Ce sentiment de puissance qui t'envahissait, te faisant alors perdre légèrement pied face à la réalité. Au moment même où tu avais brisé l'espace et le temps pour t'en sortir, tu avais perdu alors un semblant de lucidité. En avais-tu seulement déjà naturellement Azael ? On pourrait se poser la question à dire vrai. Tu n'as jamais été quelqu'un de très bien dans ta tête, et le contraire aurait été étonnant. Alors ce n'est pas maintenant que tu étais emplit de ton pouvoir et en combat qu'on allait te demander d'être lucide sur ce que tu faisais. Combien de personnes avaient souffert de cet affrontement qui dépasse l'entendement ? Certainement un certain nombre. Des malades, les plus fragiles, et même les autres personnes, présentes sur les lieux, sur le parking, ou alors même dans cet entrée ravagée par l'entrée fracassante des deux Titans primordiaux. Le silence était pourtant tombé, comme si personne n'osait vous déranger, comme si faire le moindre bruit attirait ton attention et tes foudres sur quelqu'un d'autre. Pourtant, Dialga était la seule victime qui t'intéressait, cet être du temps que tu sentais défaillir sur ta force. Gémissant, grognant, et faiblissant au fur et à mesure que tu te pressais sur lui. Tes pattes revenus, tu donnais l'impression d'une immense araignée ayant prit dans ses filets un insecte coincé sur le dos. Un insecte auquel tu ne laissais pas la moindre chance de se retourner et de répliquer. Il ne pouvait plus rien faire. S'en était finit. Et tu le sentais, entre tes « mains » ou plutôt la continuité de tes bras, ton ombre qui te représentait, tu sentais alors la respiration de Dialga, tu pouvais même percevoir les battement de son cœur, pouvant même être perçu via le cristal faiblissant de ce dernier. Tu sentais sa vie dans le creux de ta main. Et c'était alors un instant de jouissant presque de sentir la vie de ce dernier s'agiter comme une petite flamme dans le creux de ta main. Tu n'as qu'un geste à faire, un seul, tu pourrais alors lui broyer la gorge, l'écraser, et le briser, ce diamant affaiblit qu'il était, ce diamant corrompu et devenu friable. Oui allez Azael, ça te ferait plaisir non ? Certainement que oui.
Et durant un instant, il n'est pas certain que tu ne l'aurais pas fait. Ce n'était pourtant pas ton but à l'origine. Tu ne désirais pas le tuer. Mais emporté par cette vague malsaine, tu t'étais laissé aller et égaré. Et ce n'est que la voix du médecin de tout à l'heure qui interpella Dialga qui te ramena à la réalité. Sans bouger d'un pouce, ton regard s'est levé vers lui. Ton sourire déchirant toujours ton visage, autant que tes yeux devenu bleu luisant depuis belle lurette. Tu as soufflé, un souffle rauque, et mesquin. Et tu as ricané à sa demande qui ne manquait pas de culot. Un humain implore l'entité du chaos ? Implore ta pitié ? C'est une nouveauté, et il est rare que tu répondes à ce genre de demande, cela n'a jamais été ton genre.
« Tu ne manques pas de cran.
Soufflas-tu. Alors que ton visage semblait reprendre une forme humain, ta force était resté en suspend, et tu gardais une main de fer sur Dialga. Mais ton masque disparaissait, ainsi que ta queue. Seules tes pattes et tes yeux te trahissait. Tu affichais maintenant un air désormais plus snoob. Un pique vint alors tapoter le cœur sur la poitrine de Dialga.
« Si je le brise, je réalise alors ce que cet idiot n'a pas été capable de faire lui-même.
Tu lui offrirais alors cette mort qu'il a désiré. Qu'il aurait alors durant un court instant, avant de revenir à la réalité des choses parce qu'il ne pouvait pas mourir.
« Mais il a réalisé bien plus de chose que je ne l'espérais.
Tu as regardé l'hôpital détruit, par la colère d'un de ses enfants d'Arceus, par un de ces protecteurs qui s'est alors détourné de la raison à cause de toi. Non sans appuyer sur Dialga une dernière fois histoire de lui rappeler le goût de la défaite, tu l'as lâché pour t'approcher telle une ombre trop rapide de ce médecin et te retrouver alors positionner derrière lui. Le pire étant que ta blouse était toujours sur ton dos, comme si de rien était, ou presque.
« Remercie moi incompétent. Dialga se remettra certainement sur pied.
Parce que tu lui avais peut-être indiqué dans quelle direction regarder, et surtout, indiqué le chemin pour se battre. Si tu avais réussit à planter en lui une graine sombre, c'est pour toi une immense victoire. Les gens autours de vous vous regardait avec terreur. Toi, tu as l'habitude mais Dialga aussi était redouté, comme le serait un monstre capable de tout détruire.
Les mains dans les poches, tu t'es dirigé vers une infirmière qui avait hésité entre la fuite ou non, avant de se rendre compte qu'elle n'aurait certainement aucune chance de te fuir. Tu lui as demandé quelque chose, qu'elle s'empressa d'aller te chercher non sans trembler. Et te voilà avec un gobelet de café dans une main et une petite boite de médicament dans l'autre. Et après t'être approché de Dialga, tu as laissé tombé à côté de son visage.
« Je te conseil ces anti-douleur pendant une petite semaine Dialga. Tu n'auras plus besoin de tes anti-dépresseur bientôt je suppose.
Tu as lâché ça l'air de rien. Comme si rien ne c'était passé, et tu as bu ton café. Tu l'as regardé dans les yeux, ton sourire et ton air devait lui rappeler un souvenir lointain. Il devait lui rappeler alors le visage que tu avais quand on t'as enfermé cet expression qui signifiait : vous n'avez pas finit d'entendre parler de moi. La preuve.
Messages : 72 Pokédollards : 35 Date d'inscription : 31/01/2018 Age : 32 Localisation : Sinnoh. Je suis (Inrp) : Hétérosexuel et... c'est compliqué. Je ressemble à : King Bradley (Fullmetal Alchemist) Double compte : Desmond S. De Beauchesne, Arthur A. "Kane" Makanui
PokéProfil Attaques & Armes: ♦ Hurle-Temps ♦ Pouvoir Antique ♦ Fulmifer ♦ Aéropique Race Pokemon/ Métier: Dialga / Directeur des Collections de la Bibliothèque Nationale de Sinnoh (spécialisé en philosophie, histoire et sciences de l’homme) Team/Dresseur/Equipe: None
Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Ven 13 Avr - 18:15
Ecrasé que j'étais par l'aura redoutable de Giratina, j'avais beau essayer de me débattre mais rien n'y faisait. Ma trachée était broyée sous la pression, m'empêchant de me défendre avec une nouvelle attaque sonore. Je sentais mes os craquer, mes muscles se rompre alors que j'essayais de le repousser sans succès. J'étais bien trop faible alors et mes gesticulations de fanatique enragé n'aidait pas mon cas. Bientôt, je manquais d'air et mes pâles tentatives pour me défaire de l'emprise de mon ennemi commencèrent à s'amoindrir. Mes yeux commencèrent à se révulser, du sang s'écoulant de mes lèvres alors que mon cher médecin attitré essayait de sauver la situation. Enfin, autant qu'elle aurait pu être sauvée. Bientôt, alors que Giratina reprenait une forme plus "humaine", je sentis la rage quitter mon esprit, à l'instar de ces hideux nuages noirs qui continuaient de pleuvoir sur nos corps. L'éclat rouge quitta mon diamant et bientôt, je repris mes couleurs originelles, un bleu pur. Je ne me défendais même plus, essayant tant bien que mal de respirer alors que la griffe d'une des pattes étranges de mon ennemi se déposait sur mon cœur en forme de joyau.
Le docteur Renner restait silencieux, les mains toujours devant lui comme préventivement, et fixait Azael avec un regard craintif mais qui essayait de ne pas le laisser paraître. Soudain, non sans avoir appuyé brutalement sur mon corps comme pour me faire passer un message, Giratina s'était placé derrière le brave docteur qui sursauta mais n'osa pas bouger sur le coup. Toute son attention semblait dirigée vers son patient, moi, qui se redressait en position assise, toussant violemment pour reprendre mon souffle alors que mon apparence redevenait celle d'un humain normal. J'étais en bien piteux état alors avec mes vêtements déchirés et mes blessures. Ces dernières restaient cependant plutôt bénignes compte tenu du chaos que nous avions provoqués autour de nous.
Je ne tardais pas d'ailleurs à le réaliser. Relevant mon regard vers la surface de l'immeuble, mon regard fatigué se fit affligé. Une grande partie de la façade de l’hôpital avait été démoli, et je voyais à présent les victimes, les blessés, les infirmiers et médecins qui m'observaient depuis leur cachette avec une terreur palpable.
- Oh non... Arceus, qu'ai-je fait..? balbutiai-je de ma voix rauque, en essayant de me relever. Mais je m'effondrais tout aussitôt. Mes jambes n'arrivaient même plus à me porter. Je fus interrompu dans mes tentatives par ce qu'il me lança devant moi. Une boîte de médicament ? Je levais un regard interrogatif et à la fois agacé vers lui. L'insolent buvait son café comme si de rien était. Comment osait-il ? - Comment... oses-tu..?! Tu m'as forcé à utiliser ma... Primo-résurgence, à détruire cet hôpital et à blesser... ces pauvres gens et maintenant, tu fais... comme si de rien n'était ?!
Le docteur Renner, loin d'être craintif vis à vis de moi contrairement à ses collègues, s'était déjà précipité à mes côtés pour m'aider, passant mon bras par dessus ses épaules afin de me redresser. - Tout va bien, Armitage. Ce n'est rien... Il n'y a que des blessés, rien de grave...
Ma colère se dissipa un peu en croisant son regard : triste mais il souriait malgré tout pour me rassurer. Après ce que j'avais fait. Comment faisait-il ?
- Je suis navré... répondit-je à demi-mot. Mais il savait, il hocha la tête d'un air compréhensif. Et je retournai mon attention vers Giratina qui commençait à s'éloigner.
- Tu ne perds rien pour attendre, monstre. Tu ne sauras ni le lieu, ni le jour, ni l'heure mais crois moi, tu le paieras.
Le docteur me permit ainsi de retourner à l'intérieur, enfin ce qu'il en restait. J'étais partagé à la fois entre le dépit, la douleur et la colère qui restait encore palpable mais au moins, je ne me lamentais plus sur mon sort. Je n'étais même pas encore remis que j'ai utilisé mes capacités pour réparer autant que possible les dégâts que j'avais causé. Au final, la crainte finit par disparaître peu à peu dans l'hopital face à ces actes. Mais je n'oublierai pas Giratina. Il me le paiera, c'est certain.