Couple Andrea & Asuna

Le fringant Voltali sifflait, simplement parce qu'il en avait envie, et qu'il se sentait d'une élégance rare. Enfin, rien de mieux que sa rouge rouge qui mettait en valeur ses jambes, un poil trop musclée pour être celles de femmes. Mais c'était tout Andrea, les codes et les préjugés, à la poubelle. Il avait laissé ses cheveux libres. Les attacher ne servait à rien, juste à emprisonner sa chevelure sauvage, blonde comme un champ de blé. Il ne serait pas seul, dans cet endroit, quelque chose dans le fond de lui-même en étais certain. Pourquoi ? Parce que cette robe était trop belle, les froufrous, aucun mot à dire dessus. Un véritable travail de fée. En parlant de fée, ça serait le coup d'un légendaire, il s'en étonnerai même pas. L'homme ne s'en formalisa pas. Préférant s'appuyer sur la barrière en fer forgée dont le métal semblait imiter la végétation, une tentative presque réussie, sauf qu'en tant qu'amoureux des belles choses. La nature n'était apte à faire de telles merveilles. Ça ne gâchait en rien ce moment. Il se mit à siffler, un air typiquement de Kalos. Il sourit. Cette journée était agréable, le vent venant caresser ses joues, un vent agréablement chaud. Il pourrait presque se faire bercer par les bruits de vagues. De l'eau, ça lui rappelait quelqu'un. Il rit un peu. Il se demandait pourquoi les vagues lui rappelait cette personne en particulier. Il posa un main sous son menton, toujours parfaitement lisse. Il laissait assez rarement sa barbe percé, quand c'était le cas, il était souvent trop occupé pour le faire et Marco lui signalait qui ressemblait à un Ursaring. Très sympa. Il put presque voir voir ces longs cheveux bleu, sa lointain cousine. Après Aquali, ce n'était pas si éloigné d'un Voltali. Elle avait sûrement été un petit évoli. Ses cheveux bruns de son enfance. Il se voyait mal se teindre pour se rappeler de quelque chose d'aussi flou.

« Asuna, jeune demoiselle, je vous prie de sortir de votre cachette. »

Andrea sentait une présence, elle n'était pas hostile, il avait appris à les reconnaître. Le nom de la chanteuse était sorti de lui-même, ça aurait pu être celui de tant d'autre. Mais le décor, le bruit de l'eau, tout était en place pour un moment agréable avec cette dame qu'il avait rencontré à la plage. Comment le verrait-elle avec sa robe. Il sourit. Il aimait trop pour pouvoir l'enlever et enfiler un pantalon. Puis la sensation de liberté que lui offrait ce vêtement était bien précieuse pour lui. Le transsexuel, celui qui se plaisait à être femme, mais été né homme.

« Le paysage est vraiment beau... Je resterai bien dans ces lieux un moment. Oubliant presque mon bébé qu'est mon cabaret. »

Andrea parlait pour lui-même, mais aussi pour montrer à la personne qui serait avec lui que ces intentions n'étaient pas mauvaise. Il préférait rester là. Sentir la chaleur rassurante du vent lui caresser les joues, presque l'encourageant à courir pour débusquer la personne qui l'attendait.

Andrea sourit, il la vit, ses élégants cheveux bleus volant au gré des courants d'airs. Il se mit en direction de la demoiselle. Son sourire s'étalant sur tout son visage. Il se mit à sa hauteur. Il prit sa main avec une délicatesse sans nom. Il embrassa le plat de la main de la demoiselle, son visage rieur et joyeux qui étincelait. Elle avait aussi deviner son arrivé. Ce qui surprenait, cette rencontre n'était peut-être pas due au hasard. Mais il en profiterait, histoire de faire plus ample connaissance avec sa lointaine cousine. Il garda sa main dans la sienne. C'était un peu intime, mais après tout ils avaient jouer sur la plage sans se soucier des détails. Il était plus confiant dans sa robe. Il se sentait plus lui-même, aussi étrange que ça puisse paraître. C'était Andrea. Il s'autoriserait peut-être un câlin, mais ça serait sûrement plus tard.

« Et si on profitait du paysage un peu. C'est un bien joli cadre que nous avons là. Puis j'aimerai tenir votre main délite. Si tu me le permet, très chère amie. Cet endroit est trop beau pour qu'on lui fasse l'affront de rester immobile. »

Le voltali draguait un peu, c'était juste une habitude, puis pourquoi se priver. Il était en très bonne compagnie. Il devait lui renvoyer la joie de n'être plus seul à profiter de ce bel endroit. Puis la main de la jeune femme était bien plus fine que la sienne. Quand bien même on le confondait avec une dame. Le transsexuel avait une main plus large que celle de la jeune fille. Ce qui faisait pétiller ses yeux violets d'un certain amusement. Andrea n'était pas du genre à s'ennuyer, quand bien elle voudrait du calme. Rien ne pouvait arrêter la personnalité électrique de cet homme. Toujours à faire quelque chose.  Même losqu'il dormait profondément, il n'était pas le plus immobile des dormeurs.

« Je kidnappe ta main le reste de la journée aussi. Ne t'inquiète pas, je ne courrai pas. Je risque de te faire tomber et abîmer ta jolie tenue. Ce qui serait bien dommage. Je la lâcherai par moment, mais je la reprendrai que tu le veuille ou non. Est-ce que cela te convient, chère dame. »

Il finissait sa phrase avec un clin d’œil charmeur. Il n'était pas sûr que c'était la bonne solution. Mais le voltali avait pris le risque de tutoyer puis d'être plus proche. Il n'était pas l'abri de l'amour, grand ciel non. Il en avait vécu des choses. Mais ce qui comptait en ce jour, magnifique, c'était se forger de beaux souvenirs avec la demoiselle. Une marche serait la première étape. Mais c'était à elle de faire le premier pas. Il était galant, notre cher blondinet. Il ne voulait pas non plus gêné sa chère danseuse qu'il aimerai revoir se déhancher sur la piste ou autre chose. Avec bien plus d'élégance que lui. Chez elle, c'était naturel, chez toi, c'était un peu forcé. Mais tu rajoutais ta façon d'être, ta rapidité, que tu aimais montrer de temps à autre. Pas aujourd'hui. Tu avais d'autres choses à faire.

Le Voltali voyait le sourire de la demoiselle, ça lui faisait plaisir. Elle aussi voulait profiter, comme ça, il étaient deux. Il rit un peu, il ne se moquait pas. Elle était ravie que ça soit lui et non un autre, comment pouvait-il interpréter ce visage. Il gardait son sourire, définitivement mieux dans sa robe. Il se sentait lui-même. Il prit sa main, la kidnappant sur place, au moins, il pouvait sentir la douce main de la demoiselle. Elle marchais, alors le blondinet se mit à la suivre. Il profitait de ce magnifique paysage. Tenant toujours sa main, enlaçant les doigts avec tendresse. On pouvait dire que le parton était galant et dragueur. Mais c'était une partie de son être, complimenter les autres. Elle lui demandait après quelques pas s'il allait bien. Il sourit simplement et déposa un baiser sur la joue.

« Je vais parfaitement bien, je me sens tellement mieux en robe, j('étais tellement gêné avec mon short la dernière fois. J'adore ta main, elle est si douce, qu'on dirais des plumes de Tilton. Tu sais pas ce qu'on pourrait faire, dîner ensemble. Mais avant ça, continuons à marcher et profiter du chant de la nature. »

Il se disait aussi qu'un cadeau pourrait le faire. Mais qu'avait-il sur lui, un peu d'argent, un rouge à lèvres, un éventail typique Kantosien de couleur bleue, comme par hasard. Il se mit à réfléchir alors que ses jambes s'adaptait à la vitesse lente de la dame qui l'accompagnait. Il fallait dire que le Voltali était un habitué à la vitesse et courrait souvent dans la grande ville de Kalos. Il savait que la demoiselle dansait, et qu'elle aimait ça. Alors un accessoire, puis, il avait d'autres éventail que ceux-là. Il n'aurait juste plus un bleu comme celui-là. Il avait toujours le rouge, son préféré. Il lui ferait la surprise lorsqu'ils mangerait en attendant, il marchait en sa compagnie.

« Comment vas-tu ? Toujours en vadrouille dans ce vaste univers, tel une étoile filante qui traverse le ciel et éclaire les gens de son simple passage. Tu es à l'image de ces mots. »

Andrea était du genre à en faire un peu trop. Pourtant il pensait chaque mots. Il y mettait les formes sans aucune difficultés. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'il croyait presque qu'il en allait en sortir. Le laissant agonisant. Il secoua la tête avant de rire doucement à ces pensées. C'était juste qu'il était bien. Il se sentait presque calmé par cette jeune femme. Pourtant il savait pas s'il devait donner son amour si vite. Il avait peur. Peur qu'elle n'en veuille pas. La patron de cabaret n'était pas à son coup d'essai en terme de relation , souvent avec des hybrides, car les humains lui avaient laissé un goût amer. Il gardait la main chaude et délicate de sa partenaire dans la sienne, son sourire toujours sur le visage. Il espérait de tout cœur qu'elle accepte son invitation. Il tenait à lui faire passer du bon temps à cette jolie personne qui méritait le bonheur.

Hrp:

Parce qu'il était particulièrement de bonne humeur, il savait que cette journée ne pouvait pas trop être gâché par un coup du destin. Ah ce fameux que d'autre maudissait. Andrea le trouvait amusant en le poussant dans les bras de cette jeune fille. Alors qu'ils s'étaient croisés qu'une seule fois. Ses compliments passèrent pour un peu exagérés. Il rit un peu. Il était sincère, quand il lançait des fleurs. Il avait parfois du mal à se stopper, ce qui pouvait être problématique. Mais, il n'avait aucune crainte. Il gardait son immense sourire, un peu charmeur. Elle s'extasia sur une calèche, ce qui la rendait mignonne. Il retint un rire, il posait juste un regard sur le véhicule. Il ne relevait même pas qu'elle pointait du doigt, difficile de louper cette chose, blanche couverte de roses bien rouges, bien clichés. Il frottait simplement affectueusement ses cheveux bleu. Qui disait que l'eau et l'électricité ne faisait pas bon ménage. Sauf que son visage lui faisait plus ressembler à Pyroli, une autre évolition. Il la conduit vers la calèche. Il flatta de sa main libre, le cheval qui tirait le tout. Il sourit à l'homme moustachu qui était prêt à partir.

« Ce n'est pas grave, ça me rappelle notre première rencontre, c'est comique de voir une calèche de ce genre. Mais allons faire un tour, ça nous rappellera notre fameuse partie de ballon. »

Il embrassa sa main il sourit simplement. Il aimait cette présence à ses côtés, de cette femme. Sans qu'elle le juge pour sa façon d'être. Ni lui reprocher d'être en robe alors qu'il était bel et bien un homme. Il soulevait sa robe, froufrouteuse, car c'était toujours mieux avec des froufrous. Il tendait sa main aidant la demoiselle à grimper sur le véhicule. Autant qu'ils voyagent autrement à pied, il aurait le luxe de se regarder avec attention. De quoi savoir ce qu'il pouvait ressentir, à part l’allégresse de ce moment. Comme s'il était en train de déguster ses macarons préférés. Il montait à la suite de la demoiselle. Ne voulant ne pas rompre le contact de leurs mains, il posait la sienne sur celle de de la jeune fille, alors que ses yeux violets vinrent à la fixer. Difficile de se défaire de cette attraction, comme un aimant. Il était simplement et purement attiré par les yeux saphirs de celle qui l'accompagnait.

Spoiler:

Elle parlait, lui l'écoutait avec un sourire charmeur. Pour elle, être entourée d'eau était normal. Lui, s'était quelque chose de simple. Il se lavait, jouait et surtout buvait cette dernière. Même si le sel de la mer ne rendait pas la chose potable. Tout était bien bien, sa robe, la présence d'une personne qu'il appréciait, que manquait-il à ce moment. Mais grand chose. Même son cœur s'emballait comme si c'était normal. Mais ces palpitations. C'était pas ordinaire. Le voltali n'était pas sceptique à l'amour. C'était même l'inverse. Il était fleur bleu. L'homme en robe fouilla cette dernière. Alors qu'elle disait qu'ils pourrait chanter. Il sentit ses joues chauffer. Il aimait chanter, mais à son oreille, il chantait faux. Il sentait très honteux. Il jouait un peu avec ses doigts, hésitant à la suivre. Elle était belle. Tellement gracieuse. Comment en serait-il avec sa voix. S'il avait une chose dont l'homme était peu sûr, c'était bien ça. Il se mordit simplement les lèvres, écoutant ses mots, ses phrases qui semblaient sortir de son âme. Il y avait de l'amour. Il sentit son cœur s'emballer encore plus. Il fallut un bon moment, qu'hésitant, son timbre de voix vienne se mêler au sien. Il était au départ, assez troublé. Il chantait peu en public, elle l'avait entendu, la honte. Il serra sa main, oubliant un peu qu'il cherchait un présent, pas grand chose. Juste le vestige d'une pierre eau. Il l'avait trouvé un jour, c'était un bel objet. Vestige du passé, trouvé par pur hasard. Il chantait jusqu'à sentir son souffle lui manquer qui coïncida avec l'arrête de la balade.

« C'était beau, je me suis jamais senti aussi proche d'une personne, sauf toi Asuna. Je suis fier de te compter dans les personnes qui comptent. »

Il embrassa doucement sa main pour lentement, et chastement, enfin tant que ça pouvait l'être sur le le long de ses bras. Posant des baisers papillons. Effleurant à peine sa peau fraîche. Il arrivait à son visage, il effleura ses lèvres doucement. Il se reculait, il était un peu trop tôt pour ça. Il n'allait pas la forcer. Il n'était et ne serait jamais de ce genre-là. Il caressait sa joue avec tendresse. Il savait pas trop quoi faire, il avait aimé des personnes, mais pas de cette manière depuis un moment. Lui qui se voyait un peu comme un père de cœur. Il laissait une de ses mains fouiller ses poches. Il trouva la roche, montée simplement sur une fine chaîne en argent.

« Tiens, c'est un cadeau, un éclat d'une pierre eau. Que je trouve plus élégante que tous les saphirs du monde. Mais ce n'est comparé à ton regard qui m'envoûte. Je suis charmé, chère demoiselle. »