il est difficile d'entrer dans tes bonnes grâce de toute façon. Il était facile de les cerner, mais cela te permettait de voir un peu de la réaction de ce jeune homme. Tu étais venu pour quoi déjà ? Ah oui, jouer le professeur. Voyons ce que cela va donner.
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Lun 29 Jan - 16:05
Enfin la porte de la salle s'ouvrit pour laisser entrer le professeur et la plupart des bavards se turent. Enfin, malheureusement pour Desmond, pas les deux demoiselles assises sur le même banc que lui. Mais pour l'instant, il avait toute son attention sur la silhouette élancée aux cheveux d'un blanc pur et au regard d'or perçant qui venait d'entrer et qui s'avança vers le pupitre des professeurs pour y poser nonchalamment ses affaires. Desmond ignorait pourquoi pour l'instant, mais l'aura de cet homme le fascinait, au point où il en avait très certainement les yeux écarquillés sans même s'en rendre compte. Il émanait d'une telle puissance que la plupart des élèves en avaient été calmé... et ça ne pouvait être du qu'au charisme seul. Le Desséliande fronça un instant les sourcils, se frottant le menton du bout des doigts d'un air songeur, essayant de percer le secret de cet individu. Serait-ce une impression de déjà-vu qu'il ressentait ou autre chose ? Quelque chose de plus profond ?
Un frisson parcouru l'échine de Desmond quand il réalisa que le professeur avait tourné son regard sur lui, comme si une décharge électrique était passé par ses yeux. Il se redressa, papillonnant légèrement des yeux comme si il sortait de sommeil et il eut bien du mal à dissimuler sa gêne quand il réalisa qu'il avait commencé à parler et qu'il n'avait rien écouté. Quel idiot, il faisait... Mais le jeune homme ne se laissa pas décontenancé trop longtemps, lançant un regard vers les deux jeunes filles qu'on lui désignait. Oh. Il lui laissait l'opportunité de cracher son venin ? Mais c'est que cette journée s'annonçait très bien, dites donc. Desmond esquissa un sourire sarcastique, plissant les yeux d'un air malicieux en observant les deux jeunes filles qui ne semblaient pas savoir si on leur faisait une plaisanterie ou non. Elles n'étaient pas au bout de leurs peines.
- Oh. Et bien. Je dirais que nous avons là deux spécimens très communs. Un manque cruel de confiance en soi qui se traduit par une volonté de s'insérer par tous les moyens à la standardisation, au commun et au conformisme. Toujours bien paraître par le biais d'une apparence irréprochable, comme par le biais de la mode par exemple, ainsi que, comme l'auront compris les personnes à porté d'oreilles de leurs messes basses, l'appréciation malsaine de se délecter du malheur d'autrui pour se valoriser soit même, le Schadenfreude ou "délectation morbide" traduit littéralement. Ces jeunes filles ont également un manque cruel d'empathie, qui se résulte par leur incapacité à réaliser que leurs voix criardes puissent gêner les autres personnes présentes dans cette pièce, sans parler de leur désintérêt total de la matière enseignée ici car il n'y a absolument aucun livre dans leur sac, ni aucun carnet de note sortit. Nous pouvons donc en conclure que ces jeunes filles ne sont pas là pour le cours mais alors dans quel but ? Peut être sont elles là car leur vie chez elle est tellement pathétique qu'elles essayent de trouver des excuses pour ne pas avoir à y retourner, ou bien sont elles ici pour attirer l'attention d'un individu qu'elles aimeraient courtiser et qui est présent dans cette salle.
Un long silence empli la salle alors que Desmond gardait un air satisfait aux lèvres. Il était clairement content de lui même, un sourire goguenard aux lèvres tout en observant la douleur et la surprise sur le visage des deux jeunes filles. L'une d'elle eut un hoquet choqué et des larmes commencèrent à monter à ses yeux et elle s'enfuit de la salle de classe suivit de prêt par son amie qui lança un regard furieux vers Desmond qui ne sembla pas s'en offusquer plus que ça bien au contraire, il lui fit un léger salut de la main. Oui, il avait bien remarqué le regard insistant de la plus discrète des deux jeunes filles qui tentaient désespérément de le dissimuler derrière sa mèche de cheveux. Dommage pour elle, Desmond était ce qu'on pouvait qualifier de "poison", et son apparence prestigieuse n'avait d'égale que sa méchanceté. Il tourna alors son regard vers le professeur, un sourire toujours fiché sur ses lèvres, attendant avec impatience le verdict. Il ne se faisait pas trop de soucis, car il sentait très bien que le professeur Azael n'était pas du genre à s'offusquer qu'on ait offensé ces dames.
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Mar 30 Jan - 16:48
Parle moi de l'esprit humain
Feat. Desmond
Pourquoi avoir poussé le jeune homme devant toi à cracher ainsi son venin sur ces pauvres voisines ? Tu aurais très bien pu le faire toi-même, ou alors te contenter de les ignorer. Allons, nous savons tous comment la vie serait ennuyante si le chaos ne mettait son grain de sel non ? Et tu incarnais à la perfection ce que tu représentais, tu étais un être de chaos, un être qui ne te laisse pas dicter par les bonnes conduites établit, tous simplement parce que tu n'en a rien à faire. C'est peut-être qu'exprimait le regard d'une de ces jeunes filles qui cherchait alors dans con regard alors à comprendre ce que tu cherchais à faire, bizarrement, ou pas bizarrement tout compte fait, elle ne trouvait aucune compassion chez toi. Ce therme n'existe de toute façon pas, pourquoi tu lui en offrirais ? Tu ignores ce qu'il signifie et ne souhaite de toute façon pas en avoir pour les êtres que tu juges de toute façon inférieur à la divinité que tu étais. Ils ne le savent pas à quel point t'avoir sous leurs yeux devrait leur être à tous interdit, qu'Arceus t'avais lui-même banni dans un autre monde pour t'isoler du reste du monde, t'offrant alors deux formes différentes, comme si nul n'était alors jugé apte à te voir tel que tu es réellement. Pff. Je crois que tu t'es égaré. Peut-être a-t-elle ressenti durant un bref instant la haine naturelle que tu éprouves pour eux, puisqu'elle a baissé les yeux. Et plus encore en entendant son voisin de classe ne pas hésiter un seul instant à la tailler. Ton sourire s'est élargit. Un gamin qui semblait avoir un sens de l'ironie aiguisé. Voilà qui était amusant.
Alors tu l'as laissé faire. Le fixant alors de tes yeux dorés plein de jugement, l'entendre déballer alors toute cette théorie si bien assimilée dans son cerveau, et voir finalement les concernés partir alors en cachant tant bien que mal -plutôt en mal si tu veux mon avis- leurs larmes. Tu n'as absolument rien dit, tu les a juste suivit du regards, appuyé sur la table, avant de regarder le responsable de ce départ.
« Je vois que les bases sont d'ores et déjà assimilées pour certain. Alors je vais passer aux exemples un peu plus... amusant que de simples écolières en mal d'attention.
Ton rictus s'étire, avant de sortir une pile de feuilles imprimés de ton sac. Légèrement cornées, tu poses la pile sur ton bureau et regarde alors les personnes devant toi.
« Je vais vous donner ces feuilles que j'ai eu la délicatesse immense de vous écrire. Cela concerne quelques affaires récentes, de ce fait tous ceci est véridique.
Tu n'as guère la motivation de passer pour leur donner en main propre, fort heureusement, Arceus t'as doté de pouvoirs forts pratiques. En plus de plonger la classe dans une ambiance pesante malgré toi, les polycopiés se soulevèrent par la force de ta pensée. Psyko t'évitais alors l'effort de marcher jusqu'à eux, déposant d'un regard les feuilles devant eux. Dedans ? Hm. Les quelques dernières affaires que tu as eu l'occasion de croiser durant ton travail :
• Affaire de meurtres et viols en série. Un voisin du coupable a été alerté et a fait venir la police. Trois cadavres ont été découverts dans le congélateur du coupable, et un cadavre plus récent d'un jeune garçon. Présence de diverses preuves sur la victime et le lieu d'un viol avant la mort.
• Seconde affaire, un meurtre avec vices évident sur une victime. La femme a été agressé dans la rue, les traces laissés ont permis de retrouver le coupable rapidement. Aucun autre soupçon ne pèse sur lui hors cette affaire.
Joint à ces derniers, les paroles rapportés des coupables lors des procès. L'un deux était d'une violence aussi soudaine qu'étrange -mais non moins fascinante à tes yeux-. L'autre semblait avoir quelques antécédant moraux subit par le passé. Les noms et détails des victimes n'était pas présent, ni le lieu où cela s'est déroulé et la date. Tu n'avais pas joint de photo non plus, de toute façon, c'était plus la psychologie des coupables qui t'intéressait.
« Médecin légiste est ma véritable profession. Les dégâts de l'esprit des humains vous donnes alors affaire à ce genre de choses. J'ai jugé bon de vous prendre alors des faits réels et.. Marquant en guises d'exemples. Dites-moi ce que vous voyez chez eux.
Tu as sourit en coin. Certaines personnes n'aiment pas entendre parler de ça, certains préfèrent se voiler la face. Mais le mal ronge d'une façon ou d'une autre l'esprit humain. Et ceci n'en est qu'un extrait. Il se passe des choses dans le monde, des choses à donner des frissons aux être les plus censés et te donner un frisson d'excitation pour l'esprit tordu que tu es.
« Toutes personnes ne souhaitant pas explorer ce genre de folies humaines est invitée à sortir. Si vous avez la moindre réclamation à me faire, je vous attends.
L'ambiance se fait un peu plus lourde, mais non moins fascinante pour les plus intelligents. Tu es étrange et cela transpire à travers toi. Tu ne peux pas t'empêcher hein. Tu as toujours fait le tri dans les gens qu'on te présentait. Ne gardant alors face à toi que les esprits les plus fort. Tu as déjà vidé l'intégralité d'une classe ainsi, le mal-être les a poussés à partir. Seuls les plus curieux et intrigué resteront. Tu es une source de savoir ancienne, cela se sent. Qui en serait un peu digne ?
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Mer 31 Jan - 15:36
S'étirant avec un flegme absolu, entrelaçant ses doigts les uns dans les autres pour faire craquer ses articulations, Desmond avait toujours un sourire goguenard aux lèvres, très fier de l'effet qu'il avait produit. Il était tellement grisant de voir à quel point de simples mots pouvaient avoir un effet si radical, semblable à une balle en plein cœur. Et c'était si facile, si simple de faire mal. Au final, les armes étaient bien inutiles comparé à la verbe du Desséliande. Ce dernier était également très satisfait du regard que lui lançait le professeur. Il faisait froid dans le dos, c'était certain, mais Desmond ignorait pourquoi cela le grisait. Comme si on lui avait mis un obstacle à surmonter. Son amour du challenge le perdrait un jour, c'était certain, mais pour l'instant, il devait être une des rares personnes de la pièce qui n'affichait pas une mine soit inquiète soit craintive devant le professeur Azael.
Le dit orateur commença à distribuer des copies... d'une façon plutôt peu conventionnelle. Une capacité Psyko, hmm ? Les yeux du Desséliande s'écarquillèrent encore davantage alors que son sourire s'élargissait, comme fasciné. C'était donc bien un très puissant Pokémon et de type Psy ? Non, les types psy n'avaient pas ce genre de comportement. Serait-ce un type spectre lui aussi ? Tout comme lui ? Cela ne fit qu'attiser la curiosité du jeune homme alors qu'il attrapait au vol les feuillets qu'on lui transmettait, commençant immédiatement à les parcourir avec un sérieux exemplaire. Des crimes ? La psychologie criminelle, ça n'était pas à la portée de tous mais c'était fascinant quand on avait pas le cœur trop sensible bien sûr. Desmond ne peut s'empêcher d'avoir une légère grimace amusée. Il n'y allait pas avec le dos de la cuillère ce professeur, ça c'était certain. Les crimes évoquées étaient des plus sordides. Le jeune homme perçut un autre élève derrière lui qui avait retenu un gémissement de dégoût alors qu'un autre un peu plus loin murmurait des injures. Et bien, ça n'avait pas loupé. Desmond soupira, sidéré par les réactions de ses congénères. Étaient ils si sensible que ça ?
Azael reprit la parole, avouant qu'il était médecin légiste. Tiens donc ? Desmond redressa un regard intrigué vers lui. Mais pourquoi avait il donc été placé en tant que professeur de psychologie dans ce cas ? Ses sourcils se froncèrent : cela cachait quelque chose, il en était certain. En tout cas, il mit les choses au clair dés le départ et invita ceux que cela gênait de donner leur avis ou de sortir. Un long silence s'abattit sur la salle de classe avant que quelques élèves se lèvent timidement avant de se précipiter au dehors, fuyant l'ambiance pesante qui régnait dans la salle. Un jeune homme se lèva, à un bureau situé sur la droite de Desmond, l'air outré. Il le connaissait, il l'avait déjà vu plusieurs fois à des modules. C'était un Luxio au tempérament plutôt bien trempé qui n'hésitait pas à l'ouvrir quand il le fallait... et surtout quand il ne le fallait pas selon Desmond.
- Je ne me suis pas inscrit à ce cours pour avoir un exposé sur des... sur la noirceur de l'âme humaine, "professeur" ! s'exclama-t-il en faisant les guillemets avec ses doigts. Vous n'êtes même pas agréé pour nous donner des cours, c'est n'importe quoi !
Le Desséliande poussa un long soupir en levant les yeux au ciel. Autant parler pour ne rien dire, vraiment.
- Hey, Lucan, si ça te plaît pas, tu n'as qu'à aller voir ailleurs. Je suis sûr qu'il y a pleins d'autres cours très intéressant qui n'attendent que tes grognements pour les enrichir de ton "subtil intellect"... répliqua Desmond en faisant lui aussi les guillemets avec ses doigts pour marquer son ironie. La salle était à présent quasi vide. Il ne restait que cinq élèves en plus de Desmond et Lucan, mais ces derniers semblaient plutôt indécis et inquiets, gesticulant nerveusement sur leurs chaises. Lucan tapa des mains sur la table, piqué dans sa fierté alors que Desmond l'observait avec arrogance, le menton posé dans sa main.
- Desmond, t'es mal placé pour donner ton avis sur la question, espèce de lèche cul ! - Lèche... cul..? répéta Desmond en levant un sourcil. Son regard s'était assombri et il se redressa, une aura sombre et spectrale commençant à l'entourer et ses doigts rentrant profondément dans le bois de son bureau. Puis il eut un rire. Lucan, Lucan. Je ne suis pas un lèche cul, je suis juste quelqu'un qui sait apprécier un cours original et instructif à sa juste valeur. Pas comme toi qui ne cesse de te plaindre et de beugler dés qu'on sort du classicisme usuel. C'est à se demander si tu n'as pas peur de montrer ton idiotie si l'on te donne une colle sur un sujet dont tu ignores tout, hmm..?
Desmond peinait à ne pas exploser de colère, ses griffes de bois toujours plantées dans son bureau et sa paupière droite tressautant faiblement. Au final, il avait conscience que la seule chose qui l'empêchait de se jeter sur le Luxio pour le déchiqueter était sa fierté. Car si il s'emportait, cela serait admettre que l'élève avait touché un point sensible et il ne pouvait le laisser gagner. Personne ne gagne contre lui. Mais il devait l'avouer, il avait complètement oublié le professeur à cet instant... Deux autres élèves s'enfuirent en courant presque de la salle de classe face à l'ambiance malsaine qui y régnait à présent.
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Jeu 1 Fév - 17:58
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Feat. Desmond
Quelle drôle d'idée tu as eu là. En même temps te ramener avec des faits aussi sombre ne t'attire pas forcément que des bonnes faveurs. Tu as qui plus est le chic de ne pas présenter les choses en plus de façon conventionnelles. Des faits plus amusants ? Oui c'est ainsi que tu qualifiais la chose, mais certainement est-il normal de ne pas trouver cela amusant, mais plus triste, ou dramatique. Quelque chose de ce registre-là. Pourtant tu n'avais pas réellement la patiente ni l'envie de vouloir faire comme les autres. Tu ne fais pas comme tous le monde, Giratina n'est pas tout le monde. Ainsi, cela ne t'avais nullement gêné d'aborder les choses de façon si.. clair. Direct. Et ce n'était pas pour plaire au plus grand nombre. Tu entendais déjà les murmures en fond, des plaintes, tes étouffements de malaises ou alors de colère pour les plus courageux d'entre eux. Tu n'avais même pas bougé d'un pouce, jugeant alors l'intégralité de la classe dans un silence pesant, et un jugement dans ton regard froid. Tu t'en foutais totalement qu'on te trouve monstrueux, de toute façon tu l'es et tu l'as toujours été. Pourquoi cela changerait ? Tu as toujours eu le mauvais rôle dans les histoires de toute façon. Qu'on raconte que Giratina est apparu, que le mal corrompait les humains à cause de sa présence et qu'un super légendaire ou autre l'a renvoyé dans son monde pour l'enfermer à nouveau dans sa prison. Comme d'habitude, tout ceci n'est qu'une habitude.
Ton regard naviguait d'une tête à l'autre. Certains étaient partie sans même demander leur reste. Un autre tenta alors de s'en prendre à toi. Te faisant alors légèrement hausser les sourcils. Oh, un courageux dans les foules. Mais le courage est synonyme aussi de stupidité parfois, et un garçon si jeune devrait savoir d'instinct qu'il y a des êtres que l'on ne peut pas faire plier. Un peu comme toi. Tu as juste eu un sourire en coin et tu n'as même pas eu besoin de rire ou même de répliquer quelque chose par toi même. Le garçon aux cheveux vert qui avait été questionné plus tôt s'en est chargé à ta place. Te laissant alors le droit d'étirer un sourire moqueur encore plus long. Tu es décidément source de zizanie constante, même là, et en un tour de main te voilà à provoquer des disputes au sein d'une classe. Certes, tu n'as pas eu besoin de faire grand chose mais tout de même. Tu les a regardé sans bronché, l'un protestait et insultait. L'autre le contrait en souhaitant visiblement garder la tête la plus haute possible, du moins, c'est ainsi que tu l’interprétais. Et c'est au bout de plusieurs secondes que tu as daigné te manifester. Après tout, tu es la source même de pourquoi tant de discorde actuellement, sur le fond... dans ton esprit étrange, cela ne te dérangeait pas, au contraire, c'était presque flatteur. Tu as applaudit. De façon lente et saccadé et sourde. Tu as même légèrement rit très légèrement.
« Voilà qui est tout bonnement fascinant. Un cas de personne se voilant la face et particulièrement attaché à son cocon de confort. Et un cas de fierté non moins rare chez les Humains poussant à recadrer le plus droitement possible tout ce qu'il juge alors de stupide.
C'est ainsi que tu les avait déterminé. En quelques mots et paroles. De façon superficielle encore, mais voilà. Lequel est le plus pitoyable à tes yeux d'immortel ? Oh. Sur le fond tous le monde l'est pour toi, mais ceux se voilant la face sur la cruauté sont certainement les pire. En un clignement de yeux, tu as disparu du regard de tous. Et tu t'es retrouvé alors assit sur le bureau, entre les deux, l'air décontracté. Tu as plongé ton regard sur le Luxio.
« Retourne donc à ton univers mon brave petit. Il est aussi éphémère que toi. Ta plainte a été entendu mais non retenu. Le directeur sera certainement ravie de t'entendre te plaindre. Je suis apte à faire ce que bon me semble, saches-le.
Le directeur devinait ce que tu étais, c'est peut-être pour ça qu'il te craignait, mais t'admirait et te respectait. Pas cet enfant. Pas cet enfant au courage irrespectueux. Ta pression s'est exercé sur lui. Sombre et naturelle pour toi. Il saurait alors que te défier n'est jamais une bonne idée, ceux partis sans rien dire ont assurément un instinct de survie plus élevé.
« Tes excuses seront acceptés. Peut-être.
Le cours est partie en live ? Un peu. En même temps tu t'en doutes c'est toujours comme ça. Parfois, les curieux et obstinés restent alors à t'écouter. Mais là, qui restera ? Pas certain, tu n'as pourtant pas exercé pleinement ton pouvoir sur cette salle, mais l'ambiance est lourde et malsaine. Qui sait, tous le monde partira peut-être. Mais sur le fond, cela t'a amusé de voir cette dispute dégénéré. Et cette crainte dans le regard de certain. Tu amuses ton éternité de cette façon. Tu soupires.
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Ven 2 Fév - 15:28
Alors qu'il tentait de garder tant bien que mal son calme, Desmond sortit de sa torpeur quand il perçut l'applaudissement lent et mesuré du professeur en contrebas. Il tourna un regard surpris vers lui, les yeux écarquillés comme si il sortait d'un songe et, réalisant que ses doigts griffus étaient plantés dans le bureau, il les retira, son aura néfaste disparaissant. Il s'était emporté si vite, ça n'était pas dans ses habitudes. Était-ce la pression du professeur qui avait influencé son esprit ? L'idée ne lui plaisait guère car la fierté du Desséliande était telle qu'il n'aimait pas être influençable en une quelconque manière. Voilà qu'il riait à présent. Desmond fronça les sourcils, vexé en voyant le professeur les fixer avec un air satisfait. Azael s'exclama que tout cela était fort fascinant et commença à confirmer les paroles que le Desséliande avait proféré contre le Luxio. Cela fit sourire Desmond, ce dernier retournant son regard vers l'élève qui grimaçait, visiblement très vexé de voir le professeur se rallier à son camarade de classe. Sauf qu'il ne s'arrêta pas là, et Desmond retourna un regard outré vers le professeur. Il le qualifiait de trop fier ? La dénomination d'humain attisa la curiosité du jeune homme, ce dernier plissant les yeux. Cela confirmerait il sa nature de légendaire ?
Desmond n'eut pas à attendre très longtemps pour avoir une nouvelle confirmation, car le professeur disparut dans les ombres au moment même où Lucan s'apprêtait à répliquer. Une exclamation surprise s'échappa des lèvres du Desséliande alors qu'il voyait le professeur réapparaître, assis sur le bureau entre Lucan et lui, se penchant vers le Luxio en exerçant toute sa pression. Les derniers élèves se levèrent précipitamment pour quitter la salle et il ne resta bientôt plus que les trois Pokémons. Ce n'était pas une attaque ordinaire, Desmond en était certain. Et cela le terrifiait. On aurait dit une attaque Hantise mais... ce n'était pas pareil. En vérité, ça ne ressemblait à rien à ce que Desmond avait déjà vu en terme de puissance brute. Sans parler de cette pression qui semblait envahir les lieux. Le jeune homme sentait son coeur se serrer dans sa poitrine et il eut le réflexe de reculer d'un pas. Si lui se sentait si mal, alors il n'imaginait même pas l'état du Luxio qui était la cible directe. De ce qu'il en voyait par dessus l'épaule du professeur, le Luxio était devenu pâle comme un mort et nul son n'arrivait à sortir de sa bouche. Il était comme pétrifié par la terreur, la tête rentrée dans ses épaules. Desmond aurait bien rit de sa tête si il n'avait pas été si mal à l'aise. Finalement, quand le professeur eut terminé, la pression sembla s'amenuiser et Lucan récupéra d'un mouvement son sac avant de se précipiter dehors, manquant de trébucher au passage comme si il avait la mort à ses trousses. Desmond poussa un long soupir en se massant la nuque alors que la pression commençait à disparaître peu à peu.
- Et bien... On vous a déjà dit que vous aviez le chic pour mettre l'ambiance en soirée ? dit il avec une voix encore un peu tremblante avant de ponctuer sa phrase d'un rire gêné.
- J'ignore si c'était votre intention de faire fuir tout le monde pour ne pas avoir à faire cours... mais désolé, ça fait des mois que j'attends ce cours et je n'ai pas l'intention de me barrer en courant comme une fillette...
Il lança un regard qui se voulait plein d'assurance vers le professeur, mais au final il avait plus l'air inquiet qu'autre chose. Mais qu'importe. Desmond était quelqu'un de volontaire et mine de rien il était intéressé par ce que savait cet étrange personnage. Il en était sûr à présent, il avait un légendaire sous les yeux. Lequel ? Telle était la question, mais il n'allait pas être si abrupte. Il préférait nettement attendre de le découvrir par lui même.
Flashback | Parle moi de l'esprit humain
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Sam 3 Fév - 13:44
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Feat. Desmond
Hm. Je crois que t'es un peu laissé emporter Azael. Mais c'est plus fort que toi, dès qu'on te contredis un peu, tu te laisse un peu aller. Et bizarrement, les gens autours de toi on tendance à te trouver un peu... Effrayant. Oui, je crois que c'est le mot parfait. Pourtant, tu n'arrivai pas à t'en empêcher. Les gens qui n'ont aucune réponse sont pour toi d'un ennui mortel et tu as tendance à te détourner d'eux. Mais ceux qui ont du répondant... C'est étrange. Tu es souvent entre un mélange d'excitation et d'intérêt face au mépris naturel que tu ressens pour eux. Tu te sent supérieur à toutes ces personnes, et certainement à juste titre. Et quand quelqu'un remettait en doute ta suprématie -et ta tendance à croire que tu étais libre de faire tout ce que tu voulais quand tu voulais- tu le remettais à sa place. Chanceux qu'il était, tu n'étais pas Giratina normal, tu ne l'as pas tué pour le faire taire. Tu l'as juste un poil intimidé. Juste un peu. Allons, ce n'était pas grand chose non ? Tu n'as pas non plus menacé ce dernier ouvertement de mort, tu lui as juste dit qu'il était inutile. C'est rien non ? Beaucoup de mortels font ça entre eux, parce que le principe des mortels et d'être capable du meilleure mais surtout -et c'est ce que tu préfères- du pire. Mais bizarrement, quand c'est toi qui le fais, cela sonne de suite comme des menaces de mort. Peut-être est-ce ton sourire. Ton aura sombre et lugubre qui s'appuie alors sans état d'âme sur ces pauvres êtres. Ou peut-être alors ton regard, faisant alors ressortir la chose que tu étais autrefois, et qu'au fond tu es toujours. L'immense créature au regard bleu luisant mais sombre comme la plus profonde des nuits. Luisante d'un regard de prédateur. Moui. Il faut l'avouer, tu as tout ce qu'il faut pour ne pas mettre en confiance les autres. Et pour cause, la grande gueule ne trouva rien à répondre. Rien du tout. Muet comme une tombe soudainement, le regard terrorisé. Aaah. Le respect que tu appréciais temps. Tu te sentais revivre comme autrefois dans ce genre de moment, laissant alors tomber le masque du professeur ou docteur pour redevenir toi même durant un bref instant.
Tu te racle la gorge et te calme quand il s'en va. Tu te redresse même. Et tourne la tête vers le seul qui était resté. Ton regard durant un instant semblait rappeler ce que tu étais réellement, avant de disparaître, et de laisser place au doré habituel, d'un calme plat non moins dangereux. Tu hausses les sourcils devant sa remarque et hausse les épaules.
« Ce n'est pas faute d'avoir ce talent. Il y a toujours des gens ennuyants pour venir vous chercher pour les dites soirées.
A l’hôpital, quand ce dernier organisait quelque chose. Il y avait toujours une infirmière qui trouvait le courage de venir te chercher. Et cela te dépitait. Parfois par lassitude et ennuie tu acceptais, et parfois tu refusais tout simplement. Pourtant, tu étais un peu le gars étrange de l'hôpital, l'homme qu'il ne faut pas chercher, l'homme au milieu des cadavres. Mais des gens pour braver ce que les autres n'ont pas le courage de faire, il y en a toujours, comme là, quand le jeune homme affirma vouloir rester à ton cours qu'il attendait et qu'il en comptait pas fuir. Ton sourire s'est élargie de façon étrange. À dire vrai, visuellement il avait tout du sourire sympathique, mais en réalité, il ne te collait pas du tout à la peau, donnant alors un décalage entre ce dernier et ce que tu étais.
« Allons pourquoi fuir ainsi, ce n'est pas comme si j'allais massacrer les élèves de cette école sur un coup de tête.
Pourquoi on pouvait être certain que tu en serais capable.. ? Oui bien sûr. Mais tu ne le ferais pas. Du moins, tu ne pensais pas le faire, pour des raisons simples du genre : Si tu commences à faire des massacres Arceus te retombera dessus. Ou encore : Si tu commences à faire la merde tu risques de t'attirer des ennuies quelques peu... embêtant avec les autorités. Ce serait bête tout ça hein. Oui, bête, c'est le mot juste. Tu te relèves alors pour te retrouver planter devant lui.
« Très bien mon garçon. Dans ce cas. Que vois-tu alors après avoir constaté cette fuite général face à la réalité de ce que vous êtes tous ?
L'idée même d'être associée à eux te répugnes, alors tu les désignais ainsi. Vous. Les Humains. Les mortels. Des êtres qui aiment rire, profiter de leur petite vie. Mais également tous potentiellement des êtres d'un égoïsme demeurée. Préférant alors se concentrer sur leur propre confort et entourage et n'hésitant pas parfois à faire le mal pour son propre bien être personnel. C'est ça qui est amusant. Ça que beaucoup renient. Et c'est pour ça qu'on t'a appelé maître du mal, parce qu'on préfère penser que tout est de ta faute. Ils n'avaient pas toujours tort, cela fait partie de toi, et la preuve aujourd'hui, la discorde et la zizanie que tu as semé en quelques instant.
Messages : 165 Pokédollards : 68 Date d'inscription : 23/11/2017 Age : 32 Localisation : Unys Je suis (Inrp) : Pansexuel et célibataire Je ressemble à : Izuku Midoriya (My Hero Academia) Double compte : Armitage D. Zeituhr, Arthur A. "Kane" Makanui
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Lun 5 Fév - 17:28
Le regard bleu perçant cerné de noir n'était pas passé inaperçu pour Desmond, et ce dernier se décida à enregistrer cette information bien au chaud dans son cerveau, au cas où. Même si il ne serait pas facile de retrouver de quel légendaire il s'agissait juste à la couleur de ses yeux. Surtout si c'était un shiney. Le jeune homme ne voulait pas y songer et essaya de reprendre contenance, se raclant nerveusement la gorge puis ayant un léger rire en entendant la réplique du professeur. Il avait du répondant, c'était déjà ça. Malgré son air inquiet, le jeune homme s'assit sur son bureau d'un air détendu, les bras croisés et écoutant la réponse d'Azael avec attention. Il lui affirmait qu'il ne tuerait pas les élèves de cette université dans un élan soudain de psychopathie ? Desmond en doutait grandement mais passons. Il se contenta d'esquisser un léger sourire narquois. Il ne ressentait absolument plus l'aura néfaste du légendaire. Bon, certes, il sentait toujours son instinct lui hurler de rester éloigné de cet homme... mais il n'avait jamais trop écouté son instinct. Ça ne lui avait apporté que des mésaventures étant plus jeune.
- Permettez moi d'en douter... Votre comportement me laisse sous entendre que vous n'êtes pas vraiment du genre "conciliant". Je me trompe ?
Le jeu venait d'être lancé et Desmond fixait à présent le légendaire de son regard rubis, semblant le sonder autant que possible avec un léger sourire aux lèvres. Oh oui, il ferait des références et des insinuations sur sa nature réelle jusqu'à ce que l'homme en face comprenne sa suspicion... mais surtout qu'il comprenne que le Desséliande n'avait absolument pas l'intention de fuir devant une quelconque divinité négative. D'ailleurs, lesquels était-ce déjà ? Desmond commençait à regretter de ne pas avoir fait de plus ample recherches sur le sujet. Mais le professeur semblait ne pas en avoir fini et lui demandait son analyse de la situation qui venait de se produire. Desmond se massa la tempe distraitement d'un air réfléchi en regardant le plafond. Ce que vous êtes tous ? Là si ce n'était pas un énorme panneau avec écrit "je suis un légendaire" dessus, il ne savait pas ce que c'était.
- Hmm... Et bien, vous avez utilisé une technique pour mettre la pression sur cette salle et tout le monde a fui, ce qui est un comportement de survie assez basique mais il y a tellement de gens qui ont un cerveau relativement primaire que ça ne m'étonne pas tant que ça. Bien sûr, il y en a qui, se sentant acculé, ont voulu essayer de renverser la situation. Stratégie classique de dominance. Mais le fait est que votre niveau de puissance est supérieur à "nous autres". Il plissa les yeux en fixant son interlocuteur, un sourire malicieux aux lèvres. Et quand je dis "nous autres", je pense bien sûr au fait que nous sommes des jeunes adultes. Rien à voir avec un quelconque statut divin, bien sûr...
Plus Desmond essayait de l'analyser, plus son visage, sa voix et son aura lui semblait familier. Mais il avait beau se creuser les méninges, il n'arrivait pas à se souvenir. Est-ce qu'il l'avait rencontré auparavant ? Cela semblait peu probable. Et pourtant...
- Dites moi, Professeur Azael. J'ai l'impression de vous avoir déjà croisé... Mais c'est peut être mon esprit qui me joue des tours. dit il en penchant la tête légèrement sur le côté d'un air intrigué, ses yeux rouges semblant briller d'une étincelle à la fois admirative et interloquée.
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Mar 6 Fév - 19:30
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Feat. Desmond
Desmond avait vu juste, en même temps, c'est assez évident de le comprendre. Tu n'es pas très conciliant, et tu n'es patient que lorsque cela t'intéresse. Sinon, tu apprécies voir les choses filer droit, marcher comme tu le veux devant toi. Tu es un homme orgueilleux et cela se ressent dans ta manière d'être, comme si tous t'étaient dû, comme si c'était naturel qu'on se plie à tes envies et ce que tu demandes. En même temps, pourquoi des mortels te tiendraient tête ? Ils sont plus faibles, que toi, la logique veut donc que les plus fort écrases les plus faibles. C'est ainsi que la nature marche, c'est ainsi que le beau monde voulu par Arceus fonctionne, et qu'il le veuille ou non, ce sera toujours ainsi. De toute façon, ce n'était pas toi l'entité du chaos qui allait croire le contraire. Tu es bien du genre à t'arranger à ce que ton existences face toujours sens sur Terre, participant malgré toi à son équilibre en y ajoutant une touche de sombre.
Tu souris en coin, comme pour approuver ces propos mais sans y répondre de vive voix. C'est vrai, tu aurais pu tous les tuer sur un coup de tête. Cela aurait été possible. Tu te serais débarrassé des preuves, tu aurais fait pression sur le directeur pour essayer d'arrondir tant bien que mal les angles. Au pire, tu aurais disparu dans la nature durant quelque temps. Et puis c'est tout. Des siècles de vies sont devant toi, et ce n'étaient pas les quelques années d'existences de ces êtres qui allait t'arrêter. Mais tu ne l'as pas fait. Inutile de tomber dans la violence gratuite, quand bien même tu apprécies en être spectateur, tu as un penchant pour voir cette dernière arriver de façon naturelle plutôt que d'en être le responsable. Ce serait trop facile.
Sa réponse mit alors le doigt sur quelque chose de bien plus intéressant que cette histoire d'instinct de survie propre aux mortels. Mais une référence aux être divins. À qui faisait-il donc références ? Tu étais bien curieux de le savoir. On aurait presque pu y voir une pointe de haine sauvage naître dans ton regard, comme si quelque chose t'énervait. Oui eux. Les autres légendaires, la plupart du moins. Ces êtres bénis par Arceus et aux talents de créations. Le chaos lui étais condamné à rester enfermé. Banni. Tu demanderais bien pourquoi une telle injustice, mais en réalité tu t'en moque. Ils t'énervent et aliment cette haîne qui te dévore, c'est la seule chose qui compte.
« Voilà qui est intéressant comme référence. Crois-tu en ces êtres que tu nommes divins ? Pense tu que le monde tourne grâce à toutes ces jolies choses qu'ils sont censé représenter ?
Tu te pince les lèvres. Tu as pourtant l'entièreté de ton corps calme. Tu ne tremble pas, ni d'excitation, ni de rage, tu es apte à te contrôler. Tu respires.
« J'ai travaillé dans un asile. À un moment.
Tu avais marqué une pause entre tes deux phrases, comme si tu te décidais sur ce que tu lui dirais ou non. Mais tu préférais rester évasif. Jamais tu n'as affirmé de but en plus : bonjour je suis Giratina et toi ? C'est trop facile. Et surtout, ils ne méritent pas que tu te présentes, on ne doit pas t'oublier, on doit le savoir, voilà tout.
« Mon cher garçon, j'ai vingt huit ans, penses-tu qu'il soit réellement possible de m'avoir croisé durant ton enfance ? Le hasard serait qui plus est.. Grand.
Pourtant, à ton air, on pouvait réellement se demander si tu étais sérieux. Tu as prétendu avoir vingt-huit ans, c'est l'âge que tu donnes quand on te pose la question. Mais en réalité, cela fait une éternité que tu as cet âge-là. Les gens finissent par remarquer que tu ne prends pas une ride, que ton visage reste toujours aussi jeune et dépourvu d'imperfection. Le temps ne fais pas le moindre dégât sur toi. Tes yeux se mettent à lui, comme si tu défiais alors le plus jeune, comme si tu voulais l'intimider assez pour qu'il se demande réellement s'il souhaite continuer sur cette voix.
« Penses-tu réellement m'avoir croisé quelque part Desmond.
Le temps était presque glacial, en accord avec ton air. Ta main avec frappé alors lourdement sur le bureau pour t'y appuyer et te pencher dans sa direction, le sourire large, presque moqueur. Tu as employé pour la première fois son prénom. Reste à savoir si une bride de souvenir t'es parvenu ou si tu t'es contenté de voir son prénom sur la liste des élèves. Toi tu le sais, mais lui non. Le doute était permis et tu le défiais alors de parler franchement. Pourtant malgré toute la froideur et l'étrangeté lourde de ton air, tu ne semblais pas décidé à le tuer, et donc.. Ne semblais pour ainsi dire pas être aggressif. Pour l'instant. Ton humeur était changeante, et même si tu ne le tuerais pas, il n'était pas certain que tous le monde puisse suivre ton esprit alambiqué.
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Ven 9 Fév - 17:57
Intéressant. Desmond cru voir une légère expression de colère sur le visage de son professeur d'un jour quand il fit allusion aux divinités de ce monde. Il ne put s'empêcher de sentir son sourire s'élargir un peu, victorieux. Personne ne lui résistait décidément, pas même les plus endurcis. Ce cher Azael aurait il une relation houleuse avec ses pairs ? Cela confirmait sa nature de légendaire maléfique... ou chaotique, enfin dans ce genre là, quoi. Pour toute réponse à son allusion, le professeur lui en posa une. Hmpf. Technique classique pour garder l'avantage dans ce genre de "jeu". En tout cas, il ne voulait pas répondre directement alors que Desmond sentait clairement qu'il avait bien compris son sous entendu. Le jeune homme ferma un instant les yeux d'un air désolé, souriant toujours et secouant la tête doucement. Il voulait jouer encore ? Bien.
- Je ne pense pas que le monde soit régis par des divinités toutes puissantes, non. Je suis ce qu'on peut qualifier d'athéiste. Je pense qu'il y a en effet des créatures très puissantes qui se promènent parmi nous, mais aucune qu'on peut qualifier de divine...
Il rouvre les yeux, observant son interlocuteur. Celui ci garde une bonne façade mais semble tout de même quelque peu tendu. Par la suite, il décida de lui répondre sur le sujet de cette impression de déjà vu. Il avait travaillé dans un asile ? C'était assez vague. Mais Desmond croit se souvenir qu'il avait été dans un asile à un moment. Quand était-ce ? Il était jeune c'était sûr mais... les souvenirs étaient vagues, peu précis.
« Mon cher garçon, j'ai vingt huit ans, penses-tu qu'il soit réellement possible de m'avoir croisé durant ton enfance ? Le hasard serait qui plus est.. Grand. - Argument recevable, je l'admet...
Mais par contre... Garçon ? Desmond ne put s'empêcher de faire la grimace et de froncer les sourcils. Il n'était pas si jeune, non plus, il ne fallait pas exagérer. D'où se permettait-il de lui parler sur ce ton ? Enfin, mieux fallait garder son calme au risque de tout gâcher. Il se massa le front du bout des doigts, essayant de se souvenir. Non, rien, pourtant plus il y songeait, plus il avait vraiment la certitude qu'il l'avait déjà croisé quelque part. Et l'aura d'un légendaire, ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait croiser tous les jours.
« Penses-tu réellement m'avoir croisé quelque part Desmond. - Et bien je...
Il sursauta, interrompu par la main du professeur qui s'était abattu sur le bureau à côté de lui. Il releva les yeux et, croisant le regard luisant du légendaire, ne put s'empêcher de déglutir nerveusement. Azael était si proche de lui désormais et ses orbes dorés luisaient d'une étrange lueur qui rendait l'ambiance malsaine au possible. Qu'est-ce qui lui prenait tout à coup ? Était-ce vraiment l'allusion à son statut de légendaire qui l'avait rendu si... malsain ? Et son prénom... comment se faisait il qu'il le connaissait déjà ? Il avait certes eu un papier avec les noms des élèves, mais de là à savoir qui était qui, il y avait un fossé tout de même. Est-ce qu'il avait un don de vision..? Cela serait étonnant, il n'avait jamais entendu parler de ça. Mais peut être se faisait il des idées... Desmond reprit contenance et esquissa un sourire quelque peu arrogant, quoiqu'il sentait toujours une sueur froide glisser lentement dans son dos. Il hésita un instant puis plaça sa main sur la bouche d'Azael avec un air faussement prude.
- Allons, professeur... Nous nous connaissons à peine...
Desmond ne put s'empêcher de rire à sa propre blague, s'échappant de l'aura d'Azael d'un mouvement rapide d'évasion sur le côté. Il était comme ça, il ne pouvait pas s'en empêcher.
- Pardon, c'était tentant... Où en étions nous ? s'exclama-t-il en montant une marche pour pouvoir toiser son interlocuteur si peu aimable, mettant ses mains dans les poches de son pantalon d'un air décontracté. Il ne l'était pas vraiment à vrai dire, il craignait quand même les réactions de cet homme mais il était trop joueur et aimait trop les défis pour passer à côté d'une occasion pareille.
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Sam 10 Fév - 20:39
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Feat. Desmond
Tu les déteste. Tous. Ils t'énervent. Ils sont insouciants. Ils sont parfois vénérés même. Combien de cultes sont alors fait pour toutes ces divinités qui font tourner le monde rond ? On les respecte. On fait des offrandes pour leur bon plaisir. Pour les remercier d'exister, de tout faire marcher. Mais toi. On ne te voyais jamais. Les témoignages sur toi et ton frère sont rares, et pour cause, tu ne pouvais sortir de ta dimension. Dans tes souvenirs les plus vagues, tu penses que ça n'est arrivé que deux fois avant le grand changement. Une fois, une faille vous a permis de sortir. La deuxième fois c'est la bêtise humaine qui avait permis une nouvelle brèche de se créer. Et forcément, ta venue était toujours entouré de malheurs. Forcément qu'on t'y associe. Tu es la créature enfermé dans un coin, et qu'on espère qu'elle ne sortira jamais. Tu as déjà entendu quelqu'un énoncer l’hypothèse que Giratina est la seule créature à ne pas avoir été transformé en hybride, cette personne estimant qu'aucune apparence humaine n'était capable de couvrir tant de noirceur. Cet homme n'a jamais vu le lendemain. Ça a été plus fort que toi. Tu n'as pas pu t'empêcher de lui donner raison. Comme si tu étais irrémédiablement attiré à faire des choses mal. À détester de façon totalement démesurée les choses. Comme si le sentiment même d'affection t'étais interdit. Alors en compensassions tu l'as répugné. Et finit par te débarrasser de toutes personnes semblant éprouver ce genre de chose envers toi. N'est-ce pas illogique Azael ? Forcément tu es parfois illogique. Tu es le chaos, tout n'est que chaos, il est assuré qu'aucun mortel ne serait à même de comprendre ce qui se passe dans ton vieil esprit immortel. Arceus t'as fait à l'opposé de son image, imparfait et ton imperfection t'as toujours coûté ton esprit. Peut-être est-ce pour cela que tu oscilles toujours dangereusement entre le calme plat et la tempête. Que tu sembles calme et souriant mais comme une bombe prête à exploser.
Et ce gamin. Oui. Lui. Desmond. Ce gamin planté devant toi qui avais déjà par le plus grand des hasards croisé ta route semblait déterminé à ne pas fuir devant toi. Armé d'un courage fou à te défier. Arborant alors le sourire qui te sied habituellement, comme par arrogance. Comme tout être de puissance supérieur tu as toujours l'envie irrépressible qu'on ne puisse pas penser t'égaler. Pourtant, cela se voyait un peu. Ton regard pouvait percevoir l'inquiétude qu'il tentait de dissimuler. Et il faut l'avouer, il le faisait habilement. Qu'est-ce qui le poussais à tenir tête ? Ah oui. Vrai tu l'as dis plus tôt, cette fierté, celle-là même que les mortels ont. Différente de la tienne, mais une fierté tout de même.
Tu as laisser un rire s'échapper de tes lèvres. Nerveux, froid, amusé. Les légendaires sont des divinités, intemporelles immortelles. Mais elle n'en reste pas moins des être pathétique pour toi. Sur quelle critère ? Tu es Giratina, tu n'as pas besoin de critère.
Et là. Un haussement de sourcils. Une surprise non dissimulé lorsque sa main se pose sur ta bouche un bref instant, suivit de ses phrases. Une moquerie aussi douce qu'agaçante certainement. Partagé alors entre le sentiment irrépressible de le reprendre à sa place de mortel et l'amusement de voir ce dernier ne pas perdre tout moyen devant toi. Se pensait-il plus malin que toi ? Lui et ses quelques années d'existences ? La surprise passé, resté immobile, exactement à la même place, ton regard à suivit son mouvement incrédule. Avant de retrouver la lueur morbide et pourtant clair dans ton regard.
« Tu es un gamin intelligent Desmond. Un peu. Mais tu es d'une fierté irraisonnée. Le courage te pousse à agir, mais le courage est synonyme de stupidité. Tu n'es qu'un enfant qui cherche à imiter les plus grands.
Cela pouvait sonner étrange d'un regard extérieur Azael n'avait visiblement pas beaucoup plus que lui en âge. Et n'avait pas de quoi le traiter d'enfant devant un grand, un « adulte ». Pourtant, si l'on prend les millénaires incalculables de ton existences, cela prenait sens. Et ça tu le savais qu'il l'avait plus ou moins compris. Mais compris jusqu'où ? Ton air s'est assombrit. Il n'y a pas que ton air d'ailleurs, l'environnement aussi, comme si une ombre émanait de toi, recouvrant alors l'air ambiant, masquant même légèrement les lumières de la pièces et celles venant de l'extérieur. « Ne pas croire en quelque chose ne signifie pas qu'elle n'existe pas. De même que le rejet ne provoque pas la disparition.
Tu faisais références à quoi ? Beaucoup de choses sont concernés. On pourrait parler alors de la cruauté dans le monde, des actes malveillants, qu'ignorait ne fera pas disparaître. Ta présence aussi. Quand les humains attendaient beaucoup des légendaires, t'oublier ne te faisais pas disparaître, tu étais toujours là et tu voyais tout depuis ta prison.
« Tu n'as guère répondu à ma question pour des futilités navrantes. Soit. Je vais tout de même t'en poser une autre Desmond. Souhaites-tu réellement défier le professeur que je suis ?
Souhaitais-ils te pousser dans tes limites de ta patientes -certes très minces- pour le plaisir ? Par curiosité ? Certains humains sont d'une curiosité maladive. Dangereuse et maladive. Comme si certaines personnes te trouvaient tant détestables que terrifiant que fascinant. C'est un truc de mortel ça. Flirter avec le danger. Il est dit que c'est pour se sentir plus vivant. Pour toi ce sont des conneries, mais tu n'es certainement pas à même de le comprendre. Ton regard avait changé. La lueur doré avait laissé place au bleu tranchant et froid que tu possédais. C'est étrange de ce de dire que tu possède des yeux si clair... Ton frère, ils sont rouge, ça correspond, mais pas toi. Tu es illogique. D'ailleurs malgré l'agacement présent et plus que visible, on pouvait certainement déceler une pointe d'amusement. Comme si tu trouvais actuellement une de tes nombreuses occupations à ton éternelle vie. Un de ces nombreux moment que tu trouvais « amusant » de vivre depuis que tu étais de sortie. Décides toi Azael.
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Mar 13 Fév - 17:38
Parfois, une petite voix dans la tête de Desmond lui hurlait de ne pas jouer aux cons. Elle était particulièrement bruyante en cet instant, d'ailleurs. Mais le jeune homme s'était fait une spécialité de ne jamais l'écouter. A quoi bon ? Fuir ou se soumettre, loin de lui cette idée. Cela le répugnait même rien que d'y songer. Jouer avec le danger, ça c'était drôle, ça c'était intéressant et surtout cela permettait de voir jusqu'où il pouvait aller pour atteindre la victoire sur un autre, et de percer à jour les plus noirs de leurs secrets... et on pouvait dire qu'il avait touché le jackpot aujourd'hui. Ce cher professeur, sous ses airs de manipulateurs impassible, avait cédé. La colère l'envahissait, une colère sourde, noire et insondable. Et de fait, c'était une première victoire pour Desmond. Il aurait pu s'en contenter. Mais non, il lui fallait toujours plus bien sûr. Il lui fallait une victoire totale pour être satisfait. C'était quoi une victoire totale pour lui ? Bonne question. A dire vrai, il ne saurait répondre avec exactitude. Mais dans cet instant ci, il voulait surtout que ce monsieur Azael admette sa véritable identité, qu'il laisse tout sortir, qu'il montre son vrai visage. Et si il arrivait à survivre à tout cela, il pourra se dire "j'ai vu son vrai visage et j'y ai survécu". C'était sans doute idiot et insensé, mais eh, qui a dit que Desmond était sensé. Il était jeune et adepte des sensations fortes.
Debout sur une marche de l'amphi pour toiser le professeur, à la fois pour garder contenance et pour se rassurer lui même, il croisa les bras d'un air arrogant, levant un sourcil satisfait en voyant que le légendaire ne supportait pas qu'on lui tienne tête... ou alors ça l'excitait ? Il devait l'avouer, il ne savait pas trop. Son sourire malsain ne laisse évidemment rien présager de bon de toute façon.
« Tu es un gamin intelligent Desmond. - Je sais. l'interrompit Desmond avec un air arrogant au possible. « Un peu. Mais tu es d'une fierté irraisonnée. Le courage te pousse à agir, mais le courage est synonyme de stupidité. Tu n'es qu'un enfant qui cherche à imiter les plus grands.
Le sourire de Desmond se changea en une moue à la fois vexée et dubitative. Oh. C'était donc cet angle qu'il allait prendre ? Classique, on lui avait fait un nombre incalculable de fois. Il devait l'avouer, il était un peu déçu.
- Oh pitié, monsieur ! Vous n'allez pas faire comme tous les vieux qui disent qu'ils savent tout mieux que tout le monde parce qu'ils sont les "doyens" ! s'exclama-t-il d'un air affligé en se massant les yeux. Vraiment, juger quelqu'un sur son âge, c'est d'un classique. Et surtout ce n'est pas un argument valable...
Relevant les yeux, le Desséliande réalisa que la luminosité de la salle, habituellement plutôt bien éclairée, avait drastiquement baissée. Il leva un sourcil, intrigué et remarqua que les ténèbres qui avaient commencé à envahir la pièce émanaient... du professeur. Une goutte de sueur froide perla sur le front de Desmond alors qu'il tentait tant bien que mal de garder contenance, déglutissant nerveusement. Sa main droite tressauta. Il se sentait mal, très mal.
- Qu'est-ce que vous...? « Ne pas croire en quelque chose ne signifie pas qu'elle n'existe pas. De même que le rejet ne provoque pas la disparition.
Desmond tourna à nouveau son regard vers son interlocuteur. Cette fois, il avait bien du mal à dissimuler sa crainte. Ça n'avait rien à voir avec la technique utilisée tout à l'heure. Il y mettait cette fois beaucoup plus de puissance. En un sens, ça voulait dire que l'étudiant touchait au but... mais à quel prix. Il venait de réaliser qu'il avait ouvertement admis qu'il savait pour sa véritable nature... mais est-ce que ce n'était pas justement ce qu'avait attendu le professeur depuis le début ? Avoir un aveux de sa part pour pouvoir l'éliminer ? Desmond esquissa une grimace et retint à peine un gémissement de douleur. Cette pression qu'il exerçait, comment faisait il ?
« Tu n'as guère répondu à ma question pour des futilités navrantes. Soit. Je vais tout de même t'en poser une autre Desmond. Souhaites-tu réellement défier le professeur que je suis ? - Défier..? demanda Desmond, une expression surprise sur le visage avant d'éclater d'un rire quelque peu nerveux. Alors, de un c'est vous qui m'avez interrompu avec votre pitoyable tentative d'intimidation de tout à l'heure et de deux, vous n'êtes pas un défi et vous n'êtes pas plus professeur que je ne suis trompettiste ! Regardez vous ! Je pensais que je pourrais discuter intelligemment avec quelqu'un de mon niveau mais tout ce que vous faites depuis tout à l'heure c'est utiliser la force pour me soumettre !
Desmond sentait ses yeux le piquer, comme à chaque fois que sa forme hybride se déclenchait. Il n'avait pas l'habitude de l'utiliser mais la pression exercée par le légendaire forçait son organisme à se défendre inconsciemment. Ses yeux avaient en effet viré au rouge brillant et à la sclérite noire de sa forme originelle, et sa main droite commença à se recouvrir d'écorce pour former des griffes acérées.
- Vous n'avez aucune répartie, un intellect inexistant et un aspect vindicatif des plus incivile ! Peu m'importe si vous êtes un légendaire, un humain ou un tardigrade ! La vérité, cher Azael, c'est que vous êtes une brute et un rustre !
Le regard de braise du Desséliande semblait presque fou, erratique. En vérité, Desmond était déçu, presque en colère. De se rendre compte qu'au final les légendaires ne sont que des brutes sans cervelles comme il l'avait toujours pensé, ça le peinait, vraiment. Il fallait croire qu'il ne trouverait jamais quelqu'un capable de correspondre à sa vision. Car Desmond avait toujours eu pour priorité de ne pas s'attacher aux races ou aux préjugés. Certes, ce n'était pas facile tous les jours pour lui vu son caractère mais il faisait l'effort. Pour lui, ça avait toujours été les actes qui primaient sur la nature d'une personne et pas l'inverse.
Flashback | Parle moi de l'esprit humain
C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Mer 14 Fév - 22:11
Parle moi de l'esprit humain
Feat. Desmond
Que t'arrive-t-il mon cher Azael ? Où est cet air si calme qui semble te différencier totalement de ton jumeau violent au possible ? Cet air simplement condescendant, mais qui ne reflétait alors une maîtrise de toi. Tu avais pourtant dans l'ensemble plutôt bien réussit jusqu'ici. Depuis ta sortie de ta prison infernal tu n'avais guère trop dérapé. Du moins pas trop souvent. Certes, tu avais laissé sur ton sillage quelques personnes, mais rien de bien dramatique à tes yeux. De toute façon tu étouffais la bête, par challenge, par envie de rester dehors, par curiosité. Tu avais préféré laisser les humains à leurs affaire et ne pas être forcément l'origine même de la déchéance de ces derniers. Tu préférais les regarder et te moquer, comme si tu y voyais ainsi une victoire envers Arceus, et tous les autres Légendaires à deux sous qui peuvent penser que tu n'es qu'un nuisible. Pourtant, il ne faut pas se voiler la face. Il y a bien quelque chose que tu es réellement, que tu auras beau paré de ton air le plus calme et de ton sourire le plus glauque. Eh oui Azael. Tu reste un légendaire, soit une représentation physique de quelque chose, d'une façon d'être, d'un fait existant sur Terre. Pas de pot, tu es la haine, tu es la violence, tu es la folie, tu es le mal. Très franchement, on te prend pour un taré parfois avec ton sourire à faire peur, mais tu espérais passer pour un saint d'esprit ? Non. Au fond, tu n'y a jamais cru. Ce n'est pas possible. S'il y a bien une règle à laquelle tu ne pourras jamais de dérober, c'est d'être ce que tu es, ce que tu as été dès ta naissance. Le crime incarné. Ton crime à a été ta propre existence, et tu ne peux cesser d'exister. Pas étonnant que tu sois un être si instable, qu'au final il te suffisait de te tourner légèrement dans la direction pour te voir vaciller. Dangereusement vaciller. Et même si la peur était lisible sur les traits de Desmond, trahissant alors la confiance dans sa voix et dans son attitude, cela n'était guère suffisant pour t'apaiser. Quand bien même tu pourrais éprouver une satisfaction à ces traces de peurs le trahissant.
Plus il avait peur , plus il en rajoutait. Avec orgueil. Avec une force que tu n'as jamais compris chez les mortels. Ils sont si faible, si fragile, et pourtant ils font preuve de tellement de diversité, d'un pseudo courage, d'une certaine folie. Ce qui t'avais poussé alors à les regarder avec un certain intérêt et amusement. Une fascination incompréhensible et une envie irrépressible d'en apprendre plus sur leur façon étrange de penser et de voir les choses. À sa façon Desmond en faisait partit, même si on peut être incertain de ton esprit d’observation en ce moment. Pourtant il était certain d'une chose importante, tu ne t'ennuyais pas.
L'ombre avait déjà lentement envahit les lieux. Faisant alors de cette salle de classe ton territoire petit à petit. Un endroit où tu serais le maître incontesté, puisque c'est dans l'ombre que tu trouves ton pouvoir, loin des rayons de ce soleil trop lumineux à ton goût et tout ce qui peut éclairer de la même façon. Le visage déformé par ta nature réelle, tu as alors applaudit, trois fois pour être exact, le sourire étiré.
« Juger est un vice de l'esprit. Personnes n'y échappe.
Sur le fond pas même lui. Quand on juge trop vite c'est mal, c'est certainement pour ça que tous le monde le fait sur le fond. Ton aura semblait alors prendre en forme, comme si elle prenait alors en force physique, elle en donnait du moins l'impression, les concours se dessinant avec d'avantage de précision. Rappelant alors vaguement ce que tu étais autrefois. Cette force se déferla alors sur l'hybride face à toi. Avec force, et puissance. Comme pour le plaquer alors au mure le plus proche. Les bureaux craquent sous ce poids invisible les chaises aussi, certaines se brisent. Puis les bureaux se mette à glisser poussé par la force invisible de ton esprit, s'écartant alors de toi autant que tu t'avances à pas lent de lui.
« Tu n'es pas à même de me comprendre. Et tu n'as pas à le faire de toute façon.
Qui le pourrais de toute façon ? Arceus lui-même ne semble même pas te comprendre toi et ta noirceur. Ta peau se mit à craqueler sur ton visage, sous tes yeux en ligne tortueuses légères, une masse sombre se traîne derrière toi, comme si tes ailes cherchaient à sortir. Comme si ta puissance était de toute façon bien trop grande pour un corps si petit. Comme si tu n'étais pas fait pour revêtir cette forme que l'on t'a donné. Au final, seul ta forme originelle interdite te conviendrait ? Sous ces craquelure, le métal de ton casque originel semblait vouloir faire son apparition, mais comme bridé, il était entre deux stades. Tu n'as fait apparaître qu'une seule fois cette chose en quatre-vingt ans.
« Tu veux jouer Desmond ? Parfait. Nous serons deux.
La porte s'ouvrit ta pression s’amoindrir un instant très bref, alors qu'un homme rentre dans la salle, il s'apprêtait à dire quelque chose, mais il s'est retenu en te voyant, et ta pression est revenu, certainement avait-il vu lui aussi la vague forme de Giratina dans la salle. Il n'a pas eu le temps d'ouvrir la bouche tu as de toute façon repoussé d'un regard un bureau qui vint alors se fracasser contre lui. Tu ignorais s'il était vivant, mort, sonné, blessé mais ça tu t'en fiche.
« Occupé.
Avant de tourner à nouveau la tête vers Desmond. D'un simple regard tu l'as alors repoussé dans une autre direction, il volerait ainsi plus ou moins loin et plus ou moins bien selon sa résistance à encaisser ta force brute. Parce que oui, tu es une brute. Oui tu as un fond violent, pourquoi tu aurais croupis dans cette prison sinon ?
« Tu espères quoi ? Assouvir ta curiosité ? Ce n'est pas rare la curiosité est un fléau qui faire vivre les gens, mais aussi ce qui les perd.. Ta curiosité est-elle satisfaite ? Tu me crains autant que tu cherches à me pousser, tu ne me dupes pas.
Tu le voyais bien, pourquoi cette arrogance était-là. Et pourtant... C'était plus fort que toi. D'un clignement d'yeux tu t'es replanté devant lui.
« Et pourtant je ne peux m'empêcher de détester profondément ça. C'est à la fois amusant et détestable.
Tu le surplombes.
« J'ai tendance à préféré ne pas interférer et vous laisser vous quereller entre vous. C'est bien plus amusant et instructif. Mais je ne devais de répondre à ta si subtil invitation. Vois-tu ce n'est souvent que l'on m'appelle ainsi.
En un instant tu pourrais le tuer. Assurément. Le ferais-tu ? De but en blanc, tu répondrais sans hésiter oui. Alors il ne vaut mieux pas te tenter et te poser la question. Peut-être le garder en vie ferait alors de lui un mortel intéressant. Arrogant mais intéressant, c'est certainement ce qui avait empêché ton instinct d'hybride à prendre le dessus, contrairement à lui. Un Desséliande hein.
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Sujet: Re: Flashback | Parle moi de l'esprit humain Ven 16 Fév - 18:17
Qui aurait cru que son cours de psychologie tellement attendu aurait terminé ainsi ? Lui qui était si impatient de pouvoir apprendre... Au final, cela n'avait pas été complètement inutile, il avait appris des choses c'est sûr. Mais Desmond commençait à comprendre qu'il était allé trop loin. Mais que voulez vous, il était comme ça, il ne disait jamais non à un bon challenge. Les ténèbres avaient tout envahi à présent, dévorant toute forme de lumière, que cela soit les rayons timides du soleil à travers les vitres ou les lumières électriques. Elles vacillaient, clignotaient pendant quelques secondes avant de céder face à l'aura ombreuse du légendaire. L'amphithéâtre était alors plongé dans une obscurité sordide, pas de ces obscurités tamisés qui rassuraient, mais bien aussi lourde qu'une chape de plomb, dense, effrayante et redoutable. La main de Desmond tremblait toujours, alors qu'il la maintenait contre lui, la tête rentrée dans ses épaules. Il avait beau essayer de garder contenance, le seuil de puissance d'Azael avait largement dépassé ce qu'il pouvait contenir. Il sentait chaque battement de son cœur se faire plus lourd, comme enserré dans une poigne de fer. Malgré ses yeux de Spectre qui lui permettait de voir aisément dans la nuit, il avait l'impression d'être au milieu d'un intense brouillard au milieu duquel se dessinait la silhouette d'Azael, imposant, ses yeux bleus brillant d'une lueur malsaine.
Et il applaudit alors, et chaque heurt entre ses mains créé comme un électrochoc dans le cerveau de Desmond. Il avait fermé sa grande bouche pour une fois, les lèvres pincés et attendait, à la fois impatient et tendu. Azael parle, et sa voix résonne étrangement, comme déformée par la nouvelle réalité qui était apparue autour d'eux. Le jeune homme vit alors l'aura du légendaire prendre une forme plus précise, s'apparentant à une sorte d'imposant serpent d'ombre qui se mit à fondre sur le Desséliande. Ce dernier, par réflexe, plaça ses bras devant lui pour se protéger, ces derniers prenant définitivement leur apparence d'hybride, couvert d'une épaisse écorce et de feuilles vertes. Mais il eut beau essayer d'encaisser, Desmond ne s'était pas beaucoup entraîné dans sa vie et il manquait cruellement d'expérience en la matière. Aussi, il sentit ses pieds glisser de plus en plus, alors que les chaises et les bureaux faisaient de même, le bois se brisant même par endroit.
- B-Bordel..! Vous y allez pas de main morte, vous, dites donc... grommela Desmond alors que des racines se mettaient à pousser sur ses jambes, déchirant le bas de son pantalon au passage pour aller se frayer un chemin dans le sol avec force.
Entre ses yeux plissés, il voyait la silhouette d'Azael se rapprocher lentement de lui, inéluctable. Et il continuait de parler, encore et encore. Pour une brute, il était quand même bien bavard. Le souffle s'intensifiait toujours plus et Desmond perdit bientôt l'équilibre, tombant alors assis sur le sol avec un gémissement vu que ses pieds étaient toujours enracinés. Azael était très proche à présent, et le jeune homme discernait avec effarement les fissures sur son visage, et les lumières bleus qui semblaient émaner de sa gorge, sans parler de cette espèce de masse sombre qui courrait sous son dos. Terrifié, Desmond déglutit, ses yeux hagards semblant chercher frénétiquement une solution.
C'est alors que la pression baissa drastiquement, une lueur apparaissant en bas de l'amphithéâtre. La porte s'était ouverte et la silhouette d'un homme était apparu, curieux mais surtout plutôt inquiet. Desmond le connaissait de vue, c'était l'un des concierges de l'université. Il avait du se demander ce qu'il se passait, vu le vacarme que faisait le vibrobscur du légendaire. Mais l'homme eut à peine le temps d'ouvrir la bouche pour parler qu'Azael l'interrompit, envoyant un bureau sur le concierge.
« Occupé. - Fils de... s'exclama Desmond d'un ton plus agacé que réellement tragique en se redressant rapidement, défaisant ses racines pour essayer de transpercer ou au moins lacérer Azael avec ses griffes de bois acérées. Il se fichait pas mal du sort de cet homme, tout ce qu'il voyait c'est qu'il aurait pu avoir l'opportunité de fuir mais qu'Azael lui avait coupé l'herbe sous le pied... enfin les racines. Bref, évidemment, son attaque fut un échec et le légendaire l'envoya valser contre le mur à sa droite, contre lequel il s'écrasa avec un gémissement de douleur. Heureusement, son corps avait eut le temps de se modifier complètement en hybride et l'écorce avait encaissé. Il était bon cependant pour quelques commotions, c'était certain, mais c'était mieux qu'une colonne vertébrale brisée. Sa tête tournait et il plaqua sa main sur son front en essayant de reprendre ses esprits. Il tenta même de se relever sans succès, la pression le poussant presque contre le mur. Desmond entend peu à peu la voix d'Azael qui se rapproche de plus en plus. Mais c'est qu'il n'allait jamais la fermer, décidément. Il leva son regard vers le légendaire qui déblatérait sur la curiosité humaine. Ha et bien, après avoir été déçu, il se retrouvait plutôt agacé maintenant.
- Epargne moi tes leçons de morale, chéri... J'ai la migraine, ce soir... siffla Desmond entre ses dents avant d'émettre un léger ricanement, essayant à nouveau de se relever, tenant sa tête dans sa main. Mais il s'interrompit en réalisant qu'Azael était déjà là, le surplombant.
« J'ai tendance à préféré ne pas interférer et vous laisser vous quereller entre vous. C'est bien plus amusant et instructif. Mais je ne devais de répondre à ta si subtil invitation. Vois-tu ce n'est souvent que l'on m'appelle ainsi. - Vraiment ? C'est étonnant vu avec quelle facilité j'ai réussi à vous faire sortir de vos gonds, au point où vous mettez en danger votre précieuse identité secrète qui, vu votre aura, votre puissance et votre horreur des autres légendaires, ne doit pas être celle d'un dieu bénéfique, je me trompe..? Vous devez donc placer la discrétion en haute estime pour ne pas avoir votre famille sur le dos et pourtant vous perdez votre calme devant un simple étudiant ? ... Ha, vous m'avez eu, j'ai dit simple étudiant... Je pensais pas que je me qualifierai comme ça un jour...
Desmond essaye alors à nouveau de se relever en riant sous cape de sa propre blague, mais il manque de tomber et s'adosse au mur pour tenir debout. Son cœur semblait sur le point de faire un arrêt cardiaque tellement le vibrobscur le rendait malade.
- E-Ecoutez... commença-t-il en soupirant, esquissant un sourire qui se voulait confiant mais qui au final laissait clairement transparaître son malaise. Sans rancune, hein ? Vous allez pas me tuer comme ce pauvre gars pour des broutilles pareils, si ? Je m'excuse... et je vous paye un café ! C'est tout bénéf' pour vous !
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