Messages : 72 Pokédollards : 35 Date d'inscription : 31/01/2018 Age : 32 Localisation : Sinnoh. Je suis (Inrp) : Hétérosexuel et... c'est compliqué. Je ressemble à : King Bradley (Fullmetal Alchemist) Double compte : Desmond S. De Beauchesne, Arthur A. "Kane" Makanui
PokéProfil Attaques & Armes: ♦ Hurle-Temps ♦ Pouvoir Antique ♦ Fulmifer ♦ Aéropique Race Pokemon/ Métier: Dialga / Directeur des Collections de la Bibliothèque Nationale de Sinnoh (spécialisé en philosophie, histoire et sciences de l’homme) Team/Dresseur/Equipe: None
Sujet: Flashback | Find Comfort in Chaos Mar 27 Fév - 18:25
L'horloge accrochée au mur était blanche avec un cadre noir, comme ses aiguilles, un modèle simple avec de gros chiffres, un modèle qui avait le mérite de fonctionner et d'être lisible. La trotteuse courrait le long du cadran par de secs et rapides acoups, émettant un distinct tic, alors que les autres aiguilles semblaient bouger mollement, presque imperceptiblement si on les fixait suffisamment longtemps. C'était mon cas. J'ignorais depuis combien de temps j'observais cette horloge, assis, immobile dans mon lit d’hôpital. La notion du temps qui passait était encore un peu flou. Parfois, quand je commençais à en avoir assez de l'entendre, je murmurais "arrête" et elle s'interrompait. Puis le temps autour de cet objet reprenait son cours. Car oui, j'étais capable d'agir sur un objet ou une personne en particulier. C'était plus complexe, en un sens, car cela me demandait d'avantage de concentration que quand je stoppais l’entièreté du temps... même si je n'ai pas besoin de vous expliquer en quoi stopper le temps sur un pâté de maison est assez complexe. C'était juste... différent. Oh bien sûr, cela avait particulièrement agacé les infirmiers qui ne comprenait pas pourquoi l'horloge était détraquée. Alors à présent j'essayais de faire en sorte de l'accélérer afin qu'elle rattrape le retard que je lui avais infligé.
Mon regard quitta un instant l'horloge, comme si je sortais d'un état second, et un énième soupir s'échappa de mon être alors que je tournais mon regard vers le plateau de nourriture qui avait été placé prêt de mon lit, attendant que je me nourrisse. Mais je n'avais pas d’appétit. Je regardais à présent vers les faibles rayons de soleil qui, à cause des velux et de l'arbre devant ma fenêtre, créait des motifs étranges sur le mur blanc de ma chambre d'hôpital. Des rayures ondulantes, ou des points bien alignés qui disparaissaient et réapparaissaient, c'est selon. La lumière me faisait encore mal dans mon œil gauche et je portais un instant une main à ce dernier. Je ne portais plus de bandages, car mon corps s'était régénéré depuis quelques jours déjà. Mais on me refusait le droit de sortir à cause de mon mental quelque peu... comment disaient ils ? Instable ? Le docteur avait dit que j'étais dépressif et que je ne sortirais pas sans avoir été suivi. En attendant, j'avais le droit à une perfusion avec un bon cocktail de calmants et d'anti-dépresseur. La plupart du temps, ça me faisait dormir, mais je n'aimais pas dormir. Dormir, c'était une perte de temps. De nombreux psychologues et psychiatres avaient tentés leur chance mais je n'étais pas dans l'optique de leur facilité la vie, il fallait le dire. Non. A vrai dire, je n'avais envie de rien si ce n'était de tenter à nouveau de mettre un terme à ma vie...
Le problème, c'était que ma première tentative avait été un échec, et je comprenais à présent qu'il allait être compliqué de me sortir de cette situation. Père était décidément bien cruel. Il ne me laissait même pas le calme d'une mort sans retour. Mais à quoi bon ? Qu'allais-je faire une fois sortit d'ici..? Allais-je réessayer de vivre une vie de "monsieur tout le monde" ? Chercher un travail, une passion, une famille et des amis ? Non, plus j'y pensais, plus ça me rendait dingue ! Pourquoi jouerai-je donc à ce petit jeu alors que j'avai été créé pour autre chose ?! Je serrai ma couverture entre mes doigts, sentant mes yeux s'embuer de larmes amères alors que ma mâchoire se serrait.
- Père... Pourquoi m'infliger une telle souffrance..? Pourquoi ne me laisses-tu ni continuer mon oeuvre, ni trouver le repos auquel j'aspire..?
Mon cœur rata un battement. Mes yeux s'écarquillèrent soudainement alors que je sentais tout mon corps se raidir, comme en alerte. Cette aura, je l'aurai reconnue entre mille. Cette pression obscure, cette impression de noirceur terrible, de cruauté et de chaos. Et ça se rapprochait, de plus en plus, minutes après minutes. J'en étais sûr à présent, c'était un Giratina. Lequel ? Je ne saura dire, je n'ai pas eu pour habitude de les fréquenter assidûment. J'avais pourtant essayé de mon mieux de dissimuler mon aura et de demander aux médecins de ne rien dire sur ma présence ici. Mais c'était certain, quelqu'un avait du fuiter l'information. Bon sang. Ma dépression et les médicaments qu'on m'administrait perturbait l'utilisation de mes pouvoirs, je n'aurai pas les capacités pour le combattre dans mon état actuel. Tout ce que je pourrais faire, c'est éventuellement le ralentir pour pouvoir m'enfuir mais je ne tiendrais pas longt-... Il est là. C'est trop tard maintenant. Je sens sa présence derrière la porte. Mes sourcils se froncent mais je sens une sueur froide dans mon dos alors que je me prépare à me défendre si besoin. D'habitude, je n'ai pas peur facilement, mais les Giratinas... Ils avaient le don pour me mettre mal à l'aise. Je ne cache plus mon aura, histoire de lui faire comprendre que je sais qu'il est là, même si je sais pertinemment qu'il remarquera que ma puissance est réduite par rapport à d'habitude à cause de mon état.
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Mer 28 Fév - 18:24
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Les bruits de couloirs vont bon trains, dans l’hôpital psychiatrique où tu travaillais, cela ne faisait pas exception. Hopital, asile, ce ne sont là que des mots pour désigner la même chose pour toi, cela t'importait peu. Tu te plaisais à dire que tu travaillais avec les fous, peut-être parce qu'il n'y a que comme ça que tu t'y retrouves un peu sur le fond, tu es bizarre Azael, ou plutôt, je devrais dire Orochi. C'est ainsi que les mortels t'appelaient à l'époque et c'est le nom que tu donnais pour te présenter. Parfois, cela échappait à certains d'entre eux, et on t'appelait alors Giratina. Un nom vieux comme le monde, que tu étais obligé de reconnaître, mais généralement cela les faisait rapidement changer d'avis. Puis on est venu te voir, tu te souviens encore de cette mâtiné, tu étais partie voir un patient. Un homme fort intéressant. Il était sujet à des crises d'angoisses incontrôlable le rendant alors violent. Il avait attaqué un homme dans la rue, la bagarre avait dégénéré sans raison, après quelque diagnostique on s'était rendu compte que ce n'était pas la première fois qu'il agissait ainsi, ses proches ont décidé de le laisser alors moisir ici pour qu'il se fasse soigner. Ce qui était drôle, c'est que généralement, cet homme était violent envers les médecin, refusant alors qu'ils l'approche et se terrant dans un silence. C'était pas faute de l'attacher pour éviter des blessures, mais avec toi, il se calmait net. La première fois, il a haussé le ton sur toi, ce fut la première et dernière fois. Depuis, tu le voyais et t'amusait à constater sa triste évolution. Oui il faut l'avouer, les humains sont fascinant, tu ne regrettait vraiment pas. Dois-tu remercier Arceus de te permettre de sortir de prison et de t'amuser comme un petit fou ? Allons un peu de sérieux, et puis quoi encore ?
Bref, revenons à cette matinée, alors que tu étais à ton travailles, on est venu te voir. Un homme qui visiblement avait tant d'admiration pour toi qu'un certain effroi. Il était venu te parler de la rumeur qui courait alors discrètement sur l'hôpital de Féli-cité.
« Vous avez entendu Docteur ? Vous le connaissez ? « Quoi donc. « Ben... Je pensais que vous le saviez. Un légendaire s'y trouve, visiblement il a été gravement blessé, et maintenant on ne veut plus qu'il sorte, mais je ne sais pas pourquoi. « Oh.
Tu n'avais rien lâché de plus, mais le ton et l'air que tu affichais démontrais que tu avais de l'intérêt pour ce pauvre légendaire à la dérive. C'est pour cela que tu avais attendu d'avoir terminer ce que tu avais à faire pour te rendre sur place. Ton arrivé a été remarqué il faut l'avouer, ton nom était connu dans le milieu, mais ta tête aussi, et te voir arriver ici était mauvais signe.
« Je viens rendre visite à un de vos patient. « Sortez d'ici, ceci est dans le secret médical.
Tu as tourné le regard vers cet homme, ce médecin qui en était en charge et rapidement tu n'as pas eu besoin d'user de mots pour lui faire comprendre que tu irais le voir. Tu as tendu la main, exigeant en silence qu'il te donne alors le dossier du patient, histoire d'avoir une longueur d'avance et de savoir à quoi tu avais à faire. Il te le donna en tremblant.
« Tu vois quand tu veux. Dis toi que je serais plus à même de le comprendre que toi.
Dis-tu en reprenant alors ta route, le regard parcourant alors les lignes inscrites. Tu avais alors l'information comme quoi il c'était tiré une balle dans la tête, visiblement une tentative de suicide magistralement échoué et rapidement réparé physiquement grâce à sa nature de légendaire. Mais une fragilité psychologique qui pousse les médecins à le garder sur place avec des médicaments pour l'aider à remonter la pente. Comment ils appellent ce truc déjà ? Dépression tu crois. Tu n'étais plus certain. Un légendaire peut être atteint d'une telle chose ? Eh bien Arceus, tu as voulu faire les Dieux à l'image des Hommes ou bien ? Tu ricanes. Tu n'as pas mis longtemps à le trouver, son aura était perspective, tu n'avais qu'à la suivre et te retrouver derrière la porte. Tu avais enfilé une nouvelle blouse d'ici, et tenais alors le dossier comme le ferait un médecin classique. Tu as ouvert la porte, et offert ton sourire le plus grand et surtout le plus étrange sur tes traits. Quand on sait qui tu es, on c'est que cela ne peut être une bonne nouvelle.
« Tiens donc, c'est donc toi Dialga. Lequel des deux ? Ah. Je sais plus, c'est trop vieux tout ça.
Et surtout tu n'avais jamais l'occasion de croiser les légendaires autrefois. Mis à part ton frère les auras des autres ne sont que des vagues souvenirs, en réalité, mis à part les trois entités lié à toi et ton frères les autres étaient plus ou moins flou dans ton esprit. Mais là n'est pas la question, tu t'es approché pour te planter à côté de lui sourire en coin, de façon un peu stressante, comme imitant alors le cliquetis régulier d'une aiguilles, tu as tapoté le dossier entre tes mains.
« Qu'avons-nous là. Tentative de suicide et dépression, sous médicament.... Oh. Vraiment ? Je ne pensais pas que Dialga puisse finir ainsi, c'est.. surprenant. Finalement je vais peut-être revoir mon jugement sur les légendaires tout compte fait.
Et comme pour finir de t'imposer de tout ta noirceur écrasante, tu as attrapé une chaise pour t'installer de façon à pouvoir t'appuyer sur le dossier, et le fixer alors droit dans les yeux. Quel était cet œil différent de l'autre ? Il ne s'est pas tant loupé que ça alors.
« Non sans rire, tu as voulu te suicider ? Je peux te demander pourquoi ? Oh et qu'est-ce que tu attendais de ce geste, venant d'un immortel c'est.. intriguant. Tu peux parler, je suis dans le secret médical vois-tu.
Sourire moqueur, tu as alors tapoté le badge accroché à ta blouse, celle qui te déterminait comme étant psychiatre. Quand bien même c'est la curiosité qui t'a poussé ici, on ne pouvait pas dire que tu étais hors sujet. Ta noirceur éclatante, ton aisance, tu n'hésitais pas à t'affirmer, d'autant plus que toute la faiblesse du légendaire devant toi était perceptible. Entité du temps ? Ce n'est plus ce que c'était, tu étais certain que ton frère aurait profité de la situation pour le tuer, mais toi, tu préférais alors t'amuser autrement.
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Jeu 1 Mar - 18:14
J'ignorais qui avait ébruité ma présence ici et au final, peu m'importait. Les humains étaient faillibles, tellement faillibles que cela aurait pu être n'importe lequel d'entre eux, de mon médecin attitré à l’infirmier qui était passé une fois pour vérifier que j’étais bien un légendaire. Ha, il y avait aussi celui qui m’avait demandé un autographe. Stupide, si stupide et pourtant si attachants. Je ne les comprendrais sans doute jamais, mais au moins je les tolérait. Enfin, tout ça n’allait pas m’aider face à un monstre comme Giratina. Il avait ouvert la porte sans même frapper, mais était-ce étonnant venant de sa part, et je l’avoue je fus surpris de voir un visage humain. Oui, bien sûr, il était évident que je n’allais pas me retrouver avec la tête gigantesque d’un Giratina qui allait défoncer la porte de ma chambre mais tout de même, le sentiment était étrange. Alors je le regardais des pieds à la tête, mes sourcils froncés et une moue emplie de dégoût sur mon visage, même si je me doutais qu’on devait ressentir ma crainte sous jacente à cause de ma vulnérabilité. Sous mon haut de patient, on pouvait très clairement distinguer l'éclat de mon diamant encré dans ma poitrine, prêt à répliquer si besoin. Il était grand, plutôt longiligne et mince, avec une peau pâle, des traits fins, comme aiguisés, des yeux dorés des plus perçants et des cheveux d’un blanc pur assez ironique. Mais surtout ce sourire… Je le reconnaîtrais entre mille. Sans parler de cette aura malsaine qui commençait à envahir toute la pièce à mesure qu’il s’approchait. Mon nez se plissait par dégoût, comme si son aura sentait la mort. Il était “déguisé” en médecin, le fellon, et tenait ce qui ressemblait à un dossier, mon dossier, sans nul doute, entre ses mains. J’avais bien du mal à me faire à l’idée que Arceus les avaient libérés et leur avait offert cette vie, libre de piller, de semer le chaos partout où ils passent. Si ce n’était pas une preuve que Père avait perdu la raison, je ne voyais rien d’autre.
« Tiens donc, c'est donc toi Dialga. Lequel des deux ? Ah. Je sais plus, c'est trop vieux tout ça. - Je te renvoi la question, Giratina. Et on frappe avant d’entrer… quand on est bien élevé.
Ce n’était pas parce que j’étais faible et dépressif que j’allais me laisser piétiner par le premier venu. J’avais ma fierté et je n’allais pas en démordre, quoiqu’il m’en coûte. Qu’est-ce que je risquais au final ? Qu’il me tue ? Ca me rendrait presque service en fin de compte. De toute façon, si il ne m’avait pas déjà attaqué c’est qu’il ne voulait pas me tuer. Mes yeux se plissèrent avec suspicion. Non, il ne voulait pas me tuer, il voulait se moquer de moi, jouer avec moi comme un chat avec une souris à moitié morte. Et bien, il allait être déçu. Je ne le laisserai en aucun cas s’amuser à mes dépends. Il se positionna à côté de mon lit, me toisant d’une façon horriblement arrogante tout en tapotant distraitement ses doigts sur le dossier, au même rythme que les aiguilles de l’horloge. Ma paupière droite tressautait légèrement à chaque coup, alors que je fixais ces doigts fins qui m’importunaient avec une certaine colère. Honnêtement, je n’avais qu’une envie, les lui arracher. Par réflexe, je rapprochais mes mains de mon corps, serrant ma couverture contre moi, en signe défensif.
« Qu'avons-nous là. Tentative de suicide et dépression, sous médicament.... Oh. Vaiment ? Je ne pensais pas que Dialga puisse finir ainsi, c'est.. surprenant. Finalement je vais peut-être revoir mon jugement sur les légendaires tout compte fait. - Et je suis surpris que tu ai réussi à laisser le monde un temps soit peu en état. Toi et ton frère vous êtes ramolli depuis que Père vous a fait sortir de votre jolie cage..?
Il souriait toujours, l’arrogant, et attrapa une chaise pour s’installer, s’appuyant sur le dossier en me fixant de ses yeux horriblements dorés. Quelle ironie. Cet être qui devait sembler si beau pour les humains mais qui n’étaient en fait qu’un immonde amas de noirceur. Il avait du en faire des victimes. Je le défiai du regard, peu enclin à le laisser m’intimider.
« Non sans rire, tu as voulu te suicider ? Je peux te demander pourquoi ? Oh et qu'est-ce que tu attendais de ce geste, venant d'un immortel c'est.. intriguant. Tu peux parler, je suis dans le secret médical vois-tu.
Ma bouche s’ouvrit pour répliquer, mais au final, mon regard se tourna sur son badge de médecin psychiatre, et rien n’en sortit. Je détournais alors le regard d’un air irrité et vexé. Comment avait il fait ? Faire des études, avoir un métier ? Bon sang, même le plus vil des légendaires était capable de vivre normalement comme monsieur tout le monde ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi, bordel ?! Je serrai un peu plus mes draps entre mes doigts, frémissant légèrement. Je sentai que c’était son aura qui influait sur mon mental et m’encourageait à être plus vindicatif que de coutume. Le salaud essayait de m’influencer avec ses ténèbres immondes. Je soupirais et levait un instant les yeux au ciel d’un air agacé.
- Giratina... Le maître du chaos, l’incarnation de la destruction... Je pense que tu me comprendras si je te dis que tu es bien la DERNIÈRE personne avec laquelle j’aimerais discuter de ma tentative de suicide ratée autour d’une tasse de thé, non ?
Mes yeux se tournèrent à nouveau vers lui, le fixant intensément avec une hargne réelle.
- Viens en au fait. Je ne t’imagines pas venir jusqu’ici juste pour en savoir plus sur ma psychée. Ou alors c’est que ta petite vie tranquille dois bien t’ennuyer...
Je lis le nom sur son badge avec une grimace narquoise. Si je ne pouvais me défendre qu’avec des mots, je le ferai. Je lui en ferai voir de toutes les couleurs s'il le faut. Il voulait en savoir plus sur le pourquoi de ma dépression ? Je ne lui dirai rien. Ca il pouvait en être sûr.
- ...Dr. Orochi. Étrange comme nom. L’as tu trouvé tout seul ou quelqu’un te l’a t-il donné..? La dernière option me surprendrai, cependant. Qui pourrait avoir envie de côtoyer un être aussi exécrable que toi..?
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Ven 2 Mar - 19:26
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Tu étais rentré comme si tu étais rentré chez toi. De toute façon, c'est bien ton genre de faire comme si tu étais chez toi partout. Tu ne te prend pas la tête avec les politesses diverses et variés que les humains ont inventés, tu as de toute façon toujours eu l'impression que cela ne te concernait pas de toute façon. Alors tu parlais et agissais à ta façon, n'en déplaise au plus grand nombre. Même tes « frères » légendaires n'y échappaient pas, et te voilà à empiéter dans la chambre de ce Dialga malade, arrivant ton avec tes grands airs agaçant. Tu le savais que tu l'agaçais, même s'il était cloué sur son lit d'hopital, tu sentais alors toute la défiance dans son aura, cette expression défensive et de dégoût sur ses traits. Cette expression qui déjà à l'époque quand tu était sous ta forme d'origine tu avais connu, les légendaires te regardait avec dégoût, toi le mal qui détruisait par ta présence tout ce qu'ils construisaient. Tant pis pour eux, tu affichais ton sourire des plus faux.
« Comme si j'avais besoin d'annoncer ma présence derrière cette porte Dialga.
Il t'avait sentit, c'était obligé, il faut dire que tu n'avais pas un seul instant cherché à le cacher en réalité, de la même façon que tu avais de façon très distinct sentis qu'il était dans cette pièce. Pour un légendaire qui souhaitait rester seul dans son coin, ce n'était pas très discret de laisser son aura visible au premier légendaire venu. S'il croisait ton frère, il aurait été bien tiens. Et il faut avouer que ce scénario t'arrachait un sourire moqueur, ce serait amusant il faut l'avouer, mais tu préférais jouer à ta façon.
« Tu sais, il y a différentes façon de détruire les choses, ce serait tellement redondant de faire toujours la même chose à chaque fois. Et puis, s'assurer qu'il y ait toujours des choses à détruire, c'est aussi important, vous seriez bien embêté s'il n'y avait plus rien.
Tu faisais ouvertement référence au jour de votre création. À l'instant même où tu avais mis en péril alors tout le travail d'Arceus et des autres légendaire, à l'instant même où Arceus décida de vous enfermer tous les deux, parce que vous avez faillie compromettre la création de tout ce monde. Certainement que tu ne t'étais à l'époque pas rendu compte de l'instabilité monstrueuse que tu avais créé sur le coup, avant de te stabiliser, le concentré de chaos et de destruction se trouva alors une personnalité, te permettant alors de réguler ton pouvoir et de le faire alors rentrer dans le grand cycle du monde. Tu es toujours resté un mal, mais tu es un mal nécessaire.
Du moins, ton statut de nécessité peut te semblé évidant à tes yeux, mais pas forcément pour les autres, surtout tes chers frères et sœurs si tu pouvais les nommer de cette façon. Tant leur dégoût pour toi te semble juste ridicule. Là encore Dialga ne semblait pas vouloir quitter cette position passivement agressive, comme le ferait un animal blessé face à un prédateur, pour essayer certainement de te dissuader. Il devait savoir pertinemment que tu ne partirais pas si facilement et surtout sans obtenir ce que tu veux. Tu as rigolé de façon tellement naturelle à ses mots, qu'on ne pouvait douter un seul instant que tu étais réellement amusé, non pas moqueur, mais amusé, pas sûr qu'il trouve cela amusant également. Comme si tu sous entendais par ton simple regard doré : oh vraiment tu ne veux pas me parler à moi vraiment ? Bien sûr qu'il ne voulait pas. Personne n'apprécie réellement te parler, à moins d'avoir un sérieux soucis, ou une faculté de compréhension monstrueuse. Tu ne partirais pas sans savoir tout ce que tu voulais, et tu ne partirais pas sans profiter de sa faiblesse pour répandre le plus naturellement possible ton venin en lui. Ton apparence d'origine se rapproche d'un serpent et ce n'est pas sans raison.
« Dialga Dialga... Quel manque de manière. Moi qui suis venu discuter avec toi, je suis.. vexé.
Non tu ne l'étais pas. Et pas besoin d'être un légendaire pour comprendre que tu ne l'étais absolument pas du tout. Si le dégoût qu'on ressentait pour toi pouvait te vexer, tu serais alors mort depuis bien longtemps.
« Cela va te surprendre certainement, mais c'est une femme qui m'a donné mon premier prénom. Elle s'appelait.... Je ne sais plus. Elle est morte, si jeune. Je crois qu'elle m'aimait bien. »
Ton aura monta d'un cran, non pas en agressivité mais en noirceur pure. Cette chose que les légendaires ressentait particulièrement bien sans le moindre effort. Oui, ton aura sent les ténèbres et la mort, et n'a rien de bien agréable, c'est pour cela que pour t'éviter des désagréments ennuyants, tu le régulais pour les hybrides, mais là, nul raison de te voiler pour un pouce. Pour sûr, personne ne rentrerais dans cette pièce.
« L'éternité c'est long, à moins de s'occuper. Il y a bien plus de choses à faire maintenant, il faut dire qu'Arceus a eut une décision des plus.. amusante. Tu n'as pas l'air de très bien le vivre. Ça te fait quoi d'être abandonné par ton cher et tendre paternel Dialga ?
Tes paroles doucement moqueuses avaient mués en cours de phrase. Pour se transformer alors en une haine perceptible pour ton créateur. Une haine craché. Tu te détachais des légendaires et tu te détachais de lui, tu le détestais de tout ton être, autant qu'il t'avais abandonné et rejeté à ta création involontaire. Et tu ne te gênais pas pour appuyer sur le malheurs apparent de Dialga, car même si tu ne comprenais pas en quoi il avait voulu.. « mourir ». Tu devinais aisément qu'un légendaire qui en vient à ce genre d'extrême devait alors se sentir bien abandonné par son Dieu créateur. Tu as sourit en coin de façon carnassière, mauvaise, tu as croisé les bras sur le dossier de la chaise située devant toi pour t'appuyer dessus, toi et ta perfidie tu le fixais, lui... Lui et sa faiblesse.
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Lun 5 Mar - 17:01
Mais que me voulait-il à la fin, celui là ? Il n’avait vraiment que ça a faire de venir me tourmenter ? Ce n’est pas comme si j’en avais besoin. Pour une fois depuis bien longtemps, je me sentais vulnérable. La peur n’était pourtant pas un sentiment que j’éprouvais souvent. Non, l’émotion la plus forte que je ressentais depuis le Grand Changement c’était bien une tristesse profonde, ancrée dans mon être comme une blessure putréfiante. Mais là, je devais l’avouer, j’aurai presque prié pour que mon frère Palkia apparaisse. Oh, il ne s’agissait pas d’une crainte comme l’entende les mortels, cependant. Non, c’était plutôt une profonde envie de fuir une agaçante mouche qui viendrait me piquer en plein visage alors que je suis déjà atteint par une violente fièvre. Oui, c’était plutôt comme ça.
Me renfonçant dans mon lit d'hôpital, je jetais un rapide coup d’oeil au bouton qui me permettait d’appeler un infirmier. Il était inutile de ne serait-ce que d’y penser. Ce n’étaient que des mortels et personne ne pourrait m’aider à me débarrasser de ce Giratina arrogant et mesquin. Il allait falloir se débrouiller seul, Dialga. Même si je ne me sentais clairement pas la force de devoir lui parler pendant des heures. En tout cas, lui il parlait. Par Arceus, qu’il était bavard. Et chaque mot qu’il crachait me faisait l’effet d’une insulte. Qu’aurai je donné pour lui faire ravaler sa langue de vipère et son aura répugnante. Et quand il éclata d’un rire… étonnamment franc mais moqueur, mes yeux fatigués se plissèrent davantage, comme si j’avais pu le tuer sur place juste en le fixant suffisamment longtemps. Comment osait-il se moquer de moi de la sorte ? Mais je gardais le silence, me rappelant au grès de notre conversation, le jour de notre création. A dire vrai, tout était plutôt flou. C’était arrivé si vite. Moi, mon jumeau et les autres. On avait à peine eut le temps de prendre conscience que les deux Giratinas avaient créé un chaos extraordinaire. Je ne me souviens plus des détails. Mais je me souviens parfaitement de l’aura infecte qui nous avait tous touchés. Et d’ailleurs, peut être était-ce à cause de cette influence que les Dialga et les Palkias n’avaient jamais réussi à trop s’entendre et que nous nous sommes isolés chacun dans notre dimension...
« Cela va te surprendre certainement, mais c'est une femme qui m'a donné mon premier prénom. Elle s'appelait.... Je ne sais plus. Elle est morte, si jeune. Je crois qu'elle m'aimait bien. » - Pauvre femme aveugle. Si elle était suffisamment stupide pour croire qu’il existait un semblant de bonté dans ton coeur putride, alors peut être sa mort était elle juste…
Je sentis alors sa néfaste aura qui prenait plus d’ampleur, essayant d’écraser la mienne et envahissant doucement la pièce, la plongeant dans une semi obscurité implacable. Le verre d’eau sur le plateau repas qui était posé sur ma table de chevet frémissait frénétiquement. Je ne pus me retenir de déglutir nerveusement, alors que seule la lumière de mon diamant sous mon haut me permettait de distinguer le visage de mon inopportun visiteur. Je n’étais pas en état de lutter et mon aura était si faible. Je tentais pendant quelques secondes de garder un semblant de présence mais ce ne fut que de courtes durées.
« L'éternité c'est long, à moins de s'occuper. Il y a bien plus de choses à faire maintenant, il faut dire qu'Arceus a eut une décision des plus.. amusante. Tu n'as pas l'air de très bien le vivre. Ça te fait quoi d'être abandonné par ton cher et tendre paternel Dialga ?
Hésitant un instant avant de répondre, visiblement touché par ses paroles dans le mauvais sens du terme, mon regard se perdit dans d’obscures songes, mes doigts frémissant se resserrant sur les draps.
- Je ne sais pas à quoi tu joues, Giratina, mais je ne suis pas d’humeur...
Je n’avais plus envie de parler. Je n’avais plus envie de le voir. Je voulais juste qu’on me laisse tranquille. Je voulais juste qu’on me laisse mourir… mais non. Je ne pus me retenir de rire, un rire nerveux qui sonnait tellement faux.
- Bon sang… Père a vraiment décidé de me faire souffrir jusqu’au bout. Non seulement il me retire mes pouvoirs et me coince dans un corps de mortel, ne me laisse pas mourir quand j’en éprouve le besoin mais en plus maintenant il m’inflige ton insupportable présence… Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour qu’il me haïsse à ce point..?
Mon rire se changea en sanglot endolori par la peine alors que je cachais mon visage dans ma main. Moi qui avait voulu garder contenance un maximum, au final je m’effondrai si vite. Brisé et meurtri, mon mental ne me permettait pas d’avoir confiance en moi.
- Tue moi si ça te chante ou va-t’en mais cesse de me tourmenter, ça ne t’apporteras rien…
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Mar 6 Mar - 19:38
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Vil serpent, quel est ton but dis-moi ? Pourquoi tourmenter un légendaire n'aspirant qu'à la mort ? Ton frère n'aurait pas hésité un seul instant, il aurait alors sauté à la gorge de ce faiblard pour le tuer de façon plus ou moins inventive. Pourquoi ne pas l'avoir fait alors que très franchement, c'est pas l'envie qui te manquait. Tu pourrais le tuer de façon tellement divertissante. Tu avais tout ce qu'il fallait à disposition. Mais même si cela te procurerait une satisfaction certaine sur le coup, il faut avouer que tu préférais te trouver des distractions sur le plus long therme. Et puis franchement, s'il suffisait que tu tues le autres légendaires pour t'en débarrasser, cela se saurait, certainement le monde serait alors en proie au chaos total à cause de vous, avant de vous faire certainement détruire par la seule créature assurément plus puissante que vous toutes réunit, Arceus. Alors tu le malmenais, profitant sans la moindre once de remords de sa faiblesse apparente. Allons, il ne fallait pas t'en vouloir pour ça, tu ne faisais que suivre ce pourquoi tu étais venu au monde, pour détruire, faire le mal, toutes ces gentilles choses que personnes n'acceptent. Ridicule. De toute façon, tu n'as jamais prêté d'importance à l'avis de tes semblables, et le voir alors fuir ton regard avec son air tant las que de dégout, quel spectacle. Tu aurais donné chez pour voir ça à l'époque il faut l'avouer, mais il t'aura fallu des millénaires de patience avant de pouvoir admirer ce genre de chose. Peut-être devrais-tu remercier Arceus et ses brillantes idées ? Ah, même pas en rêve.
Tu avais touché tellement juste en abordant l'abandon ressentit par ce pauvre Dialga laissé tout seul dans son coin. Dire que c'est du pain béni pour toi, c'est peu dire. Toi, l'entité rejeté à sa création de tous, enfermée à l'écart pour te brider, tu avais envie alors de le narguer, de lui dire "Alors, ça fait quoi d'avoir le sentiment d'abandon ?". Qu'est-ce que cela fait d'avoir l'impression qu'on est rejeté et incapable de faire ce pourquoi on a été créé. Oui, tu es fait pour ça, et c'est pour cela que jamais tu n'agiras normalement, tout simplement parce que tu n'as aucun cœur, aucune bonne conscience. Et ça, Dialga l'avait bien compris, ne cessant de rappeler alors ces aspects inexistants chez toi, et ce même depuis que tu as forme humaine. Mais c'est justement parce que cela n'existe pas que tu ne comptais pas mettre fin à sa vie. La mort n'est pas toujours la pire des punitions, sans compter qu'elle est terriblement inutile pour les immortels comme eux.
« Oh tu dois très bien savoir à quoi je joue Dialga. Tu ne t'amuses pas comme un petit fou toi?
Bien sûr que non. Pour preuve, il ne pouvait déjà plus lutter contre toi. Il avait voulu se montrer fort, et il avait échoué, déjà. Dialga se mit à rire, avant de se muer en un pleure, une complainte plaine de désespoir, te demandant de l'achever ou de le laisser en paix. Pff. Tu as ricané, une nouvelle fois.
« C'est exactement la même chose que le principe d'enfermer le chaos dans un bocal ? Ça s'infiltre quand même et cela ne sert à rien. Tu n'imagines même pas à quel point il est satisfaisant de te voir ainsi.
Lui avait montré une faiblesse, tandis que toi tu gagnais en puissance. Plus les personnes se laissent transporter par ton aura de malheurs et désespoir, de mort et de violence, plus les gens se retrouvaient sous ton influence et plus tu gagnais en superbe, cela se voyait à ton regard qui t'échappait quelque peu, malgré l'apparence humaine que tu gardais habituellement. Pour sûr qu'Arceus avait certainement évité quelque chose de fâcheux à l'époque, quand votre pouvoir était à son apogée à la création, ton esprit était déjà ce mélange affreux de noirceur instable. Tu es une personne horrible Azael, le pire étant que tu en avais certainement conscience autant que pas vraiment. Tu t'es relevé de ta chaise, le dominant alors de ta hauteur.
« C'est presque adorable, tant de foie dans ce créateur.
Toi, tu n'as jamais cru en lui, tu es certainement le seul à n'avoir jamais eu une once de respect pour lui. À juste titre.
« Tu n'as pas répondu Dialga, je suis du genre curieux.
Ton pied se lève pour se poser sur le lit, et te pencher dans sa direction, tes pattes difformes sortent de sous ta blouse, comme une multitude de serpent cherchant à l'étrangler sur son lit d'hôpital, une de ces pointes désigne dangereusement le cœur brillant de Dialga, la source de son pouvoir, ce cœur qu'aucune arme ni attaque basique ne peut détruire. Ce cœur fissuré que tu tiens dans le creux dans ta main. Ton sourire se déforme, tu exprimes alors un mélange de colère caractéristique de ce que tu es et de moquerie. Tu as attrapé entre des doigts la main pour lui retirer ce barrage, mais également attrapé cette tête fuyarde. Il faut l'avouer, ta noirceur envahissante te permettait de te rendre intouchable à l'instant même où il tenterait éventuellement de t'attaquer, quand bien même la pauvresse de ses forces actuelles ne pouvait guère te faire de mal estimais-tu.
« Te tuer serait facile. Mais franchement, tu espères vraiment mourir ? Tu sais pertinemment que tu ne peux mourir Dialga, aucun de nous ne le peut. Tu vois, ton père as bien fait les choses. J'espère que tu ne lui en veux pas trop.
Tu appuyais sans cesse sur les fautes d'Arceus, sur ce que vous pouviez estimer être une erreur, ce que lui estimait être une erreur. Tu cherchais alors la partie humaine en lui, la conscience qu'il s'est développé, celle que tu peux corrompre, celle que tu souhaites pousser à la haine contre votre créateur. Se rendait-il compte à quel point en cet instant tu étais alors à même de t'infiltrer en lui comme un poison ? Reste à savoir jusqu'où tu pourrais l'empoisonner. Ce jeu te plait davantage, et te rendais curieux. « Pourquoi tu crois en lui Dialga ? Pourquoi croire un être capable de créer une folie comme les Giratina ? « Tu me dégoûtes tellement tu ressembles à ces humains. Et c'est-ce dégoût qui t'attirait à lui tourner autours, comme le ferait un charognard autours d'un cadavre.
Messages : 72 Pokédollards : 35 Date d'inscription : 31/01/2018 Age : 32 Localisation : Sinnoh. Je suis (Inrp) : Hétérosexuel et... c'est compliqué. Je ressemble à : King Bradley (Fullmetal Alchemist) Double compte : Desmond S. De Beauchesne, Arthur A. "Kane" Makanui
PokéProfil Attaques & Armes: ♦ Hurle-Temps ♦ Pouvoir Antique ♦ Fulmifer ♦ Aéropique Race Pokemon/ Métier: Dialga / Directeur des Collections de la Bibliothèque Nationale de Sinnoh (spécialisé en philosophie, histoire et sciences de l’homme) Team/Dresseur/Equipe: None
Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Mer 7 Mar - 17:10
La misère que je ressentais au fond de moi, cette blessure qui était apparue avec le Grand Changement et qui n’avait jamais disparu depuis, qui n’avait fait que grandir et se putréfier peu à peu jusqu’à ce que ça en devienne insoutenable. Ce désespoir, ce manque, m’avait marqué si profondément. A un point tel que je n’avais plus que l’ombre de mon ancienne puissance. J’ai toujours accusé Arceus de m’avoir bloqué mes pouvoirs, et je n’avais pas totalement tort, mais au final, c’est surtout mon propre état mental qui me bloquait aujourd’hui. Je me sentais si faible, si incapable de me défendre, d’en avoir même la volonté que l’aura menaçante de Giratina qui prenait le pas sur la mienne me paraissait normal. Autrefois, j’étais le gardien du temps mais on m’avait retiré ce droit. On m’avait créé pour ce travail et maintenant on me le retirait. C’était comme si on m’avait tranché la carotide en me mettant au monde. Ca n’avait aucun sens, aucune logique. Et pourtant, je n’avais jamais réalisé à quel point Giratina avait dû ressentir la même chose que ce que je ressentais à présent. Je n’excusais pas son comportement, je n’excusais pas sa façon d’être qui m’horripilait au plus haut point. Mais je le comprenais à présent. Il était né pour provoquer le chaos et on l’en avait écarté immédiatement. Il avait vécu dans une prison pour ce qu’il représentait, mais au final, Arceus l’avait bien créé pour ça. Il l’avait créé pour qu’il soit enfermé ? Ca n’avait pas de sens.
M’effondrant en larmes devant mon ennemi, j’étais pathétique, oui. Si je pouvais revenir en arrière, je me giflerai bien. Mais sur l’instant, j’étais si fatigué, tellement à cran, tellement à bout de forces que je n’arrivai plus à me contrôler. Mon corps d’humain agissait sans que je le veuille, essayant de relâcher la pression par tous les moyens pour se préserver. Oh oui, j’imagine bien à quel point cela pouvait être satisfaisant pour ce cher Giratina. Ce sadique. Cela avait du égayer sa journée plus que de raison. Mais je pensais vraiment qu’il serait tellement las de ma faiblesse qu’il mettrait un terme à cette discussion : par la mort ou par la fuite. Mais non, ce n’était pas son genre bien sûr. Pourquoi m’accorderait il la clémence que je lui réclamais ? Alors, en quelques fractions de secondes, j’ai senti ses doigts se saisir de ma main pour l’écarter violemment de mon visage qu’il saisit de son autre main fermement pour me forcer à le regarder de mes yeux hagards et fatigués. J’ai alors pu constater les immenses pattes griffus qui étaient sortis de sous sa blouse de médecin, m’entourant d’un air menaçant alors que l’une d’elle se tenait à quelques millimètres de mon diamant, déchirant mon haut de patient au passage pour révéler son éclat faiblard. Sa surface était fissurée légèrement, sans doute à cause de l’énergie que cela avait demandé à mon corps pour se régénérer.
« Te tuer serait facile. Mais franchement, tu espères vraiment mourir ? Tu sais pertinemment que tu ne peux mourir Dialga, aucun de nous ne le peut. Tu vois, ton père as bien fait les choses. J'espère que tu ne lui en veux pas trop. - Qu-Quoi..? De quoi parles-t…
Mais je m’interrompis. Mon cerveau semblait s’éveiller, comme si d’un coup les informations heurtait mon esprit avec violence. Si Giratina disait vrai, si les légendaires ne pouvaient mourir, si ils étaient coincé dans ce cycle d’existence au milieu des mortels dans une apparence humaine, alors cela voulait dire que je n’avais aucune échappatoire, que je ne retrouverais jamais ma Tour Temporelle et ma dimension tant aimée. Que je ne pourrais jamais retrouver l’essence même du pourquoi j’avais été créé. Que je ne serai jamais libéré de ce supplice qu’Arceus m’avait infligé.
« Pourquoi tu crois en lui Dialga ?
Oui, il n’avait pas tort. Pourquoi est-ce que je croyais encore en mon père après tout ces actes manqués, toutes ces erreurs qu’il avait commises. N’était-il pas un despote ? Bien sûr. Il en avait tous les traits. Mais, je ne pouvais m’empêcher de croire qu’il y avait une raison à tout cela, quand bien même je n’arrivais pas à vivre avec. C’est ce que Theresa m’avait dit. Elle m’avait dit qu’Arceus voulait que nous soyons tous égaux. J’étais persuadé que j’étais le problème mais au final n’était-ce pas lui, le problème ? Theresa n’était qu’une humaine, elle ne pouvait pas comprendre... Mon regard se perdait un instant, bien au delà de Giratina, bien au delà de ma chambre d’hôpital. Arceus n’avait pas de sens. Qui protégeait l’espace-temps ? Qui faisait en sorte que les différentes chronologies soient sauvegardées ? Si je n’étais pas là, si mon jumeau n’était pas là, alors… Arceus avait délibérément mis en danger l’univers et la temporalité toute entière.
Mon corps se mit à trembler, d’abord quelques frémissements presque imperceptible mais qui devinrent vite beaucoup plus important, alors que la lumière bleutée de mon diamant commençait à prendre une teinte orangée. Mon coeur cogna d’un coup si fort dans ma poitrine que j’eus du mal à retenir un gémissement de douleur. Non, c’était impossible. Pas maintenant. Je portais ma main à mon joyau. J’ignorais si c’était à cause de l’aura dangereuse de Giratina, ses menaces, ma récente tentative de suicide ou ma soudaine réalisation que l’on m’empêchait définitivement de faire mon devoir, ou bien tout à la fois. Mais une chose était sûre, je ne pouvais pas laisser ma forme Primo prendre le dessus. Je ne me contrôlais plus dans ces moments là et je pourrais faire énormément de victimes sans le vouloir. C’était une puissance chaotique que je ne laissais ressortir qu’en cas d’extrême danger et détresse. Je devais…
- A...Arrête… ton aura… Elle me… Je gémis, me recroquevillant sur moi même en serrant ma gemme dans ma main. Je sentais comme un rebond de puissance en moi, mon cristal à présent d’un orange vif tirant dans mes dernières forces, mes forces originelles, pour se réparer.
- ASSEZ !!! hurlai-je à plein poumon, utilisant mon attaque signature par la même occasion qui créa une onde de choc si puissante que les meubles en furent retournés et les ampoules et les vitres explosèrent… avant que les débris ne soient immobilisés dans le temps, inertes, flottant au milieu de la pièce. Un silence pesant s’abattit sur la chambre, uniquement entrecoupé par mon souffle rauque. Des larmes coulaient toujours sur mes joues et je tremblais comme une feuille, essayant de me concentrer pour me calmer. Il fallait que je respire. Il me fallait du silence.
- … Tout va bien… Tout va bien, Dialga… Tu n’as pas besoin de… ça… Tu vas t’en sortir… Il y a forcément une solution… Il y en a toujours une… marmonnait-je à moi même entre deux souffles, ayant complètement oublié pendant quelques secondes ce qui avait pu arriver à ce Giratina qui avait sans doute prit mon attaque de plein fouet vu la distance à laquelle il se tenait.
Flashback | Find Comfort in Chaos
C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Ven 9 Mar - 19:06
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Quel est ton but dans la vie Giratina ? Franchement ? Foutre le chaos partout où tu passes, dans le cœur et l'esprit des gens est déjà une occupation à plein temps. Une occupation que tu adorais faire et depuis que tu avais le droit de sortir tu t'autorisais alors à agir de toi-même pour aider ton pouvoir déjà infiltré dans le cœur du monde et te provoquer des situations que tu juges divertissantes. Et maintenant, avoir un légendaire soumis à ton pouvoir malgré lui serait certainement le plus beau des spectacle. Surtout quand le légendaires en question est un membre du trio de la création, les premiers, ceux qui ont connu alors la catastrophe que tu semblais avoir provoqué avec ton frère a ta création, le monde neuf à peine créé qui avait faillit disparaître en un instant, comme si ta venu même ressemblait à l'apparition soudaine d'un trou noir qui aspire tout, aussi instable que dangereux que ce dernier. Oui, je crois que le trou noir est une façon parfaite de d'imager, de toute façon tu n'es que noirceur et corruption, et ça, Dialga te l'avais une nouvelle fois rappeler, ne cachant pas le moins du monde le dégoût qu'il ressentait pour toi. Alors le voir maintenant céder et plier sous ta force était forcément quelque chose d'agréable. Même si la colère te rongeais et te poussais alors à toujours chercher au plus profond de son âme à le corrompre, tu souriais, d'amusement, comme si tu n'étais qu'un chaos incapable de choisir entre l'air amusé et la colère naturelle qui ressortait en toi.
Tu aurais pu tuer Dialga, il est tellement faible en cet instant, cela aurait été tellement facile, son cœur est à porté de main, si le cristal qui illumine sa poitrine est brisé, il ne sera plus rien, et devra alors recommencer un nouveau cycle pour revenir. C'est tentant, tu l'as sentit sous ton pieux, ta griffe n'aurait certainement qu'à se concentrer un peu et forcer pour tout ruiner. Si faible, en train de pleurer, tout serait terminé, même ses gémissement insupportable. Mais tu ne l'as pas fais, te contentant alors d'appuyer sur la plaie ouverte de son esprit. Tu le sentais il faiblissait, il cédait, et soudainement tout déferla.
La puissance de Dialga se mua alors en une colère, la même qui à l'époque les avait animé lorsque tu étais apparu pour corrompre le monde, cette force qui est là pour tenter de t'arrêter -parce qu'Arceus n'a décidément rien prévu pour t'arrêter hors agir lui-même pauvre de lui- cette force qui sous ta pression cherchais à revenir, à échapper au contrôle de Dialga qui voulait rester alors maître de lui même. Il n'a pas pu. Une onde de choc s'échappa de lui, elle déferla dans la pièce ne la retournant dans tous les sens, brisant les verres et tout ce qui n'était pas assez solide pour le supporter, un humain ou hybride normal serait certainement en bien piteux état s'il se trouvait à cette même place. Et toi Azael ? Tu as reculé. Oh oui, et encore, tes pieux au nombre de six étaient fort heureusement vif à la réaction, même si le temps avait semblé s’arrête, et que tu avais du forcé pour ne pas le subir même brièvement, tu t'es retrouvé alors le dos courbé, deux de tes pieux étaient planté dans le sol pour te retenir avec force. Le souffle court, une goutte vermeille tomba sur le sol. Une filet s'échappa de ta bouche, mince mais présent, prouvant alors le choc que ton corps heureusement bien plus robuste qu'on ne pourrait le croire venait d'encaisser. Un humain aurait certainement pu mourir à cet instant, heureusement pour toi, la vitalité des légendaires n'étaient plus à prouver, surtout un légendaire de ta puissance Giratina... Tu relève la tête, ton air n'avait pas changé, et même si une coupure sur ta joue -qui disparaîtrait certainement bien vite- était visible, ainsi que dans ta blouse, laissant alors un second filet couler le long de ton bras droit jusqu'à ta main. Tu souriais, tu ne semblais pas avoir perdu de ta superbe malgré cette couleur qui tranchait avec le blanc que tu t'es donné le droit de posséder. Au contraire, tu semblais plus puissant que jamais, voilà bien longtemps que tu n'avais pas eu un tel sentiment de puissance. Tu souriais en coin, avant de finalement te mettre à rire. Un rire d'amusement certes, mais un rire démontrait alors toute la folie qui te caractérisait, tu semblais ravis.
« Mes félicitation Dialga, je dois te souhaiter la bienvenu dans mon monde dans ce cas. Qu'est-ce que cela fait de laisser aller à une telle haine ?
Tu es connu pour être un hybride très haineux, certainement à juste titre, mais la colère serait certainement ton plus gros pêché, même si en réalités tu en cumules beaucoup. Giratia est un pokemon violent, lunatique aux colères sourdes et dévastatrice, poussant ce qui l’entoure alors à agir de façon négative. Et Dialga avait été poussé à agir ainsi. Fantastique.
« Soit en colère Dialga. Utilise ta force pour détruire ce qui te fais souffrir, ce monde qui te fait souffrir.
Ta force était là, écrasante, sombre... Tel un nuage qui ne semblait vouloir se dissipé, étouffant. Tu te trouves dans un hôpital...Et l'on pouvait entendre les personnes se précipiter dans la pièce d'à côté, un patient souhait soudainement mettre fin à ses jours et cherchaient de quoi le calmer. Etait-il sous l'influence de l'aura sombre que tu dégageait ? Assurément, la présence de Dialga avais multiplié alors ce que tu exprimais naturellement. Et visiblement tu n'étais nullement inquiété par la force qu'il venait de dégager, de toute façon, tu pourrais aisément passer au travers.
« Laisse moi voir à quel point tu peux être corrompu.
Soufflas-tu à voix plus basse. Comme un murmure sourd. Tu te souvenais de ce qu'il s'était produit il y a des milliers d'années. Une nostalgie t'envahis, eheh... D'un revers de la main tu essuies comme si c'était normal le filet de sang présent sur ton visage. Nourris-moi de ta haine Dialga. Tu étais blessé, mais tu te sentais plus fort que jamais.
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Jeu 15 Mar - 18:54
Mon souffle était rauque, haletant, alors que j’essayais tant bien que mal de garder mon calme. Les yeux clos et la main toujours crispée sur mon diamant qui étincelait d’une lueur orangée, je sentais mon corps vibrer d’une énergie nouvelle mais terrifiante. En fait, pas vraiment. C’était étrange comme sensation : un mélange subtil entre différentes émotions, purement mués par la rage de vaincre et de survivre. C’était ça, la primo-résurgence. Et c’était à la fois terrifiant et excitant. Mais je ne devais pas perdre le contrôle. Jamais. Je respirais, profondément, alors que des perles de sueur glissaient le long de mes tempes et de mes joues, et je repris bientôt conscience de mon environnement. Le temps s’était arrêté, les éclats de verre flottant encore faiblement autour de la lampe et de la fenêtre. Mais déjà, elles se remettaient doucement en mouvement, petit à petit, avant d’être attiré brutalement par la gravité et tomber en pluie sur le sol tout autour. Quant à mon adversaire, Giratina, il se trouvait un peu plus loin, visiblement meurtri. Pas étonnant, après avoir pris mon attaque signature de plein fouet. Mais il bougeait toujours et son éternel sourire me narguait avec une insolence qui lui était propre. Pire, il se mit à rire et je ne pus empêcher la colère d’envahir mon coeur. Comment osait il encore se moquer de moi ?!
« Mes félicitation Dialga, je dois te souhaiter la bienvenu dans mon monde dans ce cas. Qu'est-ce que cela fait de laisser aller à une telle haine ? - La ferme ! LA FERME !!! m’exclamai-je soudainement avec une véhémence qui m’étonna moi même sur le coup. Je me trainais hors de mon lit d'hôpital et arrachait ma perfusion sans autre formalité. Je le toisais à présent, le fixant de mes yeux étincelant d’un éclat rouge, un éclat qui ressemblait à présent à la couleur qu’avait prit mon diamant. Un instant, mon regard s’égara sur ma main. L’énergie pure qui traversait mes veines semblait ne jamais s’arrêter de grandir. Je n’arriverai pas à la contrôler. Je refermais mon poing en grimaçant. Les images défilaient dans ma tête à toute vitesse, tout ce qui m’enrageait, tout ce qui me poussait à me dépasser… et à survivre.
« Soit en colère Dialga. Utilise ta force pour détruire ce qui te fais souffrir, ce monde qui te fait souffrir. - Non… Ce n’est pas le monde qui est en faute…
Non, en effet. Le monde n’y était pour rien. Si il y avait des gens à blamer, c’était Père, et tous mes frères légendaires qui n’avaient rien fait et qui continuaient à se complaire dans cette situation sans réagir. Et surtout… Mon regard rubis se fixa alors dans les yeux bleus de Giratina.
- Tout ça… Tout ça, c’est ta faute, vil serpent ! Si toi et ton pitoyable jumeau n’aviez pas cracher votre venin dans le coeur des humains, la guerre… Cette FOUTUE guerre n’aurait jamais eu lieu et Arceus n’aurait pas procédé au Grand Changement !!! TOUT CA, C’EST DE VOTRE FAUTE !!!
J’entendais ma voix, mais j’avais bien du mal à la reconnaître. Distordue, comme emplie d’un écho plus grave, plus ancien, elle semblait se répercuter sur les murs. Mes muscles étaient tendus, comme attendant la moindre occasion de frapper, et je sentais ma peau se renforcer à certains endroits, là où auparavant des plaques d’acier siégeaient. Je vis alors des rayons de lumières pourpres s’échapper de mon joyau et parcourir mon corps comme d’imposantes veines brillants sous ma peau. Sans le savoir, sans même le réaliser, je prenais ma forme hybride et mon aura sembla exploser d’une énergie renouvelée, au point où cette dernière réussit même à contrer pendant un temps l’aura néfaste du légendaire du chaos.
- Arceus avait tort de vous enfermer… dit-je, presque plus à moi même qu’à mon inopportun compagnon alors que je m'avançais de quelques pas, de longues griffes d’acier sortant de sous ma peau pour remplacer mes doigts. Il aurait du vous détruire, vous changer en une masse informe et vous plonger dans un sommeil éternel, dans des abysses insondables dont vous n’auriez jamais pu revenir… Car vous n’êtes que des parasites, d’immondes vermines, de vulgaires cloportes qui ne vivez que pour détruire tout ce qui vous entoure…
Me tenant à présent juste devant lui, je le fixais. Mon visage transformé n’étant plus que l’ombre de ce à quoi j’étais censé ressembler en tant qu’humain.
- Ou alors… me demandai-je en tournant légèrement la tête sur le côté. Ou alors, je vais vous tuer… encore… et encore… à chaque fois que vous réapparaîtrez… Je vous tuerai… car après tout, l’éternité ne me dérange pas… en tant que maître du temps…
Alors, mes griffes lacérèrent mon ennemi avec une violence et une force brute, comme si je voulais détruire tout ce qui était à ma portée avec aveuglement. A cet instant, je me fichais bien des dommages collatéraux, je me fichais bien des victimes de ma colère. Il me fallait juste un exutoire, une cible responsable de mon infortune et l'éliminer, purement et simplement.
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Dim 18 Mar - 12:08
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Nous y voilà donc. Nous revenons toujours à la même chose, tout a toujours été de ta faute Azael, ou plutôt devrais-je dire Giratina. Cela a toujours été la même chose, on prétend que le monde se porterait bien mieux sans vous, que vous n'auriez pas dû venir au monde, pourquoi Arceus ne vous a-t-il pas détruit depuis le début. Eheh. La raison est certainement simple. Aussi simple qu'évidente, autant que les autres n'ont jamais voulu le voir. Arceus ne peut pas te détruire. Il ne le pourrait qu'en mettant fin au monde qu'il a créé, hors ce n'est pas le genre, c'est un Dieu créateur avant tout et non pas destructeur, ça... C'est à toi qu'on le laisse ce rôle. Le mal, la guerre, le mensonge, la jalousie, la colère, tous ces vices se sont dégagés de vous depuis la nuit des temps et depuis toujours cela s'est infiltré dans le monde que tu n'avais jusqu'à maintenant que peu foulé. Tu avais manqué de détruire l'espace et le temps à ta création, le travail de Dialga et Palkia réduit à néant, par la singularité que tu représentes malgré toi. Comme quoi, pour que le monde se porte convenablement actuellement, c'est que tu t'es régulé Giratina. Tu aimes détruire les choses, tu aimes les voir se détruire, mais tu sais pertinemment que le monde ne doit pas disparaître, auquel cas, que resterait-il à détruire ? Rien. Rien du tout. Et ton existence n'aurait alors plus lieu d'être si tu n'étais plus là pour ajouter ta perturbation à l'ordre des choses... Mais la réelle question que vous êtes en droit de vous poser, vous qui lisez ces lignes, c'est pourquoi prendre la peine de rappeler tout ça ? Tout simplement parce qu'à cet instant, alors que tu te tenais debout, quelques plaies ouvertes qui ne tardèrent pas à se refermer pour stopper l’hémorragie légère, pendant que tu toisais Dialga de ton arrogance, il venait de sombrer.
Tu as touché le cœur, mais pas d'un pieux dans le cœur qui aurait tué son enveloppe actuel et renvoyé ce dernier dans un nouveau corps. Mais tu l'avais touché au plus profond de lui-même, le laissant alors dériver. Dialga est le maître du temps, mais tu pouvais s'en l'ombre d'un doute affirmer qu'il n'était plus le maître de lui même. Tu avais tendu la perche pour qu'il l'attrape. Et malgré les réticences, il l'avait saisie à deux mains. Il ne voulait plus qu'une chose, exprimer sa colère et sa rage, détruire tout ce qui le faisait souffrir à commencer par toi sans la moindre retenu, sans même prêter attention à l'endroit où il se trouver. Sur la cher et tendre planète qu'Arceus et tous les autres se sont donné le mal de créer et faire tourner comme il se doit.
Ton sourire ne s'est pas effacé, même lorsque sa voix à commencé à se distordre avec sa propre apparence. Même lorsqu'il repoussa d'un bloc ton existence même, affirmant que tu aurais dû être détruit. Tu t'en moquais, tu avais l'habitude, et ce n'était pas ce genre de chose qui va t'affecter, ton cœur est de toute façon de pierre, fait d'une pierre sombre et insondable. Tu as même élargit ton sourire, tu as ris à sa menace. La notion de vie et de mort t'est inconnu, tu n'es qu'un pauvre fou créé par les ambitions d'un Dieu qui n'assume pas l’entièreté de sa création. Peut-être ta libération récente est une rédemption ? Mais tu ne peux aller contre ce que tu es, et ça tu l'avais bien compris.
« Tu la sent ta rage Dialga. Oui, elle est là, elle explose, la désespoir, la haine la vengeance.
Tout ce qu'on t'accablait. Toi l'imperfection parmi les Dieux supposés diriger cette Terre, être parfait. C'est tout faux. Arceus a tout faux. Ils ont tous faux.
« Vous êtes imparfaits comme les mortels.
As-tu ris une fois de plus. Alors qu'il fond sur toi comme le ferait un fou qui a perdu tout notion de réalité. Sa façon d'agir et de parler ne reflétait plus ce qu'il était habituellement, mais juste la créature qui perd toute notion face aux Giratina. Son aura avait gagné en puissance brut, sa haine alimentait sa force et son cristal, tandis que la tienne se chargeait lentement de cette énergie néfaste qu'il dégageait. Voilà bien longtemps que tu n'avait pas ressentit un tel concentré de négatif déferler en toi, tu avais oublié ce que c'était de corrompre un légendaire...
Tu as disparu tel un mirage à l'instant même où son attaque allait te toucher. Te passant au travers, te voilà invisible, indétectable et intouchable durant un instant. Il t'as semblé entendre quelqu'un derrière la porte qui se trouvait derrière toi et vu le peu de résistance que cette dernière opposa -c'est à dire aucune en réalité- tu ne donnais pas cher de la vie de ce pauvre ère. Des hurlements se firent entendre à l'instant même où des témoins virent la situation. Tu es réapparut derrière lui tes pieux à distance fondant sur lui, heurtant avec force le légendaire protégé par des plaques de métal, résonnant alors d'un gong au choc provoqué. Ton visage avait trahit ta forme d'origine, ce visage qui était interdit aux mortels de voir, la lueur bleutée qui te différenciait de ton jumeau. Cette queue de serpent fouettant l'air dans ton dos, souple et agile.
« Raté.
Tu es un fantôme, tu es associé à cette mort qu'il voulait rejoindre, tu n'es Yveltal, mais tout de même. Si tu n'étais pas un fantôme trop puissant et utile pour subsister, voilà bien longtemps qu'Arceus t'aurais détruit de lui-même.
« Tu ne peux pas me tuer. Ça vous a toujours fait mal de l'admettre que personne ne peut nous tuer. Parce que sans nous votre délicieux monde ne pourrait exister.
Sans mal, il n'y a pas de notion de bien. Comment cela pourrait exister alors ? Un monde sans ténèbres ne peut avoir sa lumière. Sans désespoir son espoir. Et ainsi de suite... On pourrait te qualifier d'un mal pour un bien, mais étrangement les autres ont toujours eu du mal à le reconnaître et le comprendre.
« Vas-y détruit tout. Montre moi, j'ai hâte de voir ça Dialga, montre moi quel genre de Dieu dévastateur tu es !
Tu avais haussé la voix, résonnant alors dans tes ténèbres plus fortes que jamais. Comme si tu étais entouré d'un voile te coupant de toute notion réaliste, tu es le maître de l'anti-matière, et le vibroscure qui t'entourait était d'une force qui t'étais unique rappelant alors l'incohérence du monde que tu as dirigé durant tous ces millénaires. D'un simple regard et d'une attaque psyko, les meubles ont glissé vers Dialga, pour le frapper, le gêner, le pousser à relâcher une nouvelle attaque démesuré pour s'en débarrasser. Qu'importe. Savoir qu'un des précieux enfant d'Arceus serait à l'origine d'une catastrophe, d'un chaos serait alors ta plus grande et malsaine des joies.
Messages : 72 Pokédollards : 35 Date d'inscription : 31/01/2018 Age : 32 Localisation : Sinnoh. Je suis (Inrp) : Hétérosexuel et... c'est compliqué. Je ressemble à : King Bradley (Fullmetal Alchemist) Double compte : Desmond S. De Beauchesne, Arthur A. "Kane" Makanui
PokéProfil Attaques & Armes: ♦ Hurle-Temps ♦ Pouvoir Antique ♦ Fulmifer ♦ Aéropique Race Pokemon/ Métier: Dialga / Directeur des Collections de la Bibliothèque Nationale de Sinnoh (spécialisé en philosophie, histoire et sciences de l’homme) Team/Dresseur/Equipe: None
Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Jeu 22 Mar - 18:31
Faisant les cents pas dans le couloir, le Dr. Frank Renner aurait pu faire un trou dans le sol à force de marcher de long en large sous les yeux inquiets des infirmiers. Il sentait l’aura malsaine de l’autre côté de la porte qui prenait de plus en plus d’ampleur, et lui n’était qu’un humain. Que dire des autres, des Pokémons qui travaillaient dans l’hôpital et qui ressentait les auras des légendaires plus que de raison. Mais il se sentait mal, nauséeux presque, et il savait pourquoi. Il avait vu l’homme aux yeux d’ambre et aux cheveux d’un blanc pur lui subtiliser son dossier. Bon, subtiliser était un bien grand mot mais tout de même, il l’avait forcé à le donner. Et Frank n’aimait pas ça du tout. Emeline, l’infirmière principale en charge d’Armitage était là, prêt de la porte, se rongeant les ongles nerveusement. Elle lui avait dit que l’homme qui était entré était très certainement Giratina vu son aura. Et Frank lui faisait confiance. Il se rendait bien compte que quelque chose ne tournait pas rond chez ce type, et il s’inquiétait pour son patient.
- Je serai plus à même de le comprendre que toi… Mon cul, ouais..! grommelait-il alors qu’Emeline essayait de lui attraper le bras pour l’empêcher de continuer à se ronger les sangs. - Arrêtez, docteur. Ca ne sert à rien de…
Un bruit sourd retentit de l’autre côté de la porte. Et les infirmiers hybrides ne purent retenir un gémissement d’inquiétude. Les deux auras semblaient avoir explosé soudainement. Des alertes retentirent un peu partout sur les écrans de sécurité alors que des infirmiers se précipitaient dans les pièces adjacentes pour empêcher des patients de se suicider.
- Qu’est-ce qui se passe ?
Et là, la porte de la chambre du Dialga fut tranché violemment par des griffes redoutables, défonçant tout d’une traite alors que la silhouette d’Armitage apparaissait dans les décombres. Le Dr. Renner l’observa, tétanisé. S’il avait paru faible et souffrant depuis son arrivée, il avait une toute autre apparence à présent : son corps était grand, massif, des lignes brillant d’un éclat orange et son dos hérissé des piques d’acier courbé alors que ses doigts avaient laissés place à des griffes tranchantes, une longue queue massive fouettant l’air dans son dos. Son cristal devenu rouge vif était à présent au centre d’une imposante pièce d’armure sur son torse, et son visage était à peine perceptible, enchâssé dans une sorte de casque de fer qui ne laissait voir que l’éclat rubis de ses yeux. Des yeux terrifiants, qui glaçait le sang.
- A… Armitage..? balbutia le médecin à demi-mot. Son regard se tourna alors vers Emeline qui venait de passer juste à côté de lui pour se jeter sur le corps sans vie de l’un de ses collègue, écrasé sous les décombres. Il tourna à nouveau son regard vers le légendaire qui le fixait, comme essayant de se souvenir de qui il s’agissait.
~~~
Mes attaques étaient passé à travers mon ennemi, comme si il n’avait jamais été là. Cette lâcheté de spectre n’allait pas le sauver pour autant. Pas si j’avais encore un souffle de vie en moi et Arceus savait à présent à quel point j’étais revigoré. Une puissance redoutable, indomptable même, envahissait mon corps et me redonnait vie. Après tant d’années à souffrir et à avoir l’impression de ne plus exister, je vivais, enfin. J’étais de nouveau moi. Je faisais ce qui devait être fait. Je faisais mon devoir en tant que gardien de Sinnoh. La porte de ma chambre et le mur qui l’entourait avait été détruit par mon attaque. Je voyais des silhouettes, mais je les regardais sans les voir. Ce n’était que des insectes au visage flou, à l’apparence incertaine. Où était mon ennemi..?
Il est là ! Je pousse un grognement et j’utilise mon armure d’acier pour bloquer l’attaque des six pattes immondes de Giratina, tournant mon regard rubis vers lui. Il est là, il espérait vraiment pouvoir me tuer d’une lâche attaque dans le dos ?
- Fini de jouer, Giratina… « Tu ne peux pas me tuer. Ça vous a toujours fait mal de l'admettre que personne ne peut nous tuer. Parce que sans nous votre délicieux monde ne pourrait exister.
Un rictus déforme alors mes lèvres alors que mon attaque Fulmifer projettait des éclats lumineux tout autour de moi pour le repousser et lui renvoyer son attaque au passage.
- Je ne peux peut être pas te tuer vraiment… mais je peux toujours te réduire en un tas de chair informe… OU T’IMMOBILISER POUR L'ÉTERNITÉ !!!
Mon corps et les débris à proximité s'entourent d’une aura violette, se mettant à léviter faiblement sous l’effet de Pouvoir Antique. Les blocs de bétons et de bois tranchant se dirigent alors droit vers Giratina à toute vitesse pour le heurter et le blesser alors que je le repousse d’un mouvement de pivot rapide, utilisant ensuite Aeropique pour l’attaquer de plus belle mais cette fois de façon à ce qu’il ne puisse pas m’échapper. Malheureusement, il s’était créé un sacré terrain de jeu dans ma chambre d'hôpital, et disparut à moitié dans l’obscurité, m’envoyant au passage des meubles et des débris au visage. Je les tranchais sans sourciller ou utilisait Pouvoir Antique pour les repousser, continuant d’avancer en lévitant au dessus du sol.
- Cesse de te cacher, lâche !!! m’exclamai-je en utilisant à nouveau Hurle-Temps. L’onde de choc parcouru la pièce, cette technique si puissante qui arriverait sans nulle doute à dissiper l’aura douteuse de Giratina… mais qui détruisit un pan de mur au passage également. Heureusement, c’était celui qui donnait sur la cour de l’hôpital. Le temps s’arrêta pendant quelques secondes, juste le temps pour moi de sortir au dehors pour surplomber les lieux avant de pousser un nouveau hurlement qui détruisit définitivement tout ce qui aurait pu rester de ma chambre d’hôpital. Son aura ne pourrait plus le dissimuler dans un espace qui ne serait plus confiné. Je levais la tête un instant. Le ciel s’était chargé de lourds nuages, dissimulant la lumière du soleil alors que de la pluie commençait à tomber en fines gouttes. Le tonnerre grondait au loin. Et mon regard se porta à nouveau sur le peu qui restait de mon ancienne chambre.
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C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Lun 26 Mar - 19:20
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Feat. Armitage
Tu n'avais jamais prêté très grande attention à ce corps aux allures de mortel qu'on t'avais offert. Il était pratique, et te permettais de se mouvoir de façon plus simple dans ce monde aussi étrange que minuscule à tes yeux. La mort est une chose que tu n'as jamais pu réellement comprendre, tout simplement parce que les légendaire ne sont pas fait pour la craindre la subir. Vous ne disparaissez jamais, vous serez toujours là, peu importe la forme que vous prendrez. Mais il faut avouer que tu n'as jamais désiré laissé ce corps disparaître. Que cela soit à cause de mortels ou d'un autre légendaire, tu ne souhaitais pas laisser ce genre de satisfaction. Le corps que tu avais actuellement était certainement le plus adapté, celui qui te correspondrait le plus. Non, tu n'avais pas envie de te réincarner. Parce qu'on ne devait pas penser que l'on est capable de te repousser, même que très brièvement, tu es un parasite accroché au monde, comme le ferait les malheurs sur les gens. Tu es le malheurs et une calamité que l'on ne peut retirer, même pas la force, même pas la force d'un légendaire devenu fou par tes soins. C'est toi qui venait d'alimenter cette machine de guerre Giratina. Tu le sais bien, tu le voyais dans son regard. Dialga, l'être qu'il est habituellement est enfouit au plus profond de lui, ne laissant alors transparaître qu'un être poussé par la vengeance et la violence. Tous ces choses adorables que tu as soufflé dans son oreille. Il s'y est montré réceptif et cette perspective te mettait dans une position tout aussi délicate qu'amusante voir jouissif. Tu as toujours su que tu n'étais pas fait pour comprendre une once des sentiments des mortels. Tu ne les comprends pas, tu es totalement imperméable à tout ça alors tu es obligé d'agir à ta façon pour avoir l'impression d'exister pour te sentir vivant. N'en déplaise à tous ces êtres qui souhaitaient te voir mourir.
Tu n'es pas un combattant à la force brute et dévastatrice. Tu es bien plus sournois que ça, et ta force se situe ailleurs. Il n'est pas nécessaire de déplacer des montagnes par la force de ses poings pour être dévastateur. Et la situation dans cet hôpital en était la preuve. Il était dévasté, les gens sous influence s'en retrouvaient au plus mal, terrorisés même. La peur, la haine, le désespoir, la vengeance, toutes ces émotions tournait dans ton esprit comme le ferait un carburant, que dis-je, une drogue même, te déformant alors tes traits et ton semblant d'apparence humaine. L'un semblait fou de rage et de force, l'autre un amas immonde de noirceur et de folie pure. Tu as à peine jeté un regard à ce médecin que tu avais croisé plus tôt, qui ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait, que tu avais laissé Dialga se déchaîner et t'assurer qu'il ne te toucherait pas. Non. Il ne te toucherait pas. Disparu hors de sa porté après une riposte aussi brève que peu efficace, tu es resté dans l'ombre angoissante qui te suivait en permanence. Il avait tout détruit, cette chambre, une partie du couloir même et les chambres voisines, poussant alors ton nuage sombre invisible aux yeux des mortels à se disperser comme le ferait une brume matinale. Mais tu n'es pas réapparut. Et Dialga s'impatientait déjà de ne pas te voir. Lui qui ne voulait plus jouer, lui qui voulait juste tuer, te tuer. Il ne pouvait le faire. Autant que tu n'avais pas finit de jouer.
Tu n'as jamais brillé pour tes actions de courage, c'est un truc pour les gens qui veulent briller devant les autres, pour se faire bien voir, la seule chose qui t'intéresse, c'est le résultat, et c'est pour cela que tu n'hésites pas à faire tous les coups bas possible. Où étais-tu ? Pas caché dans la chambre d’hôpital en ruine comme il le pensait. Tu étais en réalité bien plus proche que ça. De son ombre projeté par la faible lumière du jour, tu as surgit. Vif comme un masse sombre et dépourvu de forme réelle, tu as jaillis de cet endroit projeté dans les air dans sa direction, tes pattes se sont enroulées autours de la jambe massive de Dialga. Tu ne pourrais le percer alors tu as opté pour une autre solution, soit te servir de ces pieux fort utile pour le projeter alors en direction du sol situé en contre-bas. Ignorant alors si quelqu'un risquait de se prendre le monstre couvert d'acier qu'il était dessus. Tes pieux se sont redressés dans ton dos pour se rassembler et former cette pair d'ailes sombres et dévastées, te permettant alors de flotter avec grâce jusqu'à l'entrée du bâtiment. Le gigantesque hall possédait une baie vitrée qui remontait jusqu'aux étages, illuminant la salle d'entrée et les escaliers principaux. De quoi offrir un spectacle à toutes les personnes s'y trouvant, certainement tétanisées. Tu t'es assis ainsi à l'extérieur. Le sourire en coin, presque riant devant lui, tes yeux plantés sur cet adversaire qui t’égayais ta journée, te faisant alors oublier l'ennuie mortel.
« Tu me cherchais Dialga ?
Et il t'avait trouvé. Mais la question serait pour combien de temps. En réalité, ta position n'était pas dû au hasard, tu étais délibérément posté devant le bâtiment, et qui plus est cette partie particulièrement fréquenté. Tu n'aurais aucune honte à disparaître une fois de plus en cas d'assaut.
« Admire la déchéance de tes créations Arceus.
Soufflas-tu. Ta queue fouetta l'air, le sang sur ton visage était déjà sec, mais celui de ton bras semblait encore frais. Bientôt. Il va pleuvoir.
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Jeu 29 Mar - 17:18
Le ciel se chargeait de plus en plus d'une épaisse masse sombre et grondante, comme si notre présence même influait sur la nature, comme si l'aura terrifiante de Giratina pouvait pousser le ciel à se défendre. Mais ces épais nuages dissimulait la lumière du soleil avec une telle intensité que cela rendait mes chances de distinguer mon ennemi d'autant plus faible. Mes yeux fixés sur les ruines qui étaient jadis ma chambre d’hôpital, mon regard balayait les décombres à la recherche de la moindre trace de mon frère impudent, de cette immonde vermine qui se délectait de ma souffrance et de ma haine. Je n'arrivais plus à réfléchir, je ne voyais même pas les conséquences de mes actes. Tout ce que je voulais, c'était le trouver et le détruire, purement et simplement. Effacer son arrogant sourire de la surface de cette terre... du moins pendant un temps. Mes pensées se bousculaient, mon esprit semblait en ébullition comme jamais auparavant. Tout était flou autour de moi excepté ma tâche principale : le tuer.
Le problème de ma primo-résurgence, c'est qu'elle m'empêche de réfléchir clairement et d'anticiper les actions de mon ennemi. Alors je ne vis pas Giratina sortir des ombres du sol, là où je ne l'y attendais pas et se saisir de ma jambe. Je poussais un grognement de dépit et tentait de le lacérer, mais il était rapide et me propulsa vers le sol. Je m'écrasais sur le bitume du parking, creusant un imposant cratère à l'endroit de ma chute et une onde de choc renversa même les voitures à proximité. A l'intérieur de l'une d'elle, une jeune femme se retrouva coincé sous la lourde carlingue, la tête en bas et se mit à crier, paniquer, en essayant de sortir du véhicule. Mais je n'en avais que faire. Je me redressais, un grondement sourd s'échappant de ma gorge, les débris de ciment laissant une fine poussière dans mon sillage. Il allait me le payer. Il allait mourir.
Giratina était assis calmement devant l'entrée, comme si de rien n'était, alors que je m'approchais de lui. Mon corps d'hybride laissait d'imposantes marques dans le sol sous la lourdeur de mon aura alors que je le fixais, une rage perceptible dans mon regard. Il parlait, mais à vrai dire, je l'écoutait à peine. Alors je répondis à ses mots par un nouveau hurlement qui semblait venir du fond des âges. Les arbres furent soufflés, les vitres aussi et les gens qui tentaient de fuir furent ralentis sur le coup. Leur course ridicule, immobilisé en plein mouvement, et les débris flottant comme nonchalamment tout autour. Pouvoir antique me permis de léviter à nouveau, alors que je me concentrais en fixant mon adversaire du regard.
- Arrête... de jouer... avec mes nerfs... Cloporte... murmurai-je entre deux souffles rauques, laissant s'échapper un nuage de vapeur d'entre mes dents ornés de crocs. La pluie, immobilisée dans sa chute, éclatait sur ma peau d'acier à mesure que j'avançais. Il aurait beau essayer de se cacher, si je ralentissais suffisamment le temps, c'est moi qui aurait l'avantage. Je m'élançais alors jusqu'à lui, prêt à lui arracher la gorge d'un aéropique bien senti. Mes griffes étaient acérés et n'attendrait qu'une faille de sa part pour le trancher. J'étais plus rapide que lui, je le savais. J'avais l'avantage. Et je savais qu'il avait été blessé par ma toute première attaque.
Flashback | Find Comfort in Chaos
C. H. Azael O. Sytry
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Dim 1 Avr - 18:23
Find Comfort in Chaos
Feat. Armitage
Tu joues as des jeux dangereux Azael. Oh pour sûr, Dialga ne pouvait pas te tuer, parce que la mort ne pouvait prendre le chaos et le garder. C'était impossible. Oui, en effet. Certainement ton corps pouvait y passer, si tu n'y prêtait pas attention, autant que le corps de l'hybride qui te faisait face à dire vrai. Et c'est ce qui rendait le tout dangereux, mais ne t'empêchais pas de le savourer. En réalité, tu as toujours vécu de façon différentes. Tu étais un être crée de façon non voulu, tu as perturber l'espace de le temps, le distordant par ta semble présence, avant que l'on ne t'envoie dans ton propre monde pour ne pas perturber la vie qui était en train d'être créé. Dès que tu sortais de ta prison par le coup de hasard ou non, on se confrontait à toi pour te renvoyer de l'endroit d'où tu venais. Finalement, tu avais bel et bien raison les choses ne changent pas. Et ce n'est pas parce que l'on t'a donné des traits moins hideux que cela change qui tu étais. Cela ne te changera jamais. Une fois de plus, un légendaire souhaitait se battre contre toi, et te renvoyer aussi sec d'où tu venais, à l'étrange néant que constituait ta prison dimensionnel. Mais les choses n'ont jamais été si simple, hein Dialga. Cela serait trop facile que tu puisses le renvoyer dans son monde hein ? Ou le tuer. C'est impossible et c'est Azael, tu le savais. Et tu comptais bien lui faire miroiter son impossibilité sous le nez.
De ton air fier et arrogant, tu étais alors posé devant l'entrée du bâtiment. Tu étais certain de ta supériorité, et la façon totalement irréfléchie de Dialga d'agir ne faisait que te confirmer ce que tu pensais déjà. Tu n'es pas totalement inconscient, et savait pertinemment que la moindre erreur à le sous-estimer et te faire toucher de plein fouet pourrait s'avérer te coûter très cher. Cependant, l'ivresse de l'instant t'envahissait. Te rendait euphorique, pour ne pas dire même un peu différent, plus fort également, et que d'avantage confiant. Oui, d'avantage. Tout simplement parce que tu le ressentait, cette colère et haine qu'il te crachait la figure agit comme un effet semblable à un produit dopant. Comme une drogue que tu recherchais. Souvent, les humains t'alimentes naturellement de cette façon, alors quand c'est un légendaire qui tombe entre filet, c'est une grosse prise. Ton sourire s'élargit. Tu étais prêt.
Dialga souffla quelque chose, certainement encore une insulte à ton égard. Tu n'as pas bougé, de toute façon, à l'instant suivant le temps s'est figé. Tu l'as vu. Les humains, ni aucun être vivant ne pouvaient s'en rendre compte, sans le temps, ils n'existent pas. Et son pouvoir relâché, cette zone complète était sous le contrôle du légendaire du temps. Mais toi, tu n'as jamais eu besoin de ça pour exister. Dans ton monde, le temps et l'espace n'existent pas, il est distordu, il se plie et s'écarte de toi, comme le ferait un trou noir dans l'infini de l'espace, alors oui, tu t'en rendais compte. Ton regard s'est tourné vers tes membres devenu ralentit, comme si ce corps luttait alors contre cette absence soudaine de temporalité. Il a fondu sur toi. Ton corps s'est contracté, ta plaie au bras s'est rouverte si elle commençait à se refermer, celle sur ta joue également. Tout se passait extrêmement vite, mais à la fois terriblement lentement. Tout tes muscles forçaient, tu as mordu ta lèvre, et soufflé du nez. Tes ailes jusqu'alors ralentit semblaient alors recouvrer durant un bref moment une mobilité très légèrement plus fluide. Et du sang se mit à couler. De te ton nez, sur le coup de l'effort, comme si un choc venait de se produire. De tes joues, sous tes yeux, aux endroit où tes attributs d'hybrides dépassaient, de ces failles. Oui Azael, tu te battait là tout de suite contre l'arme la plus dangereuse de Dialga, le temps. Tu te battais contre le temps lui-même, cherchant alors à le tordre pour t'en extirper. Et si l'on peut penser aisément que c'est impossible, à l'instant même où son attaque t'effleura, c'est à cet instant tu as disparus une nouvelle fois. Te voilà durant un instant hors de tout contrôle sur le temps et l'espace, comme dans ta propre temporalité que toi seul est à même de comprendre et vivre. La douleur masqué par l'adrénaline et cette puissance qui t'avais à cet instant envahit. Tu as déchiré le lieux de ton aura maléfique qui amoindrit par l'espace ouvert s'est concentré autours de toi pour former l'ombre de ta véritable forme. Cette ombre qui, apparut derrière le Dialga qui avait fondu droit devant lui à toute vitesse vint s'écraser sur ce dernier., comme pour l'attraper à la gorge, comme le ferait une bête. Vous êtes des Titans et c'est un combat à la hauteur de votre force. Un titan de métal s'écrasant sur le sol, alors qu'un titan d'ombre l'écrasait de toute sa noirceur. Le métal ne pourrait être brisé ou tranché, mais tu l'écrasais d'un force que l'on ne soupçonne certainement pas au vu de ta carrure. Durant un instant, cet zone de l'hôpital échappa à toute règle. Le temps arrêté, puis enfin brisé, avant de finalement s'écraser et se mettre à exister à nouveau. Vous n'aviez plus l'air humain depuis un moment, mais toi, c'était normal, toi, tu en avais encore le sourire sur tes lèvres. Le sourire alors que tu l'écrasais. Depuis combien de temps tes pouvoirs ne t'avaient pas échappés ? Tu l'ignores. Autant que tu ignorais dans quel état pouvaient être les mortels dans les environs moralement ou physiquement. Mais ça tu t'en fichais.
Un souffle rauque s’échappe de ta gorge te voilà paré de bien étrange couleur. D'un blanc pur, tranché par le rouge de ton sang et la noirceur de tes traits et ton pouvoir. Mais tu souriais. Tu as même craché cet amas de sang s'infiltrant dans le fond de ta gorge. Tout cela n'étais que du détail, l'état de Dialga était à tes yeux bien plus important. Dans quel état était-il d'ailleurs ?
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Sujet: Re: Flashback | Find Comfort in Chaos Ven 6 Avr - 18:51
Alors que je fondais vers mon adversaire de toute mes forces, alors que j'étais persuadé que j'aurai l'ascendant sur lui, je m'étais égaré et je ne réfléchissais plus vraiment. Je n'était mué que par cette rage, cet instinct redoutable qui me poussais à attaquer, encore et encore, sans me soucier de la fatigue ou de mes limites. J'étais persuadé que j'avais l'ascendant sur lui et pourtant, j'étais encore une fois dans l'erreur car plus ma haine grandissait plus elle alimentait les pouvoirs de cette incarnation du chaos vivante. Mes griffes acérés étaient proches à présent alors qu'il luttait, je le voyais, contre les effets de mon attaque, ses blessures se rouvrant et en créant même de nouvelles. Un rictus apparut sur mes lèvres alors que je voyais déjà sa tête quitter ses épaules pour rouler au sol. Mais ce n'était pas simple bien sûr. J'étais aveugle et stupide à cause de cette satanée primo-résurgence. Car il disparu à l'instant même où je m’apprêtais à trancher sa gorge. D'un coup, comme ça, dans un nuage de fumée noire.
Stupéfait et déséquilibré, je n'eus pas le temps de réagir alors que le temps reprenait brutalement son cours, déstabilisé par ma propre stupeur. J'entendis très nettement le son distinct que faisait l'aura de Giratina quand elle prenait forme et essayait de me retourner pour le bloquer... trop tard. L'ombre qui avait la forme du Giratina serpentin fondit sur moi à toute vitesse et me choppa à la gorge. Je poussais un gémissement de douleur alors qu'il m'écrasait de toute sa pression sur le sol. L'impact fut violent, envoyant des débris tout autour et un nuage de fumée enveloppant nos deux corps alors que je sentais mes os craquer malgré ma remarquable résistance naturelle. Quand le nuage se dissipa, je vis la silhouette de mon ennemi qui me maintenait au sol avec un large sourire. Ce satané sourire dont il ne se départait jamais. Je tentais de pousser un nouveau hurle-temps, mais sa main écrasait ma gorge et m'empêchait d'émettre le moindre son, excepté quelques grondements sourds et des gémissements. Alors, je me débattais, férocement malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir, du sang s'échappant entre mes crocs serrés par la rage alors qu'il écrasait ma trachée. J'essayais de porter des coups, mais mes bras étaient lourds et lui avait ses pattes immondes qui me parait à chaque fois. J'étais bloqué sur le dos, comme une tortue impuissante qu'on tuait lentement. Mon cristal tremblait faiblement, comme sur le point de se fissurer à nouveau.
- Armitage !
Mes yeux s'écarquillèrent soudain en entendant ce prénom qui m'était familier et je tournais bien difficilement mes yeux vers son origine. Le docteur Renner se tenait dans l'encadrement de la porte d'entrée de l'hôpital qui était en bien piteux état, sa blouse de médecin et ses cheveux tâchés par la poussière alors qu'un petit groupe de médecins et d'infirmiers se tenaient derrière lui en retrait, apeurés. Le docteur lui, avançait, calmement, les mains devant lui en signe d'apaisement.
- Abandonne le combat... Tu ne peux pas le vaincre... dit il avec la voix la plus posée possible, essayant de me faire revenir à la raison. Mes yeux semblait l'inspecter, comme cherchant à me souvenir de quelque chose que j'avais oublié. Oui, cet homme me disait quelque chose. Puis, son regard se posa sur le Giratina avec crainte mais détermination.
- S'il vous plaît... Arrêtez... Il est faible et souffrant... Le vaincre ne vous apportera aucune gloire !