Messages : 255 Pokédollards : 126 Date d'inscription : 01/02/2016
Sujet: Groupe Elros & Magdala Sam 15 Oct - 13:08
Event Halloween
« Trick or Treat ? »
C’est votre tour, c’est votre tour.
Vous avez le numéro 403 - 404. Vous êtes les suivants. Mais pourquoi ? On ne sait pas ! Mais vous êtes les suivants ! Bienvenue dans un lieu appelé “Hôpital”, mais c’est de loin aucunement un “Hôpital”. Chut ! Vous avez entendu ? C’était le cri du 402. Qu’est-ce qu’on lui fait ? Mystère ! Mais, vous allez le savoir, car vous êtes les suivants. Vous vivez depuis tellement de temps dans cette pièce blanche, ensemble. Vous mangez tout le temps la même chose, vous portez les même robes blanches, depuis combien de temps vous êtes là ? Aucune idée ! Vous n’avez que vos souvenirs pour vous occuper, ooooooh ces doux souvenirs.
Tu te souviens Magdala, pourquoi tu es ici ? Ahaha. Tu as fait la bêtise de faire du mal à ta soeur, tu lui as brisé la vie elle ne pourra plus être comme avant avec tes bêtises. Alors, tu devais payer bien sûr ! Comment ? Vendu ! C’est tout naturel. Tu ne valais pas grand chose, sauf dans cet Asil-.... Hôpital ! Ils t’ont vendu pour payer les soins de ta soeur, pas le temps de fuir hélas, te voilà ici ♥
Tu te souviens Elros, pourquoi tu es ici ? Un Draco avec les cheveux jaunes, ce n’est pas commun. Ils t’ont retrouvé. Tu croyais fuir pendant combien de temps voyons ? Ils t’ont retrouvé au côté d’une si faible personne. Ce qu’il lui ai arrivé…? Huhuhuhu, ne demande pas de détail. Tu es de retour à la case départ, n’est-ce pas merveilleux ?! Cela l’est!
Malgré votre misérable position, vous venez d’entendre la porte de ce lieu trop blanc s’ouvrir. Il n’y a personne derrière la porte ? Est-ce un espoir qui vient d’ouvrir la porte ? Ou tout simplement l’ouverture vers un cauchemar plus Horrible ? Vous l’apprendrez après vos deux réactions si délicieuses, pauvres petites choses ♥
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Sam 15 Oct - 16:26
Si l’Enfer existe, c’est indéniablement ici. Je ne vois pas comment appeler autrement ce lieu. Cet « hôpital ». Tous ces gens en blouse blanche… cette pièce exiguë, ces cris alarmant et ces sons terrifiant qui me parviennent. Je ne sais même plus depuis quand je suis là. Je me rappelle juste que… qu’ils m’ont retrouvé. Je ne sais même pas ce qu’ils ont fait à Kanon. C’est de ma faute… parce que je suis faible. Un pokémon est censé protéger son dresseur et se protéger lui-même. J’étais son premier pokémon en plus… J’avais tant espéré ne jamais revivre ça. Et pourtant je suis là. Est-ce que Arceus m’a abandonné ? Est-ce qu’il me punit pour mes actes passés ? Recroquevillé sur le matelas qui me sert de lit, je ne peux pas empêcher ces pensées moroses de m’assaillir. Et puis il y a Magdala aussi… une hybride Magicarpe sourde. Est-ce que je serai amené à l’abandonner elle aussi ? A supposer que je puisse sortir un jour d’ici… Tout ce temps passé ensemble… Notre plus gros point commun, c’est la peur de tout. On est tous les deux facilement terrifiés par pas grand-chose, surtout dans un tel environnement Je trouve bizarre qu’ils n’aient pas séparé les filles des garçons.
Un cri strident me fait fortement sursauter. C’est… c’est celui qui est avant. Je les ai entendu l’emmener un peu plus tôt. Le numéro 402. Et dire que je pensais ne plus jamais hériter d’un numéro comme seul patronyme… Moi je suis le 403 et elle, le 404. Autrement dit, les prochains qu’ils emmèneront, ce sera nous. Et je n’ai absolument pas envie de savoir ce qui arrive à l’autre, et encore moins de subir la même chose –ou pire. Je surprends le regard interrogateur de ma camarade d’infortune. Je la regarde dans les yeux, tremblants comme une feuille, pour qu’elle puisse lire sur mes lèvres –je sais pas parler le langage des signes.
- Y’a… Y’a le 402 qui vient de pousser un cri. J-je veux même pas savoir pourquoi…
Je plonge la tête entre mes bras, genoux pliés, yeux fermés, comme si ça allait faire cesser ce cauchemar. Oui, un cauchemar, ce doit être ça. Mais il dure depuis sacrément longtemps ce cauchemar. Un grincement me fait me redresser et fixer la porte avec crainte. Combien de fois j’ai redouté ce moment ? Je me colle contre le mur. Mais personne ne vient. La porte est entrouverte, et puis c’est tout. Je tourne la tête vers Magdala.
- L-la porte… elle s’est ouverte… M-mais… y’a personne…
C’est comme ça depuis toujours ; je suis ses oreilles, je lui décris ce que j’entends et elle lit sur mes lèvres. J’attends un moment en silence, attendant de voir ce qu’il se passe. Autrement dit, rien. C’est trop beau pour être vrai.
- Qu-Qu’est-ce qu’on fait ? C’est peut-être l’unique occasion de partir… Mais… C’est probablement un piège… ou une autre de leurs expériences morbides… pour mieux nous torturer… ça se trouve ils nous attendent au tournant…
Ma voix tremble, mais ça au moins, elle ne peut pas le savoir. Enfin, c’est pas comme si y’avait besoin de m’entendre pour deviner que je suis mort de trouille.
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Sam 15 Oct - 17:30
PATIENTS N°403 ET N°404
Wouldn't you like to see something strange?
Journal d’un enfer. Enième jour. Une heure du jour, probablement.
Les jours passent et se ressemblent. Toujours la même pièce. Toujours la même nourriture. Toujours les mêmes vêtements. Toujours enfermée avec Elros. Toujours les mêmes mots que j’écris encore et encore. C’est toujours pareil. J’ai peur. Je n’en peux plus. J’en ai assez. J’ai l’impression de devenir folle. Depuis des jours, rien n’a changé. Tous les jours sont pareils. Sauf aujourd’hui…
Magdala resserra l’étreinte de ses bras autour de ses jambes. Le tissu rêche de la robe d’hôpital lui agressait la peau, mais depuis quelques jours elle n’y faisait plus attention. A défaut de s’habituer à ce contact désagréable qui rougissait sa peau, elle s’en était accommodée. Elle n’avait pas vraiment d’autre choix. C’était les seuls vêtements qu’elle avait. Juste une robe d’hôpital qui ravivait des souvenirs. Elle se tenait assise sur son lit d’hôpital, les mêmes lits partout, inconfortables et froids, trop redressés ou trop plats, la couverture rabattu autour d’elle, comme une enfant qui se cacherait sous ses draps pour échapper au monstre qui se tient sous l’armoire. Mais il n’y avait pas d’armoire dans la pièce qu’elle partageait avec Elros. A quoi bon ? Il n’y aurait eut que des robes d’hôpital à ranger à l’intérieur.
Elle fixait le mur depuis plusieurs minutes maintenant, sans bouger. Les seules touches de couleur qui se distinguaient dans cet environnement trop blanc étaient les quelques mèches de cheveux rouges qui lui tombaient devant les yeux. Mais elle ne les voyait même pas en réalité. Elle avait abandonné plus tôt son pauvre cahier et son crayon, ne sachant plus quoi écrire après des jours et des jours à rédiger la même chose. Elle s’était plongée dans ses pensées. De sombres pensées.
Le temps passé ici ? La jeune magicarpe n’en n’avait aucune idée. Elle n’était pas certaine de vouloir le savoir. Ca se comptait en jours, c’était tout ce qu’elle savait, et c’était déjà trop. Des jours passés depuis qu’elle avait atterrit là. Des jours passés depuis que ses parents étaient venus la retrouver après sa fugue -ridicule idée qu’elle avait eut-, apparemment décidés à lui faire payer le mal qu’elle avait causé à sa sœur. Oh bien, c’était logique. C’était de sa faute si May-Line devait vivre dans une chaise pour le reste de sa vie, alors qu’elle-même s’en était très bien sortit. Il était plus facile de vivre avec son audition en moins mais ses deux jambes que l’inverse, n’est-ce pas ?
Vendue. Voilà ce qui lui était arrivé. Voilà pourquoi elle était là. Voilà pourquoi elle avait terriblement envie de pleurer et de disparaitre dans un coin pour ne jamais être retrouvé. Elle ne valait finalement pas plus que les quelques pièces que ses parents -ses géniteurs ?- avaient reçus. Aucune valeur sentimentale. Ils ne l’aimaient pas.
Magdala tremblait légèrement sous sa couverture. Elle resserra ses bras, elle baissa la tête, cessant de regarder le mur. Mais que pouvait-elle regarder ? Elle ne voulait pas pleurer. Elle faisait de son mieux pour ne pas pleurer. Pour ne plus pleurer, pour ne pas paraitre plus pitoyable qu’elle ne l’était déjà auprès de son compagnon d’infortune. Ah ! Elle voulait faire la brave, Magdala. Douce illusion qui s’effondrait comme château de carte dés que ses pensées s’égaraient.
Et Arceus savait combien elles s’égaraient depuis qu’elle était là.
Elle perçue un mouvement à côté d’elle. Elle ne pouvait pas entendre, mais elle voyait bien. Et Elros n’était pas vraiment très loin. La pièce n’était pas grande non plus. Juste de quoi installer deux lits, une table et deux chaises, et suffisamment d’espace autour pour pouvoir se déplacer. Mais il n’y avait nulle part où aller, et Magdala ne prenait pas beaucoup de place. L’adolescente releva légèrement la tête, se tournant pour pouvoir observer le draco à travers le rideau de ses cheveux rouges. Une expression de peur était inscrite sur le visage de l’adulte, et elle se crispa aussitôt. Elle n’était pas brave et elle avait peur, bien qu’elle sache de quoi. Mais ce qui faisait peur à Elros lui faisait peur aussi.
La Nazareth –avait-elle encore le droit de porter ce nom ?- le regardait avec un regard à la fois curieux et légèrement angoissé ? Que se passait-il ? Elle n’était pas certaine de vouloir le savoir. Mais n’était-ce pas pire de ne pas savoir ? Elle ne savait pas. Les lèvres d’Elros se meuvent et elle s’efforça de décrypter ce qu’elles disaient. Quelqu’un avait crié quelque part, sans qu’il ne sache pourquoi. Magdala ne comprenait pas toujours ce que disaient les autres, mais rester avec Elros n’était pas un mauvais entrainement. Et elle comprenait ce qu’il disait, la plupart du temps, quand il ne parlait pas trop vite. Et Elros était gentil, il ne parlait pas trop vite.
Elle planta ses ongles dans la peau de ses cuisses à travers le tissu de sa robe d’hôpital. Oh, elle aurait aimé qu’il parlât un peu trop vite aujourd’hui. Elle n’aimait pas ce qu’elle comprenait, elle n’aimait pas ce qu’il disait. Si quelqu’un criait, juste avant eux, ce n’était pas bon pas vrai ? Elle vit l’adulte se cacher le visage. Elle se sentit soudain bien seule sur son propre lit, pourtant éloigné d’à peine une trentaine de centimètres de celui d’Elros. Elle aurait voulu descendre, traverser l’espace et aller le rejoindre. Elle aurait été moins seule. Et puis elle ne prenait pas beaucoup de place, surtout quand elle se roulait en boule. Mais elle n’osa pas et resta immobile. Attendant la suite peut-être.
Parce qu’il y aurait forcément une suite, non ? Il y eut une suite.
Elros bougeait, et elle le regardait. Elle ne comprenait pas. Y avait-il eut un autre cri ? Elle détestait être sourde en cet instant. Elle aurait put comprendre. Mais si Elros ne lui avait pas dit pour le cri, elle ne l’aurait jamais su, et elle n’aurait jamais eut peur. Quelle solution était la bonne ? Le draco lui expliquait la situation. La porte s’était ouverte. Sans y penser, sans réfléchir, Magdala tourna la tête. Elle voulait voir, elle aussi. Et la porte était ouverte. Pour la première fois depuis des jours, pour la première fois depuis qu’elle avait été emmenée là, et depuis qu’Elros était là, la porte était ouverte. Elle se pencha en avant. Elle aussi elle voulait voir. Et il n’y avait personne derrière la porte. Et comme une enfant, elle se mit à compter.
1, 2, 3… Jusqu’à combien fallait-il aller pour que le monstre apparaisse ?
Mais même arrivé à dix, il n’y avait toujours personne. Elle se tourna vers Elros. C’était lui l’adulte, c’était à lui de décider. C’était arbitraire, c’était injuste pour lui, mais elle se raccrochait à ce qu’elle pouvait dans cette atmosphère pesante, causée par des jours et des jours d’isolement, un unique cri et une porte qui s’ouvre.
Que fallait-il faire à présent ? Partir, comme il le suggérait ? C’était tentant, mais où est-ce qu’elle pourrait aller ? Est-ce qu’elle pourrait retourner chez Sora ? Est-ce qu’il serait d’accord pour la loger encore ? Elle n’avait pas vraiment put lui dire au revoir quand ses parents l’avaient retrouvés et ramenés. Mais était-ce une si bonne idée de sortir ? Dans cette chambre ils étaient en sécurité. Du moins le croyait-elle.
Dans un élan de courage insoupçonné, même pour elle, Magdala déplia ses jambes, descendit de son lit et se rapprocha de celui d’Elros. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait en fait. Elle n’avait pas réfléchit, elle avait juste agit. Alors arrivé devant le lit du draco, elle se sentit un peu perdu. Elle leva son regard vers lui. Il était grand. Elle attrapa timidement un bout de sa robe d’hôpital, la même que la sienne, juste plus grande. Partir ou rester, y avait-il une différence ? Elle n’était pas certaine. Elle n’était certaine de rien en fait.
Mais dehors. Il y avait Hana et Pieter. Il y avait Sora aussi. Et puis Allen. Ils avaient été gentils avec elle, comme Elros. Et elle voulait les voir. Elle ne voulait pas rester dans cette pièce trop blanche, elle devenait folle. Elle avait besoin de faire quelque chose, même si ce quelque chose lui faisait peur. Elle était déjà partit une fois, elle pouvait bien le refaire, non ? Et puis cette fois, elle ne serait pas toute seule. Elle serra un peu plus fort le tissu. « On…y va ? » Mais Magdala n’était pas brave.
(c) Kingyo pour Zephyy
Rebirth
Arceus Sexy
Messages : 255 Pokédollards : 126 Date d'inscription : 01/02/2016
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Lun 17 Oct - 16:51
Giratina
« Trick or Treat ? »
Un couloir immaculé et désert, c’est ce qui vous attendent. Les lumières éclairent fortement le lieu, bien que parfois on voit la faiblesse de celle-ci qui se réduit pour redevenir plus fort. Un choix, gauche ou droite. On voit au loin un escalier descendre à gauche. A droite, une ligne droite et des dizaines de porte, la même que la votre.
La solitude et le silence, il n’y a personne. Sauf peut être une lourde odeur de fer qui émane. Il n’y a pas âme qui vive dans ces lieux, sauf deux personnes pour le moment.
[Rien ne se passe de mon côté, vous pouvez continuer ; mais tôt où tard il viendra ♥]
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Mar 18 Oct - 18:07
Magdala semble tout aussi terrifiée que moi. Et il est probable que mes descriptions peut-être en chouilla exagérées des sons qu'elle n'entend pas n'aident pas beaucoup à la rassurer. J'en suis désolé, mais je ne vois pas comment dire les choses autrement. Lorsque j'ai peur, je vois toujours les pires scénarios, sans doute parce que j'ai trop d'imagination. N'empêche que même avec mon imagination, j'aurais jamais pensé me retrouver de nouveau dans ce genre d'endroit. C'est un vrai cauchemar.
La magicarpe semble tout aussi indécise que moi devant la porte ouverte. Elle doit elle aussi redouter d'un monstre ne surgisse pour nous torturer et nous terroriser davantage. Mais comme il ne se passe rien, elle se rapproche de moi. Je la regarde, intrigué. Elle a un côté qui me fait penser à une amie magicarpe, qui était prisonnière du centre où j'étais avant. Une hybride qui est morte le jour de mon évasion, avec la Pikachu et la Barpau... Et Louka, mon ami Salamèche. Et Kévin... Que j'ai laissé mourir par lâcheté... Je baisse les yeux, me morfondant encore sur mon sort et mes erreurs passées. Mais une petite main tire ma chemise et je relève la tête. Je fixe un moment Magdala, qui nous exorte à quitter cette maudite pièce. Je grimace un peu au ton de sa voix, trop fort. Elle a du mal à le moduler, puisqu'elle a perdu l'audition.
- Je... euh... ouais... d'accord. Mais sans bruit, hein ? peut-être que c'est une erreur et qu'on a une chance de s'enfuir si on reste silencieux et discrets...
Un bien maigre espoir cela dit. Mais qui ne tente rien n'a rien, comme on dit. Et que peut-il y avoir de pire que de rester ici à attendre que notre tour vienne, pour souffrir atrocement comme les patients précédents ? Donc je me lève lentement, en contenant de mon mieux les tremblements de mes membres. A la passivité de ma compagne d'infortune, je devine qu'elle souhaite que je prenne la tête. Je ne vais pas la forcer à partir devant en même temps... même si je ne suis pas beaucoup plus brave qu'elle. Je m'approche prudemment de la porte, comme si elle allait m'exploser à la figure. Puis je déglutis avant d'oser glisser ma tête par l'ouverture, le coeur battant à tout rompre. Je regarde à droite, puis à gauche, mais il n'y a aucune trace de vie. Je soupire de soulagement, forçant le rythme de mon coeur à ralentir. J'ai tellement peur, nom d'Arceus...
- Il n'y a personne, je dis à Magdala en la regardant, pour qu'elle puisse déchiffrer le mouvement de mes lèvres. On y va doucement... ensemble...
C'est étrange, mais l'idée d'être séparé d'elle, après tout ce temps passé ensemble, m'effraie presque autant que l'inconnu qui nous attend. Je prends une inspiration, m'interrogeant sur la source du courage que je trouve pour avancer de quelques pas. Nous sommes dans un couloir entièrement blanc, éclairé de plafonnier dont la lumière flanche par moment. Et il y a cette odeur métallique dans l'air, qui me donne un arrière-goût acide dans la bouche. Acide, parce que j'en ai la nausée. Je ne connais que trop bien cette odeur. Celle du sang. Magdala doit la sentir elle aussi. Je lui adresse un sourire qui se veut rassurant, mais est plus contrit qu'autre chose. Je m’apprête à avancer, mais je me rends compte qu’il y a deux directions possibles. L’une nous conduit à un enchaînement de portes similaires à la nôtre, et le couloir tourne au bout, si bien qu’on n’a aucun visuel sur ce qui se trouve après. Tandis qu’à gauche, on peut voir au bout un escalier. Ce second choix me parait plus censé, je ne sais pas pourquoi -sans doute que je n’ai pas envie de m’approcher des autres chambres.
- Je propose qu’on aille par-là. Un escalier descend au bout, ça me paraît la bonne solution, changer d’étage.
Sauf si nous sommes en réalité en sous-sol et qu’emprunter l’escalier ne nous conduise que plus profondément en ces lieux… mais je garde mes doutes pour moi, cette fois-ci. Inutile de l’inquiéter davantage, et puis j’ai envie de croire qu’il s’agit du bon chemin. Je m’avance donc fébrilement vers l’escalier, vérifiant que Magdala me suive de très près, car je n’ai pas envie de me retrouver seul dans cet enfer.
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Mer 19 Oct - 15:04
PATIENTS N°403 ET N°404
Wouldn't you like to see something strange?
Journal d’un enfer. Enième jour. Une heure du jour, probablement.
Les jours passent et se ressemblent. Toujours la même pièce. Toujours la même nourriture. Toujours les mêmes vêtements. Toujours enfermée avec Elros. Toujours les mêmes mots que j’écris encore et encore. C’est toujours pareil. J’ai peur. Je n’en peux plus. J’en ai assez. J’ai l’impression de devenir folle. Depuis des jours, rien n’a changé. Tous les jours sont pareils. Sauf aujourd’hui…
Oh ça non, Magdala n’était pas brave. Et aussitôt les mots ayant franchit ses lèvres, elle avait resserré ses mains autour de la manche d’Elros. Elle avait peur, et se demandait soudain si cela avait été une bonne idée, de dire ça. Mais en même temps, elle ne voulait pas rester ici alors… Elle se disait que tant que l’adulte restait avec elle, ça irait. Tant qu’elle ne se retrouvait pas toute seule, elle pourrait peut-être y arriver. Elle était prête à aider, à faire de son mieux même si elle savait qu’elle n’était bonne à rien. Elle gardait le tissu entre ses doigts, les yeux fixés sur le visage d’Elros. Ca l’intimidait, ça la gênait toujours de devoir regarder avec insistance le visage d’une personne, mais elle n’avait d’autres choix lorsqu’elle se trouvait en présence d’une personne ne sachant pas signer. Il grimaça, comme ça arrivait parfois lorsqu’elle parlait. Une conséquence de sa surdité, elle ne pouvait plus maitriser le volume de sa voix, et tantôt il était trop bas, comme cela avait été le cas lorsqu’elle pouvait s’entendre encore et qu’elle osait à peine murmurer, tantôt trop fort. Elle lui adressa un regard d’excuse, réellement désolée de ne même pas pouvoir maitriser ça.
Les lèvres d’Elros bougèrent encore, il parlait. Magdala se concentrait pour comprendre. Il était d’accord pour sortir. Peut-être qu’ils pourraient s’enfuir enfin d’ici s’ils se faisaient assez discret. Elle aussi l’espérait, très fort. Elle voulait partir. Elle voulait rentrer chez Sora. Mais pour ça, il ne fallait pas faire de bruit, et elle se sentit soudain un peu mal à l’aise. Comment elle saurait si elle faisait du bruit ou pas ? C’est vrai, elle n’avait pas de chaussures et si elle allait sur la pointe des pieds, ça devrait aller, non ? Et elle garderait la bouche bien close pour que sa voix ne s’élève pas par accident. Elle ferait de son mieux, c’était ce qu’elle se disait, même si elle doutait. Elros se leva à son tour de son lit, et elle relâcha la manche qu’elle tenait. Elle ne bougea pas d’un pouce, même lorsqu’il fut debout à côté d’elle. L’adolescente ne faisait que le regarder, et attendre, attendre qu’il y aille, qu’il regarde s’il y avait quelqu’un dehors, s’ils pouvaient y aller. Elle, elle n’osait pas. Elle était figée, tendue, et apeurée. Elle baissa les yeux sur le sol un instant, puis sentit le draco s’éloigner d’elle. Aussitôt, elle releva son visage, ne désirant pas le perdre de vue d’une quelconque manière. Magdala le vit se rapprocher de la porte et passer sa tête dans le couloir. De là où elle était, elle put voir ses épaules s’affaisser et ses muscles se relâcher. Elle l’interpréta pour ce que c’était, du soulagement, et en déduit logiquement qu’il ne devait y avoir personne là-bas. Cela lui fut confirmer par Elros juste après.
Elle put lire distinctement le mot ensemble sur ses lèvres, et elle s’empressa d’aller le rejoindre, contournant le lit. Elle non plus, elle ne voulait pas se retrouver toute seule. Elle aussi, elle était terrorisée à l’idée d’être séparé de lui. Elros était le seul ici qu’elle connaissait, la personne avec qui elle avait partagé cette pièce pendant des jours. De semaines sans doute. Peut-être des mois ? La personne avec qui elle avait parlé, échangé, partagé. Magdala se posta juste à côté de lui, jetant un coup d’œil dans le couloir, rassurée de savoir qu’il n’y avait personne et de ce fait curieuse. Mais le couloir la fit davantage frissonner d’angoisse qu’autre chose. L’adulte fit le premier pas, et elle le suivit immédiatement, le talonnant avec assiduité. Il y avait une odeur dans l’air, une odeur qui la dérangeait. Elle ne parvenait pas à l’identifier clairement, même si son odorat s’était bien améliorer depuis son accident. Le meilleur de ses sens restait sa vue. Pourtant, l’odeur lui était familière, et elle lui faisait penser à l’accident qui les avait fauché, sa sœur et elle, bien qu’il ne s’agisse pas de l’odeur du feu ou de l’essence. Frissonnante, Magdala s’empara de la main d’Elros, refermant ses doigts minces sur sa paume.
Il lui proposa de prendre le chemin des escaliers, de changer d’étage, et elle acquiesça immédiatement. Elle n’avait pas vraiment envie de rester dans ce couloir. Ca lui rappelait l’hôpital. Bien, c’était logique s’ils se trouvaient à l’intérieur de l’un d’eux. Mais davantage, ça lui rappelait l’accident, son propre séjour après, son réveil pour découvrir un monde de silence comme elle n’en n’avait jamais connu et n’en connaitrait jamais d’autre, les explications qu’on lui avait donné, les rares visites de ses parents et d’Alexandre, la vision de sa sœur dans son propre lit, de ses bandages, du vide laisser par sa jambe droite, la vision de sa sœur, toujours, assise cette fois dans une chaise roulante. Oh, l’hôpital était aussi synonyme de bonnes choses, sa précieuse amitié avec Hana et Pieter par exemple. Mais ici, seuls les mauvais souvenirs restaient, et ces mauvais souvenirs n’étaient-ils pas eux-mêmes la raison de sa présence ici ?
Magdala avançait à côté du draco, toujours solidement accroché à sa main. Elle pouvait voir l’escalier se rapprocher doucement, mais sûrement. Ils descendaient, elle ne savait où. Le silence qui l’entourait lui était familier, bien connu depuis les quelques années qu’il s’était installé dans sa vie, et il ne l’effrayait pas. Plus. Pourtant, elle se demanda un court instant ce que pouvait entendre Elros. Y avait-il des bruits qu’elle ne pouvait pas entendre autour d’eux ? Ou rien ? Elle serra un peu sa main. « Ca va ? » Elle le demandait aussi un peu pour elle. Si pour lui ça allait, alors ça irait pour elle aussi. Probablement. Le groupe divisait l’inquiétude.
Assez vite, ils arrivèrent devant les escaliers. Elle s’immobilisa devant la première marche, observant vers le bas. L’escalier formait un coude, l’empêchant de voir où est-ce qu’ils menaient. Elle n’était pas confiante du tout, mais c’était le seul chemin possible, pas vrai ? Elle jetait de fréquents coups d’œil à Elros, ses yeux allant frénétiquement des marches à l’adulte, de l’adulte aux marches, sans qu’elle ne semble capable de se décider. Mais il fallait y aller, pas vrai ? Oui. Oui c’est ça, il fallait y aller… Alors elle prit une grande inspiration, celle qui donnait toujours un peu de courage, même factice, et commença à descendre. Comme elle ne lâchait pas la main d’Elros, elle l’entraina avec elle. Pas que cela les aurait séparé, de toute façon...
(c) Kingyo pour Zephyy
Rebirth
Arceus Sexy
Messages : 255 Pokédollards : 126 Date d'inscription : 01/02/2016
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Jeu 20 Oct - 14:49
Giratina
« Trick or Treat ? »
La fin de l’escalier est atteint, ce n’est que les ténèbres en bas, les lumières sont éteinte, malgré les murs blanc. C’est les ténèbres qui gagnent. Un lourd silence, une atmosphère pesante, une odeur de sang qui pique trop le nez.
*Tap tap tap*
Résonnent des bruits de pas. Ce qui est effrayant, ce n’est pas vos oreilles qui les entendent, elles sont bien ancrées dans votre tête.
*Tap TAP tap*
Elles se rapprochent de vous, vous ne pouvez plus bouger, vous ressentez cette aura qui vous écrase. En face de vous, dans ses ténèbres qui rongent le couloir en face de vous, une forme apparait. Un grand sourire sur les lèvres. Trainant avec lui une personne avec une chemise blanche, enfin plus très immaculé désormais. La silhouette est enfin visible : il porte lui aussi une chemise blanche, un vêtement de médecin, tâché de la couleur de ses yeux. Passant une main dans ses cheveux pour les repasser en arrière, sa voix résonne dans vos têtes.
« Voilà de nouveau lapin blanc qui se jettent dans la gueule du loup. » Dit-il un sourire carnassier. « Je vois que vous avez quitté votre petit nid. Tant mieux, nous allons pouvoir jouer. »
Il lâcha le corps qu’il trainait le long du chemin, pour tendre les mains et faire apparaitre trois objets : Un Bijou (au choix de la forme), un Miroir, un Muffin.
Des objets totalement peu raccord à la situation, mais rien n’est normal dans cette situation.
« L’un de vous peut choisir cette objet, et lui appartiendra immédiatement. Faites votre choix, je ne mords pas, pas encore ~ »
[Je vous laisses décider entre vous qui prend quoi sachant que cela doit être Elros qui doit rep après ce post ♥]
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Lun 24 Oct - 23:04
Alors même que dans notre chambre, je redoutais les bruits glauques et les cris sinistres qui retentissaient, à présent, je les regrette presque. Le silence qui règne en l’instant est oppressant. Trop pesant. Je sens de la sueur perler sur ma nuque. Je frissonne. Je n’entends que l’écho de nos pas, et ce n’est pas pour me rassurer. J’ai soudainement l’impression que nous sommes les seuls êtres vivants dans ce bâtiment. Pourtant j’ai la sensation d’être surveillé. Enfin pas vraiment surveillé, mais… je sens mes tripes se contracter un peu plus à chaque pas. Je suis pressée de commencer la descente et d’arriver en bas autant que j’appréhende ce qu’on va y trouver. S’il y a bien quelque chose en bas. Plus ça va, et plus je commence à douter de ma décision. Peut-être que le couloir des chambres aurait été moins effrayant ? La voix de Magdala me fait sursauter. Non pas parce qu’elle a parlé trop fort, elle a même bien jaugé cette fois, mais parce que je suis pétri de terreur. Elle aurait pu éternuer que j’aurais sauté au plafond. Je m’humecte les lèvres avec le peu de salive qu’il me reste. J’ai la bouche sèche.
- Oui ça va, je dis en hochant la tête. C’est silencieux… Presque trop…
On arrive juste devant les escaliers. C’est Magdala qui prend la tête cette fois-ci, me tirant par la main. Je n’ai même pas sursauté à son contact, contrairement à mes habitudes. Sans doute grâce à notre cohabitation forcée. Je voudrais presque faire demi-tour là tout de suite. J’ai un très, très mauvais pressentiment. Mais, retourner dans cette chambre ? je n’en ai pas envie, et puis… que dirait Magdala, hein ? Alors je la suis sans broncher, tremblant de la tête aux pieds. L’écho de nos pas sur les marches est encore plus sinistre, dans cet espace restreint où les sons se répercutent si facilement. La descente est un calvaire, tellement j’appréhende.
Enfin on arrive en bas. J’en aurais soupiré de soulagement, s’il n’avait pas fait si noir. Aucune lumière, pas même une lueur. Seulement les ténèbres. Et cette odeur métallique… l’odeur du sang… elle est tellement dense que je sens mon estomac se contracter. Je retiens Magdala par la main.
- On devrait peut-être…
Tap*Tap*Tap
Le bruit de pas m’interrompt. Un frisson glacé me parcourt l’échine. J’écarquille les yeux, tremblant encore plus.
- Qu-Quelqu’un… quelqu’un vient !
La peur me fige sur place. Il y a une présence écrasante qui se rapproche. JE voudrais m’enfuir, mais mon corps n’obéit plus à mes ordres. Je fixe le noire profond d’où proviennent les pas. Et puis je finis par distinguer une silouhette. Et une seconde, traînant sur le sol. Une chemise blanche ensanglantée. Mon cri de terreur se bloque dans ma gorge, mais j’arrive toutefois à faire un pas en arrière. Mais pas un de plus. La peur me paralyse. Le bourreau prend la parole. Je tremble encore plus à ses paroles. Jouer ? Je le savais, c’était un piège ! Mais il est trop tard pour faire demi-tour maintenant. Le faux médecin tend les mains devant lui et fait apparaître trois objets –comment peut-il faire ça ? Enfin je ne suis plus à ça près, côté étrangetés… Il nous demande de choisir. Sur le coup je me demande si c’est une blague. Puis un autre piège. Je voudrais prendre les jambes à mon coup, ou protester… Mais j’ai la sensation qu’il vaut mieux obtempérer sans poser de question. Je serre la main de Magdala, comme pour me rassurer. Sans grand succès.
- P-Pourquoi faire ? je demande tout de même. Vous nous laisserez partir après ?
Une question très débile, je sais. ça m’a échappé. C’est évident qu’il ne nous lâchera pas. Mais franchement, au point où on en est, qu’est-ce qui pourrait arriver de pire ? Ou plutôt, qu’est-ce qu’il pourrait nous arriver si nous n’obéissons pas ?... Je déglutis péniblement avant d’inspecter les objets qu’il nous présente. Un bijou… je n’en vois pas l’utilité. Je n’ai jamais été coquet. Ce serait mieux pour Magdala en fait. Ensuite, un miroir… je n’ai pas du tout envie de voir mon reflet, de voir mes cernes et ma tête de zombie. Et pour finir, un muffin… Mon ventre gargouille. Je suis tenté de le prendre, mais… Mais une pensée terrifiante m’empêche de le choisir. Il doit certainement être empoisonné ! ou il a mis une drogue dedans, c’est certain ! C’est un trop gros risque. Je reviens donc sur le miroir. Je pourrai par la suite lui trouver une utilité… s’il y a une suite…
- J-J-Je prends le m-miroir… je bégaie en saisissant l’objet de mon intérêt.
Et maintenant ? Je regarde Magdala pour l’encourager à choisir, en la suppliant presque du regard de faire ce qu’il dit. Je ne sais absolument pas ce que l’avenir nous réserve, et c’est une nouvelle peur à ajouter à la longue liste de celles qui me tordent les tripes.
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Mar 1 Nov - 15:47
PATIENTS N°403 ET N°404
Wouldn't you like to see something strange?
Journal d’un enfer. Enième jour. Une heure du jour, probablement.
Les jours passent et se ressemblent. Toujours la même pièce. Toujours la même nourriture. Toujours les mêmes vêtements. Toujours enfermée avec Elros. Toujours les mêmes mots que j’écris encore et encore. C’est toujours pareil. J’ai peur. Je n’en peux plus. J’en ai assez. J’ai l’impression de devenir folle. Depuis des jours, rien n’a changé. Tous les jours sont pareils. Sauf aujourd’hui…
En bas de l’escalier, il n’y avait rien. Enfin, si. Il y avait toujours quelque chose. Mais Magdala n’arrivait pas à le voir. Il faisait noir, en bas des escaliers. La où le couloir du haut était douloureux dans la lumière qui l’éclairait, celui-ci était sombre, et l’on en distinguait à peine les murs les plus proches. Et pourtant un peu de la lumière du haut parvenait jusque là grâce au puits des escaliers. Mais une fois qu’ils auraient avancés, y verraient-ils encore quelque chose ? Elle ne savait pas, et elle avait un peu peur. Le noir ne l’avait jamais effrayé particulièrement, sauf lorsqu’elle était toute petite et qu’elle imaginait qu’il y avait un monstre sous son lit. Mais maintenant, et ici, dans cette ambiance aussi pesante qu’oppressante, elle ne se sentait plus aussi à l’aise. Et pourtant elle y voyait. Pour l’instant.
Elros lui avait dit qu’il allait bien. Il avait peur lui aussi, mais pas plus qu’elle. Alors oui, ça allait. Et puis il disait aussi que c’était silencieux. Magdala n’avait pas moufté. Le silence, elle savait, elle connaissait. Et pour elle, dans cette situation, ne rien entendre avait quelque chose de rassurant. Le silence, ça voulait dire qu’il n’y avait rien. Et s’il n’y avait rien, il n’y avait pas besoin d’avoir peur. Pas trop du moins. Parce que Magdala n’était pas brave après tout. Pourtant, elle s’apprêtait à avancer dans ce couloir effrayant. Parce qu’il fallait sortir d’ici, pas vrai ? Même si ça faisait peur. Du moins essayait-elle de s’en convaincre, jusqu’à ce que le jeune homme ne l’arrête. Surprise, elle releva les yeux vers lui avec interrogation. Il semblait sur le point de faire une proposition, lorsque la magicarpe se figea brutalement.
TAP*TAP*TAP
Un bruit de pas dans le couloir. Magdala écarquilla les yeux, de surprise, de peur. Il y avait un bruit dans le couloir. Un bruit qu’elle percevait alors qu’elle était sourde. Elle était sourde, sourde, sourde. Elle ne pouvait pas entendre. C’était impossible, et elle le savait parfaitement. Elle se mit à trembler légèrement alors qu’elle se tournait dans la direction du bruit.
TAP*TAP*TAP
Ca ne s’arrêtait pas. Elle voudrait partir, elle voudrait courir, mais elle restait là. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était s’accrocher à Elros. Les pas continuaient. Les pas se rapprochaient, et elle ne pouvait pas s’éloigner. Et les pas s’arrêtèrent lorsqu’une personne fut perçue dans le couloir. Une silhouette aux yeux rouges, comme les siens, mais plus effrayants. Les mêmes yeux que celui du monstre qui se cachait sous son lit, avant. Et du sang sur ses vêtements qui la fit pâlir plus certainement qu’aucune autre chose. Et une voix qu’elle put entendre, qui résonnait dans sa tête. La première voix qu’elle entendait depuis trois ans, mais Magdala aurait tout donné pour ne pas l’entendre, justement. Et plus il parlait, plus elle avait l’impression que tout ça, ça ressemblait beaucoup trop à un film d’horreur. Peut-être que c’était ça ? Peut-être qu’elle s’était perdu sur le plateau de tournage d’un film d’horreur ? Mais dans ce cas, pourquoi personne ne venait la sortir de là ?
Elros se mit à serrer sa main, et elle détourna son attention de la personne –en était-ce seulement une ? ou était-ce un monstre ?- pour la concentrer sur l’adulte. C’était un peu rassurant, même si elle avait toujours peur, même si elle tremblait toujours. Même si elle n’avait pas du tout envie de jouer avec lui. L’hybride draco demandait si une fois qu’ils auraient joués, ils pourraient partir. Elle espérait tant que oui. Pourtant, il choisit un objet. Le miroir. Et se tournait ensuite vers elle pour l’inciter à faire de même, même s’il avait peur lui aussi. Mais Magdala ne voulait pas. Magdala ne voulait pas jouer avec lui, Magdala ne voulait pas choisir un objet. Magdala avait peur.
Pourtant, elle se mit à avancer, et son regard dériva entre le muffin et le collier. Que choisir ? Elle n’avait jamais très aimé les bijoux, et elle avait faim, elle l’avouait. Quand est-ce qu’elle avait mangé au juste ? Elle ne savait pas. La notion du temps lui échappait. Une heure ou douze ? Mais, et s’il y avait quelque chose dedans ? S’il était empoisonné ? Si elle allait mourir en souffrant en le mangeant. Magdala recula brusquement la main qu’elle avait légèrement tendue vers le plat. Ses doigts se refermèrent sur le collier. Lui au moins, il n’avait pas l’air dangereux. Elle le garda dans sa main, n’osant pas le glisser autour de son cou. Elle retourna rapidement auprès d’Elros, effrayée à l’idée de s’éloigner. Elle leva des yeux apeurés vers les yeux rouges du monstre. « Et… Et maintenant ? » Elle n’entendait pas sa voix. Sa voix tremblante, et trop aiguë.
(c) Kingyo pour Zephyy
Rebirth
Arceus Sexy
Messages : 255 Pokédollards : 126 Date d'inscription : 01/02/2016
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Lun 7 Nov - 23:37
Giratina
« Trick or Treat ? »
Le choix vient d'être fait, un sourire sur le visage de cet forme humanoïde. Le dernier objet vient de disparaitre devant leurs yeux.
"Bien maintenant que vos choix ont été fait. Nous allons jouer à un jeux. Au chat et à la souris, c'est simple je vais vous laisser un peu de distance. Le but? Que je ne vous attrape pas voyons ~"
Un rire glacial résonne dans le couloir et il disparait lentement les ténèbres disparaissent quelques minutes plus tard, montrant un couloir en désordre d’hôpital sans fenêtre, des traces de luttes et du sang qui recouvre certaine partie de ce lieu.
Le jeu a commencé. Pourtant malgré votre peur, vous vous sentez bizarre. Elros tu as choisis le miroir, maintenant tu comprends tout à l'envers de tout ce qu'on te diras. Magdala, tu as voulu ce bijoux? Bravo maintenant tu ne peux parler quand chantant (ou parlant en rimant comme Mag' a un handicap) et si tu as le courage : fait ton rp comme un conte de fée aussi ♥ (pas obligatoire)
Good Game, vous avez 5 minutes de répit
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Ven 11 Nov - 12:25
Magdala a décidé de prendre le miroir, comme je le pensais. Elle aussi a dû se douter que le muffin est empoisonné, ou qu’il contient une drogue. ça se trouve il n’en est rien ; mais aucun de nous n’a voulu prendre le risque. Et puis, qu’est-ce qu’on craint avec un collier et un miroir, franchement ? Pourtant je commence à m’angoisser sur ce choix que nous venons de faire. Pourquoi cet homme sorti des ténèbres nous a demandé de choisir ? Qu’est-ce qu’il a en tête ? Est-ce qu’il compte nous laisser partir ? Non ça m’étonnerait. Ce serait trop facile. Surtout après tout ce temps passé ici… Je peux être naïf des fois, mais pas à ce point-là. Magdala aussi se demande ce qu’il va se passer. Je la regarde, je lui lance un sourire qui se voudrait rassurant, mais reste figé par la peur.
- Je… je ne sais pas.
Je commence à réaliser que nous sommes entrés dans le jeu de cet individu. Je ne comprends pas pourquoi il fait ça. Ou alors il n’y a rien à comprendre, parce que c’est un psychopathe qui aime terroriser et torturer les hybrides… ou tout le monde d’ailleurs, j’ignore qui étaient ses précédentes victimes. Je regarde l’homme en face. Peut-on le qualifier d’homme ? D’humain ? Il en a la silhouette, mais pour le reste… et ces yeux rouges… Mon estomac se contracte. J’ai un très, très mauvais pressentiment. Parfois j’aimerais me tromper.
- N-Non c’est… l’annonce de la chose humanoïde me fait trembler. P-Pourquoi ?
Mais je n’aurai aucune réponse. La créature des ténèbres pousse un rire glacial, machiavélique, et disparaît. Je fixe l’espace vide avec horreur. C’est un cauchemar… c’est un cauchemar ! Pitié, faites que ce soit un cauchemar et que je me réveille vite… Progressivement les ténèbres s’effacent et dévoilent un couloir sans fenêtre. Je distingue des traces de lutte et du sang. Ce qui ne me rassure pas du tout. A présent je tremble de tous mes membres. J’ai terriblement peur. Et… Et aussi… Je me sens soudain bizarre. Mes pensées s’embrouillent un moment ; la sensation de confusion passe, mais je me sens toujours… différent de tout à l’heure.
- Je me sens bizarre… et toi, ça va ?
Mais ce n’est pas le moment de s’inquiéter de sa santé. Il s’agit plutôt de notre vie. Soudain les paroles de la chose me reviennent et la peur me submerge totalement. Mon instinct de survie se réveille et toute pensée futile s’éclipse de mon esprit. Je m’élance en avant, tirant Magdala derrière moi, car je tiens toujours sa main fermement dans la mienne.
- Vite ! Vite il faut courir ! Il ne doit pas nous rattraper !
Je suis plus grand qu’elle, la magicarpe ne peut pas faire les mêmes enjambées que moi. Pourtant il faut que j’avance. Que je cours. Que je m’échappe. Alors je cours, à toute vitesse. Je ne lâche pas la main de Magdala, même si elle me ralentit. Après tant de temps passé ensemble, je crains encore plus d’être seul. Peut-être que si on est condamné à mourir… ce sera mieux si on est tous les deux ? Je fonce dans le couloir, le miroir dans la main droite, la main de Magdala dans l’autre. Je tourne à droite, à gauche… je ne saurais même pas retourner sur mes pas.
Je finis par m’arrêter au bout de 5 minutes. J’ai couru tellement vite que j’ai un point de côté et je suis à bout de souffle. La respiration saccadée, j’essaie de calmer mes poumons qui me brûlent. Je jette un œil par-dessus mon épaule. Un peu de distance, qu’il a dit… mais combien de temps de répit avons-nous ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Dim 20 Nov - 15:01
PATIENTS N°403 ET N°404
Wouldn't you like to see something strange?
Journal d’un enfer. Enième jour. Une heure du jour, probablement.
Les jours passent et se ressemblent. Toujours la même pièce. Toujours la même nourriture. Toujours les mêmes vêtements. Toujours enfermée avec Elros. Toujours les mêmes mots que j’écris encore et encore. C’est toujours pareil. J’ai peur. Je n’en peux plus. J’en ai assez. J’ai l’impression de devenir folle. Depuis des jours, rien n’a changé. Tous les jours sont pareils. Sauf aujourd’hui…
Il était une fois, il y a fort longtemps, un lieu aussi sinistre que mystérieux, où le temps semblait avoir cessé de s’écouler. On n’y trouvait ni horloge ni montre pour compter minutes et heures. On n’y trouvait nulle fenêtre capable de donner sur le jour ou la nuit. Là-bas, le temps avait été figé par l’entité y résidant, et si horloges il y avait eut, elles auraient été déréglées, et si fenêtres si étaient trouvées, l’astre du ciel n’aurait put y être identifié.
Ce lieu n’avait pas de forme clairement définie, pourtant l’on pouvait y vivre dans des chambres, et l’on pouvait y parcourir escaliers et couloirs. Mystérieux car nul ne savait comment y entrer ni en sortir, sinistre de par le sang qui en teintait les murs, jets de peinture sanglante laissés là comme par un enfant, désordonnés et sans cohérence. Bien que semblant inhospitalier, un être avait trouvé refuge en cet endroit, et y avait installé sa demeure. De cet être, on ne connaissait ni le nom, ni le visage. Il ne se montrait à ses rares visiteurs que sous la forme d’une ombre inquiétante et d’une paire d’œil grenat, luisant dans l’obscurité. Pour beaucoup, il était être de cauchemars. Néanmoins, il accueillait toujours avec enthousiasme les quelques voyageurs passagers venus se perdre chez lui alors qu’ils arpentaient le chemin du remord et de la rédemption.
En cette fois que l’on ne pouvait appeler jour et que l’on ne pouvait appeler nuit, deux êtres s’étaient égarés là-bas. Un tout jeune homme et une adolescente. Les ayant accueillit durant un temps qu’aucune montre ne pouvait régler, ils décidèrent de reprendre le chemin qui était le leur, celui que d’aucun prétendait mener au pardon. Cependant, ce lieu, cette demeure, appelez-le donc comme il vous sied, était un véritable labyrinthe où le haut et le bas semblaient parfois se confondre et où la lumière ne parvenait pas toujours. S’étant égarés comme d’autres avant eux, le maitre des lieux décida de les rejoindre et de leur faire un dernier cadeau avant qu’ils ne partent, et que lui perdent cette bien fuyante compagnie.
Au jeune homme, il offrit un miroir. A l’adolescente, il offrit un collier.
Ses présents entre leurs mains, il leur offrit une dernière chose : un divertissement.
Il déclara : « Bien maintenant que vos choix ont été fait. Nous allons jouer à un jeu. Au chat et à la souris, c'est simple je vais vous laisser un peu de distance. Le but? Que je ne vous attrape pas voyons ~ »
Sur ces mots, il tint parole et se fondit dans les ténèbres de son labyrinthe.
Laissez seul, les visiteurs commencèrent à sentir la peur les prendre au ventre. Ils semblaient bien peu enclins à jouer à ce jeu et encore moins à rester en ces lieux. Le jeune homme plus particulièrement qui se sentait paniquer et trembler. Il tenta d’interroger son hôte mais n’obtenu point de réponse. La jeune fille, elle, demeurait muette. Mais bien que ne pipant mot, elle n’en pensait pas moins, et son état d’esprit était très semblable à celui de son compagnon. Son seul désir était de s’en aller, et de reprendre son chemin.
Se tournant vers sa compagne d’aventure, ou de mésaventure, qui sait ?, il l’interrogea. « Je me sens bizarre… et toi, ça va ? »
Celle-ci lui répondit, dans un chant étrange qui ne semblait pas venir d’elle et dont elle ne semblait pas avoir conscience : « Nul besoin de t’inquiéter, A moi-même je suis égale. Continuer de cheminer En ce lieu anormal. »
Et c’est ce qu’ils firent. Le jeune homme si mit soudain à courir, telle une proie fuyant un chasseur, entrainant avec lui dans cette fuite la jeune fille. Plus petite, ses jambes étaient bien moins longues et ses pas bien moins grands. Courir lui était ardu car la douleur s’emparait de ses muscles, et elle manquait de trébucher et de tomber au sol à chaque nouveau pas. Son souffle fut bientôt erratique et ses côtes lui firent mal, mais elle ne réclamait grâce, continuant docilement cette course éperdue.
Où donc se rendaient-ils ? Répondre était difficile. Eux-mêmes l’ignoraient. Ils fuyaient au hasard, sans savoir où se rendre, mais le plus loin possible de leur hôte. La sortie eut été idéale pour eux, mais il était aisé de deviner que l’habitant des lieux ne les laisserait pas partir ainsi.
L’on racontait que, bien qu’accueillant avec chaleur les nouveaux arrivants, il en devenait beaucoup moins bienveillant lorsque ceux-ci émettaient leur désir de repartir. D’après certaines rumeurs, il avait été plongé dans une solitude forcée pendant si longtemps qu’à présent il refusait tout nouveau départ.
Nul n’était un jour revenu pour confirmer ou infirmer ces racontars.
Les deux jeunes visiteurs coururent ainsi durant plusieurs minutes avant de s’arrêter, à bout de souffle, en un endroit du labyrinthe qui semblait identique à tous les autres. Où se trouvaient-ils ? Ils n’en savaient pas plus depuis l’instant où ils avaient quittés la sécurité de leur chambre et décidés de partir.
La jeune fille, dont les poumons la brûlaient plus sûrement que si elle eut respiré l’air d’un volcan, se tourna vers son ami. Malgré la fatigue et malgré la douleur, la peur primaire, cette voix de l’instinct, lui commandait de continuer.
« Ecoute-moi mon ami. Il nous faut nous cacher, Trouver un lieu en sécurité Pour échapper à l’ennemi. Je crains que le jeu N’ait déjà débuté Et je suis effrayée Par cet endroit affreux. Allons donc par là Nous y trouverons peut-être Un creux ou une antre Qui alors nous protègera. »
La jeune fille, alors, enserra la main qui l’avait mené jusque là à un rythme trop rapide, et à son tour l’entraina. Tout ce dont ils avaient besoin, pensait-elle, était d’une cachette dans laquelle attendre, si d’aventure leur hôte les rattrapait, qu’il passe à côté d’eux sans les voir. Une porte, n’importe laquelle, ferait l’affaire. Un renfoncement dans un mur serait tout aussi bien. Et dans son fol espoir, elle imaginait même quelques passages dérobés qui, cachés derrière une paroi, les mèneraient peut-être à leur destination.
(c) Kingyo pour Zephyy
Rebirth
Arceus Sexy
Messages : 255 Pokédollards : 126 Date d'inscription : 01/02/2016
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Mar 29 Nov - 14:41
Giratina
« Trick or Treat ? »
Les cinq minutes sont écoulées, les lumières se sont éteintes toutes une petite seconde qui semblait bien longue.
Des pas résonnent, bien qu'ils semblent lointain. Des portes s'ouvrent ou viennent d'apparaitre, des salles d'opérations, des salles de réunions. Des milliers de cachettes apparaissent devant les yeux des futurs victimes.
Le choix est le leur, courir ou se cacher?
Chut. Il arrive.
Invité
Invité
Sujet: Re: Groupe Elros & Magdala Mar 6 Déc - 11:45
Magdala n’a pas l’air dans son assiette. Déjà elle parle bizarrement tout à coup, avec des rimes. Et puis… c’est un peu confus ce qu’elle raconte. Les mots se mélangent dans mon esprit avant de se clarifier. Elle a dit qu’il me faut m’inquiéter car elle n’est pas comme d’habitude, et qu’en plus il faut rester sur place… ça n’a aucun sens ! Et de toute façon c’est hors de question. Je n’ai pas le temps de lui demander de s’expliquer. Je l’attrape par la main et l’emmène dans une course folle. Une course contre la montre.
Courir. Courir comme si notre vie en dépend. Courir pour fuir le danger. Courir pour sauver ma vie et celle de Magdala. J’ai des grandes jambes, alors ça ne doit pas être facile pour elle de suivre mon rythme. Mais j’ai si peur ! Tellement peur qu’il nous rattrape ! Que fera-t-il lorsqu’il nous aura trouvé ? J’ai conscience que nous jouons à son jeu. Mais que pouvons-nous faire d’autre de toute manière ? Ici c’est son domaine. Son terrain de jeu. Et nous sommes certainement ses jouets… Je ferme les yeux alors que je reprends mon souffle. ça fait quoi… cinq minutes qu’on court ? J’en peux plus. Et en plus il a bien dit qu’il nous laissait cinq minutes de répit… ou alors qu’il nous coursait que pendant cinq minutes ? Je ne sais plus. Magdala se tourne vers moi et se remet à parler de cette étrange façon. Je fronce les sourcils. Elle dit que ce n’est pas la peine de se cacher, car cet endroit est magnifique et ça la rassure… et elle semble même croire que le jeu est terminé.
- Mais qu’est-ce que tu racontes depuis tout à l’heure ? Bien sûr que si qu’il faut nous cacher ! Et cet endroit n’a rien de magnifique ou rassurant ! Tu es sûre que ça va ? …
Pourtant elle m’entraîne. Je ne comprends absolument rien à ce qu’il se passe. Il y a une minute elle disait qu’il ne servait à rien de se cacher, et l’instant d’après elle se met à chercher une cachette… Est-ce qu’elle est possédée par quelque chose ? Pourtant quand elle a dit qu’elle trouvait cet endroit magnifique et rassurant, son visage semblait exprimer au contraire de la peur et de l’horreur. Est-ce que je deviens fou ?
- Ecoute…. C’est bizarre mais depuis tout à l’heure je ne comprends rien à ce que tu racontes. Je pensais que tu délirais, mais c’est peut-être moi qui perd la tête…
Je me masse la tempe de ma main libre, celle qui tient le miroir, toujours entraîné par ma camarade d’infortune qui nous cherche une cachette. Soudain des portes s’ouvrent dans le couloir ; d’autres apparaissent. Je jette des coups d’œil curieux et effrayés. Une salle de réunion, une chambre de chirurgie, et là… Je me stoppe en tirant Magdala par la main pour la ramener sur ses pas.
- Là !
Je pointe une pièce blanche du doigt. A l’intérieur se trouve un grand coffre, certainement l’endroit où ils entreposent le linge. Je regarde à droite et à gauche dans la pièce avant de faire signe à Magdala d’entrer.
- On peut se cacher ici ! Même si ça nous laisse peu d’échappatoire s’il nous retrouve… Mais s’il nous trouve dans ce bac… je… je lui sauterai dessus et je lui lancerai une attaque !
C’est plus facile à dire qu’à faire. En vrai je tremble rien qu’à l’idée qu’il nous trouve ici. Mais… Mais je n’ai pas d’autre solution… En plus ça se trouve je n’arriverai même pas à lancer une attaque. C’est pitoyable.